Edward & Bella

Edward & Bella

mercredi 12 décembre 2012

60 - Derniers echauffements

- Encore !

Assis près du feu qui projetait une lueur rougeoyante et diffuse sur la vaste pelouse sombre à peine illuminée par le clair de lune, je regardais ma Bella observer attentivement les mouvements amples de Senna.

- Encore !

L’Amazone se pliait sans broncher aux incessantes demandes de ma Bella en souriant largement et fut finalement rejointe par ses sœurs, Kachiri et Zafrina, qui reproduisaient également cette étrange danse.

- Arg ! ENCORE !

Les Amazones rirent avant de reprendre leurs gestes sous le regard scrutateur de mon ange.
Histoire que vous compreniez de quoi je parle, autant rembobiner quelque peu, non ?

Contrairement à tous les vampires arrivés parmi nous, et qui avaient hurlé de rire en apprenant que nous pratiquions tous les arts martiaux, pour finalement devenir béats après s’être pris une raclée phénoménale, les Amazones avaient, quant à elles, affiché un étrange petit sourire satisfait, pour ne pas dire sournois. Et pour cause, lorsqu’elles s’entraînaient avec nous, nous ne parvenions jamais, ô grand jamais, à les toucher ; à croire qu’elles anticipaient chacun de nos coups, ou qu’elles lisaient nos pensées. La frustration de Bella était grimpée en flèche, jusqu’à ce qu’elle se rende compte que les Amazones avaient des connaissances guerrières, et de grandes compétences, de leur côté.
Elles nous avaient finalement avoué que de leur vivant, enfin… lorsqu’elles étaient encore humaines quoi, elles avaient été esclaves. Elles étaient des mulâtres, nées de relations interdites entre leurs ‘Maîtres’ Brésiliens et leurs mères, Africaines. Comme tout esclave Noir à cette époque, elles vivaient enfermées dans les baraquements et s’étaient initiées à la capoeira, dont l’origine était de s’entraîner à lutter en cachant leur art martial sous l'apparence d'un jeu ; ainsi quand les maîtres approchaient, le caractère martial était déguisé par la musique et les chants, le combat se transformant promptement en une sorte de danse en forme de jeu agile qui trompait leur méfiance et les empêchaient de voir le caractère belliqueux de la capoeira pensant qu'il ne s'agissait que d'un autre divertissement d'esclave (NDLA : références Wikipédia).
Voilà pourquoi nous étions tous installés sur la vaste pelouse, au beau milieu de la nuit, à observer la danse guerrière des Amazones, qui bougeaient au rythme des tambours et chants Quileute.  Victoria se releva prestement, un immense sourire barrant son visage, puis rejoignit ma Bella dans son observation des Amazones. Enfin, elles se mirent toutes deux à calquer leurs rythmes sur celui des Brésiliennes, qui se mouvaient avec une agilité incroyable. Les pieds des Amazones volaient aux visages sans jamais les toucher, leurs dos se courbaient jusqu’à n’être plus retenus que par un bras tandis que leurs jambes cisaillaient dans l’air, leurs corps tournoyaient, s’emmêlaient, ployaient, sans jamais se toucher.
J’observais d’un œil émerveillé Senna, son poids retenu à la force d’un bras et les jambes en l’air, prendre une légère impulsion du plat de la main avant de se redresser pour continuer sa danse, touchant à peine ses sœurs qui n’étaient que pieds et bras entrelacés. Finalement, au bout d’une longue heure à observer et tenter de reproduire les gestes agiles des Amazones, Bella et Victoria parvinrent à adopter leurs techniques, reproduisant presque à la perfection les mouvements des capoeiristes.
Emmett, heureux de trouver un nouveau jeu et par-dessus tout, de nouveaux adversaires, se mit à gesticuler dans tous les sens – plus ridicule tu meurs – et essayait tant bien que mal d’attraper les Amazones. Mais à chaque fois qu’il était près de toucher une jambe ou un bras de Kachiri, Senna ou Zafrina, leurs corps se courbaient avant même qu’il ne puisse les effleurer. Jasper, quant à lui, les avait également observées très attentivement, et lorsqu’il se jeta dans l’arène – enfin façon de parler – il avait parfaitement assimilé les techniques de base. Alors qu’il se joignait à Bella et Victoria, cette dernière fit quelque chose à laquelle personne ne pouvait s’attendre ; au lieu de retenir ses coups, elle frappait et ne ratait jamais sa cible.
Jasper se retrouva rapidement au sol, vexé, tandis que Zafrina tapotait affectueusement le bras de Victoria.

- Bravo petite ! Tu es très agile et tu apprends vite. Normalement, la capoeira est inoffensive, dans le sens où ne nous portons pas les coups, mais avec ce qu’il nous attend d’ici quelques temps, nous ne pouvons pas nous permettre d’être fair-play, non ? Rigola l’Amazone avant d’aider un Jasper déconfit à se relever.

Il ricana, jaune évidemment ; ça lui rappelait un peu trop la raclée qu’il s’était prise avec ma Bella lorsqu’elle lui avait avoué qu’elle faisait du jiu-jitsu. Et du kung-fu !
Emmett, lui, était parti bouder dans son coin, se vengeant sur la viande qui grillait sur le barbecue, pour les humains et presqu’humains présents ; il n’a pas vraiment apprécié que nous nous soyons tous moqué de lui alors qu’il s’essayait – lamentablement – à la capoeira. Heureusement que le ridicule ne tue pas, hein ?
Carlie, qui grignotait des chips entre deux gorgées de soda, s’amusait à imiter Emmett en se dandinant comme une oie. La « danse des canards » version capoeira, vous comprenez maintenant pourquoi on se foutait royalement de mon ours de frangin ?
Victoria, quant à elle, avait décidé de réellement s’accrocher à cette discipline. De plus, son étonnante capacité dans le domaine de l’évasion ne la rendait que plus redoutable. Létale, même. Ses coups portés avec une précision hors pair, son agilité et habilité en feraient une combattante incroyable. Je n’en revenais toujours pas de voir à quel point elle s’était habituée à notre petit monde. Elle n’avait plus rien à voir avec la vampire que nous avions rencontrée alors qu’elle suivait James aveuglément ; un poids, et pas des moindres, s’était enfin levé de ses frêles épaules.

J’écoutais Nabil me parler de son pays d’origine avec délectation. Pour une fois, ma Bella l’avait englobé sous sa bulle et je pouvais voir à quel point il était un chic type, sans me taper une migraine du feu de Dieu. Alors qu’il me parlait de l’Atlas, me décrivant précisément les splendides paysages, dont les cascades, les djebels et les près verdoyants, les pensées torturées d’Aro me parvinrent à l’esprit.
Il était un peu à l’écart, les yeux rivés sur les étoiles et les pensées tournées vers sa Sulpicia. Je ne pouvais que le comprendre, étant passé par la même chose. Au moins, il n’avait pas à souffrir de potentielles tortures sur sa compagne ; Sulpicia était saine et sauve, il en avait la preuve.
Chaque jour, Aro téléphonait à Demetri, remettant son masque d’hypocrite talentueux, puis lui demandait d’une voix doucereuse de lui passer son épouse. Et chaque jour, dans ce langage codé qu’ils avaient mis au point, Sulpicia lui confirmait qu’hormis sa séquestration, elle était bien traitée. Pas de cachots, pas de chaînes, pas de tortures… Au moins, dans son malheur, elle avait de la chance. Chance que ma Bella n’avait pas eue alors qu’elle se trouvait entre les griffes de Felix.

