Edward & Bella

Edward & Bella

vendredi 5 mars 2010

35 - Routine...déroutante

Les jours s’étiraient lentement en semaines, les semaines devenaient tranquillement mois et nous n’avions toujours pas revu Eléazar. Cela faisait maintenant trois mois qu’il était parti à la recherche de ses mystérieux acolytes grâce auxquels ma Bella avait été sauvée de cette mort atroce qui l’attendait… Il nous appelait malgré tout chaque semaine pour nous informer de la progression de ses recherches qui restaient vaines pour l’instant.
Étrangement, nous étions, si une telle chose était possible, encore plus amoureux l’un de l’autre, Bella et moi, depuis qu’il n’y avait plus tous ces non-dits entre nous. Nous vivions tous deux dans une agréable routine et avions trouvé rapidement nos marques entre les semaines au cottage et les week-ends avec Charlie. Bien qu’heureux que sa fille ait retrouvé sa joie de vivre et nage dans le bonheur total, il se faisait très mal à l’idée qu’elle lui échappe un peu plus chaque jour. Heureusement que Sue Clearwater prenait notre parti ! Parfois, je me demandais si cette femme n’avait pas un quelconque lien de parenté avec Rosalie, vu le nombre époustouflant de beignes qu’elle mettait à l’arrière du crâne de ce pauvre Chef Swan ! Il allait finir chauve avant l’heure si elle continuait à ce rythme…
D’ailleurs, la dernière baffe en date datait d’hier matin, lorsque Charlie avait cru bon de vouloir nous réveiller en apportant le petit déjeuner au lit. L’intention en elle-même était très sympa et attentionnée de sa part, mais il avait été à la limite de l’arrêt cardiaque et de la crise d’apoplexie lorsqu’il avait ouvert la porte et nous avait surpris, sa fille et moi, dans une position on ne peut plus délicate et très acrobatique…
Les noms d’oiseaux ainsi que les menaces de castrations et de meurtres en tout genre avaient fusé jusqu’à ce que Sue débarque, un rouleau à pâtisserie dans les mains, en lui hurlant de nous laisser au moins finir… Une fois levés et habillés, nous les avions rejoint et en avions pris pour notre grade, Bella et moi…

- Pas sous mon toit ! - Bon sang Charlie, réveilles-toi ! Ta fille est adulte, elle est libre de son corps ! - Mais… Mais… On se serait cru sur le tournage d’un film porno, Sue ! Je n’ai pas élevé ma fille comme ça et sa mère non plus il me semble ! - Charles Swann ! Ne dis plus jamais d’horreurs pareilles ! Ça ne te dérange pas, à ce que je sache, lorsque c’est toi l’acteur principal du film ! - Mais… Mais… Ce n’est pas la même chose ! C’est encore un bébé ! Mon bébé ! - sauf que ton bébé a 19 ans, Charlie ! C’est une femme épanouie et amoureuse ! Laisse-la donc vivre sa vie!

Porno, porno, il abuse un peu trop le Charlie. Bon d’accord, je reconnais que cela peut être choquant, pour un père, de voir son unique fille se faire prendre comme une chienne… Mais de là à dire que c’est à la limite du porno, il y a une sacrée marge !
L’ambiance du reste de la journée avait été assez bizarre, pour ne pas dire extrêmement tendue, Charlie n’osant pas nous regarder, Sue nous souriant béatement et Bella mortifiée et rougissante comme jamais. Et moi dans tout ça ? Ben… honnêtement, je ne savais plus trop où me foutre et restais dans mes petits souliers… Il faut dire aussi que les menaces de Charlie n’étaient pas en l’air et qu’il souhaitait réellement m’en coller une sévère entre les jambes au vu de ses pensées. J’ai peut-être un corps de pierre, mais cette partie de mon anatomie est aussi sensible que chez les humains…

Hormis cet interlude dont j’aurai largement préféré me passer, tout allait bien malgré l’extrême menace qui pesait sur les épaules de ma douce. Cependant, avec le bataillon de gardes du corps qui l’entourait, elle ne risquait rien et n’avait rien à craindre de personne, mis à part d’elle-même vu son manque total de coordination la suivait toujours comme son ombre…
Entre mes frères et sœurs, Tanya ainsi que moi-même côté « vampires » et Leah, Embry et Jacob côté « loups », le lycée était devenu un endroit sûr pour ma belle, enfin… Sûr… de toute menace vampirique. Car entre Jessica et Lauren qui cherchaient constamment à se venger en la coinçant n’importe où pour lui « reprocher » de m’avoir volé ou encore Newton et Crowley qui n’avaient toujours pas compris que Bella et moi étions tout ce qu’il y a de plus amoureux et cherchaient également à la coincer pour lui faire tâter leur « bâton », les esquiver au lycée relevait du parcours du combattant. Ce n’était pas faute de leur avoir démontré à maintes reprises, à ces deux bites ambulantes et ces deux vagins sur pattes, que mon ange et moi étions plus que fous l’un de l’autre, pourtant…

Je pensais qu’ils auraient fini par l’admettre après nous avoir « surpris » dans un vestiaire, dans le cagibi du bâtiment des sciences, sous les gradins du terrain de foot et dans la salle de classe vide du bâtiment des langues vivantes, mais non. Comment ça surpris alors que je lis les pensées ? Et bien… Pour tout avouer, je l’avais fait exprès… Je ne sais pas pourquoi, mais ils n’avaient pas trop apprécié la plaisanterie. Mon ange, par contre, avait adoré les délicieuses tortures que je lui avais fait subir à chaque fois…

Bref ! En plus de l’escouade de choc au lycée, nous avions à peine le temps de sortir du bahut que Garrett, Kate, Laurent et Irina nous rejoignaient instantanément. C’est limite s’ils ne nous sautaient pas dessus dès que nous franchissions les grilles ! Bella commençait à en avoir ras le bol de tout cet excès de protection, mais elle prenait sur elle, ma brave petite humaine… Elle n’avait pas d’autres choix de toute façon.
De nouveaux meurtres avaient eu lieu à Chicago, tous similaires à celui de Renée et donc commis par Félix ; le Chef Swan continuait ses interminables allers-retours Forks/Chicago, à la recherche du meurtrier de son ex-femme. Nous n’avions pas d’autre choix que de le laisser dans l’ignorance la plus totale, il aurait été en grand danger s’il connaissait ne serait-ce qu’une once de la vérité… Malheureusement, à chaque fois que Charlie repartait à Chicago, Bella se remettait à avoir des idées totalement tordues…

À mon grand regret, elle n’avait toujours pas ôté de sa jolie petite tête toutes ses idées farfelues de transformation pour tendre un piège à Félix et les disputes fleurissaient régulièrement à ce sujet, surtout avec Emmett et Jacob qui l’encourageaient dans ses délires…
Bella avait décidé d’apprendre à se battre et à se défendre, sous l’œil vigilant de Jasper et mes grincements de dents. Après quelques attèles aux doigts, plusieurs chevilles foulées et quelques entorses – il faut dire aussi que se servir d’un vampire ou d’un loup-garou comme punching-ball lorsqu’on est humain et particulièrement maladroit de surcroît est une idée on ne peut plus stupide – Emmett lui avait donc offert un sac de frappe et Jacob une paire de gants de boxe. À mon grand étonnement, et malgré sa maladresse légendaire, Bella se révélait très douée pour le combat ! Elle répétait inlassablement les gestes que lui montraient mes frères et les loups, et ses progrès allaient en croissant très rapidement. Malheureusement, au plus elle progressait et gagnait en dextérité et précision, au plus cela la confortait dans ses idées suicidaires de transformation précipitée... Les réconciliations sur l’oreiller étaient devenues monnaie courante entre nous, ce qui était loin de me déplaire, même si je préférais que nous ne nous disputions pas comme des chiens à chaque fois qu’elle remettait le sujet sur le tapis.

Bella s’était parfaitement intégrée à ma famille, et cela depuis le début. Esmée et Carlisle étaient enfin heureux de mon bonheur puisque je les avais tant inquiétés pendant de trop nombreuses décennies, mais ils étaient surtout ravis d’avoir une nouvelle fille aussi douce et gentille que ma Bella. Rosalie et Alice étaient contentes d’avoir une nouvelle partenaire de shopping, mais n’avaient pas encore compris ou plutôt faisaient mine de ne pas comprendre, que pour Bella, le lèche-vitrines relevait de la torture pure et simple. Elles se plaisaient surtout à avoir un nouveau cobaye servant de tête à coiffer et de poupée Barbie grandeur nature. Jasper aimait tout particulièrement passer du temps avec mon ange, ses émotions lui plaisaient énormément ! Sauf, bien entendu, lorsque j’étais dans les parages et que nos désirs mutuels nous envahissaient. Dans ces moments-là, Jazz souhaitait s’enterrer au fin fond d’un trou ou carrément nous trucider… Emmett, quant à lui, adorait protéger sa « petite sœur d’amour » et la charrier régulièrement. Malheureusement pour lui, ma Bella avait énormément de répartie et Emmett se retrouvait régulièrement dans le rôle de l’arroseur arrosé.
Si Bella faisait maintenant partie intégrante de notre famille, elle s’était également étroitement liée avec le clan Dénali.

Étrangement, elle était très proche de Kate et Irina, ce que je trouvais génial puisqu’elles lui évitaient bien souvent des séances interminables de shopping avec mes sœurs ! De plus, Kate s’amusait régulièrement à voir si le « bouclier » de ma douce était toujours actif, au point de s’infliger à elle-même ses violentes décharges électriques en la touchant. Étonnement, depuis la réunion avec les Dénali, ce n’était plus arrivé une seule fois. Carlisle et Eléazar faisaient énormément de suppositions à ce sujet, mais ils ne trouvaient aucune réponse. Le « bouclier » de mon ange restait un complet mystère pour nous tous.

