Edward & Bella

Edward & Bella

mardi 2 mars 2010

10 - Intrus

J’étais complètement abasourdi par les révélations du tout petit bout de femme qui se tenait devant moi…
Je savais qu’elle avait vécu un enfer, je savais qu’il y avait un côté sombre chez elle qu’elle ne souhaitait pas me dévoiler, mais ça, je ne m’y attendais pas…
Comment quelqu’un avait-il pu abuser de son innocence et de son amour inconditionnel ?
C’était une qualité que j’avais vite perçu chez Bella : lorsqu’elle aime, elle se donne entièrement, sans retenue, sans condition ; elle s’abandonne totalement…
Comment quelqu’un avait-il pu profiter de sa vulnérabilité ? Comment un homme avait osé lui infliger un tel calvaire ?
Pire que tout, comment un homme qu’elle aimait et qui était censé l’aimer avait pu commettre une telle atrocité? Monstre… Il n’y avait pas d’autre terme pour le désigner…
Il lui avait enlevé sa mère, lui avait infligé des dommages physiques si importants que Bella en avait ramé pour s’en remettre, mais pire encore : de par ses actes, cette ordure avait corrompu l’âme de Bella.

- Comment ? Mais… Pourquoi ?

Elle se referma instantanément, comme une huître…
Je compris alors qu’elle en avait suffisamment dit pour ce soir et qu’elle n’était pas prête à partager tous ses secrets avec moi…
Je me rendais enfin compte que Bella ne s’était pas forgée une carapace de colère, rage et haine par gaieté de cœur ou par hasard.
Non, elle l’avait fait parce qu’elle avait été trahie par une personne en qui elle avait confiance…
Cette saloperie ambulante lui avait ravi son innocence, sa pureté, sa douceur, sa gentillesse, sa confiance envers les autres en même temps que sa mère. C’était trop pour une seule personne…
Les seuls moments où Bella semblait en paix avec elle-même, c’était… dans mes bras, et j’étais plus que fier de pouvoir lui apporter un semblant de sérénité.
Il allait me falloir énormément de patience et de temps pour l’apprivoiser comme on le ferait avec un petit animal blessé et sauvage, ce qu’elle était par certains aspects, et lui redonner confiance, en elle et envers les autres.
Pour Bella, j’étais prêt à tout ! Mais c’était loin d’être gagné d’avance…
Je la tenais toujours dans mes bras, la berçant tendrement comme une mère bercerait son enfant pour le réconforter après un cauchemar. Elle avait enfoui son visage dans mon épaule, et commençait à se détendre légèrement.

- Bella je… Tu ne dois pas penser des choses comme ça. Tu… Pourquoi tu n’as pas tout simplement avoué ces choses aux inspecteurs ? Il serait déjà condamné à la chaise électrique, non ?

Elle me fit face, puis me répondit d’une voix dédaigneuse et d’un regard empli de sadisme.

- Ah ! Après ce qu’il m’a fait, tu crois que je me contenterai de le voir griller sur la veuve courant ? Non, ça serait beaucoup trop facile et doux… Je veux le voir crever lentement, l’entendre me supplier comme ma mère l’a supplié avant de mourir, je veux le tuer en prenant mon temps et j’y prendrais mon pied… Ce jour là, je serai enfin libre !
- Je te comprends, Bella… Mais… La loi du Talion ne t’apportera rien ! « Œil pour œil, dent pour dent », tu crois vraiment que c’est la justice ? Penses-y bien.

Elle ferma les yeux quelques instants ; ses paupières étaient rouges et bouffies. À son expression, je compris qu’elle cherchait ses mots. Au bout de quelques longues minutes, elle me répondit d’une voix calme.

- Je… Je sais… Mais… C’est ça qui m’a permis de m’en remettre, c’est cette obsession qui m’a permis de me relever et je sais, je sais, au plus profond de moi, que je n’en m’en remettrai vraiment que le jour où je l’aurai tué… J’en ai besoin pour vivre ! Je n’ai plus que ça auquel me raccrocher !
- Non, Bella. Tu n’as pas que ça… Je suis là… Je suis là, Bella…