Un bâillement des plus discrets se fit entendre et je ris en voyant la petite Carlie s’en décrocher presque la mâchoire. Le Chef Swan grommela pour la forme puis emporta la petite fille entre ses bras, sonnant le signal de départ pour les humains.
Une partie de la Meute resta avec nous pendant que l’autre escortait Billy, Sue, Charlie et l’enfant jusqu’à la Push. Ils avaient tous besoin d’une bonne nuit de sommeil et rien de mieux que son propre lit pour ça, non ?
Au fur et à mesure, la vaste pelouse se vida, les uns et les autres partant vaquer à leurs occupations. Il ne restait plus que nous autres « jeunes », comme s’amusait à le dire Marcus. Bella arriva vers moi en sautillant puis m’obligea à la rejoindre pour, je cite, «apprendre à me déhancher selon l’heure Brésilienne ». Elle est marrante, elle ! Et je fais comment, moi, pour me tenir convenablement devant les autres lorsque je la vois ainsi voûtée et les cuisses grandes écartées ? Hein ? Je fais comment ?

Bah quelle question ! Tu te retiens pas !
Mais oui, bien sûr ! Et j’éborgne Benjamin avec mon érection de la taille de la Chine, peut-être ?

Mais non ducon ! Tu la chopes, tu la plaque contre un arbre, tu la fous à poil et tu l’enfournes !
Eh ! Un peu de respect, que Diable ! C’est de ma femme dont tu parles !
Pff… Comme si tu l’avais jamais baisée auparavant… Et puis c’est peut-être ta femme, mais c’est aussi la mienne !
Et quoi encore ! 100$ et un puma ?

Non, juste bobonne ! Rho ouais, c’est vrai qu’elle est bonne… Et regarde-la se trémousser comme ça, son petit cul qui frétille de gauche à droite… ses cuisses fuselées qui ne demandent qu’à s’enrouler autour de ma taille… ses nichons qui bondissent… elle est…
Mais ta gueule ! C’est MA femme ! La vache… faut vraiment que j’me fasse soigner si ces foutues conversations intérieures continuent…
Mais non ! Y’a rien de grave ! Avis du docteur : branlettes et pénétrations vaginales matin, midi et soir, fellations matin et midi et sodomie le soir pour le repos de ses mâchoires. Bien suivre l’ordonnance à la lettre, hein ?
Putain… J’t’en foutrais de l’ordonnance à la lettre et…


BORDEL EDWARD ! Calmes-toi deux minutes, tu veux ? Continue à la mater comme ça et à avoir de telles pensées et ça va finir en orgie dans moins de cinq minutes !

Je me retournais vivement vers Jasper, ne comprenant pas de quoi il parlait – hormis bien sûr mes pensées déglinguées – et lorsqu’il vit que je haussais les épaules d’incompréhension, il secoua la tête, blasé, avant de se remémorer les quelques minutes qui s’étaient écoulées.
Effectivement, mon regard plus que gourmand rivé sur ma Bella, la façon dont je me léchais les lèvres, les yeux noirs de désir et notre sorte de capoeira plutôt collée-serrée humm… serrée, ne devait rien faire pour aider mon frère à gérer les vagues de luxure qui lui parvenaient de-ci, de-là. Malheureusement pour lui, me repasser ces images en tête n’arrangea en rien mon état ! Et ma petite épouse coquine s’en rendait parfaitement compte au vu de son petit sourire narquois et de son regard brulant !
J’en eus d’ailleurs la confirmation lorsque Bella m’obligea à me courber en arrière, les jambes fléchies et les bras au sol, avant de passer au-dessus de mon corps, faisant bien, bien ! attention de frotter consciencieusement son bassin contre le mien tout en me mordillant le lobe de l’oreille puis de faire glisser ses seins contre ma tête avant de se laisser glisser au sol en une pirouette gracieuse non sans avoir oublié, évidemment, de « caresser » mon visage avec son entrejambe au passage.
ASSEZ !
Grognant comme un animal, je me relevais en souplesse - frôlant, j’en suis sûr, la vitesse du son – avant d’agripper fermement son poignet et de l’entrainer à la vitesse de la lumière jusqu’au cottage sous les éclats de rire de notre famille et amis encore présents.

Ils peuvent bien rire, va ! Avec tout ce que Jasper émet niveau luxure, je ne leur donne pas dix secondes avant de détaler comme des lapins !

Je grognais une fois de plus, cette fois en accord avec les pensées de ma femme, avant de grogner une nouvelle fois en m’apercevant que notre nid d’amour était déjà occupé…  #^*¤°@ d’invités !
Un grognement sauvage s’échappa de ma gorge et je tirais fermement sur son bras, l’emmenant au cœur de la forêt, là où jadis se trouvait notre clairière. Enfin… plutôt ce qu’il en reste.
Alors que je la plaquais contre un rocher, je fus brusquement immobilisé et poussé contre un arbre. Feulant d’indignation – c’est vrai quoi ! Elle peut pas me chauffer comme elle le fait et me laisser en plan, non ?- le regard noir de colère, je me mis soudainement à gémir lorsque ma Bella, éloignée de quelques pas, commença à se déshabiller lentement.
Elle fit glisser son jeans avec une lenteur délibérée et je salivais en découvrant qu’elle n’avait pas de culotte, puis d’un coup de pied habile, elle se déchaussa avant de s’attaquer à sa tunique, qu’elle déboutonna tout aussi lentement tout en se déhanchant sensuellement au rythme d’une musique inexistante, son regard d’ébène rivé au mien.
Je me léchais copieusement les lèvres, les yeux avides du spectacle qui se déroulait devant moi et grognais, une fois encore, lorsque ses seins furent à découvert. Décidément, ma Bella avait décidé de me tuer en oubliant délibérément de mettre des sous-vêtements !

- Tu aimes ce que tu vois, Edward ?
- Huuuungh… Oui !
- Que dirais-tu de jouer avec moi, Edward ? Susurra-t-elle d’une voix rauque tout en se retournant, son si parfait petit cul bougeant voluptueusement.
- Jouer à quoi, femme ?
- Huuum… Que dirais-tu d’une partie de « cache-cache », mon cœur ?
- Cache-cache ?
- Hein, hein ! Nus, bien sûr…
- Huuum… ça devient intéressant.
- Le perdant devra… devra lécher le gagnant pendant une heure !
- Oh ! Et le gagnant, il gagne quoi dans l’histoire ma belle ?
- Bah, c’est évident ! Le droit de se faire lécher pendant une heure, tiens !

Huuummm… Une partie de « cache-cache » pareille, ça ne se refuse pas… Ce serait même un crime que de ne pas vouloir jouer !