Bref, j’étais très content de l’excellente entente entre Kate, Irina et mon ange, jusqu’à ce que je surprenne ma belle lorgner avec acharnement les colliers qu’elles arboraient autour du cou… J’avais cru, au départ, qu’elle les trouvait à son goût, puis je m’étais rappelé les paroles de Jasper à propos de la signification de ces colliers… La jalousie m’avait alors poussé à me demander si Bella ne regrettait pas sa vie passée avec Félix et les petits « jeux » tordus que ce boucher sadique lui faisait subir, et dans un accès de colère, je lui avais malheureusement jeté à la figure. Elle m’avait royalement ignoré pendant plus de vingt-quatre heures, et croyez-moi, cela avait été un véritable supplice… Puis elle m’avait finalement expliqué que cela n’avait rien à voir avec Félix, mais elle était restée très vague sur le sujet. Je ne savais toujours pas pourquoi, d’ailleurs, et ça me rendait dingue…

Nous venions enfin de rentrer après une journée particulièrement éprouvante au lycée. Ma déesse, sexy comme le diable, avait déchaîné les foudres de la gente féminine au lycée et les fantasmes chez les mâles, à mon grand regret. Ils avaient mis mes nerfs et ma jalousie à rude épreuve, mais je pouvais être fier de moi, je n’avais pas grogné une seule fois pour marquer mon territoire ! À peine arrivé à la villa après cette journée plus que tuante, sans mauvais jeu de mots, Garrett se jeta sur moi et m’emmena à l’écart.

- Edward, s’il te plait, prête-nous le cottage cette nuit ! S’te plait ! S’te plait ! S’te plait !

Et allez, ça recommence ! J’en avais marre à force qu’il insiste lourdement pour avoir le cottage… Il croyait quoi lui, que c’était un baisodrôme public ? Et bien non, c’était seulement le mien et je le gardais jalousement.

- Merde Garrett ! C’est pas la première fois que tu me le demandes et la réponse reste toujours la même : non !
- Alleeeez ! Juste une nuit ! Sois cool pour une fois !
- NON !

Je filais rapidement pour échapper à ses griffes puis tentais de retrouver ma belle, mais je ne la trouvais nulle part. La croyant partie avec Alice et Rosalie pour une énième séance de shopping, surtout avec Noël qui approchait à grands pas, je décidais d’aller chasser. J’avais fait quelques centaines de mètres dans la forêt lorsque la douce voix de mon ange ainsi que celles de Kate et Irina me parvinrent aux oreilles. Mon inconscient me dictait de rester à distance et d’écouter leur conversation, et je me trouvais un point de mire idéal en haut d’un pin, qui me donnait une vue parfaite sur les filles. Kate et Irina avaient l’air de supplier ma belle…

- Tu dois nous comprendre, non ? Même si nous n’en avons jamais parlé, nous savons pour toi…
- C’était avant, ça…
- Peut-être, mais tu sais ce que c’est, non ? Trois mois que nous sommes ici et nous n’avons pas pu laisser libre-cours à nos envies, ne serait-ce qu’une seule fois, depuis notre arrivée ! Nous avons vraiment, vraiment besoin que vous nous laissiez le cottage ce soir…
- Demandez à Edward, je suis sû…
- Eddy…
- C’est Edward, Kate. Pas Ed ou Eddy, mais Edward.
- Soit ! Edward n’y comprend rien, ce n’est pas la première fois qu’on lui demande et il refuse à chaque fois. C’est pour cela qu’on se tourne vers toi, tu es notre seule chance de lui faire entendre raison ! Bella, s’il te plait… C’est juste pour une nuit, c’est pas la fin du monde !
- Pfff… Ok. Je me charge de prévenir Edward, vous aurez le champ libre pour le cottage cette nuit. Mais j’exige votre parole que vous nous le rendrez en parfait état, je ne veux pas avoir à nettoyer votre pagaille, c’est compris ?
- Pas de soucis ! Oh, merci Bella !
- Oooh… je sens que ça ne va pas être la gloire avec Edward…
- Merci Bells ! Et ne t’inquiète pas pour Eddy…
- Edward !
- Rhaaa ! T’es aussi chiante que lui lorsqu’il s’agit d’écorcher son prénom… Bref, on se charge de lui et il ne râlera pas, d’accord ?

Kate fit passer Bella sur son dos et l’emmena hors des bois, filant comme le vent. Je ne comprenais pas pourquoi les quatre Dénali s’obstinaient à vouloir absolument passer la soirée au cottage et j’étais franchement dégoûté que Bella le leur laisse si gentiment. Cela signifiait qu’on allait devoir se fader mon ancienne chambre, à la villa, et qu’on serait constamment emm…nuyé par les commentaires déplacés d’Emmett. Et pourquoi ma Bella craignait-elle que je râle ?
Plutôt que de me perdre en spéculations inutiles, sachant que je connaîtrais ses raisons tôt ou tard, je m’abreuvai rapidement à l’encolure d’un chevreuil puis partis rejoindre mon ange ; je la
retrouvais devant notre petite maison, tournant en rond tel un fauve en cage… Enroulant mes bras autour de sa taille, je la plaquais contre moi et enfouis mon visage dans son cou, inspirant pleinement sa délicieuse fragrance. Elle sentait si bon ! Et comme à l’accoutumée, son exquise odeur me foutait la gaule…
Elle sursauta légèrement, surprise par ma soudaine apparition, puis s’abandonna dans mes bras en souriant. Elle embrassa ma joue puis trouva mes lèvres, s’en délectant quelques instants en gémissant, avant de s’écarter de moi en soupirant. Le visage rougissant, mon ange trouvait un certain intérêt à observer intensément nos chaussures avant qu’elle n’avoue très rapidement ce que j’avais appris un peu plus tôt.

- Edward, je… j’ai prêté le cottage pour une nuit aux Dénali, je…

Je décidais de jouer les imbéciles et de faire l’innocent, peut-être qu’elle m’expliquerait ainsi le pourquoi du comment.

- Pourquoi ça, mon ange ? Tu te rends compte que nous n’aurons aucune intimité cette nuit ? Les murs ont des oreilles à la villa, et la langue bien pendue lorsqu’il s’agit de nous mettre en boîte.
- Par « murs », tu sous-entends Emmett ? Bah, pour une fois, je suis prête à subir tous ses commentaires déplacés !
- Bella, tu ne réponds pas à ma question ! Pourquoi ? Pourquoi ont-ils tant besoin de notre endroit à nous ? Ce n’est pas la première fois que Garrett et Laurent me harcèlent à ce sujet, en bientôt deux mois, c’est arrivé un jour sur deux ! Tu peux m’expliquer, s’il te plait ?
- Je… Tu ne vas pas vraiment apprécier la réponse…

Elle se dégagea de mon étreinte et se mit à faire les cents pas en se frottant le visage, puis elle revint vers moi, prenant tendrement mes mains dans les siennes et levant son regard chocolaté vers le mien. Elle était gênée, je le voyais aux multiples rougeurs qui fleurissaient sur son visage et à sa lèvre inférieure qu’elle martyrisait de ses dents une fois de plus.

- Je… T…Tu sais ce que sont les colliers qu’elles portent autour du cou ? Et bien… disons que… leur… salle de jeux… leur manque terriblement et que…

Oh putain, j’m’en doutais… et ça ne me plaisait pas du tout.

- Et en quoi le cottage peut remplacer leur « salle de jeux » ?
- Et bien… Ils auront au moins l’intimité nécessaire pour… euh… faire ce qu’ils ont à faire et…
- Et ça veut dire quoi « faire ce qu’ils ont à faire » ?
- Bordel Edward, tu veux que je te fasse un dessin ? Elles vont être attachées, menottées, cravachées peut-être et s’envoyer en l’air comme c’est pas permis !
- Ouais. Bon. Tant qu’ils nous laissent le cottage en état, ça ira… Mais une fois, pas deux !

Elle enroula ses bras autour de mon cou et appuya légèrement sur ma nuque jusqu’à ce que nos lèvres se joignent tendrement, puis elle me chuchota un « merci » contre les lèvres.
Nous entrâmes au cottage préparer quelques affaires pour cette nuit et la journée de demain ; en entrant dans notre chambre, je ne pus m’empêcher de jeter Bella sur le lit et de me vautrer sur elle. Bon sang, qu’est-ce que j’avais envie d’elle !

Mes lèvres trouvèrent les siennes et s’en emparèrent avec urgence. J’oubliais tout d’un seul coup, ne voulant plus qu’une seule chose : me rassasier de son corps de rêve. Je glissais ma langue dans sa bouche puis mes mains sous sa tunique et pris ses seins en coupe, la faisant gémir sous mes caresses. Elle frottait son bassin contre le mien, créant la plus délicieuse des frictions, et alors que j’étais déjà à l’étroit dans mon jeans, là il me gênait beaucoup plus qu’autre chose. Une petite main chaude chemina jusqu’à ma ceinture, et alors qu’elle faisait sauter le bouton de mon pantalon, des coups secs furent frappés à l’entrée. Nous nous relevâmes subitement et Bella se cogna la tête contre mon menton.

- Ouch ! T’as la tête dure Edward ! Se plaignit-elle en massant son crâne endolori.
- Crois-moi Bella, il n’y a pas que la tête qui soit dure chez moi…

Pour lui prouver, je pris sa main et la plaquais contre ma queue ; elle rougit furieusement et son regard se noircit de désir, puis elle commença à me caresser à travers mon jeans.

- … Mais on a pas le temps pour ça, mon ange, les Dénali sont là !

