Edward & Bella

Edward & Bella

mardi 2 mars 2010

23 - Soumission


"L'orgasme, c'est la petite mort", XVIème siècle (Ambroise Paré?)

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~


Nous venions juste d’arriver chez mon ange, environ cinq minutes après avoir pris la route.
Grave erreur ! Bella avait oublié ses clefs chez elle et le Chef Swann était toujours sur la route, et pas près d’arriver…
J’avais bien quelques idées pour passer le temps et j’étais sûr que ma belle serait du même avis, mais je doutais fort que Charlie apprécie nos passe-temps et de nous voir nous peloter sans retenue dans une voiture…
Il nous avait déjà fait la morale un jour, autant l’éviter une nouvelle fois !
Je poussais le chauffage à fond dans l’habitacle, la nuit était fraîche et Bella n’avait pas grand chose sur le dos.
Mon ange se réfugia dans mes bras et nous écoutions tranquillement de la musique, mes mains courrant le long de ses bras et mes lèvres sur ses épaules. Heureusement qu’il faisait chaud dans la voiture, sinon ma belle aurait gelé sur place à cause de ma froideur de glace…

Au bout d’une quinzaine de minutes, Charlie finit par daigner arriver, enfin !
Il jeta un coup d’œil en direction de ma voiture afin de voir si sa fille et moi nous tenions correctement, mais râla lorsqu’il s’aperçut que nous étions protégés par des vitres teintées.
Je ne pus m’empêcher de rire face à son comportement.

- Qu’est-ce qu’il t’arrive, Edward ?
- Regarde ton père ! Je suis sûr qu’il se demande ce que l’on fabrique dans la voiture !

Bella soupira, se tourna rapidement vers moi, posa un baiser chaste sur mes lèvres et sortit de la voiture.
Je la rejoignis après avoir récupéré le sac que j’avais laissé dans le coffre, tandis que le Chef Swann ouvrait la porte de la maison. Nous entrâmes à sa suite et il se tourna vers nous.

- Bon les jeunes, il est tard et je dois pêcher demain matin, je vais me coucher. Bonne nuit à tous les deux et soyez sages ! Nous dit-il en rougissant à la fin de sa phrase.

Il embrassa sa fille et à mon grand étonnement, me fit une brève accolade.
Bella attendit que son père entre dans sa chambre et pressa son corps souple et chaud contre le mien en plongeant son regard de braise dans le mien.

- Tu sais quoi ? Je suis cre-vée ! S’exclama t’elle en baillant ostensiblement.
- Quel dommage…

Je laissais courir ma langue le long de sa jugulaire, appréciant follement de sentir ses pulsations cardiaques s’affoler à mon contact.

- Hmmm… Je vais au lit, tu me rejoins ?

Sa voix résonnait si sensuelle à mes oreilles. Elle se détacha de moi en m’embrassant sur la joue, puis se dirigea vers les escaliers d’une démarche chaloupée, sexy en diable, sa petite robe voletant sur ses cuisses, les cachant à peine à ma vue, son dos nu si échancré dévoilant sa splendide chute de rein, ses...

Ouais ! C’est ça Eddy ! Vas-y ! Récupère tes couilles que t’as laissé au placard ! Conduis-toi comme un mâle !
Oh la ferme ! Laisse-moi admirer la vue…

Ouais ben réfléchis pas trop ! Tu la prends, tu la retournes, tu la bourres dans les escaliers !

Et après c’est moi qui aie une bite à la place du cerveau ? Vas-y ! Fais-toi soigner !
Ouais ben moi je pense pas napperons et autres conneries du genre ! J’ai des couilles, MOI !
Moi non plus j’y pense pas et si tu permets, j’ai autre chose en tête en ce moment !
En tête ou en queue ?

Oh ta gueule !


J’étais complètement perdu dans mes pensées quand ma douce se retourna à mi-chemin du premier étage et qu’elle se tourna vers moi en haussant un sourcil sceptique.

- Ben alors Edward ! Il faut que je te prenne par la main? Tu as peur de te perdre dans les escaliers ? Me chuchota t’elle en riant.

Je lui fis un sourire en coin qui eut le don de la figer quelques secondes. Elle avait l’air… Éblouie ?
Hmmm… Une bonne chose à savoir lorsque Bella jouerait à nouveau les difficiles…

Je montais à sa suite et elle se saisit de ma main, prenant garde à poser ses pieds à différents endroits des marches pour ne pas les faire grincer. Elle m’indiqua une porte qui se trouvait juste au bord du palier en marmonnant « Charlie », j’en déduisis que c’était la chambre de son père et les ronflements sonores qui en provenaient me le confirmèrent. Elle nous dirigea à l’autre bout de l’étage et nous montâmes une seconde volée de marches, menant jusqu’à sa chambre, au second.

La pièce était différente de la fois où je l’avais vue des arbres.

Un grand lit, prenant presque la moitié de la pièce, était installé au centre, une armoire et un bureau étaient disposés à sa gauche, des étagères étaient accrochées à différents endroits et le rocking-chair se trouvait à côté de la fenêtre.
La pièce était à nu, étant donné que Bella n’y avait pas encore passé la nuit depuis le saccage de ses affaires, et je ne pus m’empêcher de marcher sur la latte qui cachait la cavité sous le plancher, puisque cette fois-ci, elle n’était pas recouverte par sa commode ; à l’écho qui en retournait, le coffre était toujours en place !

Malheureusement, cette fois-ci, je ne savais pas où se trouvait la clef… Cette foutue boite était devenue mon Saint Graal, il fallait absolument que je la retrouve et découvre ce qu’elle recelait…

Je fus tiré de mes pensées par deux bras bouillants encerclant ma taille et une main descendant lentement vers mon entre-jambe. Je me tournais vers elle et posai un baiser chaste sur ses lèvres.

- Te voilà dans mon antre et tout à moi… Me susurra t’elle d’une voix coquine au creux de l’oreille.
- Mais je suis tout à toi, bébé, tu le sais… Il y a quoi au programme ?
- Ce soir, c’est le temps des célébrations !
- Euh… Comment ça ? C’est ton anniversaire ? Je ne connaissais pas la d…
- Mais non, andouille ! Bella se mit à rougir et à mâchouiller sa lèvre inférieure, passablement gênée.
- Alors quoi, mon ange ?
- Euh.. Tu vas me prendre pour une gourde doublée d’une nunuche, mais ce soir, ça fait une semaine qu’on est ensemble et c’est…

Je l’interrompis en m’emparant de ses lèvres, les dévorant avidement et méthodiquement, jusqu’à ce qu’elle s’écarte de moi à bout de souffle. Une façon comme une autre de marquer le coup, non ?

