Edward & Bella

Edward & Bella

mardi 2 mars 2010

20 - Nocturnes

"L'homme a reçu de la nature une clef avec laquelle il remonte la femme toutes les vingt-quatre heures", Victor Hugo.

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Ma douce était étendue sur le lit, une vision céleste…
Son corps nu à la peau diaphane, presque aussi pâle que la mienne, tranchait magnifiquement avec la noirceur d’encre des draps…
Magnifique…
Je remontais ses lourds cheveux bruns et les éparpillais sur les oreillers, afin qu’ils ne se graissent pas pendant le massage et qu’ils ne gênent pas mes mouvements, avant de déposer un léger baiser au bas de sa nuque.

Je fis ensuite couler un peu d’huile embaumant la cannelle sur mes mains et les frottais l’une contre l’autre pour les réchauffer. Le liquide visqueux, chauffant naturellement, me donnait de drôles de sensations ; j’avais l’impression de m’enflammer légèrement de l’intérieur et c’était loin d’être désagréable…
Mais surtout, pour une fois, mes mains n’avaient plus cette froideur de glace comme à l’accoutumée, elles étaient tièdes. Beaucoup plus agréable pour mon ange…
Je posais tendrement mes mains sur le dos de ma Bella et commençais à faire courir mes paumes le long de sa colonne vertébrale, jusqu’à ses flancs, en de doux mouvements ascendants et descendants, suivant le tracé délicat de ses muscles.

À la lueur des bougies, l’huile de massage faisait scintiller le corps de mon ange, comme si des millions de paillettes d’or étaient incrustées sous sa peau, lui donnant un éclat similaire à la mienne sous le soleil.

Et cette senteur de cannelle s’accordait parfaitement à sa fragrance, sublimant son arôme si particulièrement envoûtant. Je ne pouvais m’empêcher de l’inhaler profondément, m’imprégnant de sa divine odeur…
Ma position n’étant pas des plus agréables vu que j’étais à moitié tordu, je m’installais à califourchon sur les fesses de ma douce, ce qui la fit frissonner et soupirer de bien-être…

Je repris mes mouvements, alternant pression des paumes et des doigts, oignant avec adoration le corps de ma Bella et insistant aux endroits que je sentais endoloris et tendus sous mes doigts.
Le massage devait lui être des plus plaisant car Bella ne cessait de gémir et de pousser des petits cris d’aise, ce qui ne m’aidait en rien pour garder un semblant de contrôle sur une certaine partie de mon anatomie… Encore une fois, mon ange me mettait dans tous mes états !

Alors que j’étais à moitié couché sur elle pour huiler ses bras, elle commença à onduler des hanches, se frottant lascivement contre ma queue et provoquant délibérément une friction.

- Bella… Je n’arriverai jamais à finir si tu n’y mets pas un peu du tien !
- Huuum… Je n’y peux rien si tes mains sont magiques…

Afin d’éviter un accident de parcours pendant que je la massais, je me laissais glisser contre elle et fini par m’asseoir sur ses cuisses.
Moins risqué…
Et j’avais une vue parfaite sur son sublime petit cul ferme et pommé…
Apparemment, cette position ne lui convenait pas car après qu’elle eut gigoté pendant quelques minutes, je finis par me retrouver à genoux entre ses cuisses…

Moins risqué tu disais ?
Euh…
Position de tir idéale en tous cas ! Bien joué Cullen !

Je lui fais un massage, j’ai pas d’idée derrière la tête !

Derrière la tête, je sais pas, mais derrière la queue ça oui !

Arrête de toujours tout ramener au cul !
Non mais je rêve ! C’est toi qui oses dire ça ? Quand tu penses pas au cul c’est que tu penses au sexe !

Oh la ferme !