Bella grogna, frustrée d’avoir été coupée dans son élan, puis finit par se lever de mauvaise grâce. Elle peigna rapidement ses longs cheveux avec ses doigts, essayant de les remettre à peu près en état tandis que j’essayais vainement de calmer mon état, ce qui, à l’instant même, relevait de la mission impossible…
De nouveaux coups furent frappés et nous finîmes par sortir de la chambre en ronchonnant, enfin surtout Bella car moi, j’avais plutôt tendance à grogner…
Nous trouvâmes les futurs squatters de notre nid d’amour sur le pas de la porte, des paquets plein les bras. Un bref aller-retour dans leurs pensées me renseigna sur le contenu de leurs sacs, et si une partie de ces objets m’excitaient au plus haut point, le reste m’écœurait sincèrement… Ce n’est pas tant la quantité impressionnante de sex-toys qui me désarma, au contraire, c’est plutôt sympa ces « petites » choses. Non, ce qui me fit rager fut de voir les chaînes, liens en tous genre, des cravaches, fouets, des cannes et j’en passe…

Sans m’en apercevoir, je grognais face à l’afflux d’images obscènes qui emplissaient mon cerveau et fus à la limite des nausées lorsque je vis dans les pensées de Laurent à quel point il était pressé de punir Irina… Bien entendu, lorsque je parle de « punition », je ne parle pas de copier des lignes ou encore se taper le ménage pendant un mois, loin de là, même ! Non, Laurent se demandait « simplement » combien de coups de cannes devait recevoir Irina pour avoir osé hausser les sourcils suite à l’une de ses demandes … Malade ! Pervers ! Sadique ! Tordu !
Sans m’en apercevoir, j’avais grogné en entendant ses pensées et je vis l’inquiétude barrer le front de mon ange qui s’était figée à côté de moi, livide tout à coup. Je sortis rapidement du cottage, m’y sentant tout à coup étrangement à l’étroit et oppressé ; elle me rejoignit quasiment immédiatement puis posa une main sur mon bras une fois qu’elle m’eut rejoint.

- Qu’est-ce qu’il y a, Edward ?
- Ce qu’il y a ? Tu me poses la question ?
- Euh… de quoi tu parles, Edward ?
- Joue pas aux connes, Bella ! T’as pas vu toutes les choses qu’il y avait dans leurs sacs, c’est… malsain !
- De quoi ? les sex-toys…
- Non ! Ça c’est plutôt marrant, on peut s’amuser avec ! Je te parle du reste.
- Euh… quel reste ?
- Des trucs de tordus si tu veux mon avis ! Des cannes, des fouets, des cravaches, des…
- Et alors ?
- Et alors ? Parce que tu trouves ça normal toi ?
- Eddy ! Tu te calmes ! Me coupa la voix sèche de Garrett.

Je n’avais pas vu que les Dénali nous avaient rejoint à l’extérieur jusqu’à ce qu’ils forment une espèce d’écran protecteur autour de ma Bella. Pfff… comme si j’allais lui faire mal ! L’ironie de la situation ! Ils prennent leur pied à faire souffrir leurs compagnes et sont persuadés que je vais blesser sciemment ma Bella !

- Me calmer ? C’est plutôt toi qui devrais te calmer, voire te soigner ! Mais vous êtes malades ou quoi ?
- Mais de quoi tu parles ? Nous allons tous parfaitement bien et nous sommes également très sains d’esprit.
- Sain ? Non mais tu plaisantes ! Qu’est-ce qu’il y a de sain à prendre son pied à tabasser sa compagne ? Tu crois que j’ai pas compris pourquoi vous voulez le cottage et à quoi vont servir ces… choses dans vos sacs ?
- Non Edward, tu n’as rien compris.
- Eh ! Oh ! T’as oublié que je lis vos pensées ? Dis-moi pourquoi Laurent était pressé de frapper Irina avec une canne s’il n’aime pas la tabasser, alors ! Vous êtes complètement maso, ma parole !
- Non Edward, nous ne sommes ni masochistes, ni sad…
- Mais bien sûr !

Bella les repoussa et s’approcha de moi, furieuse.

- Est-ce que je suis sadique ? Est-ce que je suis masochiste ? Réponds Edward !
- Euh… non bébé, je le saurai sinon.
- Alors pourquoi leur dis-tu des horreurs pareilles ?
- Parce que c’est ce qu’ils sont !
- Non Edward ! Ils ont des rapports de domination/soumission, ça n’est pas la même chose ! Laurent et Garrett prennent plaisir à contrôler leurs compagnes, jusqu’au moindre de leurs orgasmes, et inversement, elles prennent plaisir à se soumettre totalement à eux, physiquement et mentalement !
- Tu sais quoi, Ed, pourquoi vous ne passez pas la soirée avec nous, Bella et toi ? Tu comprendrais mieux, comme ça…
- Non mais t’es malade Garrett ! Putain, là c’est trop, j’me casse !

Voyant que Bella ne bougeait pas le petit doigt et ne cherchait même pas à me suivre, je filais à travers les bois histoire de faire le tri de toutes ces informations, entendant au loin Bella s’excuser de ma réaction – c’est le comble, ça ! – et les Dénali la rassurer en lui disant que ça allait me passer et que je finirai par me calmer – et puis quoi encore ! - Alors c’était donc ça qui contrariait Bella ces jours-ci ? Jamais je n’aurai pu croire que les horreurs que lui faisait subir Félix pouvaient lui manquer… Elle m’avait même dit le contraire, mais en voyant qu’elle défendait leurs jeux tordus, je devais bien me faire une raison…

Bon, le truc des sex-toys, je dois bien avouer que ça ne me laissais pas indifférent, loin de là, même… C’est toujours très sympa de pimenter les choses… Mais les cravaches, les chaînes et toutes ces autres choses destinées à la douleur, ça, je ne pouvais pas comprendre…
Je rentrais tard, ce soir-là, après avoir chassé plus que de raison.
En entrant dans la villa, je croisais Jasper au salon qui me fit entendre via ses pensées que j’avais agi comme le dernier des cons en laissant mes préjugés et mon manque de connaissances sur le sujet décider pour moi. Ah ! Parce que lui aussi cautionne ces absurdités ? Mais c’est pas possible, il est complètement dégénéré ou quoi ?

Je montais dans mon ancienne chambre et trouvais Bella endormie dans le lit. Son visage, éclairé par la lune, était dévasté par les larmes et je m’en voulus instantanément de l’avoir fait pleurer. Je m’allongeais à côté d’elle et caressais doucement ses cheveux lorsque j’entendis des cris en provenance du cottage. Ça y est ! Ils commençaient à se taper dessus, génial ! Mais étrangement, alors que je m’attendais à entendre des cris de douleurs, j’entendais plutôt des cris de plaisir… J’avais l’impression d’être Pandore et que le cottage était la boîte recelant tout un tas de mystères… Ma curiosité naturelle prit le contrôle de ma raison et je me focalisais sur les pensées de 4 Dénali… Oh putain ! Mais c’est quoi ça ? Ooooh…

Irina était entièrement nue, attachée à la table, les fesses au bord, les jambes reliées aux pieds de la table, ses bras coincés également sous la table, les épaules maintenues à plat par des cordes en chanvre liées de façon à ce que ses seins soient à la fois dressés et comprimés. En fait, tout son corps était lié, les cordes formant un dessin rappelant la carapace d’une tortue. Etrangement, je trouvais cela plutôt beau… artistique même… Inconsciemment, je me mis à imaginer Bella à sa place et je me retrouvais dans tous mes états…
Puis je me mis à les envier en voyant l’intense extase qui illuminait leurs visages alors qu’ils prenaient un pied monstre à faire tout un tas de choses au-delà de l’imaginable...
Je ne savais pas depuis combien de temps j’étais perdu dans leurs pensées, mais j’en fus tiré par un gloussement. J’ouvris les yeux et tournais la tête pour voir Bella m’observer d’un air moqueur.

- La vue te plait, on dirait ?
- Je ne vois pas de quoi tu parles.
- Ah non ? Tu n’étais pas plongé dans les pensées qui peuplent le cottage, par hasard ?
- Hein ? Non ! Pourquoi tu dis ça ?

Elle s’approcha dangereusement de moi, un sourire carnassier aux lèvres, avant de chuchoter faiblement au creux de mon oreille, de façon à ce que personne d’autre dans la villa ne puisse l’entendre.

- Je ne sais pas… Peut-être le fait que tu viennes de dire que tu rêvais de me ligoter et me faire subir les pires outrages possibles…

Non ! J’y crois pas… c’est impossible, j’ai pas pu penser tout haut, non ? Et bien si ! nananère-euh ! Toi la ferme, tu m’aides pas, là ! La honte… Et j’fais comment, moi, maintenant ? Ben… Peut-être admettre que tu les avais mal jugés et t’excuser auprès de Bella ! Et pourquoi m’excuser auprès de Bella ? Je ne l’ai pas insultée, elle ! Ah non ? Et quand tu traitais les autres de tordus et déviants, tu crois qu’elle l’a prit comment, hein ? Mouais… Bon, d’accord, je m’excuserai auprès d’elle… Y’a intérêt ! Et plutôt deux fois qu’une si tu veux mon avis ! Et pourquoi ça ? Pourquoi ? Pourquoi ? Tu oses me demander pourquoi ? Mais t’es con ou quoi ? Euh... non, je ne crois pas… Pourquoi alors ? Putain, mais tu l’fais exprès ! Si tu t’excuses pas, comment je vais pouvoir faire de Bella mon objet sexuel ? Elle n’est pas un objet ! Ah non ? Ben pourquoi tu rêves de la ligoter subitement, hein ? Pourquoi tu rêves de toutes ces choses que tu viens de voir ? Pourquoi tu bandes rien qu’à l’idée de l’attacher à ton piano et de la laisser te supplier de la prendre. J.. J… Rhaaaa… Putain ta gueule!

