Edward & Bella

Edward & Bella

mardi 2 mars 2010

22 - Un partout la balle au centre

- Dis moi Edward, tu la détestes tant que ça ta voiture ?
- Euh.. Non, pourquoi ?
- Parce que me laisser la conduire, c’est à tes risques et périls ! Ria t’elle.
- T’as le permis, non ? Alors tu conduis !
- Ok ! Mais ne te plains pas si je serre le moteur ! Avec ma poisse légendaire, ça risque fort d’arriver !

Brusquement, je me mis à paniquer pour la santé de ma Volvo… Mais mon besoin de vengeance était plus fort que tout !
Bella s’installa au volant et voulu ouvrir la portière passager, mais je m’installais à l’arrière, juste derrière elle.

- Bah ! Pourquoi tu t’assoies derrière ?
- Pour profiter de la route ! Allez chauffeur, on y va !

Bella secoua la tête en riant puis démarra.
Ça promettait d’être très long ce trajet car mon ange n’arrivait pas à dépasser les 80km/h.
Tandis que son attention était fixée sur la route, je fis glisser mes mains sous son Tshirt et effleurais délicatement ses seins du bout des doigts. Elle sursauta mais ne dit rien…
Ma douce étant collée à son siège, je la poussais gentiment vers l’avant afin de lui dégrafer son soutien-gorge puis fis rouler les bretelles le long de ses bras avant de le faire tomber au sol.

Mes mains glissèrent lentement de son ventre à sa poitrine et je m’emparais de ses seins, les malaxais tendrement tout enjouant avec ses pointes durcies.
Jetant un coup d’œil dans le rétroviseur, je vis que ma Bella se mordait la lèvre inférieure pour garder le contrôle. Bon sang ! Comme elle était sexy en faisant ça !

Tandis que ma main gauche s’occupait de son exquise poitrine, ma main droite chemina tranquillement le long de son ventre et caressa la peau à la lisière de son jeans ; elle frémissait sous mon contact et sa peau s’embrasait…
Souhaitant la taquiner, je continuais ma descente par-dessus la barrière de tissu et lorsque j’arrivais à son entrejambe, je sentis qu’elle était bouillante et humide à travers le rempart de son jeans.

Un soupir s’échappa de ses lèvres lorsque ma main se fit plus pressante, s’enfonçant sur les coutures de son pantalon .
Elle gémit de frustration lorsque je cessais tout contact et poussa un faible cri lorsque je fis sauter le bouton de son jeans entre mon pouce et mon index.
Malheureusement pour nous, son pantalon était trop serré pour que mes doigts s’y baladent sans la gêner…

Elle avait voulu me dompter ce matin ? Maintenant ça allait être son tour de tâter de sa médecine !

- Lève tes fesses Isabella ! Ma voix était ferme.

Cependant, elle se raidit et les battements de son cœur s’accélérèrent lorsqu’elle m’entendit l’appeler par son prénom complet… Elle murmura un faible et implorant « par pitié, tout sauf ça… Pas Isabella… », si bas qu’un humain ne l’aurait pas entendu. Ses mains étaient crispées sur le volant et elle avait la chair de poule.
On aurait dit qu’elle avait peur et je m’en voulus instantanément d’avoir causé sa détresse.

- Allez Bella ! Bouge-moi un peu ton joli p’tit cul !

Elle se détendit aussitôt que je l’appelais « Bella » puis décolla ses fesses du siège. La main qui caressait ses seins rejoignit immédiatement celle qui se trouvait sur son jeans et je fis glisser son maudit pantalon ainsi que sa petite culotte en dessous de ses genoux, ma douce m’aidant en se tortillant pour faire glisser ses vêtements.

Mes mains remontèrent lentement le long de ses cuisses si soyeuses jusqu’à sa fente humide et brûlante de désir que j’effleurais à peine.
Ma main gauche reprit sa place d’origine, jouant avec ses tétons l’un après l’autre, les tirant, les pinçant, les faisant rouler entre mes doigts alors que ma main droite glissait sur son mont de vénus, mes doigts taquinant sa fente sans jamais la pénétrer.
La voiture fit une embardée lorsque mon pouce se posa sur son clitoris.

- Bella ! Contrôle-toi !

Elle hochait frénétiquement de la tête tout en mordillant furieusement sa lèvre inférieure pendant que je continuais à la caresser.
Mes doigts glissèrent aisément dans son intimité trempée et elle hurla lorsque mon majeur trouva son point G ce qui nous valut une nouvelle embardée…

- Edward ! Je n’ai pas ton contrôle… On va s’enrouler autour d’un arbre si tu continues… Gémit-elle.
- Suffit simplement de ralentir, ma belle !

Elle décéléra brutalement, passant de 80 à 30 km/h.

- À ce rythme là, on arrivera à Forks demain midi !

Mes doigts commencèrent un lent va-et-vient et sa fragrance, sublimée par le parfum de son plaisir envahit l’habitacle, telle une entité à part entière.
Bella roulait des hanches en rythme avec mes caresses et ses gémissements de plus en plus rauques me comblèrent de bien être.
Je continuais à câliner ses seins tout en torturant sa fente détrempée tandis que son bassin ondulait frénétiquement et que son fragile petit corps était envahi de tremblements.
Je me levais de mon siège pour me coller contre le sien, ce qui me permit d’avoir une possibilité de manœuvre beaucoup plus large…
Je lui léchais le cou, me délectant de son goût si envoûtant tout en trifouillant ses plis humides ruisselant de son plaisir de mes doigts.
Je m’occupais encore un peu de sa divine poitrine tout en continuant mes va-et-vient langoureux dans son intimité plus que mouillée, puis ma main gauche glissa de ses seins à sa fente, portant une attention toute particulière à son clitoris.
Mes doigts continuaient à glisser en elle, accélérant leur cadence, tandis que mon pouce gauche traçait des cercles tendres sur son bouton de plaisir, décuplant ses roulements de bassin.

