Edward & Bella

Edward & Bella

mardi 2 mars 2010

19 - Crépuscule

- Allez Edward ! Magne-toi un peu !

Tout en disant cela, Rosalie me poussait dans le dos et m’amena jusqu’à ma Volvo. Je ne savais pas comment elles avaient réussi à faire ça, mais le rocking-chair rentrait parfaitement à l’arrière de mon véhicule : les sièges avaient été rabaissés, laissant un espace suffisamment grand pour y insérer la chaise de Bella.
Bella… J’allais enfin retrouver ma douce Bella… Enfin pouvoir savourer le satin de sa peau et la chaleur de ses lèvres… Me repaître de son… Merde !

Merde ! Merde ! Merde !

Plus que cinq minutes avant le crépuscule…
J’envoyais un dernier baiser à mes sœurs et m’installais au volant.
Mettant le contact, j’appuyais à fond sur l’accélérateur et embrayais en quatrième vitesse, faisant hurler le moteur… Hum, ma précieuse petite Volvo n’allait pas aimer ça, mais j’étais trop pressé de revoir ma douce…

J’étais à fond de seconde avant d’arriver sur l’allée me permettant de sortir des bois, j’appuyais une nouvelle fois sur l’accélérateur, passage en troisième au moment où j’atteignais les 90km/h. J’appuyais encore, et c’est sûr qu’avec un moteur froid, la voiture n’appréciait pas !
À fond de troisième, j’étais déjà à 150km/h…
À l’instant où j’entrais dans la rue de Bella, j’étais à 180. Il fallait que je ralentisse avant que le Chef Swann ne me remarque, sinon je pouvais être sûr et certain de repartir avec une sacrée prune !

Je pilais devant la maison de Bella au moment où le soleil disparaissait à l’horizon.
J’étais sauvé, je retrouvais mon ange et ne risquais pas de lui dévoiler ma monstrueuse nature.

Je sortis de la voiture au moment où j’entendis une porte s’ouvrir. Je me retournais à temps pour attraper mon ange qui se jetait fougueusement dans mes bras.
Je la fis tournoyer pendant quelques secondes, heureux de pouvoir la toucher, avant de me jeter avidement sur ses lèvres si douces.

Bella crocheta ses mains dans mon cou et enferma ma taille à l’aide de ses jambes, dans une étreinte de fer. Ses lèvres dansaient contre les miennes et sa langue se fraya un passage, se mêlant à la mienne avec gourmandise. Son goût était si exquis que j’en gémis de bonheur.
Si j’étais excité comme une puce, je m’aperçus que ma belle était dans le même état que moi ; sa délicieuse fragrance embaumait le musc et malgré la barrière de nos vêtements, je sentis qu’elle était déjà humide…
Alors que mes mains se frayaient un passage sous son Tshirt, nous entendîmes un raclement de gorge… Merde, j’avais complètement zappé Charlie !

- Bells ! Laisse donc ce pauvre garçon tranquille avant que je ne sois forcé de t’arrêter pour attentat à la pudeur ! Se moqua t’il.

Ma douce rougit furieusement aux paroles de son père et je la posais délicatement au sol, la rattrapant à temps avant qu’elle n’aille se trépaner lamentablement sur le trottoir : elle avait trouvé le moyen de se prendre dans ses pieds…
Moi qui ne supportais pas les maladroits, je trouvais que chez Bella, c’était quelque chose de touchant, adorable même. Ça lui donnait des allures de princesse en détresse…

- Tu m’as manqué !

Bella et moi explosâmes de rire, car nous venions de prononcer les mêmes mots au même moment. Et oui, les grands esprits se rencontrent toujours !

- C’est dingue ! Vous donnez l’impression de ne pas vous être vus depuis des mois ! Rigola Charlie
- Bonsoir Charlie ! Comment allez-vous ? Lui demandais-je en lui tendant une main qu’il s’empressa de serrer.
- Bien gamin ! Pas la peine de te demander si tout va bien, je crois que la réponse est oui !
- Observateur, hein ?
- Heureusement, sinon je devrais changer de boulot ! Merci d’être arrivé si vite Edward, je ne supportais plus ma fille ! Elle a été d’un pénible pendant ces deux jours…
- PAPA !
- Quoi Bells ! C’est pas vrai peut-être ? Edward par ci, Edward par là… T’as même trouvé le moyen de saouler Sue et Léah !