- Tu sais quoi, mon ange ? Libère-moi de ton bouclier, laisse-moi me déshabiller à mon tour, file te cacher, ok ? Je compte jusqu’à 10 dès que tu sors de la clairière et je te traque, on est d’accord ?

Son regard noircit encore plus au fur et à mesure de mes paroles, et une fois libre de mes mouvements, j’entrepris de lui faire un strip-tease, comme celui auquel j’avais eu droit. Bella se mit à saliver également alors que je jouais avec le bouton de mon jeans, la taquinant comme elle savait si bien le faire d’ordinaire.
Bella retint difficilement un gémissement en se mordillant la lèvre inférieure. Que ne donnerais-je pas pour lécher cette douce lèvre savoureuse ! Je continuais à me déshabiller avec une lenteur exacerbée, mais surtout délibérée, et me réjouissais des halètements que je récoltais.
Une fois que je fus nu, son regard de braise balaya mon corps, s’attardant sur mes attributs, mais je la rappelais à l’ordre ; après tout, nous devions jouer, non ?

- UN !

Bella sursauta en grognant, puis fit un pas en arrière avant de s’échapper de la clairière lorsque je prononçais un « deux ! » de façon menaçante. Je comptais comme un humain, seconde par seconde, sachant qu’elle aurait le temps de parcourir une grande distance durant ces dix secondes, puis une fois arrivé au décompte final, je m’élançais à sa poursuite, me fiant à mon odorat pour la traquer.
J’inspirai profondément et fus instantanément bombardé par les différentes odeurs de la forêt, qu’elles soient animales, végétales ou minérales, mais ce fut sa délicieuse fragrance de freesia, jasmin, lavande et fraise qui m’interpella le plus. Filant comme une flèche à la poursuite de cet enivrant parfum, je fus surpris de bientôt le trouver combiné à l’odeur d’un ours. Apparemment, ma petite femme s’était trouvé un en-cas.
Je parcourais les quelques kilomètres qui nous séparaient et la trouvais bientôt, en proie avec un grizzly dix fois plus épais qu’elle. Emmett lui avait transmis sa passion du combat avec les ours et je ne fus pas surpris de la voir se battre avec l’animal. La voir ainsi nue, aux prises avec cet ours monstrueux m’excitait considérablement… Bella finit par en avoir assez de jouer avec la bête, puis d’un geste souple elle l’envoya brutalement au sol et feula, l’animal grognant de douleur et de terreur sachant sa fin proche, avant de se jeter voracement sur sa carotide.
A cet instant, Bella embrassait totalement sa nature de vampire. Elle était bestiale… létale… sauvage… brutale… un fauve dans toute sa splendeur.
Je contemplais d’un œil avide ce spectacle des plus fascinants, fier que ce splendide ange de la Mort soit mien. Alors que j’observais ma douce Bella s’abreuver à l’encolure de la bête, ma main s’enroula d’elle-même autour de mon membre engorgé par le besoin de la faire mienne, et tandis qu’elle gémissait de bonheur en étanchant sa soif, accroupie nue et offerte aux côtés de l’animal, je me ruais sur elle tel un prédateur sur sa proie, et enfouis la tête entre ses jambes, agrippant fermement ses cuisses pour les plaquer contre le flanc de l’ours.
Bella couina de surprise et libéra la carotide du grizzly, mais un rugissement menaçant de ma part l’obligea à continuer de se nourrir. Sang et sexe vont très souvent de pair parmi ma race ; il suffirait d’un rien pour qu’elle jouisse. Et fort.
Léchant le plus délicatement et le plus lentement possible le sillon humide de son mont de Vénus, je débusquais enfin son clitoris  et le recouvris de mes lèvres en gémissant, récoltant un grognement rauque en réponse alors que ma langue s’activait à le stimuler ; la saveur capiteuse de ma Bella fit fondre mes papilles de plaisir. Elle haletait, pantelait, gémissait alors que je suçotais avidement son clitoris, le tétant voracement tel un nourrisson glouton accroché au sein de sa mère. J’enfouis deux doigts en elle avec aisance tant elle était trempée et Bella s’écarta instantanément de l’encolure de l’animal en hurlant. Je la fessais pour cet « affront » et de mon autre main, je l’obligeais à retourner à son activité.
Ses parois palpitaient rapidement autour de mes doigts, elle n’allait pas tarder à venir. Écoutant d’une oreille distraite le rythme cardiaque de l’ours qui ralentissait de plus en plus, je savais qu’il ne lui restait plus que quelques secondes avant sa fin, alors je m’activais à pousser ma Bella aux portes de l’orgasme, léchant, suçant, lapant, tétant son clitoris gonflé et gorgé de plaisir avec gourmandise, mes doigts allant et venant, toujours, encore au plus profond de son corps. Ses cris, étouffés par des gargarismes pour la plupart, étaient de plus en plus rapprochés, et alors qu’elle était au bord du gouffre, je me redressais vivement et m’enfonçais brusquement en elle d’un puissant coup de reins en rugissant. Et tandis que le cœur de la bête venait de rendre son dernier battement, que ma Bella s’en écartait en hurlant son plaisir aux étoiles, je sentis ses parois se resserrer autour de ma bite avec une force sans pareille alors qu’un orgasme puissant et dévastateur secouait son voluptueux petit corps.
Je restais quelques précieux instants en elle sans bouger, savourant la moiteur, la douceur, la chaleur de son délicieux con palpitant fiévreusement autour de mon chibre, son appétissant nectar ruisselant sur mes cuisses, et une fois que son corps cessa de trembler alors qu’elle se remettait enfin de son orgasme, je me mis à pilonner ma Bella, acharné à la rendre folle de plaisir. Ses gémissements rauques se muèrent rapidement en cris stridents tandis que je la travaillais de l’intérieur, pétrissant la chair qui se trouvait à portée de mes mains avides. Agrippant son splendide petit cul serré à deux mains, j’écartais ses deux globes laiteux et observais ma queue aller et venir en elle, luisante de son jus ; mes yeux en roulèrent dans leurs orbites tant cette vue magnifique m’hypnotisait.
Les slap, slap, slap de mes couilles claquant contre sa fente et les frouch, frouch, frouch de ma bite allant et venant en elle, coulissant incessamment, encore et encore, dégoulinante de son foutre, conjugués à ses cris, gémissements, suppliques, formaient la plus parfaite des symphonies.

- Oh ! Oh ! Oh ! Oui ! Ouiii ! Enc-encore !
- Oh ne t’inquiète pas, mon ange… Je n’en ai pas encore… fini… avec toi…
- Oui ! Ah ouiii ! Ah-han ! Oui ! Encore ! Plus fort !
- Est-ce vraiment… ce que tu veux… mon ange ?
- Oui ! OUIII ! Plus fooort ! Déf… Défonce-moi la chatte !
- Huuuungh !