Je sentais son intimité frémir sous l’augmentation de mes caresses et après une série de va-et-vient particulièrement profonds, ses parois se resserrèrent violemment sur mes doigts alors que je pinçais son clitoris, la faisant exploser sur ma main, envahie par son orgasme. Elle hurla de plaisir en rejetant sa tête en arrière et j’eus tout juste le temps de m’emparer du volant avant que nous ne foncions sur un camion ; je fis une brusque embardée pour éviter la collision…
Bella avait énormément de mal à reprendre son souffle…

- Bella ? Dès que tu en as l’occasion, gares toi.

Une centaine de mètres plus tard, mon ange parquait la voiture sur le bas-côté avant de s’installer sur le siège passager. Je me faufilais entre les sièges avant pour reprendre le volant.
Alors que je reprenais la route, Bella commença à remonter son jeans. Je l’arrêtais aussitôt en agrippant son poignet.

- Non, non ma belle, je n’en ai pas fini avec toi…

Alors qu’elle tournait un regard empli de questions vers moi, je la fixais tout en me délectant de son doux sirop qui dégoulinait sur mes doigts, les léchant avidement.

- Ton goût est exquis bébé, il faudrait l’embouteiller pour que je m’en régale la prochaine fois que mes sœurs te kidnappent…

Elle gémit à mes paroles et alors qu’elle allait poser sa main sur le renflement bombant mon jeans, je m’emparais de celle-ci pour la poser sur le levier de vitesse.

- Occupes-toi plutôt avec ça ! La taquinais-je.

Ma main droite se reposa sur son sexe détrempé et pendant que mon pouce torturait à nouveau son petit bouton, mon index et mon majeur entamèrent un nouveau va-et-vient, glissant si facilement en elle. Mes longs doigts étaient déjà un avantage non négligeable pour la pratique du piano, mais là c’était plus que jouissif de voir le plaisir que je pouvais apporter à mon ange avec ces caresses…

- Passe la cinquième, Bella !

Tant bien que mal, elle passa la vitesse tandis que j’embrayais. Elle dut quand même s’y reprendre en plusieurs fois…
Bella tortillait ses hanches fougueusement et gémissait sans retenue, poussant des petits cris aigus. On aurait dit un petit animal… en rut. Il faut bien l’admettre, nous l’étions constamment en rut ! Je crois même que nous pouvons largement battre les records de Rosalie et Emmett !

Et dire que Bella était encore humaine… J’imaginais déjà la tête de mon frère et de ma sœur le jour où ils devraient se sauver en courant parce qu’ils ne supporteraient plus nos séances de câlins intensifs !

Alors que je la fouillais de mes doigts, encore et encore, torturant son intimité et son clitoris sur-gonflé, Bella se mit à hurler mon prénom ainsi qu’un chapelet d’insanités que mes chastes oreilles n’étaient pas prêtes d’oublier et à convulser lorsque l’extase la submergea.
Elle frémissait de toute part, écroulée sur son siège, cherchant désespérément à reprendre son souffle défaillant.

- Ed… Ward… Par pitié… Ne me… Fais… Plus jamais ça… Quand je suis… Au volant !
- Ça ne risque plus mon cœur ! Trois embardées dont une qui aurait pu se terminer dans un camion m’ont vacciné ! Je voulais seulement te faire subir ce que tu m’as fait ce matin…
- Oui, mais je n’ai pas un contrôle total de ma personne, moi ! Donc plus de bêtises quand tu me laisses le volant ?
- Qu’est-ce qui te fait croire que je te laisserai le volant à nouveau ? Non, non, je préfère conduire, même si ce n’est que d’une main… Tu pourras toujours t’occuper d’astiquer l’embrayage !
- Ah ! Ah ! Très drôle Cullen ! Je me marre ! Je me roule par terre tellement tu es hilarant…
- Ben quoi ?
- Tant qu’à astiquer un manche, je préfère m’occuper du tien ! Me dit-elle avec un clin d’œil.

Nous fûmes interrompus par « Chapi Chapo ».

Salut les obsédés ! Rendez-vous à la villa. Carlisle et Esmée ont invité le père de Bella à dîner et je crois que Charlie veut vous parler. Passez quand même par le cottage avant,
vous êtes complètement défaits tous les deux…
Apprenez à contrôler vos ardeurs, ça ferait du bien à tout le monde ! À tout’

- Alice ? Qu’est-ce qu’elle veut ? Me demanda ma douce.
- Mes parents ont invité ton père à dîner et d’après ma sœur, ton père souhaite nous parler.
- Charlie ? Mais qu’est-ce qu’il nous veut ?
- Je n’en sais rien mon cœur. On en saura plus ce soir.

Bella se raidissait sur son siège, tendue à l’idée de ce que nous voulait son père.

- Calme-toi, Bella. Tout se passera bien !
- Mon père ? Dîner chez toi ? Avec Emmett qui ne peut pas s’empêcher d’ouvrir sa grande gueule ? Et tu crois que tout va bien se passer ? Permets-moi d’en douter !

Ouais… Vu comme cela, il risquait fort d’y avoir des tensions. Si Emmett racontait à Charlie notre escapade de cet après-midi, je ne pense pas que le père de ma belle le prendrait avec joie !

- Euh… Tu pourras demander à ton frère de la boucler ce soir ? Me supplia Bella.
- Tu n’as pas encore cerné le personnage, on dirait ! Si je fais ça, Em ne fera qu’en parler et en rajouter ! Non, il faut l’ignorer et le rembarrer dès qu’il ouvre la bouche. Et ne t’inquiète pas, Rose se chargera de le museler !
- Museler Emmett ? Impossible ! Riait-elle.
- C’est parce que tu n’as pas LE truc !
- Ah ouais ? Lequel ?
- Quand il commence à faire le con, Rose le menace de faire ceinture. Et crois-moi, Emmett est prêt à tous les sacrifices pour que Rosalie ne mette pas ses menaces à exécution !