Après avoir expiré lentement pour me détendre suite à ce brillant débat interne, je fis glisser mes mains le long de ses bras jusqu’à ses omoplates et avant de faire courir mes doigts sur sa nuque, je m’amusais à dessiner les contours de son tatouage du bout de la langue. Ce point devait être particulièrement sensible car elle ne cessait de frissonner dès que j’en approchais…
Je caressais sa peau d’une douceur sans pareille, plus suave encore que la soie et me délectais de la sentir vibrer sous mes doigts.
Bella était comme un instrument de musique entre mes mains, instrument dont je m’empressais de sortir les harmoniques pour créer la plus belle des mélodies, sous forme de gémissements, soupirs, suppliques…

- Huuum… On dirait que tu as des siècles d’expérience en massage, mon cœur…
- C e n’est pourtant pas le cas, tu n’es que la quatrième personne que je masse, ma belle…

Je la sentis se tendre sous mes doigts… Ma Bella jalouse sautait immédiatement aux mauvaises conclusions !

- Je me suis mal exprimé mon cœur. Tu es la quatrième personne que je masse, mais la première avec laquelle je prends autant de plaisir…
- Ah oui ? Sa voix était sèche, ce qui me fit doucement rire.
- Hein, hein ! Franchement, je m’imagine très mal prendre mon pied à masser aussi sensuellement ma mère ou mes sœurs, surtout nu comme un ver...

Comme par enchantement, ma douce se détendit aussitôt !
Je fis glisser, une fois de plus, mes mains le long de sa colonne vertébrale, l’effleurant à peine, puis appuyais un peu plus fortement au niveau de sa merveilleuse chute de rein, avant d’empalmer son splendide petit cul rebondi.
Ma belle se cambra instantanément, cherchant le contact…

- Huum… Ma petite vicieuse se réveille, on dirait !
- Tais-toi Cullen et continue à me faire du bien… Gémit-elle.

Alors que je reprenais mon massage après avoir effleuré le sillon qui creusait ses fesses du bout des doigts, mon ange tortillait sensuellement son magnifique petit cul tout en gémissant, invitation tacite…
Son corps était si bien huilé qu’elle glissait entre mes jambes.

À croire que Bella cherchait des problèmes car elle se mit à onduler des hanches, frottant sa divine croupe contre ma queue, menaçant d’exploser à tous moments.
Tentant de reprendre mes esprits, je repris mes mouvements, appuyant de mes deux pouces le long de son échine et glissant mes paumes le long de ses omoplates. Malheureusement, les choses dérapèrent à ce moment-là…

Mes mains, comme mues d’elles-mêmes, allèrent effleurer ses seins de côté, avant de glisser sous son ventre pour les pétrir et jouer de ses pointes durcies, les faisant rouler entre mes doigts.
Un gémissement rauque s’échappa de la bouche de ma douce à ce contact et lorsque mes lèvres se posèrent sur sa divine chute de rein, elle poussa un petit cri plaintif.
Bella ondoyait des hanches tout en se cambrant, poussant lascivement ses fesses contre mon érection… Moi qui étais auparavant dans un état plus que second, je ne savais plus où j’étais !

Ma main gauche se fraya un passage jusqu’à son délicieux fruit défendu et caressa ses lèvres, avant qu’un de mes doigts ne plonge en elle, sitôt suivi par un second puis un troisième, glissant en elle avec une facilité déconcertante tellement elle était trempée…
Je m’écroulais sur elle, en prenant garde à ne pas l’écraser de tout mon poids, et posai mes lèvres sur sa nuque avant de lui chuchoter quelques mots dans le creux de l’oreille.

- Merde Bella ! Je ne t’ai jamais sentie aussi mouillée…
- Pour toi… Seulement pour toi…

Au moment où je posais mes lèvres sur sa tempe, elle tourna son visage, jusqu’alors enfoui dans un oreiller, vers moi et je la vis se mordiller la lèvre inférieure tandis que son regard brillait d’une lueur que je reconnaissais parfaitement chez elle, un mélange de désir, d’envie, de besoin, de convoitise… La faim qu’elle avait de moi. Tout en elle me hurlait de la prendre, comme si elle avait un écriteau « libido en folie » fiché sur le front.
Son dos s’arqua et je sentis mes doigts, trifouillant sa moiteur, cogner contre mon gland.