Bella grommela quelques paroles incompréhensibles en rougissant, tandis que son père et moi riions de sa gêne.

- Bon, c’est fini les moqueries ? On y va, Edward ?

Le désir que je lisais dans ses yeux me faisait perdre tous mes moyens… Me secouant la tête pour remettre mes idées en place, je l’empêchais de s’approcher de la voiture d’un signe de dénégation.

- Attends, pas tout de suite. J’ai quelque chose à te montrer avant qu’on ne parte.

Lui lâchant la main, je fis le tour de la voiture, pris les clefs qui étaient restées sur le contact et ouvris le coffre pour en sortir son rocking-chair.
Une fois que je l’eus posé au sol, je me retournais pour voir l’expression de ma douce et franchement, ça valait tout l’or du monde : le choc, la stupéfaction, le bonheur, la joie et l’amour.

- C’est… Incroyable… Papa, regarde ça… On dirait celui de maman ! Des larmes ruisselaient sur les joues de Bella, et en me tournant vers le Chef Swann, je vis que son regard était troublé.
- Merci Edward ! Me dit Bella en se jetant à mon cou. Tu… Il ressemble comme deux gouttes d’eau à celui que j’avais ! Où as-tu trouvé cette merveille ?
- Ici.
- Comment ça ?
- Ben… Tu te rappelles mon message ?
- Non ! Ne me dis pas que…
- Si Bella, c’est bien celui de ta mère.

Le Chef Swann était figé, puis tout à coup, il se tourna vers moi, un air mauvais sur le visage.

- Quoi ? Tu as osé pénétré par effraction chez moi ?
- NON ! Bella m’avait dit qu’elle avait remisé les morceaux de son rocking-chair car elle n’arrivait pas à s’en débarrasser ! Je suis simplement venu les récupérer pour lui faire la surprise. Ils étaient dans le petit cabanon à outils…
- Oh ! Désolé mon gars, mais avec ce qu’il s’est produit hier soir…
- Je vous comprends, Charlie, il n’y a pas de soucis. J’aurai réagi de la même façon dans pareille situation…
- Mais… Comment as-tu réussi à le réparer ? Il était entièrement détruit ! Me demanda Bella.
- Ben… Pour être tout à fait franc, je ne l’ai pas fait tout seul, j’ai juste aidé… Un petit peu. Il faudra surtout remercier Jasper, c’est lui le bricoleur de la famille !
- Ce n’est plus du bricolage à ce stade, Edward ! Mais un miracle ! Répondit Charlie. Ton frère a de l’or dans les doigts ! J’étais persuadé qu’on ne pouvait plus rien faire. Ça n’aurait tenu qu’à moi, il aurait terminé à la décharge…

Bella se serra contre moi, crochetant ses mains dans mon cou et enfouissant son visage dans mon torse pour cacher ses larmes. Le Chef Swann se tourna vers nous, un sourire éclatant sur son visage et sa moustache frémissant aux commissures de ses lèvres. Il était apparemment ravi de la surprise que je venais de faire à sa fille en ramenant son rocking-chair !

Pénétrant son esprit étrange, j’y ressentis de l’amusement, de la curiosité, de la gêne et à nouveau de l’amusement. Charlie retenait à grand peine un éclat de rire en voyant sa fille, d’ordinaire si timide, se jeter sur moi sans pudeur.
S’il savait quelle petite vicieuse était sa fille, je suis sûr qu’il nous en ferait un infarctus !

- Edward, je crois qu’il y a une jeune fille qui est pressée de se retrouver seule avec toi ! À ta place, je ne la ferai pas languir trop longtemps… Allez les jeunes, filez ! Et ne t’inquiète pas ma chérie, je vais monter ton précieux rocking-chair dans ton antre !

En parlant de cela, il allait falloir que je joue mon rôle, et même si c’était à contre-cœur, protéger Tanya d’une certaine manière…

- Au fait, Charlie, avez-vous trouvé des indices sur l’identité de votre visiteur ?
- Malheureusement non. Et je dois t’avouer que je suis rassuré de savoir que Bella ne passera pas la nuit ici !
- QUOI ? Mais c’est pas possible, je rêve ! Pince-moi, Edward.
- Arrête de dire n’importe quoi Bella! Tu ne vois pas que ton père s’inquiète pour toi ?
- C’est surtout de ce que tu me fais que mon père devrait s’inquiéter ! Me chuchota t’elle dans le creux de l’oreille.