Bella se mit à rire de bon cœur, rassurée de savoir qu’en cas de « coups durs », elle pourrait compter sur Rose.
Nous arrivâmes sur le chemin menant au cottage. Mon ange me regarda d’un drôle d’air, en haussant un sourcil, me demandant silencieusement pourquoi nous n’allions pas directement à la villa.

- Je ne pense pas que Charlie apprécierait de nous voir débarquer en arborant le look « fraîchement baisé » ! Riais-je.
- Quoi ? Comment ça !
- Tes cheveux sont complètement défaits, tes joues sont toutes roses, tes yeux brillent d’un éclat particulier, tes lèvres sont toutes gonflées et surtout, tes fringues sont dans un état épouvantable, mon cœur !
- Ok ! J’avoue ! Mais franchement, on voit que tu ne t’es pas regardé non plus !

Mouais, c’est sûr que je ne devais pas être au top de la présentation !
Nous sortîmes de la voiture et avant que je n’en aie le temps, Bella s’était saisie de ses achats, la lingerie, je précise, et se dirigeait chez nous.

Attends ! T’as dit quoi là ?
Chez moi.
Non ! T’as dit « chez nous » !

Ah bon ? Chez nous ? Bah ! ça sonne plutôt bien comme ça…

Ne lui dis surtout pas une chose pareille malheureux ! Ou tu vas te retrouver avec des rideaux à fanfreluches et des napperons partout ! Merde mec, c’est chez toi ! Chez un mec ! Pas « chez nous » !

Ben si ! Et si c’est « chez nous », elle a son mot à dire question déco !

Et les napperons ? Les fleurs séchées ? Toutes les conneries de gonzesse, t’as oublié ?

Et alors !

Dis, elles sont passées où tes couilles, Cullen ?

Oh la ferme !


J’attrapais le reste des achats et suivis ma douce chez nous. Elle était déjà dans la chambre, à poser toutes ses affaires et sortir des vêtements pour ce soir qu’elle déposa sur le lit.
Je me débarrassais de ses bouquins et autres fournitures scolaires et la rejoignis dans la chambre.

Bella me tournait le dos et se dirigeait vers la salle de bains tout en se déshabillant et en semant ses vêtements un peu partout. Hypnotisé par son odeur, ses gestes et ses courbes graciles, je la suivis tel le petit Poucet.

Elle se retourna vers moi, le visage envahi par de charmantes rougeurs me donnant envie de la croquer, au sens figuré, bien sûr, son regard pétillait de mille invitations silencieuses et toutes plus audacieuses les unes que les autres, et elle mâchouillait sa lèvre inférieure.

Bon sang ! Je ne vais pas pouvoir m’empêcher de me ruer sur elle si elle continue à faire ça !

Bella avait laissé la porte de la salle de bains grande ouverte et se tenait dos à moi. Je pouvais la voir se débarrasser de sa petite culotte, la faisant rouler très lentement le long de ses jambes et l’abandonnant en plein milieu de la distance qui nous séparait.
Je m’accrochais comme un fou au chambranle de la porte et me faisais violence pour ne pas me jeter sur elle et lui faire l’amour sauvagement à même le sol.
Je dus malheureusement lâcher ma prise lorsque le bois commença à geindre et à s’effriter sous mes doigts…

Bella entra dans la douche, sans même m’accorder un regard, et commença à faire couler l’eau, cafouillant avec les robinets pour obtenir la température idéale.
La vue de l’eau ruisselant sur son corps, les minuscules gouttelettes s’accrochant sensuellement à ses cheveux et à ses formes voluptueuses me firent gémir de désir.
Les pensées d’Alice me tirèrent de ma contemplation…

Une heure Edward ! Pas une minute de plus ! Si vous n’êtes pas prêts d’ici là, je vous envoie Emmett ! Fais gaffe, je ne plaisante pas !

- Tu attends quoi pour me rejoindre ? Le dégel ? Me taquina Bella.

L’avertissement de ma sœur et les paroles de ma douce agirent sur moi comme un détonateur. Il ne m’en fallut pas plus pour me débarrasser de mes fringues, les arrachant pour la plupart dans mon empressement. Je la rejoignis sous la douche puis me jetai sur ses lèvres qui s’ouvrirent sous la pression des miennes et nos langues s’unirent, glissant fougueusement l’une contre l’autre. Son corps se pressa fortement contre le mien lorsque mes mains la caressèrent et que j’effleurais tendrement du bout des doigts ses courbes généreuses. Bella gémit d’aise contre mes lèvres avant de faire glisser sa bouche le long de ma joue, de ma mâchoire, de mon cou avant de se déposer pile à l’endroit où ma jugulaire aurait dû battre frénétiquement. Ses dents ripèrent sur mon cou, m’arrachant des frissons d’envie, avant de glisser le long de mon torse, le caressant tendrement du bout de la langue tandis que ses mains glissaient lentement sur ma nuque, mes épaules, le long de mon échine, mes flancs avant de m’empoigner les fesses. Elle se dressait sur la pointe des pieds, manquant de s’étaler sous la douche et je la saisis fermement par la taille, la prenant en sandwich entre la paroi de la douche et mon corps. Elle poussa un petit cri de surprise mêlé d’envie lorsqu’elle sentit l’intensité de l’effet qu’elle avait sur moi contre sa cuisse. Ses soupirs répétitifs me faisaient vibrer, m’envoyant des décharges électriques dans tout mon être, me rendant encore plus fou de désir si telle chose était encore possible… Mes doigts glissèrent lentement, remontant le long de ses cuisses si douces jusqu’au point le plus chaud de son corps, entrant en elle avec une facilité incomparable. Elle était si humide, toujours prête à me recevoir…

Encerclant sa taille fine de mes deux bras, je la soulevais telle une poupée de chiffon et elle enroula vivement ses jambes autour de moi ; son regard brûlant plongé dans le mien scintillait d’envie, invitation muette au plaisir et elle plaqua violemment sa bouche sur la mienne lorsque je la pénétrais d’un puissant coup de rein. Nous gémîmes tous deux de bien-être, nous étions enfin à notre place…
Les mots étaient totalement superflus, incapables de décrire l’intensité de ce que nous ressentions en l’instant présent.