- Alors Edward, t’as perdu ta langue ?
- Hein ? Euh… Non…
- Alors pourquoi es-tu si livide tout à coup ? Et surtout, serais-tu frappé de mutisme soudainement ? Étonnant, parce qu’en général, tu es le plus volubile de nous deux…

Ses petits doigts brûlant déboutonnaient habilement ma chemise et se mirent à tracer des petits cercles sur mon torse, puis sur mon ventre, s’arrêtant à la ceinture de mon jeans, mais ils me torturaient encore et toujours, me mettant dans un état proche de la combustion spontanée puisque les images que j’avais perçu en provenance du cottage m’avaient mis dans tous mes états…

- Alors Edward, tu n’as pas répondu à ma question…
- J.. J… J… Quelle question?

Elle se mit à mordiller le lobe de mon oreille, sa langue en léchant délicatement le contour, puis son souffle chaud s’infiltra dans mon pavillon…

- La vue. T’a-t-elle plu cette vue ?

Sa voix rauque et vibrante de désir, sa langue qui chatouillait ce petit point si sensible derrière mon oreille et ses doigts brûlants qui caressaient dangereusement mon ventre me rendaient dingue et je me sentis brutalement trop à l’étroit dans mon jeans, pour tout dire, c’était même assez douloureux…

- Réponds Edward !
- Ou-oui... l-la vue m’a plu…
- Ah oui ? Et pourquoi ?

J’avalais difficilement le venin qui me montait à la bouche lorsque ses petits doigts s’empressèrent de déboutonner mon pantalon pour mieux se glisser à l’intérieur de mon boxer où ils s’emparèrent presque violemment de ma bite raide comme la justice. Elle commença à me caresser lentement, tout en me maintenant fermement dans sa poigne de velours et alors que je me jetai sur ses lèvres, elle se recula subitement tout en stoppant ses va et vient sur ma queue.

- Bellaaaa… S’il te plait…
- Réponds à ma question, Edward !
- J-J-J’ai trouvé ça… d’un esthétisme torride… très sensuel… érotique…

Elle reprit sa caresse sur mon membre et je ne pus empêcher mon bassin de rouler à la rencontre de sa main chaude, cherchant à m’y fondre.

- Et qu’as-tu vu de si « esthétique » ?
- I-Irina… la table… attachée…
- Humm… Le bondage te plairait-il, alors ?
- Rhaaa… putain oui Bella ! T’a pas idée… Aaaaah !

Ses va et vient sur ma longueur se firent plus rapides et sa seconde main s’empara de mes boules qu’elle malaxa avec une précision démoniaque. Le parfum de son désir embauma subitement l’air et je n’avais pas besoin de vérifier pour savoir qu’elle était trempée…
Je n’en pouvais plus… D’un mouvement fluide et rapide – trop rapide pour ses faibles yeux d’humaine - je me relevais et arrachais mes fringues, envoyant les lambeaux valser aux quatre coins de la chambre, puis j’en fis de même avec les siens, et avant même qu’elle ne puisse dire « ouf », j’étais installé à ma place préférée, entre ses cuisses de porcelaine. Ses yeux s’ouvrirent en grand sous la surprise et l’excitation ; j’agrippais ses hanches et m’enfonçais en elle d’un vif coup de rein. Elle était si humide que je glissais en elle avec aisance. Je savourais la sensation de la sentir si serrée autour de ma queue, elle était si étroite…

- Humm… Edwaaaard !

J’enfouis mon visage dans son cou et léchais sa jugulaire, appréciant le battement contre ma langue, tout en allant et venant en elle lentement, mais vigoureusement.

- Aaaah… dé… fi…ni…tive… ment… ça… t’a pluuuuuu !
- Oh putain… t’imagine même pas à quel point, Bellaaaa!
- Ed… Ward… Plus foooort!

J’accélérais le rythme, m’enfonçant en elle avec acharnement, exorcisant mes préjugés de puissants coups de reins. Elle se cramponna à mes biceps mais je lui fis lâcher prise et remontais ses bras au-dessus de sa tête, enfermant ses poignets d’une main de fer, l’autre agrippée à son splendide petit cul si serré. Putain, je ne me reconnaissais plus… Voir les Dénali en action m’avait mis dans un état que je n’avais jamais expérimenté auparavant, et apparemment, c’était loin, très loin même, de déplaire à ma Bella… Elle se tortillait sous mon corps, puis enserra ma taille dans l’étau de ses jambes, claquant furieusement son bassin contre le mien à chaque fois que je plongeais en elle. Je la martelais frénétiquement, me délectant de ses gémissements et petits cris de plaisir de plus en plus rapprochés au fur et à mesure que je la pilonnais. Elle hurla de plaisir alors que j’agrippais ses hanches à deux mains, l’enfonçant moi-même sur ma queue, la ravageant de mes furieux va et viens. Elle atteignit rapidement son apogée, ses parois intimes se resserrant violemment autour de ma bite, la comprimant d’une délicieuse manière et son jus explosant sur ma queue tandis que je continuais à la marteler de mes assauts répétés, encore et encore, serrant les dents et me mordant l’intérieur des joues pour ne pas venir tout de suite. Je m’extasiais de la voir au summum du plaisir, elle était si belle... Et je me régalais de ces bruits humides si caractéristiques à chaque fois que j’allais et venais en elle, toujours plus fort, toujours plus vite.

- Edwaaaard… Ahan ouiiii… encoooore… vas-y… Ed-Ed-Ed… Waaaaaard !
- Rhaaaa putain Bellaaaa !

J’accélérais encore la cadence de mes coups de butoir et alors que je me rapprochais de la limite, je glissais une main jusqu’à sa fente, caressant son clitoris surgonflé de plaisir.

- Ahoooo Putain ouiiiiiiiiiiii ! Edwaaaaaaaaaard !

Il ne lui en fallut pas plus pour exploser à nouveau, inondant ma bite de son délicieux nectar et je me libérais violemment en elle d’un puissant coup de rein, l’inondant à mon tour de mon fluide glacial en de longs jets saccadés.

- Bordel ! Rhaaaa… Bellaaaaaaaaaa !

Le souffle court, je me laissais tomber lourdement sur elle, me rattrapant de justesse à bout de bras pour ne pas l’écraser et nichais mon visage entre ses seins, écoutant la chamade folle et désordonnée de son petit cœur qui chantait pour moi.
Nous restâmes ainsi de longues et agréables minutes, le temps de reprendre tous deux notre souffle ; Bella caressait mes cheveux, entortillant mes mèches autour de ses petits doigts, puis elle posa tendrement ses lèvres sur les miennes dans un chaste baiser. Malheureusement, toutes les bonnes choses ont une fin et je me retirais d’elle avant de rouler à ses côtés en l’emportant dans mon étreinte.

- Wow. Et ben… On peut dire que ça t’a fait de l’effet de les voir en action!

Elle gloussait comme une dinde en me disant cela, mais son regard pétillait d’envie et de plaisir.

- Eh ! Faut pas croire, je ne suis pas un voyeur mais… Euh… On va dire que… euh… ça m’a fait changer d’avis… sur la question… Avouais-je, penaud.
- Et ben dis-donc, quel revirement ! Elle riait en disant cela.
- Bella… Je… je suis dés…

Edwaaaard… Ahan ouiiii… encoooore… vas-y… Ed-Ed-Ed… Waaaaaard ! Rhaaaa putain Bellaaaa ! Ahoooo Putain ouiiiiiiiiiiii ! Edwaaaaaaaaaard ! Bordel ! Rhaaaa… Bellaaaaaaaaaa !
- BORDEL EMMETT! TU PEUX PAS LA BOUCLER CINQ MINUTES ? J’suis désolé mon ange, mais je crois qu’on va y avoir droit toute la nuit…

Mon frangin, roi de l’humour lourd et gras, s’amusait à imiter nos gémissements et cris, pour le plus grand plaisir de ma famille qui rigolait à nos dépends… Putain, dans dix ans, ils en parleraient encore… Tristesse et sombre décrépitude…
Je me frappais le crâne contre le matelas à plusieurs reprises tout en me demandant ce que j’avais bien pu faire durant ma vie humaine pour mériter ça…

- Ne t’inquiète pas mon amour, il est jaloux de toi, c’est tout ! Susurra ma belle au creux de mon oreille.
- Tu comprends pourquoi on ne passe jamais la nuit ici, maintenant ?
- Humm… Oui, j’en ai eu un aperçu !
- Bella, je… je suis désolé pour toutes ces choses que j’ai dit tout à l’heure aux Dénali, je…
- C’est à eux que tu dois le dire, Edward. Pas à moi.
- Je-je vais le faire, ne t’inquiète pas, mais… Je sais que quelque part, mes paroles t’ont blessée et… enfin bref, je suis désolé Bella… Tellement désolé…

Elle posa ses mains sur mes joues et redressa mon visage jusqu’à ce que nos regards se croisent.