- EEEH ! J’ai pas fini, Edward ! Donc, ça fait une semaine qu’on est ensemble, et c’est aussi la première fois que j’amène un garçon chez moi…
- C’est vrai ? Je suis con remarque ! Connaissant Charlie, il n’aurait jamais accepté que tu…
- Mais il n’y a pas que chez Charlie ! Même chez mam… À Chicago je n’avais jamais amené ni présenté personne…

Un petit pli se marqua entre ses yeux et je tentai de l’effacer du bout du doigt. Bella souffla lourdement, comme pour évacuer les pensées amères qui l’encombraient puis me fit un immense sourire.

- Tu n’as jamais, jamais emmené un mec chez toi ? Hmmm… Je suis ravi d’en avoir la primeur…
- Oui ! Et comme je te l’ai dit, il faut fêter ça !

Bella colla son bassin contre le mien et fit glisser sa main entre nos corps, me caressant par-dessus mon jeans. Un grondement rauque s’échappa de mes lèvres lorsqu’elle appuya fermement sur ma queue.

- Je ne sais pas si c’est une bonne idée, Bella… On risque de réveiller ton père et…
- Ne t’inquiète pas pour Charlie, il dort comme une masse et même ses ronflements intempestifs ne le réveillent pas !
- Hmmm… Tu n’es pas du genre discret quand tu prends ton pied, mon ange !
- Non mais regardez-moi qui ose dire ça ! Tu ne t’es jamais entendu hurler, Edward !
- Peut-être, mais au cottage, il n’y a pas de voisins ! Là, on est quand même au-dessus de la chambre de ton père !
- Ne t’inquiète pas pour ça, et si tu arrives à retenir tes cris de bête sauvage, on ne réveillera pas Charlie !

Les mains de ma douce se faisaient de plus en plus aventureuses, pour mon plus grand plaisir. Je devais bien l’admettre, l’idée de faire l’amour à la femme de ma vie alors que son père se trouvait juste au-dessous était assez excitante… Il suffisait simplement de ne pas faire trop de bruit, facile à dire, mais faisable quand même, et on pouvait se la donner de toutes les manières possibles et inimaginables sans que le Chef Swann s’en aperçoive !
Perdu dans mes pensées, je sursautai lorsqu’une main s’abattit vivement sur mes fesses.

- Eh ! Mais qu…
- Tais-toi, Cullen ! Déshabilles-toi, assieds-toi sur le lit et ne bouge plus ! Bella avait le regard brillant d’excitation et les traits autoritaires, son visage rayonnant de puissance.
- B…
- Tout de suite !

WOW ! Bella se tenait face à moi, les bras croisés sur la poitrine, un sourcil relevé l’air de dire « bah alors, t’as pas encore fini ? », impressionnante de sévérité. Je n’avais toujours pas bougé, sidéré par son comportement.
Elle s’approcha lentement et tourna autour de moi, tel un fauve de son innocente proie, tout en me jaugeant de haut en bas.

- J’avoue que je suis déçue, Edward… Je pensais que ça te ferait plaisir qu’on s’amuse tous les deux ce soir…
- Oui B…
- Ssssh ! Je ne t’ai pas donné la permission de parler à ce que je sache ! Maintenant, obéis ! Sinon, je risque de me mettre en colère et de te… Punir.

Elle était face à moi et malgré la dureté de ses traits, je vis une lueur malicieuse dans son regard, qui combinée à la puissante odeur de musc sublimant sa fragrance, me prouvaient que mon ange était dans un état d’excitation plus qu’avancé... Huuum… Ma vicieuse petite Bella veut jouer ? Parfait ! On est deux…

Un sourire satisfait étira ses lèvres lorsqu’elle vit que je m’exécutais, me débarrassant de mes vêtements au plus vite, sans la quitter des yeux. Une fois nu devant elle, Bella me contourna à nouveau tout en laissant glisser ses doigts brûlants sur mon corps de glace, puis se saisit fermement de mon chibre douloureusement érigé, me faisant feuler sous la surprise.

- Hmmm… Ça t’excite à ce point quand je parle de punition, Edward ? Mais regardez-moi ce vilain garçon aux pensées salaces… Tu n’as pas honte ?

Son regard espiègle et son sourire moqueur me rendaient fou, tout comme l’excitation qui suintait par tous les pores de sa peau. J’allais agripper ses hanches lorsqu’elle se recula vivement en me tapant sur les mains.

- Pas touche, Cullen, sinon je me fâche ! J’ai oublié quelques bricoles en bas… Maintenant, tu poses ton cul ici et tu ne bouges pas d’un poil tant que je ne suis pas remontée ! Cette nuit, tu es à ma merci…

Sa voix était rauque et son ton se voulait menaçant, mais me faisait frémir de désir tandis qu’elle m’indiquait le lit du doigt. Je m’y assis immédiatement et la regardais sortir de la chambre, subjugué par son déhanchement sensuel.
Mais qu’est-ce qu’elle pouvait bien aller foutre en bas ?

Putain Cullen ! Récupère tes couilles une bonne fois pour toutes !
T’inquiète, elles sont bien en place…

Mon cul ouais ! Regardes-toi ! Le grand méchant vampire, prédateur par excellence, qui se fait frapper par son repas !

Bella n’est pas un repas et elle ne m’a pas frappé ! C’est juste pour jouer.

Mais oui, bien sûr ! D’habitude, c’est toi qui joues avec les filles, pas l’inverse ! Depuis quand t’aimes les fessées ?

Euh… Cinq minutes !

Ouais… Ben continue à baver comme tu le fais parce que c’est tout ce que t’auras pour la soirée !

N’importe quoi !

Si ! Elle t’a bien allumé et va te laisser planté là comme le con que tu es !

Non ! C’est pas vrai ! Bella n’est pas comme ça !
Moi j’te dis que tu vas pouvoir te la coincer derrière l’oreille…

N’importe quoi ! Ferme-la, tu connais pas Bella !

Parce que pour toi, connaître quelqu’un ça s’arrête à l’horizontale et à la verticale ?

N’importe quoi ! Y’a pas que ça !

Pfff… Écoutez-moi ça ! Eddy le quetard qui ose dire qu’il n’y a pas que le cul dans la vie !

Ben ouais ! Y’a le sexe aussi... Hmpf ! Tu me fais dire des conneries en plus, du gland !

Faut tourner sa langue sept fois dans sa bouche avant de parler !
Ouais ben tant qu’à faire, je préfèrerai la tourner ailleurs ma langue…

Qu’est-ce que je disais… T’es pathétique mon gars !

Tais-toi !

Vu qu’elle va te planter là comme un con…
C’est pas vrai !

…Sers-toi de ta main gauche, t’auras l’impression de te faire branler par quelqu’un d’autre !