J’allais et venais en elle lentement, prenant tout mon temps tandis qu’elle s’agrippait désespérément à mes épaules, ses doigts emmêlés dans mes cheveux, les tirant violemment lorsque je percutais un point sensible…
Je la pénétrais, la martelais, la possédais encore, et encore, et encore, mes lèvres ne quittant jamais sa peau, passant de ses lèvres pulpeuses à son cou fragile, s’attardant sur sa poitrine généreuse, gobant ses tétons délicieux l’un après l’autre, avant de revenir à ses lèvres qui décidément étaient très demandeuses, ce qui était loin de me déplaire…

Je la sentis bientôt convulser entre mes bras et l’entendis hurler mon prénom, submergée par son plaisir. J’arrêtais de me mouvoir en elle le temps que Bella se remette les idées en place et recommençais à la marteler vigoureusement. Elle hoqueta sous la surprise tout en tremblant dans mes bras.
Bella s’empara de mes lèvres pour étouffer ses gémissements tout en resserrant la prise de ses jambes autour de ma taille. J’étais en pleine frénésie pré-orgasmique, allant et venant furieusement en elle, possédé par son odeur, ses cris, sa chaleur, sa douceur.

Mon ange était aux portes de l’extase, son regard vrillé au mien ruisselait d’une kyrielle de sentiments mais brûlait tout particulièrement d’un amour infini.
Son regard allait être ma perte, je n’allais plus tarder… Raffermissant ma prise autour de sa taille d’un bras, je laissais ma main se faufiler entre nos deux corps parfaitement imbriqués puis la laissais descendre jusqu’à son clitoris que je me mis à caresser avec douceur et adoration.

Bella se cambrait dans mes bras, cherchant à se fondre en moi, ses mouvements se faisaient de plus en plus désordonnés, de plus en plus brutaux. Alors que je me sentais venir, je pinçais son bouton de plaisir, ses parois se resserrèrent sur moi, la faisant hurler de bonheur tandis que je la pénétrais une dernière fois, violemment, me déversant profondément en elle dans une cacophonie de grognements primitifs.
Sa tête retomba dans mon cou alors que j’enfouissais mon visage entre ses seins, écoutant la mélodie effrénée de son cœur, attendant qu’elle s’apaise.
Au bout d’une dizaine de minutes, Bella éclata de rire.

- C’est malin ! Je pensais que l’on devait se débarrasser de notre look « fraîchement baisé » et non pas le customiser à notre manière !
- Si tu savais depuis combien de temps j’avais une furieuse envie de prendre une douche avec toi…
- Prendre une douche avec moi ou me prendre dans la douche ? Ce n’est pas la même chose Edward…
- Les deux, mon cœur, les deux…

Elle rit de plus belle avant de pousser un petit cri de frustration alors que je glissais hors d’elle avant de la remettre sur ses pieds. Je la maintins fermement en place lorsque je vis que son sens inné de l’équilibre – enfin plutôt sens inné d’un manque total de coordination – la menaçait une fois de plus de se vautrer lamentablement !

- Allez Cullen ! C’est l’heure du récurage ! Rigola t’elle.

Bella fit couler un peu de shampooing sur mes cheveux puis commença à masser mon cuir chevelu doucement, pendant que je m’occupais de ses longues boucles soyeuses, puis versa du gel douche dans ses mains avant de le faire mousser partout sur mon corps, accordant un soin très particulier à ma virilité qui se réveilla instantanément sous ses caresses, tandis que je faisais glisser mes mains enduites de savon sur son corps de rêve, son splendide petit cul et lui effleurais l’aine du pouce, cette partie de son corps étant d’une extrême douceur...

- Eh bé ! Déjà d’attaque pour le prochain round ? Ria t’elle en caressant mon érection.
- Tu sais quoi mon amour ? J’ai la même devise que les scouts : « Toujours prêt » !
- Je le vois, mon cœur… Me susurra t’elle en vrillant son regard empli de désir au mien et en raffermissant sa poigne sur ma queue. J’en gémis tellement c’était bon…

Je plongeai sur ses lèvres, l’embrassant passionnément ; je la sentais vibrer sous mes mains baladeuses et mes doigts audacieux… Bella répondit à mon baiser avec ferveur, ses lèvres dansant contre les miennes ; mon corps tout entier palpitait sous ses talentueuses caresses…
Des coups secs retentirent sur la porte de la salle de bains, nous firent sortir de notre transe, nous faisant sursauter.

- Bon, vous vous magnez le cul, oui ou merde ! Vous êtes bien mimis tous les deux, mais arrêtez les papouilles cinq minutes ! Ça va bientôt faire une heure que vous êtes ici et vous devez encore vous habiller ! Charlie va bientôt arriver, on vous attend ! Cria une Alice de mauvaise humeur.
- Oh ça va ! On arrive !
- Si dans deux minutes vous n’êtes pas sortis de cette salle de bains, j’appèle Emmett pour qu’il vienne vous chercher ! Nous menaça ma diablesse de sœur.

Bella, paniquée à l’idée que mon frère débarque, m’embrassa vite fait en me relâchant. Je soupirais de frustration tout en la serrant plus fort contre moi…

- Désolée mon cœur, mais c’est à remettre ! J’ai vraiment…
- UNE MINUTE ! Hurla Alice.

Libérant à contre-cœur ma Bella de mon étreinte, je sortis de la douche et attrapai une serviette, me séchant rapidement avant d’enfiler mon peignoir. Ma douce fit de même et nous entrions dans la chambre lorsque Emmett crut bon de débarquer en passant par l’autre porte.