- Edward…. Je… Tu ne pouvais pas savoir de quoi il s’agissait, tu ne connaissais pas ce… monde… et que l’on pouvait prendre du plaisir de cette manière, mais tu l’as compris, un peu bizarrement tout de même, étais-tu espion dans une vie antérieure pour reluquer dans l’esprit des autres ?
- Je.. Je ne savais pas, Bella… Je… Tu sais, à mon « époque », les personnes qui s’adonnaient à de telles pratiques étaient considérées comme déviantes et enfermées dans des institutions psychiatriques et… je me suis laissé leurrer par mes préjugés. Que veux-tu mon ange, tu te tapes un vieux croûton de plus de 100 ans !
- Oui mais… C’est dans les vieux pots qu’on fait les meilleures soupes, mon amour !
- Mais il n’y a pas que ça, je ne comprenais pas, je croyais que ta vie avec lui te manquait, que je ne te satisfaisais plus, que…
- Mais t’es vraiment con, c’est pas possible ! Jamais, tu m’entends, jamais, je ne pourrais me passer de toi ! Et si ça peut te rassurer, tu me satisfais au plus haut point, Edward…
- Je t’aime mon ange…
- Moi au…

Je ne la laissais pas finir et capturais avidement ses lèvres, dessinant leurs pulpeux contours du bout de la langue, avant de la fourrer sans ménagement dans la délicieuse bouche de ma belle et de la mêler à la sienne.
Nous nous câlinions depuis quelques minutes, heures, enfin, je ne savais plus depuis quand, lorsque je sentis la fatigue prendre possession de son petit corps fragile. Je libérais sa langue à contre-cœur et l’intimais de dormir. Ma petite humaine devait être fraîche et dispose pour les cours qui nous attendaient le lendemain.
Elle s’endormit rapidement, la tête posée sur mon torse, pile à l’endroit où aurait dû battre mon cœur s’il n’était pas mort.

Je fus envahi par les sarcasmes et gloussements ridicules d’Emmett ; il allait certainement nous en faire baver le lendemain… Histoire d’échapper à ses pensées moqueuses et libidineuses, je m’évadais dans un monde de fantasmes, tous nés de ce que j’avais vu dans les pensées peuplant le cottage cette nuit-là. J’allais devoir m’excuser auprès des Dénali et demander conseil à Garrett et Laurent. La nouvelle année étant proche, j’avais pris de nouvelles résolutions pour faire une surprise à ma douce : leur demander de m’enseigner l’art du bondage…

Les jours qui suivirent furent assez pénibles, entre Emmett qui se foutait de nous, nous l’avions soit-disant empêcher de dormir, quelle blague ! Garrett, Kate, Laurent et Irina qui m’avaient fait la gueule alors que je m’étais excusé, et les journées au lycée toutes plus pénibles les unes que les autres, c’était carrément l’horreur !
Malgré cela, au bout de quelques jours, les Dénali me pardonnèrent ma réaction. J’avais décidé de faire une petite surprise à ma douce après les fêtes de fin d’année et Garrett et Laurent se firent une joie de m’enseigner l’art du shibari *. L’avantage d’être un vampire dans un moment comme celui-là ? Les ficelles rentrent beaucoup plus vite que chez les humains et la pratique en devient plus rapide…

En attendant, j’avais trouvé le cadeau idéal pour Noël, malheureusement, je n’avais pas encore déniché la perfection. Je voulais officialiser notre couple et souhaitais lui offrir la bague, mais elle était dure à trouver… Je feignais de m’intéresser à la partie d’échecs que je disputais avec Alice lorsqu’elle se figea subitement avant de se mettre à sautiller sur place en gesticulant et pépiant, complètement hystérique.

- Oooh elle est splendide Edward ! Bella va l’adorer !
- De quoi tu parles, Alice ?
- Mais quelle question stupide mon cher frère ! La bague, voyons ! Celle que tu vas offrir à Bella pour vos fiançailles !
- Mais ! Je n’ai encore rien trouvé Alice !
- Ne t’inquiète pas, tu vas bientôt la trouver ta perfection !

Alice m’informa alors que je la trouverais dans une bijouterie à Port-Angeles, le 23 décembre à 19h07, elle l’avait vue, et je dois reconnaître que cette bague était une pure merveille…

Charlie était reparti à Chicago, encore une fois, la police étant cette fois-ci persuadée de découvrir le meurtrier « en série » qui sévissait dans leur ville. S’ils savaient ! Mais franchement, nous aurions l’air de quoi si nous leur avouions qu’un dangereux vampire, psychopathe et sadique à souhait, était à l’origine de toutes ces morts ? L’air de fous bons à enfermer à l’asile…
Résultat, Bella s’entraînait avec encore plus d’acharnement que d’ordinaire, aiguisant ses réflexes, sa précision et sa force de frappe. Je m’extasiais toujours de voir à quel point cette mine de maladresse pouvait se révéler adroite au combat. Je n’aurai vraiment pas aimé être un humain face à elle, elle savait où et comment porter ses coups avec une précision redoutable…
Elle était complètement perdue dans son univers, frappant le sac comme s’il était un adversaire bien particulier avec une incroyable violence. Nous étions tous à l’observer, fascinés par son comportement. Par moment, je voyais Emmett se frotter le ventre en marmonnant des « wow, ça ça fait mal ». Bella se démenait tellement sur son sac qu’elle en vint à se blesser, et lorsque l’odeur de sang frais me parvint aux narines je suppliais Jasper de la calmer. Malgré ses lèvres en sang à force de les mordre et ses genoux écorchés à force de coups, Bella continuait à frapper, encore et encore. Jazz se concentra quelques instants sur elle puis, comme par enchantement, elle se calma et se laissa tomber au sol avant de s’endormir, épuisée par son entraînement.

Les vacances de Noël arrivèrent, finalement.
Cela signifiait plus de temps libre pour se câliner sous la couette et c’était loin de nous déplaire à tous deux…
Charlie était toujours retenu à Chicago, mais il avait promis à sa fille qu’il serait de retour pour Noël afin de le passer à la villa, avec nous tous. Cette année, la villa serait comble pour les fêtes, et cela enchantait Esmée au plus haut point, car elle adorait recevoir. Entre ma famille, les Dénali, les Quileutes et leurs imprégné(e)s, mon ange et son père, il y aurait de quoi faire !
Pour que le Chef Swann, seul humain de notre « groupe » à ne pas connaître notre secret, ne se doute de rien, Esmée avait opté pour un buffet où tout le monde pourrait se servir à volonté. Bien sûr, notre buffet, à nous vampires, serait disposé ailleurs, hors de portée des humains. Je ne pense pas que les Quileutes apprécieraient de nous voir boire pendant qu’ils mangent… Emmett avait déjà prévu de corser nos « punchs » à sa façon, en y mêlant alcool et d’autres substances, particulièrement illicites… Il ne changera donc jamais celui-là ! Par contre, cette fois-ci, je m’étais promis d’avoir un caméscope à portée de main s’il décidait de se taper à nouveau un chêne…

Ma Bella s’était endormie comme une masse hier soir. Nous avions passé la soirée en boîte avec mes frères et sœurs, les Dénali et les loups, et Emmett n’avait rien trouvé de mieux que remplir constamment le verre de ma douce dès que celui-ci se vidait légèrement. Résultat, mon ange s’était métamorphosé en véritable petit démon lubrique et déchaîné, dansant comme une petite folle avec mes sœurs et nos amies, et elle m’avait sauté au paf au milieu de la piste. Heureusement pour nous, Jasper avait calmé nos ardeurs… ça l’aurait foutu mal qu’on se fasse virer de la boîte pour « atteinte à la pudeur »…

Nous étions rentrés assez tard au cottage et Bella s’était écroulée comme une brute. Avec ce qu’elle s’était avalé sur la soirée, il n’y avait rien de plus logique. Elle commençait légèrement à s’agiter, signe qu’elle n’allait plus tarder à se réveiller. Je filais à la cuisine prendre un verre d’eau, puis à la salle de bains récupérer un tube de paracétamol. Mieux vaut prévenir que guérir, et si la gueule de bois devait pointer le bout de son nez, autant avoir tout à portée de main !
Je posais tout cela sur la table de chevet puis me coulais à nouveau sous les draps, juste à côté d’elle. Bella gémissait, se lamentait, se tortillait dans tous les sens, mais n’avait apparemment pas l’intention de se réveiller maintenant. Je l’observais de tout mon saoul, elle était si belle, allongée sur le ventre, totalement nue, le drap descendu sur son corps, à peine posé sur ses fesses, dévoilait sa splendide chute de rein. Au plus elle gigotait, au plus le drap descendait ; je le remontais pour qu’elle ne prenne pas froid, peine perdue, elle bougeait trop pour ça.

- Huuuum… Ouiiiii…

Oh… Intéressant. Mon ange rêvait et j’adorais écouter ses délires inconscients…

- Edwaaaard…

… Surtout lorsque j’étais l’acteur principal de ses rêves !

- Plus fort… Edward… encore…

Oh putain oui ! Ma douce faisait un rêve coquin… Le délicat fumet de son plaisir me montait aux narines et il ne m’en fallut pas plus pour me retrouver avec une gaule impressionnante… Je glissais lentement dans le lit en tâchant de faire le moins de mouvements possibles pour ne pas la réveiller. Ma douce étant sur le ventre, je m’installais entre ses jambes et les écartais un peu plus d’une légère pression puis passais mes mains sous ses cuisses pour lui relever doucement le bassin. Son obsédant parfum m’entêta instantanément et je fondis sur sa délicieuse petite chatte, pressé de la goûter. Humm… Succulente ! Je passais ma langue sur sa fente à quelques reprises et Bella, bien que profondément endormie, se cambrait un peu plus de façon à coller son intimité sur ma bouche. Le pouvoir des rêves est quelque chose d’absolument fabuleux !
Je léchais consciencieusement tous ses plis, me délectant de son nectar au goût si subtil puis m’attaquais à son bouton de plaisir en le suçotant…

- Ooooh ouiiii… Edwaaaard…. Hmmm… Encooooore…

Tout ce que tu veux ma belle…

Ma langue virevoltait autour de son clito qui se tendait de plus en plus sous ses assauts puis j'enfonçais un doigt en elle, bientôt rejoint par un second après quelques va et viens. Bella dégoulinait de plaisir et je me régalais de son jus sans en perdre une seule goutte. Ce serait un véritable sacrilège de ne pas en profiter ! Ma douce ondulait du bassin en gémissant, toujours sous l’emprise de Morphée tandis que je la torturais en enroulant mes lèvres autour de son bouton, le léchouillant, le suçant, le mordillant tour à tour alors que mes doigts s’activaient langoureusement dans sa fente.