Elle se jeta dans mes bras et fondit en larmes, tandis que je lui frottais doucement le dos, les cheveux, les bras, le visage. J’essayais, par mes gestes, de lui montrer que j’étais là pour elle, qu’elle pouvait compter sur moi, pendant qu’elle versait toutes les larmes que son petit corps pouvait contenir.
Bella finit par se détendre au bout d’un long moment, et je fus soulagé lorsque j’entendis un léger souffle : elle s’était endormie dans mes bras.
Je l’enlaçais, l’emmenais dans ma chambre et l’allongeais dans mon lit, en prenant soin de ne pas la réveiller en enlevant ses bras qui crochetaient mon cou avec une force impressionnante.
Avec une précaution infinie, je lui ôtais ses chaussures et son jeans, pour qu’elle soit plus à l’aise, et la couvrais pour qu’elle n’ait pas froid.
Une fois mes godasses, chaussettes, Tshirt et futal enlevés, je m’étendis près d’elle, l’enlaçant tendrement, et la regardais dormir.
Son sommeil était très agité, son visage passant du relâchement complet à une tension incroyable, et elle n’arrêtait pas de bouger dans tous les sens.
Bella se battait contre ses vieux démons, même pendant son sommeil…
Ma seule consolation fut qu’elle se détendit lorsque je la serrai plus fort dans mes bras : j’avais la capacité de la calmer, c’était déjà ça !

- Non… Fais pas ça, je t’en supplie, fais pas ça !

Sa voix était tellement claire que je croyais qu’elle s’était réveillée. Mais non, Bella était toujours profondément endormie. Elle rêvait et parlait…

- Non… Pas elle ! Edward… Aide-moi…

Bon sang, de quoi parlait-elle ?

- Fais tout ce que tu veux de moi… Punis-moi si tu veux… Mais fais pas ça… Je t’en supplie punis-moi…

Mais… Elle était en plein délire ou quoi ?

- Arrête de rire… C’est pas drôle… Ce n’est pas un jeu… Ce n’est pas un défi… Fais tout ce que tu veux avec moi… mais laisse ma mère, je t’en supplie… Pas elle… Pitié… Pas elle… Maman… Edward… Sauve-moi…

J’assistais impuissant au calvaire qu’elle avait vécu six mois plus tôt… Son cauchemar avait l’air tellement vivant, réel… Je ne supportais pas de la voir souffrir autant… Elle voulait que je sois là… Si seulement j’avais pu y être, je les aurais protégées de ce tordu qui la poursuivait jusque dans ses rêves…

- MAMAAAAAAN ! NOOOOOOOOOOOOOOON !

Bella se redressa subitement, les yeux écarquillés de terreur, puis s’écroula à nouveau sur le dos, endormie dans mes bras. Je l’enserrais fermement d’un bras autour de sa taille fine, pendant que je caressais doucement du bout des doigts la main qu’elle avait posée sur son ventre, espérant chasser ses cauchemars par mon toucher.
Le reste de la nuit se passa sans encombres, hormis quelques paroles incompréhensibles et gémissements plaintifs.

Le soleil commençait à se lever, baignant la chambre d’une lueur rouge orangée, et le sommeil de mon ange se faisait paisible.
Le spectacle de Bella, illuminée par les rayons du soleil levant, était d’une telle splendeur que je ne m’en lasserai jamais. Elle était resplendissante baignée de lumière et, si pareille chose était possible, elle était encore plus belle qu’elle ne l’était déjà.
Je me délectais de cette vision angélique, le cœur gonflé de bonheur… Elle était mienne.
Bella venait de se tourner dans son sommeil, se retrouvant face à moi, et commença à frotter sa poitrine contre mon torse… Sa jambe droite se retrouva sur ma hanche, dans une position plus qu’équivoque et elle se frottait contre mon entrejambe. Pourtant, elle dormait toujours profondément !
Le résultat de la friction ne se fit pas attendre, et je me retrouvais avec une gaule impressionnante… Bella poussait des petits soupirs, qui résonnaient jusqu’au bout de mon gland… Bon sang ! Je ne pouvais quand même pas lui sauter dessus et profiter de son sommeil !
Elle continuait à se frotter contre moi, en murmurant mon prénom et en gémissant…
Bon, je n’allais peut-être pas profiter d’elle pendant son sommeil, mais j’allais la réveiller avec plaisir!
Je poussais sa jambe en prenant garde de ne pas la bousculer, puis l’allongeais gentiment sur le dos. Je défis rapidement les boutons de son chemisier, en faisant attention à chacun de mes gestes, puis écartai les pans de sa chemise. J’écartais doucement ses cuisses d’un genou et me plaçais entre ses jambes. Mes lèvres papillonnèrent partout sur son ventre, déposant une multitude de baisers légers. Je déposais quelques baisers plus appuyés au pourtour de son nombril et ma langue se faufila jusqu’à son magnifique fruit défendu, se délectant de son goût si parfait. J’embrassais ses lèvres intimes avec ferveur et adoration avant de lécher avidement son clitoris et fus immédiatement récompensé en la sentant devenir très humide. Elle commençait à gémir et à se tortiller, mais elle dormait toujours profondément… Ma langue commença un langoureux va et vient dans sa fente, tandis que je maintenais fermement ses hanches de mes bras pour la maintenir tranquille.
Je fis glisser un doigt en elle, immédiatement rejoins par un second, pendant que ma langue se dirigeait vers son petit bouton de nerfs. Je le suçais avec un plaisir indescriptible, alors que mes doigts allaient et venaient, lentement, profondément et luisant de son jus.
Son goût unique et savoureux baignait sur mes lèvres, ma langue, mes papilles… Un pur délice !
Mon érection était de plus en plus douloureuse, tellement j’avais envie de me loger au chaud et profondément en elle…