- Allez ! On se dépêche les tourtereaux ! On s’habille et en vitesse ! S’écria t’il en tapant dans les mains
- Dégage Em !
- Non, non, non ! Je dois m’assurer que vous n’allez pas recommencer vos cochonneries !
- Et qu’est-ce qui te dit que nous avons fait des cochonneries, comme tu le dis si bien ? Lui demanda ma douce qui s’était à moitié cachée dans mon dos.
- Bah ! On vous connaît, c’est tout ! Et vu l’air rageur que vous avez tous les deux, Alice vous a interrompu ! Se moqua t’il.
- Putain Em, tires-toi ! Si tu veux qu’on se dépêche, laisse-nous au moins nous habiller !
- EEEH ! Keep cool, frangin ! Je vais rejoindre Alice dans le salon!
- QUOI ? ELLE EST ENCORE ICI ! Hurla ma belle, la colère se lisant clairement dans son regard.
- Oui ma chère ! Pour être sûre que vous vous dépêcherez. Et c’est pas la peine de hurler ! Nous parvint du salon une petite voix chantante.

Emmett sortit de la chambre en riant tandis que ma douce marmonnait constamment « je vais les tuer ».
J’avançais vers le lit, sachant pertinemment qu’Alice nous aurait préparé nos vêtements pour ce soir, et lorsque mon ange me rejoignit, elle poussa un cri en voyant ce que ma sœur avait remplacé les vêtements que Bella s’était préparé.

- NON MAIS ÇA VA PAS, ALICE ? Non, mais regarde-moi ça, Edward ! Comment veux-tu que je mette une chose pareille ? Et devant mon père en plus !

Elle secoua devant moi une petite robe noire, très courte et très décolletée, à dos nu, se nouant derrière le cou. En y regardant de plus près, il n’y avait vraiment pas beaucoup de tissu… Mais cette petite chose était vraiment sympa et je rêvais de voir Bella dedans…

- Hmmm… Personnellement, j’aimerai beaucoup la voir sur toi… Lui chuchotais-je à l’oreille en suçotant son lobe. Elle frissonna et gémit.
- Pas… Ce soir…
- Quel dommage… Mes mains lui effleuraient le flanc, légères comme l’air. Un faible cri étranglé lui s’échappa de ses lèvres…
- Elle est… Trop courte…
- Tes jambes sont parfaites, c’est un sacrilège de les cacher…
- Je… Peux pas… Mettre de… Soutien-gorge… Avec…
- C’est encore mieux… Lui susurrais-je contre les lèvres avant de m’en emparer goulûment.
- Mais je… Je… Je…

Sa volonté retomba à zéro lorsque mes mains frôlèrent ses seins avant de descendre jusqu’à la ceinture de son peignoir, et je jouais avec le nœud, mon regard vrillé au sien. Le visage de Bella était d’une couleur rouge soutenue et ses yeux brillaient d’envie…

- Alors, tu la mets cette robe ?

Je lui murmurais au coin des lèvres et ses yeux se refermèrent. Elle avait ce petit pli entre les sourcils et se mordillait la lèvre pour ne pas craquer. Je défis le nœud et traçais des cercles tendres sur son ventre du bout des doigts…

- Alors ? Tu vas la mettre ? Lui susurrais-je au creux de l’oreille.
- Oui… Tu as gagné… Je la mets !

Je n’eus pas le temps d’ajouter quoique ce soit qu’Alice se mit à hurler depuis le salon.

- BON, VOUS N’ÊTES PAS ENCORE PRÊTS ? MAGNEZ-VOUS !

Bella soupira de frustration avant de faire glisser son peignoir sur ses épaules en me jetant un regard malicieux à souhait. Au moment où je m’approchais d’elle pour l’enlacer, elle recula en attrapant sa robe.

- C’est vraiment dommage, mon cœur… Mais on a pas le temps pour la seconde mi-temps ! Me taquina t’elle.

Je grognais de frustration en m’habillant puis me tournais vers ma belle qui était tout simplement renversante avec cette robe qui mettait délicieusement ses courbes en valeur... J’avais vraiment bien fait de la pousser dans ses retranchements !
Elle fila à la salle de bains et en ressorti quelques minutes plus tard, les cheveux remontés en un chignon fou, quelques mèches volant sur sa nuque dégagée pour les caresses.
Elle regardait à côté du lit et je vis ses yeux s’écarquiller d’horreur…

- Mais elle est malade, c’est pas possible autrement ! Faut l’enfermer, c’est un danger public cette fille !
- Qu’est-ce qu’il se passe, mon cœur ?
- Ce qu’il se passe ? Ça ! Regarde ! C’est la mort assurée pour moi ! S’exclame t’elle en me tendant des escarpins rehaussés par un talon aiguille d’environ dix centimètres. Si je mets ça, ton père est bon pour me plâtrer les deux jambes, voir les deux bras ! Sans compter le danger potentiel que je pourrais être pour tout le monde ! Il est hors de question que je mette ces choses-là !
- Vous êtes décents ? Cria Alice à travers la porte.
- Oui c’est bon, tu peux venir !

Alice entra dans la chambre d’une démarche sautillante et se rua sur mon ange.

- Bella, Bella, Bella… Mais qu’est-ce que je vais bien pouvoir faire de toi !
- Comment ça ! S’écria ma douce.
- Pourquoi n’as-tu pas mis tes chaussures ?
- Tu parles de ça ? Mais t’es folle, ma parole ! Avec la poisse et le manque de coordination qui me caractérisent, si je mets ces godasses, j’aurai beaucoup de chance de survivre à la soirée !
- Pff… Tout ça pour des talons ? Il doit y en avoir de plus pet…
- NON ! Pas de talons, Alice ! Il doit bien y avoir une paire de ballerines, ça m’ira parfaitement !
- Mais..
- Pas de mais, Alice ! Je n’ai pas envie de me casser une jambe !
- Je confirme, mon amour… Pas envie non plus que tu te casses quelque chose…
- C’est sûr qu’avec une jambe dans le plâtre, vos parties de jambes en l’air seraient moins pratiques ! S’exclama Emmett qui était entré en douce dans la chambre.