Je ne pus m’empêcher d’exploser de rire, à ses propos, ce qui eut le don de faire tiquer le père de ma belle.

- Plus sérieusement Charlie, vous n’avez rien trouvé ?
- Non. Pas d’empreintes, ni fibres quelconques, ni cheveux, poil… Bref, aucun indice ! Et les assurances ne vont pas se décider à nous dédommager de si tôt… Au fait Bella, le pasteur Weber nous ramènera l’ancien lit de sa fille, Angela. Elle vit avec son fiancé et revend ses meubles, et … Co...e...on...i...é...un...an...i...e...e...é...one...

Le Chef Swann parlait tellement bas que Bella n’entendait rien. En fait, il était plus que gêné d’avouer à sa fille qu’il lui avait acheté un lit deux places, sachant que nous étions ensembles et que je risquais fort de passer quelques nuits chez eux, et certainement pas dans le canapé !
De mon côté, j’appréciais vraiment le geste puisque c’était une façon de me faire comprendre qu’il acceptait notre relation à Bella et moi.

- Quoi papa ? Je ne comprends pas, parle plus fort !
- Jet’aiachetélelitdeuxplacesdelafilledupasteurcommeçaenfintucomprends…
- QUOI !
- C’est un lit deux places ! Gémit-il, rouge comme une pivoine.

Bella rougit furieusement et, profitant de son trouble, je décidais d’en remettre une couche.

- C’est très prévenant de la part de ton père, tu ne crois pas mon amour ? Lui susurrais-je à l’oreille.
- Euh… Bien… Merci papa !
- Mouais… Hmpf… Bon, c’est pas tout ça, mais je… Euh…
- Je sais, papa, tu dois voir Sue ! S’exclama Bella en faisant un clin d’œil à son père, ce qui le fit rougir de plus belle.

Charlie était un homme très pudique dans ses sentiments, et il avait énormément de difficultés à parler de sa vie de couple avec sa fille. Quant à parler sexe…
Bella l’étreignit avant de lui souhaiter une bonne soirée, accentuant évidemment sur le « bonne », ce qui redoubla les rougissements de son père, puis monta dans ma voiture le temps que je dise au-revoir Charlie.
Une fois dans l’habitacle, je préférai aborder les mauvaises nouvelles…

- Au fait, mon cœur, demain Alice et Rose t’emmènent faire du shopping..
- QUOI ?!
- Et bien… N’oublie pas que Lundi c’est la rentrée…
- Déjà ! J’avais complètement oublié avec tout ce qu’il s’est passé ces derniers jours. Me dit-elle en me couvant des yeux, un sourire coquin aux lèvres.
- Oui mon cœur, déjà…
- Mais… Oh non ! Je n’ai plus rien !
- Justement ! Mes soeurs savent que toutes tes affaires ont été détruites et elles veulent t’emmener courir les magasins pour te racheter fringues, meubles… et fournitures scolaires bien entendu.
- Les fournitures, c’est une chose, mais les fringues… Par pitié, tout sauf ça ! Tes sœurs sont complètement folles quand elles sont lâchées dans les boutiques ! Se lamentait mon ange. Je t’en supplie, Edward ! Protège-moi de ces deux furies !
- Hmmm… C’est ton problème mon cœur, et franchement, je n’ai pas envie qu’elles s’en prennent à moi ensuite…
- Lâcheur ! Alors viens avec nous, au moins tu arriveras peut-être à réfréner leurs pulsions d’acheteuses compulsives…
- Ah non ! Tout sauf ça ! Je finirai également cobaye si je vous accompagne !
- Pour moi, alors ?
- Non, je tiens trop à la vie pour subir mes sœurs, même si tu es là ! Par contre, si tu le souhaites, j’irai chercher tes bouquins, cahiers et tout le bazar pour le lycée.
- Comme tu veux ! Mais c’est vraiment dommage… Le ton de sa voix était étrangement aguicheur.
- Certainement pas ! Je connais mes sœurs et finirai par devoir trimballer tous leurs achats !
- Huum… Je ne parlais pas de ça…
- De quoi alors ?

Un sourire sexy étira ses lèvres et elle haussa un sourcil.