Bella poussa un cri de frustration dès que ma main quitta son intimité et lorsque je goûtais son divin nectar suintant sur mes doigts, je vis son regard éclairé par l’excitation, son visage rougi par le plaisir et l’observais se mordre plus furieusement encore la lèvre inférieure… Et dire qu’elle ne se rendait même pas compte à quel point elle était sexy lorsqu’elle faisait ça !
Alors que je faisais glisser mes lèvres sur son dos, je caressais sa fente humide du bout du gland, la tentant, la narguant, la laissant me désirer, souhaitant qu’elle me supplie…

Bella soupira et frémit d’anticipation lorsque mes mains agrippèrent ses hanches, les rehaussant légèrement, tandis que je continuais de la taquiner, amusé par son impatience.
Elle n’arrêtait pas de gémir et de se tortiller sous mes mains, cherchant le contact que je lui refusais jusqu’à maintenant… Jusqu’à ce qu’elle s’empale d’elle-même sur mon membre, nous arrachant chacun un cri de plaisir.
Enfoncé en elle jusqu’à la garde, je restais ainsi plusieurs délicieuses secondes, sans bouger, la laissant s’habituer à ma taille, elle si serrée, si étroite, si foutrement bonne, mais surtout, cela avait été si soudain et si bon, que j’avais failli venir immédiatement…

Je la pénétrais lentement, m’enfonçant centimètre après centimètre dans sa douce moiteur, profitant pleinement des sensations que ma Bella m’apportait, tout en lui pétrissant les fesses avec douceur. Je la travaillais avec un lent va-et-vient, m’enfonçant toujours plus profondément, encouragé par ses gémissements.
Bella avait les mains crispées sur les draps et le visage enfoui dans un oreiller. Vu les sons qui sortaient de sa bouche, j’étais sûr que mon ange mordait l’oreiller… Par égard pour la famille ? Par peur de se faire chambrer par Emmett ? Toujours est-il que je voulais l’entendre, l’entendre vraiment, qu’elle crie, qu’elle hurle mon prénom…
Je la pénétrais une dernière fois, plus fortement et profondément, puis me glissais hors d’elle et recommençais à la taquiner en frottant ma queue entre ses lèvres plus qu’humides.
Bella gémit de frustration et commença à protester.

- Non ! T’arrête pas ! Continue… Je t’en prie, continue…
- Tes désirs sont des ordres ! Mais… Arrête de bouffer ce putain d’oreiller ! Je veux t’entendre mon amour… T’entendre gémir… T’entendre hurler…
- Tout ce.. Tout ce… AaaaAAAAAAAAAAAAAOOOOOUIIIIIII !

Au moment où elle s’était enfin dégagée de ce foutu oreiller, je la pénétrais brusquement, profondément, glissant en elle si facilement, me délectant de ses cris qui résonnaient dans la chambre.

Être en elle était… Paradisiaque. J’adorais la sentir si serrée, si chaude et si humide contre ma queue. J’étais bien, quoique « bien » n’était pas un mot suffisamment fort pour décrire l’extase que je ressentais en étant avec et dans ma Bella… C’était… Comme si elle avait été spécialement conçue pour moi, pour s’accorder parfaitement à mon corps… Ses seins étaient parfaits pour mes mains, tout comme son splendide petit cul… Et… Elle allait parfaitement, serrée autour de mon chibre…

Bella Swann m’allait comme un gant.

Et je l’aimais comme un fou, comme jamais personne n’avait aimé auparavant… Elle avait fait renaître des sentiments en moi que je pensais avoir perdu avec mon humanité, avec mon âme. L’envie de plaire, l’envie d’aimer, le besoin de protéger, de chérir.
Elle avait touché mon cœur, qui bien que mort et silencieux, ne battait que pour elle.
Être avec Bella, s’était comme se noyer dans un océan de volupté… Et je m’y précipitais les yeux fermés…
Je plongeais en elle avec délice, encore et encore, toujours plus profondément, plus intensément, mes coups rythmés par ses petits cris stridents, mes grognements et le claquement de sa peau contre la mienne.

- Plus… Fort… Baise-moi… Plus… Fort… Sa voix rauque prenait des accents de supplique.