Il ne fallait vraiment pas me le dire une deuxième fois…
Enfoui au plus profond de son corps, au cœur de son intimité, je l’obligeais d’une main à se cambrer violemment.
Les mains accrochées à quelques touffes d’herbe, les seins enfoncés dans le corps encore chaud de l’ours, la tête penchée sur le côté, les yeux voilés par le plaisir et la bouche entrouverte, un filet de sang coulant à la commissure des lèvres, ma Bella était l’image même de la sensualité ; l’incarnation même d’Aphrodite.
N’y tenant plus, je passais brusquement mes bras sous ses cuisses, laissant ses jambes tremblantes fouetter l’air, et me mis à pétrir fiévreusement ses seins tout en la martelant furieusement à grands coups de butoir. Sa bouche ouverte en un « O » envoûtant libéra un flot torrentiel de hurlements extatiques alors que je la punissais de mes va-et-vient frénétiques, furieux, sauvages, mon corps entièrement guidé par ce besoin bestial de la faire jouir ; j’étais devenu un réel animal en rut n’aspirant qu’à une chose, jouir et la faire jouir, encore et encore…

Affalés au sol, nous profitions de la chaleur des rayons de soleil inondant nos corps ruisselants de lumière, tentant désespérément de reprendre le contrôle de nos corps, totalement vidés par nos activités nocturnes. A vrai dire, je ne m’étais même pas aperçu que le jour s’était levé ; je devais avoir la tête entre ses cuisses une fois de plus, ou peut-être la bite en farfouille dans son vagin… Va savoir !
Au vu de la position du soleil, il devait être environ huit heures du matin à peu de choses près. Bella, un sourire béat accroché aux lèvres, souffla longuement avant de se redresser tant bien que mal, nos jambes encore emmêlées. Je ronchonnais, peu impatient de retourner à la villa sachant qu’une longue journée de travail s’annonçait. De plus, je n’étais pas spécialement impatient de revoir beau-papa ! Bella dut le lire sur mon visage car elle explosa d’un rire cristallin avant de m’obliger à me relever.

- Ne t’en fais pas mon cœur, je serai près de toi si mon père décide de te faire passer un nouvel interrogatoire !
- Ah. Ah. Très drôle, Bella, très drôle. Ce n’est pas toi qui dois subir ses pensées castratrices !
- Oh mon chéri… Tu sais que Charlie t’aime, non ? « Qui aime bien châtie bien » !
- La vache ! Dans ce cas, ce n’est pas de l’amour qu’il éprouve, mais carrément de la vénération !

Bella trébucha en se prenant le pied dans la racine d’un arbre, ses jambes peinant à porter son poids après nos exploits de cette dernière nuit. J’enroulais doucement mes doigts aux siens et l’emmenais jusqu’à la clairière, là où nous avions laissé nos vêtements la veille. Malheureusement pour nous, quelqu’un – pour ne pas dire Emmett puisque son fumet embaumait la clairière – était passé par-là, emportant nos fringues dans un élan de grande mansuétude.

- Oh la sale petite vermine ! Rumina mon ange en grinçant des dents. Je vais lui faire bouffer ses yeux à ce gros idiot. Non… Je vais lui arracher la bite avant de l’émincer et de la donner à bouffer à la Meute… Oh non ! Je vais la lui enfoncer dans le cul et lui passer l’anus à la super glue…

Soufflant d’exaspération face à la bêtise de mon cher frère, j’entraînais ma Bella à ma suite en direction de notre cottage, tandis qu’elle continuait à invectiver Emmett, le maudissant encore et encore, proliférant tout un tas de menaces plus ou moins farfelues et diaboliques. Heureusement pour nous, nous ne rencontrâmes personne sur notre chemin ; nous aurions eu un peu de mal à expliquer pourquoi nous nous baladions dans cette tenue ou plutôt absence de tenue.
Nous prîmes rapidement une douche, malheureusement sans jouer les prolongations puisque nous n’en avions pas le temps, puis nous habillâmes en deux temps trois mouvements avant de filer vers la villa.
Comme je l’avais prédit, le Chef Swan était déjà là, accompagné de Sue Clearwater – ces deux-là étaient inséparables – Billy Black et la petite Carlie. Ils étaient attablés avec les Russes et les membres de la Meute présents, face à un véritable festin. Esmée adorait les gaver de toute sorte d’aliments à l’odeur plus ou moins pestilentielle.
A peine entrée dans la villa, Bella chercha Emmett du regard. Celui-ci avait les yeux rivés sur l’écran de télévision, sa manette entre les mains alors qu’il jouait à son tout nouveau jeu vidéo en ricanant. Lorsqu’il aperçut ma douce épouse, un sourire railleur illumina son visage d’imbécile heureux.

- Eeeeh ! Mais c’est ma petite belle-sœur ! Comment ça va Belli-Bella ? As-tu pensé à bien te couvrir ? Ça serait dommage que tu attrapes froid, hein ?

Bella ne lui répondit pas mais fonça vers lui, le regard noirci par la colère. Alors qu’il se préparait à prendre un coup, Bella esquiva mon frère et se rua sur sa console de jeux, l’attrapant violemment au point d’en déchirer les câbles, puis l’enroula dans son bouclier avant de la faire léviter devant les yeux écarquillés de stupeur de mon frère. Le pauvre objet plana quelques secondes devant Emmett avant de finir pulvérisé sous son regard ébahi et effrayé.

- Mais ! Mais ! Mais ! Ma console ! Rosiiiiiie ! Bella elle a cassé ma consoooole !
- Tu l’as bien cherché, Em. La prochaine fois, ça sera ta bite ! Le menaça mon ange d’une voix venimeuse.
- Ah non, Bella ! Je ne sais pas ce que mon gros idiot de mari a encore bien pu faire, mais s’il te plait, ne me punis pas en me privant de ses attributs ! Je ne t’ai rien fait à ce que je sache ! Intervint Rosalie en tapotant doucement le crâne d’Emmett qui pleurnichait sur le sort malheureux de feue sa console de jeux.
- Mais j’ai rien fait de mal, j’ai juste voulu leur faire une farce ! J’ai pris leurs vêtements et je les ai laissés rentrer nus à la maison. Se défendit Emmett d’une voix enfantine.
- Idiot ! Cria ma sœur en lui frappant l’arrière du crâne.
- Mais euh ! Rosie ça fait mal ! Arrête ! Je t’ai rien fait, moi ! Arrête de me frapper !
- Tu l’as mérité, imbécile ! Et si tu n’es pas content, tu n’as qu’à appeler « SOS hommes battus » ! Bon sang Emmett, grandis un peu ! S’écria Rosalie, exaspérée par le comportement puéril de son compagnon.

Elle secoua la tête avec emphase avant de lui tourner le dos et de rejoindre Esmée qui ne savait pas si elle devait rire ou pleurer de la bêtise d’Emmett. Les humains, eux, riaient de bon cœur ; les pensées du Chef Swan étaient même sympas pour une fois, il nous trouvait bien plus divertissants qu’un bon film comique.
La sonnette retentit et Carlisle se dirigea vers l’entrée. Il ouvrit la porte qui dévoila un petit homme replet, à moitié chauve et frissonnant de terreur à l’idée d’être ici.

- B-b-b-b-bonjour Me-me-Monsieur Cu-cullen.
- Monsieur Jenks.
- J-j-j-je vi-viens voir monsieur Whi-Whitlock !