Vas-y ! Saute-lui dessus ! Non ! Réveil en douceur ! Ouais, mais moi j’ai besoin d’action ! Ta gueule ma bite !

- Ed… Ward… Huuum… Ed… WaOoooooh…

Bella ondulait des hanches, et en relevant ma tête d’entre ses cuisses, je vis un magnifique sourire étirer ses lèvres et ses yeux mi-clos étincelant de plaisir. Elle s’était réveillée en douceur sous mes caresses et gémissait de frustration.

- Huuum… T’arrête pas…. C’est si booon…

Je lui obéis sans me faire prier une seconde fois et replongeai immédiatement, ma bouche attaquant goulûment son clitoris, le suçotant, l’aspirant, tandis que mes doigts continuaient leur office sur un rythme soutenu.
Bella commençait à gesticuler de façon complètement désordonnée, son dos se cambrait, ses mains s’escrimaient à tirer sur les draps, sa respiration se fit erratique et ses parois se serrèrent violemment autour de mes doigts au moment où elle hurlait sa jouissance.

- EEEDWAAAAAAARD !

Je remontais lentement vers son visage, en laissant ma langue divaguer de son mont de vénus à son cou délicat, avant d’y enfouir ma tête.
Elle tentait difficilement de reprendre son souffle et tourna un visage radieux vers le mien.

- Bonjour Bella ! Bien dormi ?
- Wahou… Des réveils comme celui-là, j’en veux bien tous les jours !

Je plongeais mon regard droit dans le sien et lui souris, heureux de ses paroles.

- À voir ton petit sourire satisfait, t’as l’air bien content de ta connerie Edward !
- Connerie ?! Bon, ben… Tant pis ! Je ne te réveillerai plus puisque ce sont des conneries !
- Rhooo, arrête de bouder, Edward ! C’est le plus beau et le plus sensuel réveil que j’ai jamais connu… Me dit-elle en posant son front contre le mien.

Bella posa ses lèvres sur les miennes et m’embrassa passionnément en m’attirant contre elle. Nos lèvres bougeaient selon le même tempo, et lorsque ma langue essaya de franchir la barrière de ses lèvres, Bella se laissa faire avec gourmandise. Son haleine chaude et fruitée m’envoûtait ; un baiser de ma douce et j’étais en transe.
Ses mains glissèrent lentement le long de mon dos, avant d’arriver à la lisière de mon boxer qu’elle enleva prestement.
Ses doigts caressaient mon dos, y laissant des traînées brûlantes, et ses petites mains douces et chaudes se posèrent fermement sur mon cul, qu’elle palpait en gémissant.
Mes mains farfouillèrent dans son dos à la recherche des agrafes de son soutien-gorge, que je m’empressais d’ôter, avant de goûter et cajoler ses exquis mamelons sous les encouragements de ma douce.
Nos bassins ondulaient d’une manière synchronisée, ma queue plus que raide frottant contre son entrée trempée et bouillante nous arrachait des gémissements rauques.
Je lui saisis ses poignets et relevai ses mains au-dessus de nos têtes, entrelaçant nos doigts.
Nous étions enfermés dans une bulle de sensualité, plus rien ne comptait hormis elle et moi.
Au moment où j’allais plonger en elle, nous entendîmes tout à coup Emmett qui hurlait d’une voix de fausset depuis le salon.