- Non, rien ! Je dois juste refaire le plein de lingerie…

Puis elle se tut après avoir balancé LA nouvelle… Bella, dans un magasin de lingerie fine… Avec moi… Rien que d’y penser, je devenais raide…
Bon sang ! Deux jours sans l’avoir près de moi et me voilà dans tous mes états à m’imaginer avec elle dans un magasin de lingerie !

- Pourquoi es-tu si silencieux d’un coup ? Tu es malade ? Me taquina t’elle.
- Euh… Non, ça va… Je…
- Je vois ! Ma proposition te rappèles quelques souvenirs, non ?

Oh ça oui ! Ça m’en rappelait des choses… Un rendez-vous près d’un pont, une partie de jambes en l’air on ne peut plus mémorable et des paroles qui m’avaient donné envie de passer à l’acte au plus vite…

Hmmm… Tu rêves de quoi ? Me faire défiler en sous-vêtements rien que pour toi ? M’acheter des trucs si sexy que j’en rougirais à l’idée de les porter ? Ou me culbuter dans une cabine d’essayage ?

Je serai même prêt à louer la boutique pour tout un après-midi, afin d’être tranquille avec ma douce et avoir mon défilé personnel…
Je me rendis compte de l’état dans lequel j’étais lorsque le volant commença à crisser sous la pression de mes doigts…

- Alors, viendras-tu à mon secours demain ? Me susurra t’elle d’une voix sexy.
- Tout ce que tu veux mon amour… Répondis-je, tel un automate.

J’étais totalement sous contrôle… Sous son contrôle… En son pouvoir…
Bella affichait un sourire victorieux ; cette petite humaine avait le don de me mener par le bout du nez et de faire de moi ce qu’elle voulait. Et elle commençait seulement à s’en rendre compte ! Bon sang, qu’est-ce qu’il m’attendait à l’avenir ?

- Je te promets que tu ne seras pas déçu, Edward ! Me susurra t’elle d’une voix rauque. Mais… Je n’en dirais pas autant pour Alice et Rosalie…
- Tu m’étonnes ! Après ça, je te garantis qu’elles m’en voudront à mort !
- Je te protègerai de ces deux diablesses, promis ! Rigola t’elle, tout en posant une main sur ma cuisse et en y traçant des petits cercles invisibles du bout des doigts.

Ayant roulé à allure humaine, à la fois parce que je voulais profiter du moment, mais surtout parce qu’elle me mettait dans un tel état que j’avais énormément de mal à fixer mon attention sur la route, nous arrivions seulement au cottage.
À peine arrivés, « Chapi Chapo » retentit, m’informant d’un message de ma sœur.

Non ! Non ! Et non !
Il est hors de question que tu viennes avec nous demain, je ne te laisserai pas ruiner un après-midi shopping avec ma nouvelle sœur ! Méfies-toi !

Quoi ? Il était surtout impossible, et impensable, que mes sœurs m’empêchent de profiter d’une excursion dans une boutique de lingerie avec Bella !

Obsédé !
Non, c’est pas vrai !

Si tu l’es ! Regarde dans quel état tu te mets rien que d’y penser !

Bella dans une boutique de lingerie, c’est LE fantasme suprême !

C’est bien ce que je disais, t’es qu’un obsédé !

Oh la ferme…


Afin d’être sûr de pouvoir profiter de ma Bella, ne serait-ce qu’une heure, dans une petite boutique de lingerie, la même où je l’avais imaginée quelques jours plus tôt, je décidais d’envoyer un message à mes frères pour les inviter à cette partie de shopping, sachant très bien qu’ils raffoleraient également de voir leurs compagnes déambuler en sous-vêtements…
Bizarrement, je les avais à peine envoyer que je reçus un nouveau message d’Alice…

Tricheur ! Tu sais très bien qu’on ne peut plus refuser ta présence maintenant… Remarque, ton idée n’est pas si mauvaise que ça… Merci Edward ! Mais n’oublie pas que tu me revaudras ça !

- Mauvaise nouvelle ? Me demanda mon ange.
- Non, au contraire ! Emmett et Jasper viennent avec nous pour la virée shopping ! Ils vont réfréner les ardeurs de mes sœurs !
- Tant qu’ils ne cherchent pas à réfréner mes envies, ça ne me dérange pas !
- Ah oui, lesquelles ?