Bella, rageuse, lui envoya ses chaussures au visage, ce qui le fit rire. Alice, dépitée, lui tendit une paire de ballerines ainsi qu’un gilet, et une fois prêts, nous sortîmes du cottage.
Le chemin jusqu’à la villa se fit dans les rires, Emmett se foutant ouvertement de nous et Alice râlant à propos du dégoût de mon ange pour tout ce qui touchait de près ou de loin à la mode et au shopping.
À peine entrés, Esmée se dirigea vers Bella et la prit dans ses bras.

- Ma chérie ! Comme je suis contente de te revoir ! Comment vas-tu ? Alice et Emmett n’ont pas été trop pénibles avec toi ?
- Ça va très bien Esmée, merci ! Pour ce qui est de vos enfants, ne vous inquiétez pas, ils ont été fidèles à eux-mêmes ! Riait ma douce, sachant très bien que ma mère comprendrait le sens de ses paroles. Mon père est là ?
- Il est avec Carlisle, ils discutent dans le bureau. La rassura t’elle avec un sourire. Allez vous installer dans le salon, ils vont bientôt nous rejoindre !

Nous nous installâmes dans le sofa et Emmett se rua sur sa console.

- Une p’tite partie, ça te branche, Bella ?
- Euh… Oui, pourquoi pas ? On joue à quoi ?
- Tu choisis ! Et prépares-toi à prendre la raclée de ta vie ! Rigola t’il.
- Hum… Est-ce que tu aurais « Mario Kart » ? Lui demanda t’elle avec un sourire joueur.
- Pff ! Bien sûr que oui !

Il mit sa console en route et tendit un volant à ma douce.

Bella était à mourir de rire : elle était debout, à fond dans son jeu et vivait sa course, bougeant à chaque virage que sa voiture prenait, la langue tirée et coincée entre ses dents. Ils étaient en plein jeu pendant que je m’intéressais à la conversation tenue dans le bureau.

-Vous êtes sûr alors ? Ça ne vous dérangera pas de veiller sur ma fille pendant mon absence ?
- Bien sûr que non, Charlie ! Vous pouvez partir l’esprit tranquille, il ne lui arrivera rien ! Mais prévenez la quand même du pourquoi de votre départ…
- Je ne crois pas qu’elle apprécierait, c’est encore trop récent et…
- Raison de plus, Charlie. Vous devez le lui dire.
- Moui… Vous avez raison. Je lui en parlerai avant le repas… Et Edward alors, ça ne vous ennuie pas s’il passe la fin du week-end avec nous ? J’aimerai passer le plus de temps possible avec Bella avant Lundi et je sais qu’elle sera ailleurs s’il n’est pas avec nous…
- Il n’y a pas de soucis ! Edward est suffisamment grand pour savoir ce qui est bon pour lui ! D’ailleurs, je pense que nous devrions les rejoindre, j’ai l’impression que les enfants sont là !

Tu m’étonnes que je sois suffisamment « grand » pour savoir ce qui est bon pour moi ! À mon âge, le contraire serait malheureux !
Mais pourquoi Charlie partait-il ?

Je me concentrais à temps sur le jeu vidéo pour voir Emmett balancer son volant en râlant et Bella effectuer une danse de la victoire, se trémoussant en tirant la langue. Puéril, mais ça enrageait Emmett qui n’avait pas supporté de perdre face à la « petite humaine » !

- Et bien mon nounours ! Faut pas s’énerver comme ça ! Lui dit Rosalie en enroulant ses bras autour du cou de mon frère.
- Mais euh ! Bella elle fait rien qu’à tricher, euh ! Pleurnicha t’il.
- Tu dis n’importe quoi, Emmett ! Je n’ai pas triché ! Je n’y peux rien si tu es mauvais perdant !
- Mais ! Tais-toi, vilaine !
Nous riions tous lorsque Carlisle et Charlie arrivèrent.
- PAPA ! S’écria ma belle en se jetant dans les bras de son père avec un tel enthousiasme que j’en grognais… Voilà que je devenais jaloux de son propre père !
- Bonsoir ma chérie ! Mais dis-moi, tu es magnifique !
- Tu vois Bella ! Je le savais ! S’écria Alice en sautant de joie. J’ai refait toute la garde-robe de votre fille Chef Swann !
- Tu en as eu du courage ! Rigola t’il. Elle n’a pas trop râlé ?
- PAPA !
- Oh que si ! Elle a été infernale, même ! Un vrai calvaire de la traîner dans les magasins ! Constata Alice.
- Non ! Le calvaire c’est de subir ta frénésie acheteuse compulsive, Alice ! Râla Bella.
- C’est étrange, tu n’avais pas l’air de te plaindre lorsque tu as eu ta frénésie acheteuse, Bella ! Rigola Emmett, faisant rougir ma douce.

Nous nous installâmes tous dans les sofas en prenant l’apéritif. Charlie, assis à côté de Bella, était étonné de voir que sa fille demandait un rhum et il me jeta un regard menaçant. Heureusement pour moi, Bella le vit immédiatement.

- Oh ! Ne t’énerve pas, papa ! Je prenais déjà l’apéro avec Phil et Maman, ce n’est pas Edward qui m’a débauchée !
- Tant que tu n’abuses pas, cela me va. Mais attention, hein ! Pas de folies !
- Oui papa !