TA GUEULE ! De toutes façons je t’écoute plus…

Ah ! Tu m’as jamais écouté et regarde où ça t’a mené !

Dans la chambre de la femme la plus sexy, la plus belle, la plus chaude, la plus…

La plus timbrée aussi ! Non mais regardes-toi ! En train de baver comme un clébard en attendant le retour de sa maîtresse adorée et en remuant de la queue ! Jouet pittoyable…
Parle pas de Bella comme ça ! Et je suis son jouet si je le veux !
Gnagnagnagnagna !

LA FERME ! BOUCLE-LA !


J’étais à la limite de me mettre des baffes, histoire d’extirper de mon cerveau dérangé ce moi diabolique qui s’amusait à me pervertir avec ses pensées déséquilibrées.
Perdu dans ma « conversation » avec mon moi siphonné, je n’avais pas entendu que Bella était sortie de la maison avant d’entendre la porte d’entrée se refermer doucement et le souffle régulier de mon ange dans les escaliers. À ma grande surprise, elle s’arrêta au premier et passa par la salle de bains. J’entendis l’eau couler et dû étouffer un rire, surpris par un ronflement particulièrement sonore de Charlie. Une tronçonneuse faisait pâle figure à côté de lui.

Quelques minutes plus tard, Bella se dirigea vers les marches menant au second, son petit cœur battant la chamade. Des effluves de son excitation me parvinrent jusqu’aux narines, me rendant encore plus raide que je ne l’étais déjà.
Pour être certain de ne pas provoquer sa « colère », j’avais fait attention à ne pas bouger de ma place, j’étais donc assis au bout du lit, dans le plus simple appareil, attendant impatiemment ma douce…

Bella était derrière la porte, j’entendais les battements frénétiques de son cœur, cognant tellement fort qu’il donnait l’impression de vouloir s’échapper de sa poitrine, et son souffle court.
J’étais tendu face à tous ces mystères et je fermais les yeux, me concentrant sur la douce mélodie de son cœur et son envoûtant parfum. Elle entra dans la chambre puis referma la porte sans faire de bruit, en tirant le verrou.

- Hmmmm… Jolie vue… Sa voix était rauque et d’autant plus sensuelle.

Elle s’approcha de moi et releva mon menton d’un doigt ; j’ouvris les yeux et plongeai mon regard dans le sien…
Il brûlait d’une intensité sans pareille, une multitude d’émotions différentes s’y reflétant. De la fierté, du désir, de l’amour, de la convoitise, de… l’appréhension ? Non, j’ai dû rêver…

Elle posa tendrement ses lèvres sur les miennes puis s’écarta, beaucoup trop rapidement à mon goût. Je m’aperçus, enfin, que Bella s’était changée. Enfin… Changée n’était pas le terme exact pour décrire ses vêtements ou plutôt son manque de vêtements… Elle avait revêtu l’un des ensembles que l’on avait achetés dans l’après-midi et qui mettait agréablement son corps en valeur…
Le soutien-gorge, en dentelle noire, s’ouvrait sur le devant et rehaussait magnifiquement sa poitrine tout en révélant la perfection de ses seins, couvrant à peine ses mamelons, et le string coordonné lui allait à merveille, lui faisant un petit cul encore plus torride qu’à l’ordinaire.
Sa tenue était scandaleusement indécente, mais comparée à l’éclat qui illuminait son regard, elle était d’une innocence sans égale…

- La vue te plaît ? Me susurra t’elle d’une voix brûlante de désir.
- Hmmm… Oui ! Mais tu me connais, je préfère quand même te voir nue…
- Ah oui ? Pourquoi cela ne m’étonne pas de toi, monsieur le pervers ?

Elle avait un petit sourire moqueur que je ne lui connaissais pas.

- Eh ! Je ne suis pas un pervers ! J…
- Ssssh ! Tais-toi, Edward. Je ne plaisantais pas tout à l’heure quand je te parlais de punition… Cette nuit, tu parleras uniquement lorsque je t’y autoriserai, me suis-je bien fait comprendre ? Fais-moi un signe de tête si tu as bien compris.

Mais qui était cette femme ? Qu’avait-elle fait de ma douce Bella ? Elle ressemblait trait pour trait à mon ange, avait son exquise odeur, sa merveilleuse voix… Mais je ne la reconnaissais pas du tout. Cette Bella irradiait la toute-puissance, parfaitement maîtresse d’elle-même, contrôlant indéniablement son environnement. En cet instant, je me sentais tout petit face à elle… Moi, le prédateur par excellence, tremblais face à une fragile humaine ! Ah ! Quelle ironie…

Parallèlement, son comportement inhabituel faisait naître d’étranges sensations en moi et je ne pus rien faire d’autre que hocher frénétiquement la tête de haut en bas…
Un petit sourire satisfait étira ses délicieuses lèvres, puis elle se pencha vers moi, me permettant de les goûter. Ses doigts tracèrent des cercles brûlants sur mon torse et mon ventre, mais lorsque mes mains se posèrent sur sa taille, Bella recula en soufflant lourdement et en me frappant les mains.

- Pfff… Que t’ai-je dit tout à l’heure, Edward ? Ne pas toucher si tu ne veux pas me voir en colère. As-tu compris cette fois ?

Bon, pas le droit de parler sans sa permission, pas le droit de toucher non plus… Je lui fis un signe de tête, espérant que ma « réponse » serait la bonne. Apparemment oui puisque son sourire fut encore plus satisfait que celui d’avant !
Il émanait de Bella une aura de suprématie, elle était une toute autre personne, mais pour être franc… J’aimais beaucoup cette Bella dominatrice et j’avais le sentiment que nous allions beaucoup nous amuser…

Elle commença à tourner en rond devant moi, plongée dans ses pensées. Que ne donnerais-je pas pour en connaître la teneur, rien qu’une fois ! Au moins savoir ce qu’elle me réservait…
Elle se planta devant moi et vrilla son regard au mien. Une foule d’émotions différentes miroitait dans le chocolat de ses yeux, mais je n’arrivais pas à les déchiffrer tellement son intense regard me brûlait. Bella alla jusqu’à son rocking-chair et s’y assis, face à moi, les bras posés sur les accoudoirs et ses longues et splendides jambes croisées. Elle avait tout d’une reine s’adressant à son peuple.

- Dis-moi, Edward, as-tu déjà été attaché ? Tu peux répondre.
- Pourquoi ? Tu veux m’…
- Tu ne réponds pas à ma question, Edward. Me dit-elle d’une voix menaçante.

Elle leva un sourcil et planta un regard froid dans le mien, me faisant frémir malgré moi. Mais qu’est-ce qu’il m’arrivait ?