Jasper, un sourire éblouissant aux lèvres en entendant la peur dégoulinante des propos de Jenks, le rejoignit et lui tendit franchement la main que le pauvre humain serra brièvement.

- B-b-b-bonjour Monsieur Whi-whitlock.
- Bonjour Jenks. Vous avez été rapide pour une fois, j’en suis agréablement surpris.
- J-j-j-j’ai les do-documents que vous m’aviez demandés, les voici. Vou-vou-vous pouvez vérifier, tout est en ordre !
- Oh mais je n’en doute pas, mon ami ! Vous savez qu’il est dans votre intérêt de ne pas me doubler, non ?
- Te-te-te-tenez ! Bo-bo-bo-bonne journée !

Le pauvre homme n’attendit même pas que mon frère lui dise « au-revoir » avant de se retourner vivement et de courir jusqu’à sa voiture aussi vite que ses jambes courtes et grassouillettes le lui permettaient.

- Oh Jazzou… Tu n’en as donc pas assez d’effrayer ce pauvre humain ? Demanda Alice en secouant la tête, dépitée, prise de pitié pour l’homme.
- Huummm… Non ? Ce n’est quand même pas de ma faute si Jenks travaille mieux sous la menace ! Ricana mon frère avant de vérifier les documents qui venaient de lui être remis.
- Il sait ce que vous êtes ? Dit Charlie, les sourcils froncés, se demandant clairement ce qu’il venait de se passer.
- Non Chef Swan. Il ne sait pas du tout, au contraire, il me prend pour le Diable ! Ricana Jasper en secouant la tête, en proie à un rire silencieux. Il faut dire aussi que Jenks travaille pour moi depuis des années, comme son père, son grand-père et son arrière-grand-père avant lui.
- Ah ouais, gamin ? Euh... pardon…
- Y’a pas de soucis, Charlie, je sais que je ne fais pas mon âge ! Ça ne m’ennuie pas quand vous m’appelez « gamin ». Pour en revenir à Jenks, sa famille gère mes biens depuis des lustres, et depuis que j’ai rejoint les Cullen, il gère les leurs aussi, enfin… les nôtres. Se reprit-il en voyant le front d’Esmée se froncer. En parallèle, Jenks bénéficie de certains… contacts qui nous sont bien utiles en cas de besoin.
- Comment cela ? Demanda Charlie en observant Jasper les sourcils froncés.
- Et bien… Disons que notre… condition ne nous permet pas de garder le même nom de famille pendant plus de dix ans. Parfois nous sommes les « Platt », les « McCarthy », les « Masen », mais pour cela, il nous faut des papiers en « règle », Charlie. Répondit Jasper en lui tendant les documents remis par Jenks.
- Comment ? Oh bon sang… Des faux-papiers ?! Mais c’est illégal ! Cracha-t-il d’une voix sifflante.

Allez expliquer à un flic l’utilité de faux-papiers, vous !

- Mais… Comment ça se fait qu’il y ait ma photo sur ce passeport ? Et celle de Sue sur celui-là ? S’affola-t-il en nous montrant les documents en question.

Bella souffla lourdement avant d’inciter son père à s’asseoir, puis elle échangea un regard entendu avec Jasper qui émit des ondes de calme. Une fois Charlie suffisamment détendu, Bella s’assit à ses côtés et prit les mains de son père entre les siennes.

- Papa… On ne sait pas ce qu’il va se passer lors de cette confrontation avec Felix et…
- Mais enfin Bella, vous allez vous en sortir, c’est évident ! Vous avez de sacrés talents de votre côté ! A toi toute seule tu peux les arrêter, voyons ! S’exclama le Chef Swan, ahuri.
- Mais eux aussi ont des talents, papa. Eux aussi ! Si les choses devaient mal tourner, leur soi-disant « Nouvel Ordre Mondial » verra le jour et vous serez les premiers à en souffrir, Carlie et toi. Je refuse que mon père, le seul parent qu’il me reste, périsse entre les mains de ce tordu. Il m’a déjà pris maman… et Phil ! Je ne veux pas qu’il te prenne toi aussi, pas si je peux l’éviter ! Si les choses devaient mal tourner…
- Bella ! Ne parle pas comme ça, ne sois pas pessimiste ! La supplia-t-il d’une voix faible.
- Si les choses devaient mal tourner, je veux que vous soyez à l’abri. Les Cullen possèdent une ile, au large du Brésil. Elle n’est répertoriée sur aucune carte, ils s’en sont assurés il y a longtemps. Hormis quelques villageois d’une petite tribu locale et les gens présents ici, personne ne connaît l’existence de cette ile. Esmée y a fait un aller-retour le mois dernier pour y amener ce qu’il faut. Groupes électrogènes, carburants, panneaux-solaires, générateurs… et une quantité astronomique d’aliments en conserve ou secs et…
- Le mois dernier ? Ça fait longtemps que tu as prévu ça dans mon dos ? S’énerva le Chef Swan en se relevant brusquement.
- Papa, calmes-toi ! Nous voulons juste que vous ayez une chance de survie dans le pire des cas, tu comprends ? Vous pourriez vivre, bon sang. VIVRE ! Vous irez sur cette ile… Esmée y a construit un poulailler, des clapiers… Vous aurez des volailles et des lapins pour vous nourrir, vous pourrez pêcher, le sol est suffisamment fertile pour que vous puissiez le cultiver. Tout a été conçu pour que vous puissiez vivre en autarcie et…
- Mais Bella…
- NON papa. Promets-moi… Promets-moi que quoiqu’il se passe, vous allez vivre. Promets-moi !

Lorsqu’il croisa le regard suppliant de sa fille, Charlie n’arriva pas à retenir les larmes qui menaçaient de couler depuis quelques minutes. Il tenta d’étouffer un gémissement plaintif et sanglota finalement sans retenue lorsque mon ange l’enserra dans une étreinte de fer, sous les regards brillants de ma famille et nos amis et ceux larmoyants des humains présents. Billy Black renifla en s’essuyant les yeux du revers de sa manche et Sue avait le visage baigné de larmes. Enfin, lorsque les épaules du Chef Swan cessèrent d’être secouées par des soubresauts douloureux, il s’écarta de ma Bella, s’essuya les yeux et ancra son regard décidé au sien.

- Je te le promets, ma chérie.
- Merci, papa. Merci. Emmett, Jazz ? J’ai besoin de vous. Statua-t-elle en se relevant brusquement.
- Tu as besoin de quoi, Bella ? Demanda mon ours de frère d’une voix peinée.
- Les faux-papiers, c’est bien gentil, mais nous devons éradiquer leurs traces de toutes les administrations existantes et leur forger de nouvelles identités.
- Bella… C’est illégal ! Gémit Charlie.
- Ne t’en fais pas, papa. Cela ne s’activera qu’en cas d’extrême ressort.
- Et puis c’est bien gentil tout ça, mais tu veux qu’on y aille comment sur cette ile ? En volant ? Railla-t-il.
- Exactement…

Lorsqu’elle vit le regard ahuri de son père, Bella ne put s’empêcher de rire de bon cœur et ce doux son claironnant redonna le sourire à tout le monde.