Carlisle toussota à plusieurs reprises en fixant Charlie, avant de jeter un œil à Bella…

- Euh… Bella, je voulais te dire que… Je vais devoir m’absenter pendant quelques temps, une semaine, peut-être deux, et tu vas rester chez les Cullen pendant ce temps.
- Pourquoi ? Tu vas où, papa ?
- Je… Je vais apporter mon aide sur une enquête et.. Ce n’est pas à côté, je ne pourrais pas rentrer tous les jours…
- La police de cette ville ne peut pas s’en charger sans que tu interviennes ?

Charlie se trémoussait, mal à l’aise. Ses pensées étaient très confuses, de même que ses sentiments. J’y lisais un mélange de volonté, de peur, de colère, de justice, de vengeance… Ce melting-pot d’émotions était des plus étranges…

- Si mais… Je veux juste savoir s’ils trouvent des indices sur cette affaire. C’est…

Le Chef Swann se redressa dans le sofa et se saisit des poignets de sa fille en se tournant vers elle. Tout dans sa posture indiquait qu’il n’était plus le père, mais l’officier de police.

- Je me rends à Chicago. Il y a eu une série d’agressions et meurtres présentant des similarités troublantes avec celle dont vous avez été victimes ta mère et toi. J’y vais pour observer le déroulement de l’enquête. Je veux savoir si cette fois, on trouvera des indices permettant de trouver et enfermer ce salopard…

Le verre de Bella se fracassa sur le sol, elle se leva brusquement et sortit en marmonnant un bref « excusez-moi » d’une voix enrouée.
Une fois dehors, je l’entendis faire les cents pas.

- Il y en a eu beaucoup, Chef Swann ? Demanda Rosalie qui, de par son vécu, se sentait concernée par l’histoire de mon ange…

Charlie se relâcha, soufflant difficilement et se racla la gorge. Se remémorer ces évènements lui était insupportable, mais il avait besoin de vider son sac…

- Trois depuis le meurtre de mon ex-femme… Au départ, la police de Chicago les prenait pour des actes isolés, mais il y a trop de similitudes… Cette sauvagerie… Les victimes complètement brisées, mutilées… Les inspecteurs essayent de retrouver les jeunes qui sont arrivés sur la plage le soir de l’agression… Peut-être qu’aujourd’hui ils se rappellent quelque chose qui pourrait faire avancer l’enquête ? Je dois aller sur place, il faut que je sache… Je dois savoir.

- Nous comprenons, Charlie et ne vous inquiétez pas, Bella sera en sécurité ici. Lui assura mon père.

J’en peux plus ! Il faut que je m’éloigne !

- Excusez-moi, il faut que j’aille prendre l’air cinq minutes. Nous dit Jasper en se levant.

Mon frère sortit, envahi par la haine. Toutes ses pensées n’étaient que colère, dégoût et envies de meurtre. Il est sûr qu’avec son empathie, les émotions du Chef Swann devaient le rendre malade…

Qu’elle se calme, mais qu’elle se calme ! Je n’en peux plus !

Ses pensées étaient torturées et toutes tournées vers ma Bella… Mon ange était toujours dehors, marchant en long, en large et en travers dans la cour, tournant en rond.

- Ils ne peuvent pas… Ils ne doivent pas… Il ne faut pas qu’ils trouvent un seul indice… Il n’y en aura pas. Pourvu qu’ils ne trouvent rien ! Il ne faut pas ! C’est à moi… À moi !

Bien qu’à peine chuchotées, les paroles de Bella, venant de l’extérieur, nous étaient parfaitement audibles à nous, vampires.
Emmett et Carlisle me jetèrent un bref coup d’œil, tandis que ma mère et mes sœurs fixèrent brièvement la silhouette de mon ange.

Qu’est-ce que ça veut dire, Edward ? Bella sait quelque chose ? Elle connaît la personne qui a fait ça ?

Ne voulant pas trahir mon ange, même si dans ce cas précis j’en brûlais d’envie, je fis un bref signe de dénégation en direction de mon père.

Essaye de la cuisiner ces jours-ci, tu veux ? Si Bella sait quelque chose, elle doit avertir la police !

Je hochais la tête afin de lui signifier mon accord, puis allai rejoindre ma Bella à l’extérieur. Je pris son gilet au passage, elle l’avait laissé sur le sofa.
Perdue dans ses pensées, elle ne me voyait pas, ni ne m’entendait…
Je posais délicatement son gilet sur ses épaules et elle sursauta en hurlant.

- AAAAAAAAH ! Edward ! Tu m’as fait peur !
- Excuse-moi, mon amour, je n’en avais pas l’intention… Tu vas bien ?
- On fait aller ! Me répondit-elle en haussant les épaules nonchalamment.
- Il fait froid, tu dois être gelée. On rentre ?

Je lui tendis la main et elle se figea un instant avant de s’en saisir et de me suivre à l’intérieur.
Jazz n’était toujours pas rentré, attendant que mon ange se débarrasse de sa haine et de sa colère. Bella conservait une apparence calme et indifférente à la situation malgré toutes ses envies de meurtres…
Charlie tapota maladroitement l’épaule de Bella en essayant de la rassurer.

- Ne t’inquiète pas ma chérie. On va le retrouver ce salopard cette fois !
- J’espère papa, j’espère que vous trouverez quelque chose ! Lui répondit-elle en le fixant intensément.

Ma famille jetait de brefs coups d’œil à Bella, trop rapides pour que leurs fragiles yeux d’humain ne s’en rendent compte.
Bella continua son manège devant son père et ma famille, même si les miens ne gobaient pas ses paroles.
Je comprenais très bien qu’elle ne veuille rien dire, je savais qu’elle souhaitait venger la mort de sa mère elle-même, mais là, elle n’était plus la seule victime, il y en avait trois autres, trois autres familles qui avaient besoin qu’on leur rende justice, qui avaient besoin de savoir la vérité ! Mais connaissant ma belle, je devrais éviter le sujet pendant quelques jours au risque de la voir se fermer comme une huître…

- À part ça, ma chérie, je voulais te demander de rester à la maison, jusqu’à mon départ, que je puisse profiter de toi encore un peu ! Bien entendu, Edward est le bienvenu aussi… Ajouta t’il en rougissant, en voyant la difficulté qu’éprouvait mon ange à se séparer de moi.
- Ben euh… Oui, bien sûr papa ! Tu veux bien, Edward ? Me demanda t’elle, une petite moue implorante aux lèvres.
- Si ça ne vous dérange pas, Charlie, oui je viens aussi !