- Oui, une fois.
- Avec quoi ? Des foulards ? Des cordes ? Son regard brillait d’intérêt, elle attendait ma réponse avec impatience, je le lisais sur son visage et le sentais à sa fragrance…
- Des menottes à la con et c’était nul, elles se sont cassées…

Ouais, je m’en rappelais bien de cet épisode ! Une femelle vampire qui m’avait traîné dans son lit et pensait qu’on s’amuserait mieux si j’étais menotté. L’idée m’a plu, beaucoup même, mais les menottes n’ont pas tenu deux minutes avant que je ne les brise… Comment expliquer à mon ange qu’elle pourrait toujours essayer de m’attacher, mais qu’en moins de temps qu’il n’en faille pour dire « ouf ! », Je serai déjà libéré de mes entraves sans efforts ?

- Des menottes ! Tu m’étonnes qu’elles se soient cassées, une vraie connerie ! Et en plus, elles peuvent blesser aux poignets, ce qui n’a aucun intérêt… Bref, on va dire que tu n’as jamais été attaché.

Bella s’était levée et alla près de la porte récupérer un sac que je n’avais pas vu jusqu’à présent. Elle s’approcha de moi lentement, un sourire carnassier aux lèvres et le regard luisant d’excitation. Oh putain ! Rien que de voir la lueur présente dans ses yeux rendait ma queue complètement frappadingue. Elle m’embrassa tendrement sur la joue, puis remonta ses baisers le long de ma mâchoire et de mordiller le lobe de mon oreille, avant d’y chuchoter d’une voix intensément rauque.

- Nous allons remédier à cela cette nuit, mon cœur ! Tu seras mon jouet…

Ses paroles, ainsi que le fragrance tentatrice émanant d’entre ses cuisses me firent frémir d’excitation…
Ce que femme veut, dieu le veut !
Elle grimpa sur mes genoux, enfouissant ses petites mains dans mes cheveux, avant de plaquer brutalement ses lèvres contre les miennes, mettant tout son besoin, toute son envie dans ce baiser. Elle approfondit notre baiser et finalement, ma langue chemina jusqu'à sa merveilleuse bouche, sa langue dansait sensuellement avec la mienne, puis elle captura ma langue entre ses douces lèvres chaudes et suça allègrement ma langue, la prenant dans sa bouche et faisant aller et venir ses lèvres sur toute la longueur de ma langue, encore et encore… C’était d’un tel érotisme que j’ai failli en jouir… Je ne pus m’empêcher d’imaginer ces mêmes lèvres sur ma bite, ce qui a également failli me faire venir…
Elle ondula des hanches sur moi, poussant son bassin contre le mien, ce qui n’arrangeait en rien ma condition.
Un grognement bestial retentit dans la pièce lorsque son intimité brûlante et humide de désir se pressa contre la mienne, tandis que ses mains courraient dans mon dos, ma nuque, mes cheveux, mes épaules, mes reins. Elles étaient partout et traçaient des lignes de feu sur tout mon corps.

Je crevais d’envie de la toucher et au moment où mes mains allaient se poser sur ses fesses, je me rappelais les pseudo menaces qu’elle m’avait fait.
Cependant, Bella dut se rendre compte de mon dilemme. Elle attrapa mes mains et les posa sur sa poitrine, que je commençais à pétrir tendrement. Gêné par son soutien-gorge, je glissais mes doigts entre ses seins et le lui ôtais, le balançant loin, très loin de ma vue.
Je fis courir ma langue dans le creux de ses seins, puis les caressais tendrement.
Grave erreur ! Ça m’a valu un coup dans l’épaule…

- Hmmm… Je pensais que tu avais enfin compris que ce soir c’est « pas touche », Cullen ! Virer mon soutif, c’est une chose, me peloter en est une autre ! Me taquina t’elle.

Frustré, je grognais et me tournais face au mur.

- J’y crois pas ! Tu boudes ? Mais t’as quel âge, Edward ? Rigola t’elle.
- Ouais, bon ça va ! Tu vas me narguer encore longtemps comme ça ?
- Hmmm… Mais j’ai toute la nuit devant moi…

Bella se leva de mes genoux puis alla farfouiller dans le sac qu’elle avait posé près du lit.

- Tu me fais confiance, n’est-ce pas ?
- Bien sûr que oui ! T’en…

Elle posa son index sur mes lèvres, me signifiant de me taire, son autre main toujours dans le sac.

- J’avais juste besoin que tu me le confirmes, c’est important, tu sais !

Elle reporta son attention au sac et en sorti des… Cordes ?

Mais ça va pas la tête ? Tu vas pas laisser cette malade t’attacher ?
Ben… Si, pourquoi pas ?

Et si elle en profite pour t’arracher la tête, te démembrer, te foutre au feu ?

Là, c’est toi qui vas pas bien, fais toi soigner !

Tu risques de finir en chair à pâté de vampire pour les Quileutes !

Mais non ! On va juste s’amuser !

Toi, peut-être, mais pas moi !

Oh ta gueule ! Laisse-moi prendre mon pied comme j’le veux !

Mais…

LA FERME !

Bella dut apercevoir un flash d’appréhension dans mon regard car elle posa le cordage sur le lit et prit tendrement mon visage entre ses mains, m’embrassant longuement, tendrement, amoureusement.

- Edward, je te promets, je te jure, que tu n’as pas à t’inquiéter, je ne te ferai aucun mal ! M’implora t’elle.
- Comme si je pouvais avoir peur de toi ! Tu plaisantes, j’espère ! C’est juste que…
- Que tu te demandes ce que je vais bien pouvoir te faire, non ? Que du bien, rassures-toi !

Wow ! Même ses intonations de voix me rendaient encore plus dur que je ne l’étais déjà…

Elle attrapa mes mains et les posa sur ses hanches, me faisant comprendre silencieusement de lui ôter son string. Je le fis rouler lentement, très lentement, le long de ses jambes, tout en les effleurant langoureusement, la faisant frissonner sous mes caresses. Au moment où j’allais lui réserver le même sort qu’à son soutien-gorge, Bella se saisit de son string et le posa sur la table de chevet en me faisant un petit clin d’œil. Apparemment, ma belle avait bien prémédité les évènements de la nuit !
Elle m’embrassa à nouveau, sa langue lécha ma lèvre inférieure avant de se mêler avidement à la mienne puis elle se jeta fougueusement sur moi, me faisant tomber sur le lit par surprise. Nous étions tous deux à bout de souffle lorsque ses lèvres se séparèrent des miennes, puis elle me demanda d’une voix rauque de m’asseoir à la tête du lit. Je fis ce qu’elle me demandait sans poser de questions, mais me tendis légèrement, par réflexe, lorsqu’elle se saisit à nouveau des cordes. Bella plongea un regard inquiet dans le mien et le fouilla à la recherche d’une quelconque appréhension.