J’enroulais rapidement un bras autour de sa taille et l’enserrais fermement afin de lui maintenir une certaine stabilité pendant que mon autre main caressait ses seins si doux et si parfaits. Je m’engouffrais dans sa douce et brûlante moiteur, allant et venant avec plus de vigueur, la travaillant frénétiquement. Son petit corps était secoué de soubresauts alors que je la prenais encore et encore, m’extasiant de ses gémissements, de ses cris qui ponctuaient chacune de mes pénétrations. Soudé au corps de ma Bella, j’en oubliais où j’étais et jusqu’à mon nom. Il n’y avait plus qu’elle, moi et cette passion dévorante qui nous submergeait.
J’allais et venais en elle à la limite du délire, tout n’était qu’exaltation, passion, fièvre, fougue, folie.

Bella était envahie d’une furie amoureuse, ses petits cris, ses gémissements, les quelques mots qu’elle arrivait à dire m’exhortaient d’y aller plus fort encore. Nous étions aux portes de l’aliénation, fous de passion, fous d’amour, fous de nos corps, à la limite du fanatisme amoureux.
Perdu en elle, je sentis que j’allais venir, mais je voulais qu’elle jouisse avant, je voulais la sentir.

Tout en faisant rouler l’un de ses tétons entre mes doigts, le pressant tendrement, je fis glisser mon autre main là où nous étions unis, saisissant son bouton de plaisir entre mon pouce et mon index. Elle haleta bruyamment, poussa un hurlement de plaisir lorsque je lui pinçais son clitoris et ses parois se contractèrent avec une violence inimaginable alors qu’elle explosait sur ma queue. Envahie par sa jouissance, Bella hurla mon prénom tandis que je la pénétrais une dernière fois, m’épandant puissamment en elle et braillant son prénom comme jamais.
Posant tendrement ma tête sur son dos, je haletais bruyamment et tout aussi inutilement, tentant de reprendre mes esprits, alors que mon ange était submergé de tremblements et tout aussi essoufflée.

Au bout de quelques minutes, je finis par me glisser hors d’elle et nous gémîmes tous deux de frustration, Bella à cause du vide soudain et moi parce que je me sentais si bien en elle…
Lui saisissant la taille à deux mains, je me laissais tomber sur le lit, l’emportant dans ma chute.
Je la pris dans mes bras, lui caressant doucement le ventre du bout des doigts. Me tournant vers elle, je vis que Bella avait les yeux clos et des larmes de plaisir qui coulaient sur ses joues rouges. Un sourire à la fois éblouissant et apaisant éclairait son si beau visage. Je dégageais d’un geste lent les quelques mèches de cheveux collées à son front par la sueur avant d’effleurer son visage de mes lèvres, de sa mâchoire jusqu’au creux de son oreille, ce qui la fit glousser. Je recommençais en sens inverse, puis posais tendrement mes lèvres sur les siennes. Je la sentis me dire « je t’aime » contre mes lèvres, puis elle m’embrassa avec ferveur et adoration, faisant de moi en cet instant le plus heureux des hommes, même si je ne l’étais pas à proprement parler.

- Tu crois que ça va durer encore longtemps ? Chuchota t’elle d’une petite voix timide.
- De quoi mon amour ?
- Ben… Ça !
- Comment « ça » ?
- Euh… Ce désir, cette façon qu’on a de se sauter dessus dès que l’on se voit.
- Je l’espère mon cœur ! Je l’espère !
- Obsédé ! Rigola t’elle.
- Pourquoi ? Ça t’ennuie qu’on fasse l’amour comme des bêtes à chaque fois qu’on se voit ?

Bella rougit furieusement puis cacha son visage dans mon torse avant de me chuchoter « non », ce qui me fit exploser de rire.

- C’est pas drôle, Edward ! S’offusqua t’elle.
- Écoute Bella, si ça peut te rassurer, je te promets que je ne te toucherai plus tout le temps, que je ne me jetterai plus sur toi n’importe où, que je ne te ferai plus l’amour sauvagement et qu…
- QUOI ? NOOOON !