- Ahan oui… Humm… Edwaaaard…

Je la sentis trembler et se cambrer de plus en plus et en ressentant ses parois commencer à frémir autour de mes doigts, je sus qu’elle n’allait plus tarder à jouir. Le moment idéal pour la réveiller…
Après un dernier coup de langue sur son bouton et son intimité luisante de plaisir, après avoir ôté mes doigts de son antre secret détrempé pour les lécher goulûment, je l’agrippais par les hanches et frottais ma bite contre sa fente puis enfonçais mon gland turgescent en elle, lentement, tout doucement. Je fis quelques douloureux va et viens, seulement du bout de ma queue, la priant intérieurement de se réveiller avant que je ne la prenne sauvagement.

- Humm… Ouiii… Ooooh c’est bon…

Je continuais ma douce torture jusqu’à en devenir fou puis d’un vif coup de rein, je m’enfonçais totalement en elle.

- Ah Edwaaard… Edward ? Aaahaan ouiiiiiiiii !

Mon ange s’était enfin réveillé et j’entamais un lent va et viens, me laissant submerger par la chaleur et la douceur de sa chatte resserrée autour de ma queue. Je poussais en elle encore une fois et fus récompensé par l’explosion de son plaisir sur ma queue.

- Aaaah Edwaaaard !

Je ne lui laissais aucun répit, ne la laissais pas se remettre de son orgasme et me mis à aller et venir frénétiquement, buttant constamment au plus profond d’elle-même, la martelant furieusement. Bella bougea légèrement afin que je sois plus à l’aise dans mes mouvements et putain ! Voir ma Bella à quatre pattes devant moi était quelque chose d’on ne peut plus bandant. Je pétrissais son petit cul ferme tout en la pilonnant rageusement et franchement, voir ma bite rentrer et sortir, dégoulinante de son jus, était un spectacle magnifique.

- Oh putain… Bellaaaa! T’es si serrée comme çaaaa…

Elle se dévissa le cou et tourna son visage vers moi, elle était rouge de plaisir et se mordillait la lèvre inférieure, c’était si sexy… Ses lèvres s’ouvrirent sur une complainte silencieuse et l’extase envahit son doux visage.

- Ahan putain Edward… Plus fort !

Je butais en elle à nouveau et criais à mon tour lorsqu’elle commença à caresser mes boules à chaque fois que je plongeais en elle.

- Oh c’est trop boooon… Bordel !

Je glissais une main sur ses seins et triturais ses tétons l’un après l’autre, me délectant de tous ses gémissements, de nos claquements de peau, de ce son humide qui se propageait dans l’air à chaque fois que je ressortais de sa fente et ça me rendait dingue.

- Ahan ouiiIIIII ooOOOoooh putaiin EDWAAAAAAAAAARD !

Ses parois se resserrèrent violemment autour de mon chibre lorsque son orgasme la submergea et je ne pus m’empêcher de frapper son splendide petit cul si serré alors que je me répandais violemment en elle, plaqué contre son corps, au summum du plaisir.

- Putain… BELLAAAAAAAAAA !

J’attendis patiemment que mes tremblements cessent, cramponné à son magnifique fessier puis me dégageai à regret de sa douce chaleur avant de l’emmener rouler sur le lit avec moi, l’enfermant dans une étreinte de fer. Nous étions tous deux haletants, à bout de souffle, incapables de produire le moindre son cohérent. Au bout de quelques délicieuses longues minutes, j’embrassais l’arche de son cou puis remontais lentement jusqu’à son oreille.

- Bonjour mon amour…
- Humm… Bonjour mon cœur…

Elle se tourna pour me faire face et posa tendrement ses lèvres sur les miennes, m’y chuchotant un agréable « je t’aime ».

- Humm… Moi aussi ma belle…
- Dis-moi Edward, que m’a donc valu ce délicieux réveil ?
- Humm… l’envie, tout simplement… Et peut-être aussi ce rêve érotique, dont j’étais le principal acteur, que tu as fait…

Bella ouvrit les yeux en grand, surprise, puis rougit furieusement.

- Q-Quoi ? J-j’ai fait un rêve torride ?
- Hein, hein… Et j’ai pas pu m’empêcher de te prendre… Mais dis-moi, juste avant que tu ne te réveilles, ton rêve portait sur quoi ?

Bella se mordit la lèvre en gémissant puis détourna le regard. Je posais ma main sous son menton et tournais son visage pour qu’elle me regarde.

- Alors Bella, tu rêvais de quoi à ce moment là ?
-J-J-je rêvais que tu… ta langue… que tu… doigt…
- Humm… Laisse-moi deviner… Tu rêvais que je te lapais la fente ? Que je suçais ton bouton ? Que mes doigts te donnaient du plaisir ?

Elle se mordit la lèvre encore plus furieusement tout en fronçant légèrement des sourcils, puis elle finit par hocher de la tête en murmurant un faible « oui ».

- Humm… Et si je te disais que cette partie de ton rêve était réelle…
- Ahaaan… Edwaaaard ! Me dis pas des choses comme ça !
- Humm… et pourtant, j’en ai bien profité pendant ton sommeil…

Son regard se mit à brûler d’envie tout à coup, elle était complètement excitée à l’idée que je la prenne pendant son sommeil et que je lui fasse subir de délicieuses tortures…
Sa bouche se plaqua avidement sur la mienne et ses lèvres s’entrouvrirent délicatement sous la pression des miennes, son souffle chaud me caressa et sa langue brûlante glissa sensuellement contre la mienne, glaciale. D’une main, je m’emparais de l’un de ses tétons et commençais à la taquiner lorsque de violents coups furent frappés à l’entrée.

- Et merde ! Finie la tranquillité ! Râla ma douce.

Je rigolais de sa frustration, bien que j’en sois également envahi, puis me levais afin de passer mon jeans et ma chemise de la veille.

- Pff… C’est malin !
- De quoi mon ange ?
- Merde, ils étaient tout propres ! On a ruiné les draps, Edward !
- Pas grave, on en changera !

Je riais de sa fausse colère puis allais ouvrir à nos invités surprises en soufflant.

- Bonjour mon frangin adoré !

Alice se jeta dans mes bras et m’embrassa sur la joue, puis elle renifla et son nez se fronça.

- Punaise Edward ! T’aurais pu prendre une douche avant d’ouvrir ! Tu pues le sexe à plein nez ! Remarque, Même d’ici je sens votre chambre.
- Merde Alice ! T’avais qu’à prévenir que tu passerais !
- Et encore Ed, t’as du bol ! Si je ne l’avais pas retenue, elle aurait foncé ici à six heures du mat. Compatit Jasper en posant une main sur mon épaule.

Je fis entrer mon frère et ma sœur et alors que j’allais fermer, Alice m’en empêcha.

- Attends ! Les autres arrivent ! Allez, va te doucher ! Et emmène Bella avec toi ! Mais n’en profitez pas pour en remettre une couche, sinon j’envoie Emmett vous sortir de la douche par la peau du cul s’il le faut !

Maudissant intérieurement ma sœur et ses menaces, j’allai dans la chambre, pris mon ange dans mes bras et partis dans la salle de bains.

- Alice ?
- Alice.
- Ta sœur est chiante, tu le sais ?
- J’AI ENTENDU BELLA !
- Et nianiania !

Nous prîmes rapidement notre douche puis nous nous séchâmes avant de nous habiller. Je grognais en sentant les effluves des différents fumets qui envahissaient le cottage.

- Qu’est-ce qu’il y a Edward ?
- Rien ! Enfin si, c’est une vraie réunion ici !
- Comment ça ?
- Mes frères et sœurs, les Dénali, Jack et Tanya, Embry, Leah, Angéla et Ben. Tu parles d’un matin tranquille !
- MATIN, MATIN ! IL EST DEJA 10 HEURES PASSEES EDWARD !

Zut! Le shopping n’attend pas!

- Ouais c’est Bon Alice, j’ai compris !
- Tu me fais peur, là, Edward… Qu’est-ce qu’il se passe ?
- SHOPPING DE NOËL!

Mon ange me regarda, passablement épouvantée lorsqu’elle comprit pourquoi il y avait autant de personnes au cottage : nous allions tous finir nos achats de Noël aujourd’hui…
J’enfilais un jeans, un T-shirt et un pull fin et me retournais à temps pour voir mon ange, en lingerie fine, enfiler une paire de bas. Je m’approchais d’elle et…

- EDWARD ! ON A PAS ENVIE DE VOUS ATTENDRE PENDANT DES HEURES ! ALORS NE COMMENCE PAS !
- T’es chiante Alice !

Bella rit lorsqu’elle comprit où ma sœur voulait en venir et mit du coup, cent fois plus de temps pour s’habiller, remontant lentement et sensuellement sa jupe le long de ses jambes fines, glissant sa tunique lentement sur ses formes… Rha !

- Bella, je… je dois sortir….

Je filais dans le salon sous ses éclats de rire et ceux de nos amis, tandis que je les assassinais du regard. Je préparais du café et vis avec horreur qu’Emmett brandissait fièrement un sachet de croissants sous mon nez, Alice, Jasper et Rose rigolaient déjà de mes réactions futures.