- J’ai confiance en toi, Bella.

Apparemment, elle cherchait à se rassurer car elle se détendit instantanément et me fit un sourire éblouissant, avant de me murmurer son amour au coin des lèvres.
Bella installa tous les coussins dans mon dos afin de m’installer confortablement. J’étais à moitié allongé et à moitié assis, en totale confiance. Elle se mit à califourchon sur mes jambes, je pouvais sentir son degré d’excitation à l’humidité qui s’écoulait sur mes cuisses. Son odeur n’en était que plus enivrante…

Elle mit mes bras le long de mon corps, légèrement écartés de façon à laisser passer un genou, se saisit d’une longue corde et commença à entraver mes poignets. Elle agissait avec une dextérité impressionnante, formant un ensemble de nœuds complexes, un mélange de nœuds marins et de nœuds coulants. C’était un spectacle fascinant que de la voir faire… Mes poignets étaient bien liés, l’un à l’autre même s’ils étaient séparés par mon corps, et environ un mètre de cordage dépassait de chaque côté des nœuds. Bella se laissa glisser le long de mes jambes, frottant son centre brûlant sur ma peau, un vrai délice qui me fit frémir, puis écarta mes jambes de façon à ce qu’elle puisse s’asseoir entre elles. Elle lia également mes chevilles, avec le même ensemble de nœuds compliqués, laissant toujours du cordage dépasser des nœuds, puis enfin elle relia poignets et chevilles, se servant de la longueur de corde restante. Les liens tendaient mon corps à l’extrême.

Étrangement, la voir agir et me savoir à sa merci me mettait dans un état plus que fébrile et une fois totalement entravé, j’étais dans un état d’excitation telle que je n’en avais jamais connu jusqu ‘à présent.

Bella vérifia si les nœuds n’étaient pas ni trop, ni pas assez serrés, avant de se remettre à califourchon sur moi, son intimité trempée et brûlante frémissait d’impatience en se frottant contre mon érection foutreusement douloureuse et ses seins se pressaient agréablement contre mon torse, je ne pus m’empêcher de gémir, me délectant de ces délicieux contacts.

Ses mains courraient sur mon torse, mes flancs, mon ventre, tandis que ses lèvres s’attaquaient à mon cou. Mon corps se tendait sous ses caresses, et je ne pus faire autrement que me ruer vers elle, retenu par mes liens.
Quelle ne fut pas ma surprise lorsque je me rendis compte que je ne pouvais pas me libérer de mes entraves ! Les cordes, en chanvre, n’étaient pas assez solides pour résister à ma force, je pouvais les couper en tirant à peine dessus. Cependant, la façon dont elle m’avait attaché m’empêchait carrément de briser mes liens, sans me démembrer au passage…
Je vous avoue que ça ferait plutôt tâche que je m’arrache une jambe ou un bras devant mon ange…

Je fermais les yeux, m’abandonnant totalement au plaisir que ma douce me procurait. J’avais l’impression que mon corps tout entier s’embrasait sous ses mains, ses doigts, sa langue, ses dents, qui couvraient chaque parcelle de peau de baisers, caresses, mordillements.
Je grognais lorsqu’elle mordit fortement mes tétons, la douleur laissant rapidement la place au plaisir… Ses doigts courraient sur mon ventre, mes hanches et mes cuisses, remontant, redescendant, tandis que sa langue traçait des sillons brûlants au niveau de mes abdos et dessinait les contours de mon nombril. Je sentis brusquement une de ses mains empoigner fermement ma queue et lui imprimer un mouvement de va et vient.

- Bellaaaaa !

Elle stoppa immédiatement sa caresse, sans pour autant me relâcher.

- Ssssh Edward, tu ne voudrais pas que mon père nous surprenne, non ? Réponds.
- Non, je m’en passerai bien.
- Je t’ai prévenu tout à l’heure, Edward, je veux du silence. Je veux bien tolérer les gémissements, mais rien d’autre. Arriveras-tu à te taire tout seul ou as-tu besoin d’aide ? Alors ?

Elle recommença à me caresser à deux mains, avec plus de vigueur, me faisant grogner au passage.

- Comment veux-tu… Que j’arrive à me taire… Avec ce que tu me fais ?

Elle plongea son regard empli de malice dans le mien, puis eut un petit sourire diabolique… Ma déesse devait sûrement avoir une autre idée perverse en tête… Hmmm !
Une de ses mains me relâcha puis sortit de mon champ de vue, tandis que Bella posait ses lèvres sur les miennes, murmurant contre ma bouche.

- Si tu savais depuis combien de temps je voulais te faire ce que je vais te faire…

Ses paroles me poussèrent à ruer instinctivement mon bassin vers sa main ; tout aussi instinctivement, elle raffermit sa prise sur ma queue. Elle me relâcha au bout de quelques secondes puis ondula des hanches sur moi, son intimité se frottant furieusement contre la mienne. Elle dessina le contour de mes lèvres du bout des doigts et je ne pus m’empêcher d’en happer un, le suçant goulûment, tandis qu’elle chuchotait des mots d’amour au creux de mon oreille.

- J’ai toujours rêvé d’entendre tes gémissements et tes cris étouffés par un bâillon…

Tout en me disant ça d’une voix sensuelle, elle m’enfouit sans ménagements son string dans la bouche.
C’était assez étrange d’avoir ma bouche envahie de cette façon, limite désagréable. En général, ma bouche est occupée par du sang frais, une langue douce ou un clitoris gorgé de plaisir, rien à voir avec un string !

Son arôme, omniprésent sur le tissu, gavait mes papilles, imprégnait ma langue, brûlait ma gorge et m’enivrait totalement.
Je me concentrais sur ses caresses, les yeux fermés, me noyant avec un bonheur total dans les sensations qu’elle me procurait.

Brusquement, je sentis ses lèvres bouillantes encercler mon gland, et sous la surprise, je hurlais, bien que mon cri soit étouffé par le tissu, tout en me ruant en avant, tirant sur mes liens. Je me relaxais immédiatement en sentant l’articulation de ma hanche craquer, le son heureusement imperceptible pour l’oreille humaine…
Bella suçotait consciencieusement mon gland, l’enveloppant tendrement de sa langue, puis me lécha le frein, me faisant frissonner de plaisir. Elle humecta méticuleusement ma queue, sur toute sa longueur, avant de suçoter mon bout à nouveau. Ses mains courraient sur mes cuisses, puis elle se saisit de mes boules, les caressant lentement, tout en continuant à me torturer avec sa langue si douce et si chaude. Mon bassin ondulait au rythme de ses caresses et je me ruais à nouveau vers elle lorsqu’elle m’avala entièrement tout en gémissant autour de ma queue, la faisant vibrer d’une manière particulièrement divine.