- Dis-donc, papa, as-tu oublié que tu as passé ta licence pour piloter des hélicoptères lorsque tu as fait ton service militaire ? 
- Non, je n’ai pas oublié, mais à moins que tu n’en aies un caché dans ta poche, je ne vois pas d’hélicoptère ici ! Ironisa-t-il en secouant la tête.
- Dans ma poche, non, mais dans le hangar de Billy, oui ! S’exclama-t-elle gaiment en voyant l’air éberlué de son paternel.

Alors que Charlie observait son ami d’un air stupéfait, celui-ci le toisa du haut de son fauteuil roulant.

- Ben quoi ! J’y suis pour rien, moi, c’est eux qui ont tout fait ! S’exclama Billy en nous pointant du doigt.
- Mais que… mais quoi… mais qui… Balbutia Charlie en ne sachant plus où donner de la tête.
- Figures-toi que je voulais rester à la Push, moi, même si les choses doivent mal se passer. Je suis quand même le Chef de la tribu Quileute, non ? Je ne peux pas laisser les miens entre les griffes des sang-froid diaboliques ! Excusez-moi Aro, je ne parle pas de vous.
- Il n’y a pas de mal, mon cher ami, ne vous inquiétez pas ! Rigola Aro face à la gêne de Billy avant de rejoindre Bella, Emmett et Jasper qui pianotaient furieusement sur leurs claviers d’ordinateurs et de les observer avec délectation.
- Bref. Bella m’a engueulé comme du poisson pourri, sachant très bien que si je restais, tu resterais aussi, mais je ne voulais pas en démordre, je voulais rester près des miens, même si tout se passe mal. C’est ma place, tu comprends ? Mais il a fallu que mon fils, mon propre fils, tu te rends compte ? Il a fallu que cet imbécile me prenne par les sentiments ! Il m’a fait le même genre de cinéma que ta gamine. Et ma vampire de belle-fille s’y est mise aussi, allant jusqu’à me supplier à genoux ! Et… je n’ai pas pu résister. Quelle bande de sales petits traîtres ! Mon Jacob et Tanya m’ont soudoyé pour arriver à leurs fins.
- Oh… On ne t’a pas du tout soudoyé, mon beau-papa chéri ! Roucoula Tanya en allant s’asseoir sur les genoux d’un Billy rougissant de ravissement.
- Je peux continuer mon histoire, ma cocote ? Merci. Donc, après avoir accepté leur marché, ils m’ont dit qu’ils avaient besoin de mettre un hélicoptère à la Push, à proximité de nous pour qu’on puisse s’échapper au plus vite si besoin. Au fait mon cochon ! T’aurais pu me le dire que tu savais piloter un hélicoptère ! Je suis ton meilleur ami depuis l’enfance et je n’en savais rien. Ah ! Je suis passé pour un con, tiens ! Enfin bon. Le hangar derrière la maison est suffisamment grand pour y loger un hélico, alors Jake et Tanya en ont trafiqué la toiture pour que l’hélico puisse décoller de l’intérieur. Ça leur a pris une semaine, ils ont dû faire ça de nuit, lors du peu de sommeil que prend Sam. Tu devrais voir le monstre d’hélico qu’on a ! Mais bon, on va aussi être une petite dizaine dedans…
- Ah oui ? Qui ? Demanda suspicieusement Charlie qui jusqu’à présent buvait les paroles de son ami.
- Ben… Toi déjà. Si on n’a pas de pilote, on n’ira pas bien loin, hein ? Ensuite… la petite, Sue, Angela et Ben – Embry et Leah nous ont suppliés de protéger leurs imprégnés – moi, évidemment, la petite Claire, tu sais, cette petite puce de trois ans qui galope partout ? C’est l’imprégnée de Quil, il veut aussi qu’elle soit à l’abri. Ensuite… Kim – encore une imprégnée, celle de Jared – Emily et… Sam.
- SAM ?! Alors que c’est une espèce de traître ? Rugit le Chef Swan alors que Marcus arrivait à ses côtés et l’obligeait à se rasseoir avant d’intervenir à son tour.
- Nous vous l’avons déjà expliqué, Charlie. Ce malheureux garçon ne se rend absolument pas compte de ce qu’il fait. Il est comme… ensorcelé. C’est un innocent, une victime de plus dans toute cette histoire. Il ne faut pas non plus oublier qu’il va être papa, il faut donc également le mettre à l’abri. Et puis, raison supplémentaire et pas des moindres, il sera à même de tous vous protéger, vous comprenez ? Termina Marcus sur un ton décidé.
- Hmpf… Pas que ça me plaise, mais vous avez raison. Grmpf ! Mais vous êtes marrants, vous, ça fait des lustres que je n’ai pas piloté un hélico, je ne sais même plus comment faire ! On va se crasher je ne sais où, j’en suis certain ! Râla Charlie en faisant de grands moulinets de ses bras pour mimer le crash en question.

Rosalie arriva alors, un grand sourire enjôleur aux lèvres, puis s’installa aux côtés du Chef Swan.

- Et c’est là que j’interviens dans un nouveau rôle, celui de prof ! Je sais voler, Charlie… Voler dans le sens de piloter, pas voler comme un oiseau, voyons ! Dit-elle d’un ton exaspéré en s’apercevant que Charlie croyait qu’elle avait le talent de léviter. Je vais vous remettre à niveau, c’est moi qui vous le dis ! D’ailleurs, on va s’y mettre tout de suite. J’ai réservé une piste de l’aérodrome de Port Angeles pour les trois prochaines heures. Mais qu’est-ce que vous faites encore là, Chef ! Allez hop ! On s’remue la couenne !
- Je serai vous, Chef, j’me dépêcherai de m’secouer. Ma Rosie peut être très… convaincante quand elle s’y met. Grommela Emmett depuis son ordinateur en se frottant le crâne, là où sa compagne le baffait allégrement.

Un Charlie bouche-bée se laissa entraîner à la suite de ma sœur sous nos éclats de rire et je rejoignis ma Bella, espérant pouvoir lui apporter un semblant d’aide. Malheureusement, je n’avais aucune connaissance pour ce qui est de hacker le système ; mes frères nageaient dans leur élément par contre. La seule chose que je pouvais faire était de les aider à forger de nouvelles identités, de nouvelles vies, de nouveaux métiers sur papier pendant qu’ils s’escrimaient à les créer virtuellement. Bientôt, Charles et Sue Chuckingtown, respectivement militaire à la retraite et femme au foyer, virent le jour, suivis de Carlie Beckenbauer, nièce de Charles, Billy Oldrock, menuisier victime d’un accident de travail et tuteur légal de son unique petite fille Claire Pullman, Angela Bowman, Ben Winston et Kimberley Jackson, respectivement étudiants, et enfin Emily et Sam Fursby, institutrice et mécanicien.
Non seulement mes frères et Bella avaient réussi à créer ces identités, mais aussi leurs ascendants, surtout en ce qui concernait les deux enfants. Il avait fallu leur créer de vrais-faux parents, avec de vrais-faux métiers, et tout le tralala.
En l’espace de seulement trois jours, ces pseudos identités étaient devenues réelles. Virtuellement parlant évidemment. Des numéros de comptes bancaires et de sécurité sociale à l’appui en passant par les casiers judiciaires, les dossiers médicaux et scolaires, les impôts… ces vraies-fausses identités verraient le jour au niveau administratif à une heure décidée par Bella, au cas où nous ne soyons malheureusement plus là… Dans le pire des cas, ils pourraient vivre. Cachés peut-être, mais ils pourront vivre.