- Oh ouiii ! Oh Eddyyyyyyy ! Oh encoooore ! Oh ouiii continuuuuuuuue! C’est booooon !

Nous sursautâmes en entendant sa voix et le rire cristallin d’Alice.

- EMMETT ! FERME-LA ! Hurlais-je.

Bella me jeta un drôle de regard, puis piqua un fard monstrueux, sa peau se réchauffant instantanément, mais ses rougeurs lui allaient à merveille !
Elle me poussa et se jeta sur ses fringues, pendant que j’enfilai mon jeans.

- BON ! VOUS SORTEZ DE LÀ OUI OU MERDE ! Hurla Emmett.

Je sortis de la chambre pour aller à la rencontre de ces deux chieurs, laissant à Bella le temps de se rhabiller.

- Salut Eddy ! Ben pourquoi tu tires la gueule ? Me dit Emmett avec un petit sourire diabolique.
- DEVINE ! Bon, restez pas plantés là tous les deux, installez-vous!

Emmett et Alice s’installèrent dans le sofa, devant la cheminée où quelques grosses braises étaient encore présentes. J’en profitais pour y ajouter quelques bûches de bois flotté, il faisait encore frais ce matin pour mon ange…
Une fois de plus, Alice avait pensé à ma douce et emmené le petit déjeuner.
Bella nous rejoignit une fois habillée, les joues écarlates. Elle avait essayé de discipliner ses cheveux, mais sans résultat : on voyait clairement qu’elle venait d’avoir un réveil plus qu’agité…
Elle s’approcha de moi et m’embrassa timidement puis se tourna vers nos deux intrus.

- Salut vous deux ! Ça va ?
- Ouais, ouais ! Lui répondit Alice avec une œillade qui fit rougir mon amour de plus belle. Tiens ! P’tit dèj’ !
- Heureusement qu’on y a pensé ! Faut absolument que tu reprennes des forces, Bells ! Faudrait pas que tu nous fasses une crise d’hypoglycémie après la folle chevauchée ! T’es une crieuse en tous cas! J’te voyais pas comme ça ma coquine !

Bella rougit furieusement aux paroles de mon frère, alors que celui-ci et Alice se tordaient de rire.

- EMMETT ! BOUCLE-LA ! Hurlais-je
- Laisse tomber Edward, c’est rien qu’un gros jaloux ! Il est frustré parce qu’il ne sait pas comment faire hurler Rosalie comme ça ! Me dit Bella en me faisant un clin d’œil.
- Maaaiiiis eeeeuuuh ! T’es pas gentille avec moi, Bella… Mais qu’est-ce que j’ai fait pour mériter çaaaa ! Se lamentait mon frangin.
- Oh ! Arrête de jouer les caliméro ! T’es un grand garçon, non ? Alors assume tes conneries !
- Wahou ! Bravo Bella ! T’as réussi à le rembarrer deux fois en deux jours, un exploit ! Rigola Alice.

Bella s’empara du sachet de viennoiseries et se rua sur un croissant. Elle mordit dedans à pleines dents avant de nous présenter le sachet.

- Boujenbouvéunychodobnevon ?
- Hein ?
- … Hum… Vous en voulez un, ils sont drôlement bon ? Y’a pas à dire, on la comprenait beaucoup mieux lorsqu’elle n’avait pas la bouche pleine.
- Déjà pris le p’tit dèj ! Mentirent Alice et Emmett à l’unisson.
- T’en veux un, Edward ? Ils sont vraiment trop bons !
- Euh… Non merci, je n’ai pas faim maintenant.
- Tant pis ! J’en aurai plus comme ça !