Je me concentrais de toutes mes forces pour rester le plus immobile possible, afin d’éviter de m’arracher un membre inutilement, ne pensant plus qu’au plaisir que ma Bella me procurait. Mes gémissements, mes cris, mes grognements, étaient assourdis par son string avec lequel elle prenait un malin plaisir à me bâillonner, et à chaque fois qu’elle m’entendait émettre un son déformé par le tissu, je l’entendais gémir, la sentais frémir, et elle me léchait et me suçotait avec plus d’avidité. Brusquement, elle m’avala entièrement et je ne souhaitais plus qu’une chose, enfouir mes mains dans sa douce chevelure et la guider en me laissant aller et venir dans sa bouche. Je baignais dans le plaisir d’être entravé et d’être complètement à sa merci tout en étant terriblement frustré de ne pas être libre de mes mouvements. Etrange paradoxe…

Mon bassin allait à la rencontre de sa bouche, en rythme de ses coups de langue et je hurlais à nouveau lorsque je me sentis cogner au fond de sa gorge. Elle resta quelques délicieuses secondes sans bouger, se relaxant de m’avoir entièrement dans sa bouche, puis recommença ses va-et-vient, faisant riper ses dents sur toute ma longueur. Elle m’avalait sans relâche, encore et encore et je me délectais de sentir ses lèvres, ses dents, sa langue se relayer pour me donner du plaisir, tandis que ses mains jouaient avec mes boules. Je n’allais plus tarder à jouir à ce rythme et Bella dut s’en apercevoir car elle arrêta ses caresses et relâcha ma queue en un « pop » qui retentit dans la chambre. Je grognais de frustration, ce qui la fit doucement rigoler. Elle m’enjamba puis attaqua mon cou avec ses lèvres, sa langue et remonta lentement jusqu’à mon oreille qu’elle suçota légèrement.

- Tu croyais quoi, bad boy ? Que j’allais te laisser jouir comme ça après m’avoir désobéi à plusieurs reprises ce soir ? Cette nuit, c’est moi qui dirige les opérations, je décide quand tu jouis. Compris ?

Bella plongea son regard avide dans le mien et je hochais frénétiquement la tête pour lui dire que j’avais compris. Elle posa sa main chaude sur ma joue et la caressa tendrement avant de murmurer d’une voix affectueuse « bon garçon » comme un homme caresserait son clébard en lui disant « brave bête ». Oui, cette nuit, j’étais définitivement son jouet… Consentant à 500 % !

Elle embrassa mon front, mes paupières, mes joues, mon menton, descendit dans mon cou, sur mon torse, mon ventre, ses lèvres et sa langue traçaient des lignes complexes sur mon corps, et je hurlais à nouveau lorsque ses lèvres se refermèrent autour de mon gland, recommençant à le suçoter goulûment.

Je me faisais violence pour ne pas bouger, au risque de m’arracher quelque chose ou de me démettre une articulation, me concentrant uniquement sur le plaisir. Elle fit à nouveau courir sa langue sur mon chibre en gémissant, puis m’avala à nouveau, cette fois-ci lentement, sa bouche allant et venant centimètre après centimètre, sa langue s’enroulant tendrement autour de ma queue à chaque fois.
Un feulement d’extase s’échappa de mes lèvres, étouffé par le tissu, lorsque je fus entièrement dans sa bouche, puis elle recommença sa douce torture, alternant les mordillements et les coups de langue.

Je n’arrivais pas à détacher mes yeux du spectacle qui se déroulait devant moi, c’était d’un érotisme fou que de la regarder m’engloutir avidement, mais ce qui me captivait surtout, c’était cette expression d’intense bonheur que je déchiffrais sur son visage. Elle prenait un plaisir fou à me faire prendre mon pied. Son regard plein d’amour se vrilla au mien tandis qu’elle continuait à m’avaler, encore et encore, ses va-et-vient se faisant de plus en plus rapides. Elle me suçait, m’aspirait, me pompait voracement, tout mon corps était tendu par le plaisir, je n’étais plus capable de penser, perdu dans des limbes délicieux, m’abandonnant dans la volupté… J’allais venir lorsqu’elle me relâcha à nouveau…

BORDEL ! Non, elle ne peut pas me faire ça !

Mon regard devait être suppliant, car elle rit avant de me rappeler que je ne jouirais que lorsque Mademoiselle l’aura décidé.
Bella recommença son petit jeu à plusieurs reprises en prenant un pied énorme au vu de ses sourires, m’emmenant à la limite de l’orgasme pour me le refuser à chaque fois. J’avais tellement besoin de jouir que cela en était douloureux…
J’avais beau essayer de la supplier de me laisser venir, aucun son cohérent ne franchissait mes lèvres…

Elle agrippa mon membre à deux mains, le serrant fermement et me masturba lentement, très lentement. Je devenais dingue, j’en voulais plus, beaucoup plus, je voulais me libérer de mes entraves, la prendre sauvagement et lui faire subir le même genre de torture. Je voulais crier, hurler sans être bâillonné. Je voulais la toucher, la caresser sans être attaché. J’adorais ce qu’elle me faisait et être à sa merci, mais je ne supportais plus d’être « passif ». Et j’avais mal. Mal aux couilles, mal au ventre, mal à la queue. Mais quelque part, c’était étrangement bon, subtilement agréable, source de plaisir...

Elle continuait à me caresser à deux mains lentement, puis brusquement, elle m’engouffra à nouveau, sa langue s’enroulant sensuellement autour de ma queue. J’ondulais furieusement des hanches, allant à la rencontre de ses va-et-vient, me concentrant sur les sensations procurées par sa langue, ses dents, sa bouche, encore… Encore… Encore… Jamais sexe oral n’avait été aussi bon ! Sa talentueuse bouche me dévorait consciencieusement et ses mains jouaient avec mes bourses, me faisant vibrer de plaisir. Je ne savais plus qui j’étais ni où j’étais, le calvaire que me faisait subir ma douce m’avait plongé dans l’extase la plus intense.

J’avais le souffle coupé et même s’il m’était totalement inutile, je recherchais désespérément l’air salvateur. Bella me caressait avec plus de vigueur, concentrée sur mon plaisir, ses lèvres coulissaient frénétiquement sur ma queue, sa langue s’enroulait, ses dents me ripaient… Encore… Toujours… J’allais me consumer sur place sous ce plaisir dévastateur et alors que je m’attendais à ce que Bella me laisse une nouvelle fois aux portes de l’orgasme, je la sentis frémir et gémir, puis elle m’avala totalement et me sentir cogner ainsi contre sa gorge me fit perdre pied. M’enfonçant sauvagement dans sa bouche à deux reprises, je me répandis violemment dans sa gorge en de puissants jets saccadés en braillant son prénom, avant de me laisser tomber en arrière.
Si j’avais été humain, je serais mort en ce moment…

Jamais orgasme n’avait été aussi fort, aussi intense, aussi ravageur. Depuis que j’étais avec ma Bella, j’avais expérimenté des facettes jusque là inconnues du plaisir, mais là, il n’y avait pas de mots suffisamment forts pour décrire la profondeur de ce que je venais de vivre.