- Putain, vous pouviez pas lui ramener autre chose à déjeuner, non ?
- Mais j’adore ça les croissants, mon cœur… Merci Em !

Ma douce avait passé un bras autour de ma taille et je me raidis en pensant à ce que j’allais subir. Elle embrassa rapidement tout le monde et hormis mes frères et sœurs, personne ne comprenait ma réaction face aux croissants. Encore heureux !
Les Quileutes ainsi qu’Angéla et Ben prirent le café avec elle, puis lorsqu’elle attrapa son premier croissant en vrillant son regard au mien, je me retournais en me pinçant l’arête du nez. Elle n’allait donc jamais cesser de me torturer avec ça ?

Jasper et Alice riaient énormément de ma réaction, ce qui poussa les autres à s’interroger de mon comportement. Emmett allait leur en expliquer la raison lorsque je sautais sur son dos et mis ma main sur sa bouche en le menaçant de révéler ses pires hontes devant tout le monde d’une voix si basse et si rapide qu’il fut le seul à entendre. Malheureusement, je me tournais à nouveau vers mon ange pour la voir déguster sa viennoiserie, ses lèvres remuaient d’une façon exquise sur le croissant et je n’avais plus qu’une envie, celle de…

- EDWARD ! Pense à autre chose, merde ! Râla Jasper.

Jacob et Tanya l’observèrent brièvement avant de se tourner vers moi et d’exploser de rire lorsqu’ils virent mes yeux noircis de désir et qu’ils baissèrent tous deux leurs regards sous ma ceinture.

- C’est donc ça ! Il suffit seulement d’un croissant pour t’exciter ? Ben mon pauvre, il t’en faut pas beaucoup ! Rigola Jack
- Ta gueule Jack ! C’est pas toi qu’elle a torturé pendant je sais pas combien de temps à mimer une fellat…
- Edward ! La ferme !

Bella s’était levée, rouge comme une pivoine de la tête aux pieds et ses yeux me suppliaient de me taire. Je m’approchais d’elle lentement d’une démarche prédatrice, mon regard brûlant d’envie rivé au sien et lui fit un sourire en coin avant de poser mes lèvres sur ce petit point sensible derrière son oreille.

- Mais c’est de ta faute, ma chérie… C’est toi qui as lancé les hostilités avec ce croissant…
- P-promis… j-je ne t-te ferai p-plus de mo-mauvais plans avec d-des croissants…
- Tant que nous sommes tous les deux, ça ne me dérange pas, bien au contraire…

Elle gémit lourdement alors que je savourais la douceur de la texture de sa peau du bout des lèvres. J’avais totalement oublié où nous étions et avec qui lorsque de bruyants éclats de rire retentirent dans la pièce.

- Bon les obsédés, faudrait voir à vous calmer ! Railla Emmett.
- Ah oui ! Vous n’allez pas nous ruiner la journée SHOPPING en nous mettant encore plus en retard avec vos bêtises ! S’écria Alice.
- Bon, c’est pas tout ça, mais y’a du boulot aujourd’hui ! Allez les humains, magnez-vous les fesses et finissez vos saletés ! Ajouta Emmett en attrapant un croissant qu’il s’enfourna dans la bouche, sous nos regards épouvantés, côté vampires, hallucinés, côté loups et ahuris, côté humain.

- T’en veux un autre, Em ? Demanda mon ange d’une voix douce.
- Ouais ! En fait, avec l’habitude, vos saletés ça passent bien ! Bon, le souci c’est qu’il faut ensuite recracher, ça pèse trop lourd sur mon pauvre petit estomac fragile…
- Petit estomac fragile ? Tu te fous de moi, Emmy ? Il est pas si fragile quand il s’agit de bouffer deux ours, cinq cerfs et un puma par jour ! S’exclama Rosalie en levant les yeux au ciel.
- Euh… C’est pas que vous m’écœurez, mais je déjeune, là ! se lamenta mon ange en grimaçant.
- Sans indiscrétion, ça fait beaucoup à « manger » ce qu’Emmett boit chaque soir ? demanda Angéla d’une petite voix timide.

Tous les regards s’étaient tournés vers elle, ébahis par sa question.

- Ben quoi ! Je suis curieuse, c’est tout ! Et j’ai toujours voulu être vétérinaire, alors…
- Ah ben c’est parfait ! Tu pourras soigner les clebs et cette andouille qui me sert de mari comme ça ! Railla Rose.
- Mais euh… J’suis pas une andouille euh ! En plus, c’est pas bon ça…

Emmett croisa ses bras sur son torse et se mit à bouder, faisant une petite moue d’enfant capricieux.

-Pour répondre à ta question, Angie, c’est énorme ce qu’avale Emmett chaque jour… Une fois par semaine, c’est largement suffisant ! Mais bon, Emmett n’est qu’un sale goinfre ! Y’a qu’à regarder tout ce qu’il s’empiffre de votre nourriture… Constata Jasper en secouant la tête.

Et en effet, Em venait de s’enfiler deux croissants en même temps et les avalait en souriant.

- Super Emmett ! Tu sais quoi, la prochaine fois, je t’apprendrais à gober des flamby ! Lui dit mon ange en rigolant, une lueur malicieuse dans l’œil.
- Euh… C’est quoi ça ?
- Ben… Un petit flan au caramel, c’est super bon ! Mais c’est bien meilleur quand on le gobe ! Je suis la championne du gobage de flamby toute catégorie ! S’exclama ma douce, fière comme un paon faisant la roue.
- Nooon Bells ! J’y crois pas, t’en gobes encore à ton age ? Putain, c’était bien quand t’avais 14 ans, mais maintenant, ça craint ! Lui dit Embry en secouant sa tête d’un air affligé.
- Dis pas ça, mon pote, j’suis sûr qu’Eddy rêverait de la voir gober des flamby ! Si un croissant l’excite, le flamby ça va l’achever ! Rigola Jacob.

Je ne comprenais pas en quoi « gober un flamby » m’achèverait, mais les humains et les loups étaient tordus de rire, et ma Bella faisait concurrence aux tomates bien mûres. Brusquement, Alice explosa également de rire.

- Tu m’étonnes Jack ! Oh j’ai trop envie de voir sa tronche en vrai ! Riait-elle aux éclats.
- T’as vu quelque chose ? Lui demanda Jacob, les yeux pétillants.

Ma sœur riait comme une baleine, à la limite de se rouler par terre, et tout ce qu’elle pouvait faire pour répondre était de hocher bêtement la tête.
J’eus un bref aperçu d’une vision d’Alice dans laquelle je me retenais difficilement au bâtis de porte tandis que Bella avait une petite assiette devant elle, comportant une substance ronde et gélatineuse dessus, haute d’une dizaine de centimètres et d’une assez belle largeur, et sur laquelle elle posait les lèvres avant d’ouvrir sa bouche en grand et de…

- Ouais, ben Eddy aussi l’a vue la vision ! Visez-moi sa tronche ! Se moqua Jacob en me pointant du doigt.

Je me cramponnais au sofa dont le cadre se tordait sous mes doigts, et tentais désespérément de reprendre mon calme face à cette image qui allait me hanter pendant des jours et des jours, sous les éclats de rire hystériques qui emplissaient la pièce… Décidément, ma douce en faisait de belles avec sa jolie petite bouche !

- C’est bon ? On peut y aller, maintenant ? S’énerva Alice en tapant du pied impatiemment.
- T’es chiante Alice… En quoi est-ce si important qu’on finisse les achats aujourd’hui ?
- Voyons Ed ! T’as oublié quel jour on est ? C’est le 23 aujourd’hui !

Elle me fit de grands yeux en disant cela et brusquement, la date me revint ; j’allais trouver son cadeau aujourd’hui… Et je me mis à paniquer…
N’allez pas vous imaginer des choses, j’aime ma Bella plus que tout ! Mais… Je flippais à l’idée d’achever mon éternelle vie de célibataire endurci en lui offrant ce symbole d’attachement éternel…
Jasper sentit ma panique et m’insuffla une dose de calme et de courage – j’en avais bien besoin ! – puis nous sortîmes tous.

Angéla et Embry montèrent avec nous, nous avions tous décidé de nous faire une petite course poursuite sur la route de Port-Angeles. Nous y arrivâmes en à peine 25 minutes. Notre « équipe » aurait gagné si Angéla n’avait pas été malade à cause de la vitesse… Résultat, je dus filer les cinq cents dollars que j’avais pariés à Jazz…
Avant que je ne comprenne quoique ce soit, ma Bella me fut enlevée par Alice, Rosalie et Tanya, surexcitées par leur programme de la journée. Génial ! Les filles d’un côté et les mecs de l’autre…

Rhooo, ne boude pas Eddy ! On va te la faire toute belle pour ce soir !

Les pensées d’Alice étaient tournées vers le spa, l’esthéticienne, la coiffeuse et les différentes boutiques où elle avait prévu de traîner Bella, persuadée qu’elle en serait plus qu’enchantée. Connaissant mon ange, elle allait la maudire pour une paire d’années…
Bref, nous nous retrouvions entre « mecs » et Emmett s’amusa à ramener certains sujets sur le tapis, comme les croissants ou le « gobage de flamby »… Hug, rien que de penser à ce flash de vision me mettait dans tous mes états !

- Yeah ! J’en connais un qui a hâte de voir ça en direct, hein Eddy ? Railla Jasper en percevant mes émotions.