Bella rougit furieusement puis planta un regard brûlant dans le mien…

- Devine…

Elle crocheta ses mains dans mon cou et joua avec une mèche de mes cheveux, l’enroulant autour de ses doigts, avant de se tortiller sur son siège pour presser son corps bouillant contre le mien…
Le résultat ne se fit pas attendre et mon anatomie se réveilla brusquement.

- Hum… Si tu penses à ce que je pense…

Je fus dans l’incapacité de poursuivre ma phrase, car Bella venait de se jeter sur mes lèvres. Sa bouche si chaude, et si douce, et si humide m’avait manqué à un point inimaginable. J’eus l’impression de me brûler lorsque je répondis à son baiser, suçotant sa lèvre inférieure avec délectation, m’imprégnant de sa saveur si subtile. Lorsque sa langue lécha ma lèvre, je m’en emparais avidement, approfondissant ce baiser avec ferveur. Bella y répondit fougueusement, gémissant mon prénom dans ma bouche et mes mains, jusqu’alors occupées à lui caresser doucement le dos, s’empressèrent de pétrir ses fesses tout en la poussant contre moi.
Un éclair de lucidité me frappa subitement, et je m’arrachais difficilement de ses lèvres.

- Tu… Tu ne crois pas qu’on serait mieux à l’intérieur ?

J’avais énormément de mal à parler, un peu comme si j’étais à bout d’un souffle que je ne possédais pas. Quant à Bella, elle avait l’air incapable de me répondre, se contentant d’approuver ma requête en hochant la tête…
Nous sortîmes tant bien que mal de la voiture et je dus me faire violence pour ne pas grogner lorsque les pensées d’Emmett me parvinrent…

Ben ça c’était du baiser, mon cochon ! T’inquiète, je venais pas pour vous emmerder, mais juste pour te remercier pour ton idée shopping ! Ma Rose dans une boutique de lingerie… ROUWAHO ! Je ne savais pas que t’avais ce genre de fantasmes, gros pervers ! Allez, amuse-toi bien !

Tandis qu’Emmett reprenait le chemin de la villa, mon ange se pressa contre moi et ses petites mains bouillantes s’attaquèrent nerveusement à ma ceinture et firent sauter le bouton de mon jeans…
Passant un bras autour de sa taille fine, je la levais pour la coller contre moi. Elle enroula ses jambes autour de mon bassin, croisant ses chevilles dans mon dos, et tortilla des hanches, se frottant sans aucune retenue contre mon érection déjà foutrement douloureuse, ce qui eut pour effet de faire glisser mon pantalon le long de mes jambes. Je m’en débarrassais tant bien que mal à l’aide de mes pieds, tout en envoyant mes godasses valser je ne savais où.
Bella rougit furieusement, laissant échapper un rire timide mais enchanteur.

- Dis, tu crois que j’arriverai à me calmer un jour en ta présence et que j’arrêterai d’avoir toutes ses pensées salaces ? Chuchota t’elle alors que ses joues prenaient une teinte rouge encore plus prononcée.
- Franchement ? J’espère bien que non !

J’adorais la voir dans cet état, la savoir agir par instinct et non plus par raison…
J’adorais être la cause de sa fougue et la savoir incontrôlable en ma présence…
Je me jetais avidement sur ses lèvres et elle répondit à mon baiser avec passion.
J’eus à peine le temps d’ouvrir la porte, assez maladroitement je l’avoue, que mon Tshirt jonchait déjà dans l’herbe…

Une fois à l’intérieur du cottage, elle se glissa contre mon corps, échappant à mon étreinte, et se laissa tomber à genoux, tout en saisissant mon boxer et l’enlevant dans le même mouvement. Alors que j’étais nu devant elle, un sourire diabolique se dessina sur ses lèvres si appétissantes…

Bella empoigna mon membre et commença un agréable mouvement de va et vient, m’arrachant des gémissements, et fis tourner sa langue sur mon gland, sans jamais quitter mon regard…
Je l’attrapais fermement par les épaules avant de perdre tous mes moyens, et la redressais contre moi, lui arrachant son Tshirt par la même occasion.
J’eus un peu plus de considération pour son jeans, mais vraiment pas beaucoup…
Trente secondes plus tard, je lui arrachai sa culotte avant de la presser contre mon corps.