Et là, si j’en étais encore capable, j’aurai pleuré face à toutes ses sensations qui se bousculaient encore en moi, ce sentiment de béatitude suprême et cette overdose de plaisir.

Ouvrant enfin les yeux, après un assez long moment passé à me remettre un tant soit peu les idées en place, je tournais mon regard vers mon ange ; son beau visage était rayonnant, éclairé par un sourire éblouissant. Ses yeux flamboyaient, resplendissant d’amour et de fierté.
Elle m’ôta mon bâillon avant de poser tendrement ses lèvres sur les miennes.

- Si tu savais à quel point tu es magnifique quand tu jouis, mon amour. J’adore te voir comme ça, aussi libéré, épanoui et surtout savoir que j’en suis la cause…

Elle, pourtant si audacieuse quelques minutes auparavant, rougit furieusement comme si elle me confessait ses plus inavouables pêchers.

- Bella c’était… Tu m‘as fait… J’étais… WOW ! Je sais même plus parler après ce que tu m’as fait !
- C’était bon ? Me demanda t’elle d’une voix coquine en faisant une petite moue timide.
- Bon ! Tu rigoles j’espère ? C’était… C’était… Oh putain c’était WOW ! Puissant. Intense. Un concentré de plaisir tellement dévastateur que je n’arrive même pas à m’exprimer comme il faut et toi tout ce que tu trouves à me demander c’est si « c’était bon » ?

J’étais limite indigné par ses paroles. Comme si une telle concentration de plaisir ne pouvait être que « bonne ». Bella me fit un petit sourire moqueur puis elle me chevaucha, enroulant ses frêles bras chauds autour de mes épaules, avant de nicher sa tête au creux de mon cou, inspirant lentement et fortement mon odeur. Ses seins étaient pressés contre mon torse, ses pointes durcies caressant ma peau, s’abaissant et remontant au rythme de sa respiration. Elle m’embrassa derrière l’oreille, me faisant frissonner puis me mordilla le lobe.

- Tu comprends pourquoi je t’ai empêché de jouir plusieurs fois, maintenant ? Me chuchota t’elle d’une voix sexy au creux de l’oreille.
- Ouais… Ouais, je crois que j’ai compris le principe ! Rigolais-je.

Je ne pus m’empêcher de glousser, ce qui fit rire mon ange, à l’idée qu’elle recommence sa torture.
Alors que j’étais prêt à la supplier de me laisser jouir si je n’avais pas été bâillonné, j’étais également prêt à la laisser recommencer et à en souffrir pour connaître à nouveau un orgasme aussi ravageur !

Bella captura mes lèvres, m’embrassant fougueusement. Ses lèvres dansaient sulfureusement contre les miennes tandis que sa langue me fouillait, à la recherche de la mienne. Elle me dévorait littéralement la bouche et je répondis à son baiser avec autant d’ardeur, si ce n’est plus.
Elle se détacha à bout de souffle de mes lèvres, avant qu’un petit sourire narquois se dessine sur ses lèvres.

- Prêt pour le round deux, Edward ?

Elle explosa de rire en voyant mon expression. Je devais avoir l’air stupide à sourire à moitié, perdu à l’idée de me faire à nouveau torturer tout en pensant à cette overdose de plaisir que je voulais absolument recevoir. Mais surtout, avant que ses paroles ne fassent « tilt », mon corps avait déjà réagit et je me retrouvais à hocher frénétiquement la tête de haut en bas.

- Impatient, on dirait ? Me dit-elle en collant son bassin contre le mien, frottant sa fente contre le bout de ma queue qui s’érigeait déjà fièrement à nouveau.

Je ne m’étais pas encore rendu compte à quel point Bella avait pris son pied pendant mon calvaire, mais lorsque sa petite chatte détrempée s’était frottée sur le bout de mon gland, j’avais pris connaissance de l’ampleur de son plaisir. Plus qu’évident…
Je m’emparais d’une de ses pointes durcies, la léchant, la suçotant, la faisant rouler entre mes dents, l’aspirant, avant de passer à l’autre, alors que ma belle laissait ses mains courir sur mon torse, mon ventre, tout en frottant de plus belle son bassin contre le mien.

Elle me fit relever la tête en agrippant mes cheveux d’une main, puis se jeta sur mes lèvres avidement, sa langue glissant voluptueusement contre la mienne. Elle mit fin à ce baiser, nous laissant pantelants tous les deux, puis m’enfouit à nouveau son string dans la bouche.
Décidément, ce soir, c’était une lubie !

Ses lèvres attaquèrent le lobe de mon oreille avant de descendre vers mon cou, embrassant, léchant, mordillant chaque morceau de peau qui était à sa portée, tandis que ses mains caressaient mon torse, mes épaules, mon ventre, traçant des cercles brûlants sur mon corps.
Bella étouffa un gémissement dans mon cou lorsqu’elle s’empala entièrement sur ma queue, me faisant ruer des hanches et crier sous la surprise, avant d’entamer une danse lancinante et sensuelle. Je me délectais de l’observer se déhancher sur mon chibre, elle si belle en prenant son plaisir de mon corps. Ses mouvements hypnotiques, de haut en bas, de droite à gauche, de bas en haut, de gauche à droite, encore, encore et encore, ses seins voluptueux se frottant contre mon torse à chacun de ses déhanchements m’envoyaient des décharges de plaisir dans tous le corps. Que ne donnerais-je pas pour pouvoir la toucher en cet instant !

Elle rejeta la tête en arrière, ses cheveux me chatouillant les jambes, et je me focalisais sur la vue de ma queue, luisante de son nectar, entrer et ressortir d’elle, encore et toujours. Elle glissa une main jusqu’à son centre et débusqua son clitoris, traçant des cercles tendres du bout du doigt. C’était si sensuel à observer et l’entendre gémir de plus en plus fort tandis qu’elle se déhanchait de plus en plus vite, m’amena presque à la jouissance. Je me faisais violence pour ne pas venir avant elle, souhaitant la voir prendre son plaisir de moi avant.