Évidement, je grognais…
Le reste de la journée se passa ainsi, entre mon ange qui subissait de son côté la folie acheteuse de mes sœurs et nos amies, et moi qui endurais les commentaires salaces et les allusions douteuses de mes frères et nos potes. Seul Ben compatissait, me jetant régulièrement des regards désolés. Il était très sympa pour un humain… Je me rappellerai toujours leurs têtes, à Angéla et lui, lorsque Leah et Embry s’en étaient imprégnés et qu’ils apprirent donc l’existence d’un monde surnaturel. Lorsqu’ils avaient eu connaissance que la famille Cullen, si enviée et convoitée à Forks, était en fait composée de vampires, ils avaient paniqué, surtout qu’à cette époque, je me baladais de gonzesse en gonzesse. Ils avaient eu tous deux peur pour leurs amis, peur que nous ne soyons que des monstres sanguinaires.

Puis ils avaient appris à nous connaître, nous leur avions raconté nos « histoires » et nos transformations, leur avions expliqué pourquoi nous étions « végétariens »… Et étrangement, ils avaient compati. Depuis ce jour, ils faisaient parti de notre famille en quelque sorte. Angéla s’était étroitement liée avec mes sœurs, appréciant le côté farfelu d’Alice qui lui avait permis de s’ouvrir aux autres, et la force de caractère de Rosalie. La fragile petite fille excessivement timide et introvertie, qui se laissait marcher sur les pieds par ses pairs, était devenue une jeune femme sûre d’elle grâce à mes sœurs. Et surtout Embry…

Franchement, qui aurait pu croire que des humains puissent devenir amis avec leurs prédateurs ? Et surtout que ces mêmes prédateurs deviennent non seulement très liés avec leurs « proies » et leurs ennemis naturels ? C’était vraiment le monde à l’envers chez les Cullen ! Mais… Nous n’avions jamais été considérés comme des vampires « normaux » parmi les nôtres, nous étions plutôt des « déviants » au vu de notre étrange mode d’alimentation.

Perdu dans mes souvenirs, je ne m’étais pas aperçu que nous avions rejoins les filles. Puis brusquement, la divine fragrance de ma douce me rappela à l’ordre et je me ruais sur elle. Merde, ça faisait plus de six heures que nous étions séparés, beaucoup trop long !
Bella faisait ouvertement la gueule. Il faut dire aussi qu’elle avait dû subir un relooking complet, la pauvre… Mais ça lui allait très bien. Ses cheveux avaient été coupés et légèrement éclaircis, mais surtout, elle avait dû subir l’esthéticienne et la manucure, choses pour lesquelles elle n’avait aucune patience. Et entre nous, je la comprenais. Je ne voyais toujours pas ce que mes sœurs pouvaient trouver d’agréable dans le fait de se faire curer les ongles…

Nous passâmes ranger tous nos achats dans les voitures puis allâmes tous boire un verre et finîmes par nous séparer aux alentours de 18h30. Avant de partir, Alice me fit un petit clin d’œil tout en visualisant la bijouterie où je trouverai mon bonheur.
Tanya et Jacob avaient envie d’aller au cinéma et l’idée plut à ma douce. Nous décidâmes donc de passer la soirée tous les quatre. Bella et Jack se disputaient pour savoir si leur repas serait une pizza ou un hamburger. Ils finirent par se décider de passer par un fast-food où ils pourraient choisir ce qu’ils désiraient. Voyant que les 19h07 fatidiques approchaient, je prévins rapidement Tanya et Jack, en parlant trop rapidement pour que ma belle comprenne, que je m’esquivais jusqu’à une bijouterie. Les yeux de Tanya pétillaient de béatitude et Jack eut un sourire bête en s’imaginant à ma place – sa Tanya à celle de Bella, bien sûr – et j’embrassais mon ange en lui disant que je revenais vite.

J’arrivais enfin à la bijouterie indiquée par Alice et mes yeux se portèrent immédiatement sur la perfection. Un fin anneau en or blanc surmonté d’un enchevêtrement compliqué de fils d’or blanc où était serti un saphir taillé en forme d’étoile. La pierre n’était ni trop petite, ni trop grosse et je savais que cette merveille avait été créée pour ma Bella. J’entrais précipitamment dans la boutique et le vendeur eut un regard méprisant lorsque je lui dis que je voulais cette merveille pour ma future fiancée. Il me regardait de haut, persuadé que je lui faisais perdre son temps et me parla d’un ton empli de dédain lorsqu’il m’indiqua le prix, un sourire fier aux lèvres. Son comportement changea subitement et il se mit à me faire des courbettes lorsqu’il vit ma carte bancaire… C’est dingue le pouvoir qu’un petit morceau de plastique peut avoir sur les gens !
Dix minutes plus tard, j’étais dehors, regardant avec beaucoup d’appréhension la bague qui ornerait bientôt le doigt de ma Bella. Et si elle ne l’aimait pas ? Et si elle me disait non ? Et si elle se sauvait en courrant ? Et si…
Mon téléphone sonna subitement et je décrochais d’un ton las, sachant déjà que c’était Alice…

- Oui Alice ?
- Bella !

La voix d’Alice suintait l’angoisse et la terreur, elle me faisait paniquer.

- Quoi Alice, qu’est-ce…
- Je pouvais pas… Je savais pas… Viiiiiite !
- Alice dis-mo…
- TOUT DE SUITE !

Alors que je rangeais la petite boîte contenant mon futur dans une poche de ma veste, le téléphone vissé à l’oreille, j’entendis des sons effroyables qui se répercuteraient à tout jamais dans mon esprit et me glacèrent de terreur…
Des cliquetis métalliques…
Onze BANG ! sonores d’un chargeur qui se vide…
L’impact des balles dans la chair tendre d’un corps…
Les cris de surprise de deux personnes tombant sous les tirs…
Les hurlements de douleur de Jacob et Tanya…

- OH MON DIEU NOOOOOON ! BELLAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !

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* Shibari : forme de bondage japonais.


16 commentaires:

  1. oh la vache je suis dégoutée que tu ne puisses plus publiée sur FF.net j'aurais plus les avertissement?! ^^
    par contre c'est un peu du sadisme la fin! lol
    ils vont devoir la transformer s'ils veulent la garder, Edward va pas être contents du tout
    mais il aurait pas le chois à moins qu'on arrive de nouveau à la sauver à temps à l'hôpital ^^ vivement la suite j'ai trop hâte

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  2. Mrs Esmée Cullen6 mars 2010 à 18:40

    Mais tu peux pas nous laisser comme ça, à ce moment tragique!!!!! Comment on fait pour attendre la suite sereinement nous??????

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  3. oui moi aussi je trouve que tu es sadique mais c'est pour cela que l'on aime ta fic

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  4. j'adore ta fic mais la fin de ton chapitre est d'un sadisme enorme! ca va etre long d'attendre le prochain chapitre!
    Leausy.

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  5. ta fiction est vraiment géniale, quoi que la fin...!!!J'ai hâte de lire la suite! Et je suis deg. que tu ne publies plus sur fanfic. parce que perso, je preferais le format de publication sur fanfic...mais bon, tu as de bonne raison de ne plus aller sur fanfic (et je suis a 100% avec toi concernant tes raisons)!:)
    Bisous et bonne continuation!!!

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  6. C'est willowme. Suis dégoutée que tu ne puisse plus allez sur ff, censure de mer.. Bref, j'adore ta suite. Mais comment je vais faire pour te suivre, snif!! Bon courage pour la suite! bisous

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  7. Vivement la suite, j'ai hâte de la lire !!! ^^

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  8. dég' que tu ne puisse plus écrire sur ff :(
    quel chapitre de dingue ^^ j'ai adorer mais la fin est super anguoissante, démétri est de retour :(
    merde !!! et bella va souffrir au lieu d'exéluter de joie avec sa bague :((
    j'ai hâte de lire la suite ;)
    bisous

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  9. Bonjour j'ai decouvert ta fic juste ce week end et je viens de finir de lire les 35 chapitres et c'est genial, j'ai hate de lire la suite.
    Dis moi dans combien de temps pense tu la mettre sur le blog?
    Cdlt,
    Créamy

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  10. wahou,le bonheur ,j'ai retrouve la suite d'une de mes fic preferee,toujours aussi genial l'histoire,merci

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  11. Ce chapitre est vraiment extra, bravo et merci.Quand c pas felix qui fait du mal a Bella c un bandit qui passe par là qui la blesse, elle a vraiment pas de bol.
    Bonne inspiration
    a plus
    Samystere

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  12. J'adore!!! Sadique? Oui je reconnais un petit peu, mais bon, on s'y fait! Au passage, comment on saura quand les prochains chapitres arriveront??
    Encore bravo!
    Bisous
    Roselamignone

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  13. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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  14. Coucouuuuuuuu,

    J'ai déménager une partie de mes affaires de FF pour les installés ici, je me suis créer un comptes ici comme ça je suis sur de ne manquerais pas tes nouveaux chapitres, j'adore tellement tes fics que je ne veux rien louper.

    J'ai trop adorer ce chapitre, il était très marrant, surtout la petite torture avec les croissants et j'imagine déjà ce que ce sera avec le flamby ;)

    Oh mon dieu, j'espère qu'il n'ai rien arriver à Bella, pourvus qu'Edward arrive à temps, maudit Félix, j'ai bien envie de l'étriper celui là pour tout le mal qu'il à fait à Bella et tout le mal qu'il a envie de lui faire, c'est une pourriture.

    J'ai hâte de lire la suite, dit es ce qu'on sera alerter comme FF quand un nouveau chapitre sera en ligne ou il va falloir regarder de temps en temps?

    Tout plein de gros bisous
    Vivement la suite
    A très vite
    Bises

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  15. Coucou,

    J'avais un peu de retatrd, chaose courant depuis le début du forum.
    Waouw quel chapitre, j'ai adoré. Bon je file sur le suivant.
    A+
    Eliloulou

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