Bella avait brusquement relevé la tête pour planter son regard dans le mien, une expression d’horreur et de dégoût affichée clairement sur son visage, épouvantée à l’idée que je mette mes menaces à exécution.
Je ne pus m’empêcher de rire à nouveau lorsque je vis sa mine totalement déconfite.

- Et après c’est moi l’obsédé ? Raillais-je.

Bella me frappa l’épaule avant de lâcher un « ouille » passablement comique et de rire aux éclats.
Elle s’allongea tout contre moi, la tête calée sur mon torse et je vis un éclat lubrique passer dans ses yeux et un sourire malicieux étirer ses lèvres.
Elle se tourna légèrement pour croiser mon regard et haussa un sourcil de manière très suggestive.

- Prêt pour le round trois ou tu es trop fatigué pour ça ? Me demanda t’elle d’un ton narquois.

Elle veut jouer ? Ça tombe bien, on est deux…

Je la poussais sans ménagements, sous ses cris de protestation et empoignais ses hanches fermement pour la bloquer dans ses mouvements, puis je me glissais entre ses cuisses, les écartant à l’aide de mes genoux.
Bella me fixait d’un air affamé, me donnant l’impression d’être un canari devant un chat, ou plutôt une chatte dans ce cas, puis elle se lécha les lèvres avec une telle avidité que j’en grognais.

Bon sang ! Qu’avais-je fais dans une vie antérieure pour mériter pareille merveille ?
Je lâchais ses poignets pour m’emparer de ses seins que je commençais à pétrir doucement, tout en faisant rouler ses tétons durcis entre pouces et index, la faisant se cambrer sous mon toucher. Elle agrippa mes cheveux et m’attira vers elle, se jetant sur ma bouche goulûment. Nos lèvres dansaient les unes contre les autres à la fois tendres et effrénées, puis sa langue me pénétra, cherchant désespérément la mienne que je m’empressais de lui donner. Son bassin commença à onduler sensuellement contre le mien, elle était si humide que j’aurai pu glisser en elle sans efforts. Son corps réclamait farouchement que je la pénètre, mais voulant faire durer le plaisir de ce troisième round, comme elle se plaisait à les appeler, je m’écartais d’elle, sans quitter sa bouche et sa poitrine, ce qui la fit geindre de frustration.

Je m’arrachais à ses lèvres et commençais à suçoter le lobe de son oreille, avant de m’attaquer à son cou délicat, léchant avec un plaisir fou sa jugulaire dont je sentais le battement frénétique sous ma langue, avant de descendre lentement jusqu’à ses succulentes pointes durcies par le plaisir que je goûtais avidement, récompensé par ses gémissements.

Ma bouche quitta sa poitrine, remplacée par mes mains, et continua son expédition du corps de ma belle. Elle frissonna et gémit lorsque je léchais son plexus, puis poussa une espèce de miaulement rauque lorsque je m’attaquais à son nombril. Elle entortilla mes cheveux dans ses doigts tout en ondulant des hanches et cria mon prénom lorsque mes lèvres se posèrent sur son clitoris et le sucèrent. Mes mains quittèrent à regret sa délicieuse poitrine pour se poser sur ses hanches et la maintenir fermement en place. Je lapais avidement son intimité trempée, me régalant de son goût si exquis, encore plus exquis que dans mes souvenirs, m’enivrant de son parfum si envoûtant, puis m’attaquais à nouveau à son bouton de plaisir, encouragé par les gémissements de ma douce avant de la pénétrer avec ma langue tandis qu’elle se tortillait sous mon visage.

- Oh putain ! C’est… oh… Bordel Ed… Ward… Oh… C’est…

J’adorais quand ma Bella devenait totalement incohérente… Surtout savoir que j’en étais la cause…
J’aspirais son clito entre les lèvres et ses hanches se ruèrent vers moi, quémandant plus.

– Oh c’est… Oh si… Oh putain… Si… OUI…

Posant mon pouce sur son clitoris, je le caressais doucement en traçant des petits cercles lents pendant que ma langue allait et venait dans sa fente.

- Oh putain ! Oh c’est… Oh c’est trop chaud… Oh si tu… VooOOAAA !