J’avais le sentiment que sa chaleur me consumait sur place, réveillait mon cœur mort.
Je la poussais contre la porte, l’enserrant fermement d’un bras passé autour de sa taille. Plongeant mon visage dans le creux de son cou, j’inspirais lentement, m’imprégnant de son extraordinaire fragrance qui m’avait tant manqué durant ces deux jours, tandis que mon autre main explorait son corps, traçant sensuellement des sillons de sa poitrine à sa fente, l’effleurant à peine…

Bella crocheta ses mains dans mes cheveux, empoignant mes mèches et me poussa entre ses seins que je ne pus m’empêcher de happer, mordillant délicatement ses tétons durcis l’un après l’autre alors que je plongeais mes doigts dans son intimité trempée, lui arrachant un petit cri de plaisir.

- Si tu savais à quel point tu m’as manqué… Gémit-elle au creux de mon oreille.

Elle continua à me caresser les cheveux d’une main, tandis que l’autre descendait dangereusement vers ma queue… À ce rythme là, je n’allai plus tarder à lui sauter dessus !
Je lui prodiguais les caresses qu’elle affectionnait tout particulièrement, dessinant des petits cercles sur son clitoris à l’aide de mon pouce, tout en faisant aller et venir mon index et mon majeur dans sa fente…
Je la maintenais fermement contre la porte, sentant que ses jambes traîtresses ne la supportaient plus. Elle se jeta sur mes lèvres, quémandant ma langue que je lui donnais avec un plaisir fou, et au moment où elle jouit, ses parois se serrant et son nectar se déversant sur mes doigts, elle cria dans ma bouche, des larmes roulant sur ses joues.

J’attendis quelques instants que Bella reprenne ses esprits, puis je la plaquais contre la porte. Je me baissais jusqu’à avoir mes yeux au niveau des siens et ma queue juste à son entrée. Agrippant son cul divinement pommé, je la pénétrais d’un habile coup de rein, m’enfonçant entièrement en elle et lui arrachant un cri à mi-chemin entre le miaulement et l’aboiement.
Je me retirais de sa douce et chaude humidité et la pénétrais à nouveau tandis qu’elle enroulait fiévreusement ses jambes autour de ma taille, me permettant de m’enfoncer encore plus profondément en elle grâce à ce nouvel angle d’attaque.

- Putain, Bella… Je te sens si bien comme ça…
- Continue… Plus fort… Je t’en prie… Plus foOOOort !

Bella me griffait le dos, enfonçait comme elle le pouvait ses doigts dans ma chair, alors que je me baissais à nouveau et m’enfonçais en elle, encore et encore, toujours plus profondément, plus vite, plus fort, chaque coup de butoir ponctué par les claquements de nos corps contre la porte.

- Merde ! Oui ! Vas-y ! Vas-yyyyyyyyyyyyyy !

Bella se laissa envahir par son orgasme, sa petite chatte si délicieusement serrée se crispant violemment autour de mon membre, son petit corps secoué par des convulsions, et elle commença à pleurnicher sous mes assauts de plus en plus frénétiques. Elle agrippa brutalement mes cheveux, délogeant mon visage de son cou et plongea son regard voilé par le plaisir dans le mien. Elle, déjà si belle en temps normal, était magnifiée par la jouissance…
Je n’allais plus être long à venir, mais je voulais absolument la faire jouir à nouveau ; sa jouissance était ma récompense…

Je m’enfonçais à nouveau en elle, profondément, brutalement, lui arrachant un cri de bonheur. Ses gémissements, ses cris me rendaient fou et accéléraient mes poussées… Glissant une main à l’endroit où nos deux corps étaient soudés, je titillais son clitoris, gonflé par le plaisir, tout en m’enfonçant encore et encore en elle, toujours plus vite, toujours plus fort… Nos souffles étaient totalement erratiques, celui de Bella entrecoupé de petits sanglots d’extase…
Ses parois se serrèrent une dernière fois autour de ma queue.

- EdwaAAAAAAAAAArd !
- Bordel… Je vais… Je vais… BellaAAAAAAAAAAAAAAAAA !

Elle hurla sa jouissance au moment où je me déversais longuement en elle.
La coinçant fermement entre mon corps et la porte, je plongeais mon visage entre ses seins voluptueux, tentant de reprendre mes esprits et calquant ma respiration sur les mélodieux battements de son coeur.