Le Chef Swann sourit en me voyant enlacer étroitement la taille de sa fille. Ses pensées étaient pleines de tendresse, d’amour, de fierté, de jalousie aussi, en nous voyant ainsi. Il ne devait pas être facile, en tant que père, de voir votre unique fille dans les bras d’un autre homme !

Jasper finit par rentrer au bout d’un bon quart d’heure, essayant tant bien que mal de bloquer son empathie à cause des sentiments de Bella, qui étaient trop haineux, violents et sadiques pour lui…
Nous passâmes à table, les vampires presque à reculons, et Esmée nous servit le repas.

Hormis Charlie et Bella qui se régalaient, mes semblables et moi endurâmes silencieusement et avec le sourire les différents plats que ma mère nous avait préparés. Le saumon fumé et sa crème de chèvre frais avaient eu autant de mal à passer que les lasagnes de la dernière fois, et le filet de bœuf et son accompagnement m’étaient restés en travers de la gorge…
Me tournant vers Bella, je la vis qui avalait difficilement le fromage.

- Qu’est-ce qu’il t’arrive, mon cœur ? Lui chuchotais-je dans le creux de l’oreille.
- J’ai une sainte horreur du fromage… Mais quand je vois à quel point ta mère est heureuse de nous avoir à table, je me force pour lui faire plaisir ! Répondit-elle entre ses dents.

Je ne pus m’empêcher de sourire à ses paroles. C’était bien elle, ça, toujours prête à faire passer les besoins et plaisirs des autres avant les siens !
Charlie, en chef de police qui se respecte, n’avait bu qu’un verre à table, tout en nous rappelant à mes frères, sœurs, Bella et moi, les dégâts de l’alcool au volant et Carlisle en rajouta une couche en nous exposant les méfaits de l’alcool sur la santé. Bien entendu, c’était surtout destiné à rassurer Charlie puisque nous n’avions pas de problèmes de santé – ridicule de parler de la « santé » d’un vampire ! – et même si nous buvions de temps à autres, nos réflexes nous préservaient de tout accident, contrairement aux humains.

J’entendis Charlie grincer des dents lorsqu’il vit sa fille se resservir un verre de vin malgré son petit speech et vis qu’il jetait régulièrement des coups d’œil dans ma direction pour voir si je me resservais de mon côté. Au risque de passer pour un lèche-bottes, je me contentais d’un seul verre, ce qui réjouit le Chef Swann, étonna ma douce et fit rire mes frères et sœurs.

Emmett se leva d’un seul coup en hurlant et se rua vers la télévision. Il se jeta dans le sofa et appuya sur la télécommande.
Ah oui, c’est vrai ! J’avais oublié ! France – Angleterre, ce soir, Emmett nous rabâchait les oreilles avec ce match depuis des lustres.
Nous finîmes de dîner et je vis le Chef Swann se trémousser sur sa chaise et regarder en direction de la télé.

- Qu’est-ce que tu regardes Emmett ? Lui demanda t’il.
- Un match de foot, c’est France –Angleterre ! Mais j’ai raté tout le match, je l’avais oublié… Se lamentait mon frère.
- C’est du foot, ça ? Ah oui, c’est vrai ! Ce sont des européens… Mais le match n’est pas fini, regarde, ils jouent encore !
- Non ! Les deux mi-temps sont déjà passées ! Mais il y a les prolongations… Et si ça ne marche pas, il y aura toujours les tirs au but, hein Bella ? Rajouta mon frère en lançant un regard malicieux à mon ange.

Rosalie explosa de rire, ainsi qu’Alice et Jazz. Carlisle se mordait le poing pour étouffer son rire et Esmée secouait la tête, un air affligé sur le visage.
Mon pauvre ange était rouge comme une pivoine et regardait son père d’un air affolé. Heureusement, celui-ci ne faisait pas attention, les yeux rivés sur le match.

- Aaaah ! Les prolongations… C’est sympa parfois, hein Ed ? Répliqua Jasper.
- Ouais, mais ça vaut pas les tirs au but ! Insista Emmett.

Rosalie regarda son mari en levant trois doigts, ce qui le fit pâlir d'horreur...

- Oui, bon, ça va ! Je crois que j’ai compris… S’exclama le Chef Swann, le visage rouge, les yeux figés sur la télévision lorsqu’ils ne papillonnaient pas, inquisiteurs, de Bella à moi.

Mais c’est pas possible ! Mais qu’est-ce que j’ai fait pour avoir des frangins pareils ?
Esmée servit le café et, comme de bien entendu, seuls Charlie et sa fille en prirent. Bella me demanda en douce de préparer quelques affaires pour le week-end que nous allions passer chez son père en voyant que Charlie commençait à s’endormir sur le sofa.

Je me dépêchais, et quelques instants plus tard, nous étions tous les trois en route, Bella et moi dans ma Volvo, et Charlie dans sa voiture de patrouille.
Ma douce se colla à moi, posant sa joue sur mon épaule, avant de me susurrer d’une voix foutrement sexy au creux de l’oreille.

- Pfff… C’est pas drôle ! À cause de Charlie, tu vas devoir te retenir…
- Me retenir de quoi, mon ange ?
- De hurler mon prénom quand tu jouis… Ça va me manquer, tu sais ? Hmmm… Je pourrais toujours te bâillonner…

J’appuyais sur l’accélérateur, pressé d’arriver chez ma belle…

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