Enfonçant deux doigts dans son vagin, je levais le visage vers elle et la vis les yeux grands ouverts, une expression de pure extase sur le visage, fixer le plafond tout en se passant la langue sur les lèvres et caressant ses seins…

Oh putain ! Elle me rendait dingue…
Mes doigts allaient et venaient en elle et ses hanches se ruaient en rythme à leur rencontre tandis qu’elle se mordillait la lèvre inférieure tout en continuant à fixer le plafond.

Attends là… Pourquoi elle fixe ce foutu plafond au lieu de te fixer toi ?
Je sais pas…

Si ! Elle doit certainement compter les mouches qui sont posées dessus !

Oh putain non, j’espère pas !
La pauvre, si elle mate le plafond comme ça, c’est qu’elle s’emmerde grave au pieu avec toi !
C’est pas vrai !
Si, si ! T’as des progrès à faire Cullen ! « Leçon n°1 : comment donner du plaisir à une femme… »

La ferme ! Je sais comment faire !

Apparemment pas !


On perd sa langue ?
Le plafond ? Alice ! Miroir…


Tournant la tête vers le plafond, je vis ce que Bella fixait avec autant d’intensité.
Oh putain oui ! Plutôt chaud, chaud bouillant même…
Comment avais-je pu oublier le cadeau de mes sœurs ?
J’avais complètement omis ce fichu miroir, et franchement, il y avait de quoi s’en taper la tête dans les murs…
J’étais complètement hypnotisé par le reflet de nos corps…
Je comprenais beaucoup mieux le déchaînement de ma douce, cette image devait être foutrement sensuelle lorsque ma tête était entre ses cuisses…
Plongeant à nouveau sur son fruit défendu, je me mis à la lécher, la laper, me délecter de sa divine essence. Je ne pouvais m’empêcher de gémir en elle, totalement grisé par son goût, son odeur, ses cris. Je sentis brusquement ses parois enserrer fermement mes doigts et elle déversa son plaisir dans ma bouche, hurlant sa jouissance en prononçant mon prénom.

Bella agrippa furieusement mes cheveux à deux mains et tira dessus jusqu’à ce que je me détache d’elle, puis elle se releva à moitié, se jetant avidement sur mes lèvres, plongeant voracement sa langue dans ma bouche et goûtant son succulent nectar.
Elle se détacha à bout de souffle, posant tendrement son front contre le mien, son regard assombri par le désir s’abîmant dans le mien.

- Bordel ! C’était… C’était… Wahou ! Oh putain ! Chaud à voir… Aussi…
- Hmmm.. Je veux bien le croire mon cœur. J’avais oublié le miroir et… Euh… Un moment, j’ai cru que… J’ai cru que tu comptais les mouches au plafond… Avouais-je, penaud.

Elle explosa de rire et me dévisagea d’un air coquin, qui se voulait sévère.

- Non mais franchement, Edward. Tu te rends compte des absurdités que tu oses sortir ? Comme si je pouvais m’ennuyer avec tout ce que tu me fais subir ! Si tu savais…

Bella me fixa quelques instants, puis un sourire torride étira ses lèvres. Elle me fit rouler sur le lit et s’allongea sur moi, frottant désespérément son bassin contre le mien, puis glissa entre mes cuisses, agrippant mon érection plus que douloureuse à deux mains, son regard avide toujours planté dans le mien, tout en se léchant les lèvres d’une façon qui aurait pu me donner froid dans le dos si je ne me doutais pas de ce qui m’attendait…

Elle se jeta sur ma queue, faisant tourner délicatement sa petite langue si chaude sur mon gland, avant de m’avaler, me faisant crier d’extase.
Elle me suçait goulûment tout en jouant avec mes bourses et je ne savais franchement pas quelle vision était la plus chaude entre la regarder et voir ma queue aller et venir dans sa bouche ou alors fixer le plafond et voir sa tête bouger entre mes cuisses ainsi que son superbe petit cul se tortiller dans tous les sens…

Jamais je ne m’étais senti aussi bien dans les bras d’une femme… Jamais je n’avais pris autant de plaisir… Il avait fallu que j’attende l’arrivée de ma Bella pour savoir ce qu’était réellement l’extase… Grâce à elle, j’étais enfin entier, totalement noyé dans un océan de plaisir suprême.
Sentant que je n’allais pas tarder à jouir si elle continuait comme ça, j’attrapais mon ange, la stoppant dans sa caresse.