Je glissais hors d’elle, nous arrachant à tous deux un gémissement de frustration. J’étais tellement bien en elle, si douce et si chaude et si humide et si… Stop !
Au bout de quelques minutes, nous arrivâmes à reprendre enfin notre souffle, puis j’entendis mon ange rire doucement.

- Qu’est-ce qu’il y a de drôle ?
- Rien ! Je me sens bien, c’est tout… Ça aussi ça m’avait manqué, tu sais !
- À moi aussi, ma petite vicelarde… J’adore te regarder quand tu jouis et ça m’a affreusement manqué pendant deux jours…

Bella prit un air faussement outré.

- Obsédé ! En fait, tu n’en as que pour ma fouf, hein ?
- Ose me dire que mes coups de bite ne t’ont pas manqué !
- Ce que tu peux être con quand tu t’y mets ! Rigola t’elle. C’est surtout toi qui m’as manqué… Même si tu étais impuissant tu me manquerais… Quoique…
- J’t’en foutrais de l’impuissance !

Je posais mes lèvres tendrement sur les siennes en un chaste baiser, puis la rattrapais alors que ses jambes vacillaient.
Bella se laissa glisser contre la porte en geignant de douleur, ce qui me fit paniquer.

- Qu’est-ce qu’il y ma belle ?
- Rien ! Enfin si… J’ai… Un peu le dos en compote…

Je la tournais doucement et vis que son dos était rouge à force d’être claqué contre la porte…

- Excuse-moi, Bella ! Je suis désolé, je ne voulais pas te bles…
- Je sais ! Tu n’y es pour rien…
- TU RIGOLES ?
- On était deux à ce que je sache, non ?
- Pourquoi tu ne me l’as pas dit plus tôt ?
- Franchement, tu crois pas que j’avais autre chose en tête à ce moment-là ? Arrête de te blâmer, Edward ! Tu n’y es pour rien !
- Mais je…
- STOP ! Hurla t’elle en posant un index sur ma bouche afin de me faire taire.

J’entendis « Chapi Chapo » retentir de l’extérieur.

- C’est pas la sonnerie de ton portable ?
- Euh… Oui !
- Il est où ?
- Euh… Dehors, enfin je crois… Lui dis-je, me rappelant avoir perdu les trois quarts de mes fringues avant d’entrer dans le cottage.

Bella se releva lentement, ouvrit la porte, passa sa tête à l’extérieur, et voyant qu’il n’y avait personne, elle sortit rapidement, revenant quelques minutes plus tard avec mon jeans, mes chaussures et mon Tshirt.
Elle me tendit mon pantalon avant de se rasseoir contre la porte et je sortis mon téléphone d’une poche pour lire le texto d’Alice.

Salut les animaux ! Il y a des huiles de massages dans la salle de bains… À mon avis, Bella en aurait bien besoin ! Bonne fin de soirée et à demain !

Je ne pus m’empêcher de rire devant le message de ma sœur.

- Qu’y a t’il de si drôle, mon cœur ? Susurra mon ange.

Pour toute réponse, je lui fis lire les mots à l’écran. Bella en rougit violemment…

- Mais que… Comment ta sœur a pu savoir ça ?

ARG ! La question à cent balles… Un mensonge, un mensonge, vite ! Vite ! Un mensonge !

- Et bien… Euh… À mon avis… Comment dire… Elle a dû vouloir passer ici et… N’a pas voulu nous déranger en entendant la porte claquer…

Bella rougit de plus belle et enfouit son visage dans ses mains.

- La honte ! Je n’oserai pas croiser son regard demain !
- Ne t’inquiète pas, mon ange, Alice a fait pire ! Enfin je crois… Et on a du bol que ce soit elle et non Emmett qui soit passé ! Alors, ça te branche ?
- De quoi ?
- Un petit massage pour te remettre de ton trop plein d’émotions fortes ! Rigolais-je.
- Arrête de te vanter, je n’ai pas atteint mes limites, loin de là, même ! Mais je ne cracherais pas sur un massage, surtout si c’est toi qui le fais…
- C’est comme si c’était fait ! Attends deux minutes, je prépare tout ce qu’il faut et je viens te chercher.
- Je suis capable de marcher, tu sais !
- Hum… Déjà qu’en temps normal, avec ta maladresse innée, c’est quelque chose de compliqué, mais alors là, je n’ose même pas imaginer ! Me moquais-je.