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- Oh ! Ah ! Ahan oui ! Là ! Ouii là ! Oooh encore ! Oh ouiii ! J’aime ça !
- Là ? Comme ça ? T’aimes ça, hein ma p’tite salope ? Huummm… Si serrée !
- Oui ! Oui ! Là ! Encore ! Ooouuuuiiii ! J’adore… quand ta grosse queue… me bourre… laaaaaa !
- Huummm… Et moi j’adoOOOre… quand ta p’tite chatte… se resserre… sur ma grosse quEUE !
- Ahaan Edward ! Oh ouiii ! Défonce-moi ! Plus fort !
- Huuungh… J’adore quand tu demandes les choses si gentiment ma belle…
- Aaahoooo… Oui ! Oh putain oui ! Edward ! Edward ouii !
- Huummm… T’es si mouillée ma Bella ! Si douce... si étroite… du concentré de plaisir à l’état pur !
- Haaan ! Continue comme çaaa ! Gggggh… tes doigts… ta bite monstrueuse… ça devrait être interdIIIt d’être monté comme çaaAA ! Edward !

CRAAAAAC !
Évidemment, le tronc de l’arbre contre lequel ma Bella était pressée tandis que je la culbutais férocement ne supporta pas nos assauts et nous nous retrouvâmes bientôt à l’horizontale. Entre nous, il m’en fallait plus pour me passer de son délicieux minou…
Je continuais à la marteler sauvagement, me réjouissant de ses cris savoureux, tandis que Bella finissait d’achever ce malheureux tronc en y enfonçant les doigts pour s’y tenir tant bien que mal, les seins pressés contre l’écorce, les cuisses serrées l’une contre l’autre par ma poigne de fer alors que j’allais et venais furieusement en elle.
Malheureusement, toutes les bonnes choses ont une fin et elle se resserra violemment autour de ma bite, son cri de plaisir étouffé par l’écorce qui ne résista pas à ses dents ; je m’enfonçais brutalement une nouvelle fois en elle… puis encore une autre… et enfin une dernière… avant que mon chibre pulsant fiévreusement ne crache profondément ses jets de foutre et que je ne rugisse au point d’en faire trembler la forêt. Je m’écroulais sur elle, à bout de souffle tandis que le petit corps de ma Bella se mit à vibrer, secoué par un puissant fou rire.

- Bah quoi ? Qu’est-ce qu’il y a de drôle ?
- Tu te rends compte… qu’on est responsable… d’une grande partie… de la destruction… de cette forêt ? Ah ! Ah ! Et après… qu’on nous parle d’écologie… et de protection de la nature !

Mouais. C’est vrai qu’elle n’a pas tort… A nous seuls, nous avions pulvérisé plus d’arbres que tous les bûcherons du coin réunis !
Subitement, des odeurs des plus étranges nous parvinrent aux narines. Après un bref échange de regards, nous nous rhabillâmes vivement ; l’avantage d’un petit coup tiré à la va-vite, j’avais mon jeans en bas des chevilles.
Inspirant profondément, je m’aperçus que ces odeurs particulières allaient en direction de la villa. Je saisis la main de ma douce et l’entraînais à ma suite. Nous arrivâmes finalement à la villa où nous trouvâmes Alice, le regard perdu dans l’avenir. Rien. Nada. Le flou total. Ma sœur paniquait complètement…
Hormis les vampires, la maison était pour une fois vide de toute présence humaine et presque humaine. La Meute était à la Push, profitant d’un peu de calme pour se reposer, et le Chef Swan était une fois de plus parti avec Rosalie pour un vol de reconnaissance au-dessus du Mont Olympic.

- Que se passe-t-il, jeune Alice ? Demanda fiévreusement Aro, ne comprenant pas l’origine de ce « black-out » qui obscurcissait notre avenir.
- Je n’en sais rien ! Ça… ça ressemble légèrement aux visions parasitées par les Quileute, mais en même temps, c’est complètement différent et…

Elle s’arrêta de parler alors que nous sortions tous d’un même homme, allant sur la vaste pelouse alors que la villa était entièrement encerclée par toutes ces étranges odeurs que nous avions perçues plus tôt, Bella et moi. Le regard rivé sur les bois, j’attendais.
Bientôt, des formes de tailles différentes se découpèrent entre les arbres et une trentaine de personnes en sortirent pour s’approcher de nous, à pas mesurés, le regard dur. L’un deux leva une main en signe de paix.

- Aquene ! S’exclama-t-il en nous vrillant de son regard perçant. Nous sommes venus en paix.

J’observais, complètement perdu, les Inuits et Indiens qui nous encerclaient. Pas que nous ne puissions pas nous en débarrasser avec aisance, mais qu’est-ce qu’ils foutaient là ?
Hormis les Inuits qui étaient engoncés dans leurs énormes manteaux de peau retournée, les autres étaient uniquement vêtus de pantalons, en peau également, le torse et les pieds nus. Ils avaient tous les cheveux courts ou rasés, et avaient le visage, les bras et le torse parés de peintures, plus ou moins différentes.
Leur émissaire, un Navajo comme l’annonçaient les signes tracés sur sa poitrine, reprit la parole tout en restant prudemment éloigné de nous, le regard rivé sur Carlisle, qui était en tête de notre groupe.

- Bonjour Messieurs, avez-vous besoin d’aide pour trouver votre chemin ? Vous êtes-vous perdus ? Y-a-t-il quelque chose que je puisse faire ? Demanda mon père tout en restant sur ses gardes.
- Le Grand Coyote est apparu il y a de nombreux mois. Mauvais signe… Très mauvais signe dans ma culture…

Emmett ricana en entendant les propos sans queue ni tête de l’Indien.

- L’asile est pas trop loin d’ici, j’peux vous y conduire si vous voulez et…
- Tais-toi Sang-Froid !

Je me raidis tout en grondant doucement et ne fus pas le seul. Scannant les pensées des Indiens et Inuits, je me heurtais au barrage de la langue…

- Sang-froid ? De quoi parlez-vous, monsieur, je ne comprends pas grand chose. Demanda Carlisle, préférant jouer les idiots alors qu’Aro et Marcus bouillaient de rage à l’idée que de nouveaux humains connaissent notre existence normalement secrète.
- Tu sais très bien de quoi je parle, sang-froid. Nos légendes vous décrivent parfaitement, nous en avons même une très étrange, sur un clan de sang-froid aux yeux jaunes. Je suis surpris de voir que ce n’est pas une légende, vampire… Reprit l’Indien alors que de nombreux feulements surpris s’élevaient dans mon dos.
- Que faites-vous ici ? Demanda Carlisle d’une voix tendue.
- Avant de vous le dire, je voudrais une réponse, nos légendes ne le disent pas précisément…
- Réponse, réponse, c’est à vous de nous donner des réponses ! Hurla Aro en s’approchant du Navajo qui recula en tremblant.
- Ce n’est pas à toi que je parle, cannibale ! C’est à lui ! Cracha-t-il en pointant mon père du doigt.