Elle enfourna plus de la moitié du croissant dans sa bouche, sous mon regard béat, qu’elle remarqua immédiatement. Un petit sourire malicieux étira ses lèvres au moment où elle se saisit d’un second croissant.
Elle s’éloigna de moi et se posta innocemment derrière mon frère et ma sœur, se cachant de leur vue et planta son regard de braise dans le mien, alors que je discutais avec Emmett et Alice de choses et d’autres.
Bella porta lentement le croissant jusqu’à sa bouche, l’embrassa sur la pointe, et le lécha sur toute sa longueur.
Non ! Elle ne peut pas faire ce que je crois qu’elle va faire ! Non ! Elle ne peut pas me faire ça ! Pas avec Alice et Emmett avec nous ! Ben si, elle le fait ! Et bien en plus… Oh ! Putain de merde !
J’étais déjà douloureusement dur et avalais inutilement ma salive.
Bon sang ! Continue comme ça et je vais te donner quelque chose de plus consistant à sucer !
J’avais les yeux rivés sur ma Bella, qui continuait à administrer une sacrée gâterie à ce putain de croissant. Elle le faisait aller et venir entre ses lèvres, sa langue tournant autour, de haut en bas et de bas en haut, son regard brûlant plongé dans le mien…

- Ben alors, Eddy ! Qu’est-ce qu’il t’arrive? T’es encore plus pâle que d’habitude si c’est possible ! Demanda Emmett.

Alice, elle, se bidonnait comme une baleine. Elle devait certainement avoir eu une petite vision du calvaire que me faisait subir Bella… Emmett lui jeta un coup d’œil, l’air de dire « elle est vraiment pas nette la frangine ».
- Euh… Rien.. T’inquiète Em, tout va bien… Dis-je d’une voix mal assurée – j’comprenais pas pourquoi d’ailleurs-
- T’es sûr Eddy ? Pourtant, t’as l’air vraiment bizarre.

Je continuais à fixer Bella, qui suçait ce foutu croissant, avec un regard vicelard et diabolique à la fois. J’avais vraiment de plus en plus de mal à me retenir pour ne pas lui sauter dessus devant ma famille, lui arracher ses vêtements, la basculer sur le divan et la prendre comme une bête…

- Eddy ! EDDY ! J’te cause ! T’es sûr que tout va bien? T’es tout crispé ! T’es constipé ou ce sont tes hémorroïdes qui te lâchent ?

Je soufflais un grand coup et lançai un regard à ma douce, lui signifiant qu’elle avait intérêt à faire gaffe à ses fesses…
Bella rit et finit par manger sa saleté de croissant… Enfin !
D’un coup, je me sentis beaucoup mieux, ce qui bien sûr, n’échappa pas à mon frangin…

- Tiens ! Ça va mieux on dirait ! T’as pété de travers, c’est ça ?

Bella s’approcha de moi, glissa sa petite main chaude dans la mienne et m’embrassa sur la joue avant de chuchoter au creux de mon oreille « la prochaine fois, c’est ton tour… », ce qui m’excita encore plus.
Bien sûr, cela fit rire Alice et frustra Emmett, pendant que Bella les regardait en se demandant de quel asile de fous ils pouvaient bien débarquer…

- Bon, c’est pas tout ça, mais on peut savoir ce que vous foutez là ? Leur demandais-je.
- Ben… Rien de spécial, j’avais simplement envie de vous faire chier, et Alice est venue pour compter les points !
- Franchement Emmett, t’as rien d’autre à foutre que de prendre la tête des gens de si bon matin ? Râla ma douce.
- Si bon matin, c’est vite dit ! Il est plus de 11h30 ! Rigola Em.
- Meeeeerde ! Charlie ! Bella paniquait et commençait à courir dans tous les sens.
- C’que tu peux être con Emmett ! Dit Alice. Rassure-toi Bella, il n’est même pas encore 11 heures ! Pourquoi ça ?
- Ben… Mon père a appris que je ne passais pas la nuit « chez les » Cullen, mais « avec un » Cullen et… Il n’était pas spécialement enchanté de l’apprendre… Il nous attend tous les deux à midi.
- Ouhla Eddy ! T’as intérêt à mettre un gilet pare-balles ! Le Chef Swann va s’en donner à cœur joie !
- T’inquiète Bella, je suis sûre que tout se passera très bien ! La rassura Alice en la prenant dans ses bras.
- Et puis je suis là mon cœur ! Je te protégerai du grand méchant papa ! Dis-je à ma douce en l’enlaçant tendrement.
- C’est plutôt à moi de te protéger du grand vilain Chef Swann ! Le connaissant, tu vas en baver… La Gestapo ressemble à un lâcher d’ados attardés à côté de mon père !
- Eh Eddy ! Prévois la coquille ! Et renforcée ! À mon avis, le Chef Swann va t’en mettre une sévère dans les roubignolles pour que tu ne t’approches plus de sa fille ! Rigola Emmett.