- Mais euh ! Moi aussi je veux te faire bien ! Râla t’elle, frustrée que je l’arrête.
- Je sais mon amour, et tu me donnes plus que tu ne le crois. Mais je veux venir en toi…

L’agrippant par la taille, je la soulevais et la positionner afin qu’elle me chevauche.
Elle plongea un regard brûlant de désir dans le mien avant que la gravité ne fasse merveilleusement bien les choses et qu’elle s’empale entièrement sur moi, nous faisant gémir de bonheur tous les deux.

Posant mes mains sur ses hanches, je l’aidais à maintenir le rythme frénétique qu’elle nous imposait, tandis que son bassin ondulait furieusement de haut en bas et de gauche à droite, allant et venant vigoureusement, alors que ses splendides seins bondissaient en cadence.
J’aimais la voir m’utiliser pour prendre son plaisir et l’éclat sauvage qui illuminait son regard en ce moment la rendait encore plus belle qu’elle ne l’était. Elle était mon Artemis, divine chasseresse dont j’étais la proie offerte et consentante, et ma Lady Godiva, cavalière émérite resplendissante dans sa nudité.

Nous étions enfermés dans notre bulle de plaisir et nos regards étaient ancrés l’un dans l’autre, se transmettant tout ce que nous ne pouvions exprimer en cet instant par des sons autres que gémissements, soupirs, cris, c’est-à-dire amour, passion, adoration, besoin, envie…

Bella mâchouillait sa lèvre inférieure, sexy en diable, puis elle rejeta brusquement sa tête en arrière, ses mains se cramponnant énergiquement au-dessus de mes genoux tandis que ses hanches continuaient à rouler fougueusement sur moi.
Je me laissais totalement aller à ce pur moment de plaisir, rejetant ma tête dans les oreillers avant de fixer notre reflet au plafond.

Bella faisait de même et nos regards se croisèrent à nouveau pour ne plus se lâcher. Mes yeux, ordinairement ambre et or, étaient noircis, non pas par une soif dévorante, mais par un désir calcinant et insatiable.
Le spectacle qui se dressait devant nos yeux était d’une sensualité vertigineuse.
Mon ange avait les yeux brillant d’un amour et d’une volupté d’une telle intensité que son regard en devenait insoutenable, son visage était rouge de plaisir, ses lèvres formant un « o » hurlaient leur complainte silencieuse, ses seins pointaient fièrement, réclamant des caresses que je m’empressais de leur prodiguer et son corps était envahi de spasmes et de tremblements. Je ne pouvais détacher le regard de pareille beauté, c’eût été un crime, un sacrilège que de l’ignorer…
Mon amour était proche de son paroxysme, et la voir ainsi, secouée par le plaisir m’envoyait au nirvana.

Sentant que je n’allais plus tarder, je posais mon pouce sur son clitoris gonflé par nos ébats et le caressais tendrement avant de le pincer. Ma Bella se resserra quasi instantanément sur mon membre en hurlant sa jouissance et je m’enfonçais en elle une dernière fois avant de la rejoindre.
Elle s’écroula sur ma poitrine en soufflant bruyamment, à la recherche de son souffle, tandis que je la serrais dans mes bras dans une étreinte de fer.
Je restais en elle encore quelques délicieuses minutes avant qu’elle ne me fasse sortir d’elle, ce qui nous fit gémir de protestation, puis elle se rallongea sur moi, ses jambes emmêlées aux miennes et ses mains crochetées à mon cou, jouant avec ma tignasse.
Bella m’embrassa avec adoration tout en me murmurant des « je t’aime » contre les lèvres auxquels je répondis avec ferveur, avant de s’endormir, complètement épuisée, la tête enfouie dans mon cou.

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