Bella me jeta un regard noir et me voulu me mettre une tape sur l’épaule, que j’esquivais à temps avant qu’elle ne se casse un doigt.

- Espèce de… De…

Je la fis taire d’un baiser et me levais prestement avant d’aller dans la chambre.
J’allumais toutes les bougies que mes sœurs avaient disposées un peu partout, puis allais à la salle de bains chercher une huile de massage chauffante que je déposais à côté du lit. Rien de tel pour délasser les muscles endoloris d’une humaine !
Retournant près de ma douce, je la vis regarder la pièce, une expression absente collée au visage.

- Qu’est-ce qu’il y a ma belle ?
- Rien ! Euh… Enfin si… Je n’avais pas remarqué toutes ces fleurs…
- C’est que tu es extraordinairement distraite quand ton attention est accaparée *
- Je n’y suis pour rien ! Il ne fallait pas si bien me distraire…
- Mais tu te distrais toute seule, mon amour ! La preuve, tu en as même oublié le massage…
- Faux ! Je l’attends toujours, d’ailleurs…

Bella, toujours assise contre la porte, me tendit une main pour que je l’aide à se relever. Au lieu de ça, je posai un genou au sol et la pris dans mes bras. Elle se laissa faire sans rechigner…
Juste avant d’entrer dans la chambre, je lui demandais de fermer les yeux. Elle n’avait pas encore vu le « cadeau » de mes soeurs et je voulais que la surprise soit totale.
Je l’emmenais jusqu’au lit et la déposais délicatement au milieu des draps avant de m’asseoir près d’elle.

- C’est bon, tu peux regarder maintenant !

Bella me fit un petit sourire timide puis ouvrit les yeux. Elle regarda à droite et à gauche avec un air d’incompréhension collé au visage, puis elle observa le lit.

- Mais… Qu’es-ce que c’est que ça ?
- C’est de la part d’Alice et Rosalie… Et probablement Emmett et Jasper ! Il… Il te plaît ?

Au vu de sa réaction, je n’en étais plus vraiment sûr… Jusqu’à ce qu’elle plonge son regard brillant de mille feux dans le mien, un sourire éblouissant aux lèvres.

- Il est génial ! Et il m’a l’air encore plus grand que celui d’avant ! Et…
- Et tu n’as pas tout vu !

J’appuyais sur la commande qu’Alice m’avait montrée afin d’actionner le mécanisme. Le matelas se mit à tourner lentement, ce qui fit rire ma douce.

- Ah lala ! Gadget… Rigola t’elle.
- Lève un peu la tête et tu comprendras…

Bella porta son regard sur le plafond. Son visage était frappé de stupeur, puis, peu à peu, un sourire malicieux étira ses lèvres et la luxure pure et simple envahit ses yeux.

- Et bien, et bien, Edward… Tu as des idées coquines, on dirait !
- Cadeau de mes sœurs également !

Son sourire se figea et elle pâlit brusquement.

- Quoi ? T’as pas fait ça ! T’as pas raconté l’épisode du miroir à tes sœurs ? Paniqua t’elle.
- Eh ! Mais ça va pas ? Tu me prends pour qui, Bella ?
- Désolée, j…
- Quand je suis rentré pour prendre ma douche avant de te rejoindre, j’ai trouvé ma chambre comme ça, mes frangines se sont dit que ça risquait de nous plaire. Lui avouais-je à moitié.

Évidement, comment lui expliquer qu’Alice avait vu l’épisode du miroir ?

- Et bien… Tes sœurs ont de l’imagination ! J’adore… M’avoua t’elle, un sourire coquin aux lèvres, avant d’enrouler ses bras autour de mon cou.
- Hmm… Je croyais qu’il y avait une grande blessée qui nécessitait un massage… Lui susurrais-je dans le creux de l’oreille, ce qui la fit frissonner.

Non seulement j’adorais la façon dont son corps réagissait à mon contact, mais encore plus la façon qu’il avait de réagir à ma voix…
Je l’embrassais tendrement en la poussant légèrement, afin de l’allonger sur le ventre.
Elle se cala confortablement au milieu du lit et je m’emparais du flacon d’huile de massage.
Après un début de soirée on ne peut plus prometteur, cette nuit risquait fortement d’être plus que mémorable…

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