Alors qu’Aro allait se jeter sur l’Indien pour cet affront, il fut fermement retenu par Marcus et Eléazar tandis que Jasper bombardait le terrain d’ondes apaisantes avant que les choses ne tournent mal. Aro fut brutalement mis à l’écart tandis qu’il continuait à invectiver furieusement l’humain. Les autres Indiens observaient attentivement ce qu’il se passait, prêts à intervenir – laissez-moi rire ! – au moindre problème.

- Comme je vous l’ai dit, je vous dirai tout dès que tu m’auras donné ta réponse, sang-froid. Reprit l’Indien avant de continuer lorsque Carlisle hocha la tête. Pourquoi vos yeux sont jaunes ? Je sais que vous vous… nourrissez d’animaux, ce qui rend vos yeux jaunes, ce que je veux savoir, c’est pourquoi.
- Pourquoi quoi ?
- Pourquoi vous ne faîtes pas comme les autres sang-froid, pourquoi vous n’êtes pas des cannibales ! Cracha l’Indien en jetant un regard mauvais aux vampires… traditionnels.

Carlisle se tourna brièvement vers moi à la recherche d’une quelconque réponse et je haussais les épaules. Finalement, il souffla longuement avant de lui raconter son histoire, de son époque humaine à sa création, en passant par l’horreur de sa condition, en expliquant qu’il avait trouvé une alternative, que cela lui permettait de garder cette partie d’humanité perdue en ne voulant pas être un monstre. Le regard de l’Indien fit le tour des nôtres et il parut satisfait de voir qu’un grand nombre de « végétariens » se comptait dans nos rangs, puis finalement, il se posa sur la petite Bree dont les yeux d’un orange flamboyant pétillaient de curiosité.

- Ses yeux… Ils sont oranges ? S’exclama-t-il, surpris.
- Oui. Bree s’est convertie depuis quelques temps à notre… régime particulier, tout comme Diego, Riley et Victoria. Expliqua Carlisle tout en pointant les intéressés du doigt. Pouvez-vous maintenant m’expliquer la raison de votre présence ?
- Je te l’ai dit, sang-froid, le Grand Coyote s’est dévoilé…
- Et le Lapin de Pâques fait une partie de belote avec le Père Noël, la Petite Souris et le Père Fouettard ! Railla Emmett.
- Emmett, tais-toi je te prie. Souffla Carlisle exaspéré avant de laisser l’Indien s’exprimer.
- Dans la culture Navajo, le Coyote est une manifestation maléfique qui apparaît lors de…
- BELLA !

Dans la confusion, nous n’avions pas entendu le Chef Swan revenir. Il fut brusquement encerclé par les Inuits et autres Indiens qui tremblaient violemment. Je perçus rapidement les pensées de Rosalie qui fonçait jusqu’à la Push, chercher la Meute en renfort.

- Papa ! Hurla Bella en essayant de l’approcher, pour être stoppée par un barrage d’Indiens à la musculature ultra-développée.
- Bella ! Mais vous ne pouvez pas me laisser passer ? Je veux voir ma fille ! Hurla le Chef Swan en pointant un doigt accusateur sur le torse de l’un de ses… ravisseurs, faute de meilleur terme.
- Ce n’est plus ta fille, l’humain. C’est un démon qui a pris l’apparence de ta fille. Elle est dangereuse ! S’exclama l’un des Inuits en lançant un regard accusateur à ma Bella.
- Huummm… Elle a peut-être quelques… soucis cardiaques et dentaires, mais elle reste toujours ma fille nom d’un chien !
- Tu sais ce qu’elle est ? S’exclama le Navajo, surpris.
- Elle est ma fille, voilà ce qu’elle est ! Ragea Charlie devant des Indiens médusés.

Rosalie arriva à ce moment-là, accompagnée d’une dizaine de loups géants et menaçants qui se rangèrent à nos côtés. Le Navajo les observa avec ébahissement, incompréhension et un soupçon de trahison mélangés avant de lever les bras en signe de paix et de demander à ses compagnons de relâcher le Chef Swan qui courut nous rejoindre.

- Aquene. AQUENE ! S’exclama-t-il alors que ses acolytes tremblaient de plus en plus, leurs formes brouillées.
- On ne doit pas rester ici, John ! Ils vont nous ensorceler comme ils les ont ensorcelés eux ! Cracha un Inuit, l’écume aux lèvres, en pointant la forme lupine de Seth d’un doigt rageur.

Jacob reprit immédiatement sa forme humaine et enfila le short accroché à sa cheville.

- Nous ne sommes pas ensorcelés, ni envoûtés. Qui êtes-vous et que faites-vous ici ?

Leur émissaire Navajo secoua la tête, tentant de se remettre les idées en place puis reprit d’une voix faible.

- Comme je le disais plus tôt, le Grand Coyote s’est manifesté il y a plusieurs mois maintenant, puis des rumeurs sont parvenues des quatre coins de la Nation Indienne. Un groupe de sang-froid cannibales espère réduire l’Humanité en esclavage, mais pour cela ils ont besoin d’une arme, une arme puissante détenue par les yeux jaunes qui se battraient pour protéger les Hommes. Les guerriers Navajo se sont alors mis en route, et en chemin nous avons croisé des Mohawks, des Apaches et des Inuits qui avaient également eu vent de ces rumeurs. Nous sommes là pour vous apporter notre soutien, mais ce que je ne comprends pas, c’est pourquoi ces cannibales-là sont à vos côtés ! Dit-il  d’une voix blanche en pointant chaque vampire ayant des yeux rouges du doigt.
- Nous sommes ici parce que cette guerre n’a pas lieu d’être. Ce monde ne doit pas être dominé par les nôtres, ce monde est celui des humains. Nous l’avons été aussi à une période donnée, nous ne l’oublions pas. Notre existence doit rester secrète aux yeux des hommes, ou alors ils risqueraient de le détruire par peur. Nous ne voulons pas que l’humanité soit asservie, ça serait un crime… l’Apocalypse. Expliqua Marcus d’une voix vibrante de sincérité.

- Eh ouais ! Du coup on est sur le sentier de la guerre en compagnie d’une poignée de Peaux Rouges pour décimer les Grands Méchants Vampires Cannibales qui veulent que le Nouvel Ordre Mondial voit le jour ! C’est y pas beau tout ça ? Mais et vous tous, en quoi votre Grande Chochotte de je sais pas quoi peut nous soutenir ? Ricana Emmett en secouant la tête, hilare.

Les Inuits, Navajo, Mohawks et Apaches se concertèrent du regard puis s’écartèrent finalement de nous, un sourire railleur et menaçant à la fois aux lèvres avant de rejeter leurs têtes en arrières.
Il y eut trente souffles ténus… Trente explosions différentes… Et des exclamations de surprise.
Je n’en croyais pas mes yeux… Pincez-moi, je rêve !