En pensant à ce que le père de Bella pourrait faire subir à mon second cerveau, ma main se mit machinalement devant ma queue et commença à la masser d’une façon qui se voulait défensive.

- Oh Edward ! T’es crade ! Y’a des filles ici, bordel ! S’écria ma sœur en faisant semblant de vomir.
- Ben alors Eddy ! Bella t’en a pas donné assez pour que tu te soulages toi-même ? Lança Emmett avec un sourire goguenard.

Chose totalement inattendue, ma belle vint me masser l’entrejambe, en rougissant furieusement.

- Edward, je te promets que je ferai tout ce que je peux pour que mon père ne te les coupe pas. C’est beaucoup trop utile ces petites bêtes là !
- Petite ?! À ce que je sache, tu ne t’en plaignais pas jusqu’à présent !

Bella pris une teinte écrevisse et se mit à bafouiller, sous les éclats de rire d’Emmett et Alice.

- Euh… Non… Tu sais.. Enfin… Tu vois… Je ne m’en plains pas… Bien au contraire… Enfin… Tu sais…
- Ah ouais ?! Mon p’tit frangin est un dieu du sexe ?! VAS-Y ! ! RACOOOONTE BELLA ! !
- Em’ ! Combien de fois faudra que je te demande de la fermer ? Criais-je en lui mettant un coup de poing joueur dans l’épaule.

Le visage d’Emmett afficha un air grave. Il planta son regard dans le mien, posa une main qui se voulait paternelle sur mon épaule, et me dit d’un ton solennel.

- Te v’là un homme mon Eddy. Un vrai !
- C’que tu peux être con quand tu t’y mets ! Lui dis-je en rigolant.
- Ah bon ? C’est pas son état naturel ? C’est seulement par hasard qu’il est aussi bête aujourd’hui ? Nous demanda Bella d’une voix concernée agrémentée d’une pointe de malice.
- Maaaiiis eeeuuuh ! Arrête-euh ! T’es pas gentille avec moi ! Aliiiiice-euh ! Protège-moi de la vilaine sorcière Bellaaaaa !!!
- T’inquiète Emmett, la « vilaine sorcière Bella » va prendre sa douche ! T’auras un peu de répit comme ça !

Ma douce se dressa sur la pointe de ses pieds et posa tendrement ses lèvres sur les miennes en me soufflant un « courage avec ces deux-là! ».
Je posais mon regard sur son si joli petit cul, n’ayant qu’une envie : la rejoindre sous la douche, la laver partout, partout, et surtout partout, et laisser mes mains explorer son corps de déesse…

- Le timing ne joue pas en ta faveur aujourd’hui, Edward ! Mais ne te fais pas de soucis, vous la prendrez demain matin ! M’informa ma sœur.
- Hein ? Que… Quoi ?
- Laisse-tomber Emmett, ça te concerne pas !

Tandis que mon ange se préparait mentalement pour l’affrontement paternel, je regardais par la fenêtre, écoutant l’eau couler sur les courbes de ma douce et le frottement de l’éponge sur son corps, perdu dans la contemplation des souvenirs de nos caresses et de celles à venir, totalement oublieux de mon frère et ma sœur… Jusqu’à ce que les pensées d’Alice me tirent de mes rêveries.

T’es pas possible toi ! Quand tu ne penses pas au cul, il faut que tu penses au sexe, et vice versa ! Enfin bref ! Edward, je voulais juste te prévenir qu’il y aura du soleil après-demain, pendant deux jours. Préviens Bella qu’on doit partir en randonnée, uniquement en famille. Tout le monde lui dira la même chose. Ah oui, j’oubliais ! Le clan Dénali va débarquer je ne sais pas quand. Tanya ne veut toujours pas lâcher l’affaire et elle est prête à tout pour te récupérer. Prépare-toi ! Et surtout fais gaffe avec l’autre atrophiée du bulbe…

Pfff, il ne manquait plus que ça…
La journée s’annonçait idéale !
Emmett et Alice qui se tapaient l’incruste au meilleur moment.
Le Chef Swann qui voulait faire de moi un eunuque à coup sûr.
Deux jours de soleil qui allaient me séparer de mon ange.
Et, pire que tout :
L’autre dégénérée qui allait m’en faire baver…
GÉNIAL !
Ouais, si j’avais su, je ne me serai pas levé…

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