Un petit pli barrait son front entre ses yeux clos et je vis son visage se crisper alors qu’elle se mordait les joues pour ne pas crier, concentrée sur son propre plaisir.
Une fine pellicule de sueur recouvrait son corps, la faisant luire et son merveilleux parfum, sublimé par son excitation, m’enivrait totalement.
Je m’abandonnais totalement dans le monde des odeurs et des sensations, seulement conscient du corps de ma belle ondulant contre le mien, lorsqu’une fabuleuse fragrance, la plus grisante au monde, embauma l’air tout entier : la puissante et tentatrice odeur de son sang frais…

Le peu de contrôle que j’avais encore sur moi-même me permit d’arrêter de respirer avant de commettre un acte vraiment stupide. Bella se redressa à cet instant et plongea son regard brûlant d’amour dans le mien qui devait, j’en étais sûr, être noirci par le plaisir, mais surtout la soif intense qui me consumait…

J’étais totalement hypnotisé par ses lèvres d’où perlaient quelques gouttes de son sang si exquis, d’un rouge profond et magnifique, le monstre en moi m’exhortant de la boire. Je fermais les yeux, espérant que cela serait suffisant pour me débarrasser de l’adorable vision de ce vermeil qui couvrait sa bouche… Cela marcha, jusqu’à ce que Bella ôte mon bâillon et se jette sur mes lèvres…

- Je t’aime Edward, ne l’oublie jamais…

Ses lèvres caressaient les miennes lentement, tendrement, puis du bout de la langue, j’allais recueillir les quelques gouttes de sang qui donnaient à sa bouche une teinte absolument charmante.
Huuuuum…
Si je trouvais que son parfum était le plus exquis au monde, cela n’était en rien comparable à la saveur de son sang. Cette manne céleste qui titillait mes papilles était un don de dieu que ma déesse aux lèvres d’ambroisie m’offrait sur un plateau d’argent, et je feulais d’extase au contact de cette divine saveur.

Je me délectais de chaque infime gouttelette présente sur ses lèvres, toutes plus succulentes les unes que les autres. Bella entrouvrit ses lèvres sous la pression des miennes et ma langue vint caresser tendrement et lentement la sienne. Je serais le plus hypocrite si je disais apprécier ce baiser alors que tout ce qu’il m’importait en ce moment était de savourer son précieux sang, dégustant sa sève vitale particulièrement envoûtante, caressant l’intérieur de ses joues du bout de la langue tandis qu’elle se déhanchait de plus en plus sensuellement sur moi.

Bella s’arracha brusquement à mes lèvres et je grognais de frustration, ne pensant plus qu’au plaisir de jouir d’elle et ensuite de son sang. Le monstre était lâché…
Son regard vrillé au mien était indéchiffrable ; Bella allait et venait sur moi, coulissant frénétiquement sur mon chibre tandis que je donnais de puissants coups de rein en elle. Mon ange continuait de se mordre les joues pour ne pas hurler, pendant que je tentais de retrouver un minimum de contrôle sur ma personne. Elle s’empara à nouveau de mes lèvres tout en se déhanchant furieusement sur moi et je m’empressais de savourer à nouveau ce nectar si tentateur qui coulait dans sa bouche, prenant tout mon temps pour le savourer pleinement.

Bella trembla contre moi, frappée par un intense orgasme, et je sentis ses parois se refermer violemment autour de mon membre alors qu’elle étouffait son cri dans ma bouche.

Le monstre était déchaîné et glapissait dans ma tête, récitant invariablement sa litanie diabolique…

Mords-la. Mords-la. Mords-la. Mords-la. Mords-la. Mords-la. Mords-la. Mords-la. Mords-la…

Je m’enfonçais sauvagement en elle à trois reprises avant de me répandre puissamment au fin fond de son ventre en m’arrachant à ses lèvres pour satisfaire l’obsession du monstre. Alors que j’allais planter mes dents dans la chair tendre de sa gorge, Bella m’enfouit violemment son string dans la bouche tout en s’extirpant de mon chibre et alla s’installer sur mes genoux en me fixant intensément. Son regard était tout aussi impénétrable qu’avant, mais un immense sourire illuminait son visage. Quelques gouttes de sang avaient séché en dégoulinant, laissant une traînée rouge de ses succulentes lèvres jusqu’à son menton.

Elle me regardait avec amour et fierté alors que je n’aurais dû lui inspirer que dégoût et horreur pour l’acte ignoble que j’avais failli commettre…
Je fermais les yeux, ne supportant plus son regard empli d’amour et de tendresse puis serrais fermement les mâchoires lorsque Bella ôta mon bâillon. Elle resta silencieuse quelques instants avant de s’adresser à moi.

- Edward, ça ne va pas ? Qu’est-ce qu’il y a ?

Sa voix paniquée reflétait toute l’inquiétude qu’elle éprouvait à mon égard. J’avais failli commettre l’acte le plus ignoble et le plus impardonnable au monde en voulant la tuer pour me repaître de son sang et elle s’inquiétait pour moi !

- Non. Ne t’inquiète pas, ça va.
- Edward, regardes-moi ! Je vois bien que quelque chose ne va pas !

Je plongeais mon regard torturé dans le sien, si doux.

- Je… Le sang. Je ne supporte pas la vue du sang… Lui mentis-je honteusement avant de détourner les yeux.

Bella se releva et alla jusqu’à son armoire d’une démarche vacillante avant d’observer son reflet sur le miroir collé sur la porte de sa penderie.

- Oh ! Désolée, Edward, je ne m’étais pas rendue compte que j’avais saigné… Je reviens tout de suite. Oups ! J’oubliais…

Elle revint vers le lit et libéra mes poignets avant de détacher mes chevilles. Ensuite, elle massa fermement mes bras et mes jambes afin de faire affluer le sang correctement dans mes extrémités. Enfin, si j’avais été humain, cela aurait servi à quelque chose ! Mais étant donnée ma condition… Elle déverrouilla ensuite sa porte et sortit rapidement de la chambre, dévalant presque silencieusement les escaliers pour se rendre dans la salle de bains, me laissant seul, avec ma conscience...
Qu’avais-je fait !

Tu n’as rien fait, abruti !
Peut-être, mais c’était vraiment pas loin…

Oui, mais tu n’as rien fait ! Arrête de t’en vouloir !
J’aurai pu la tuer !

Oui, mais tu ne l’as pas fait !

Je n’en étais pas loin… Je suis le pire des monstres, je voulais m’abreuver de la femme que j’aime !

Arrête de te fustiger pour quelque chose que tu n’as pas fait !

J’ai failli la tuer !

Failli, oui. La tuer ? Non.

Mais…

Oh ferme-la ! T’as rien fait alors ferme ta gueule !


Oui, je ne l’avais pas tuée, mais je n’en avais pas été loin… Son sang beaucoup trop tentateur m’avait fait perdre le sens des réalités et ma douce Bella, la seule femme qui détient mon cœur, avait failli en perdre la vie… C’était trop dangereux pour elle que je reste à ses côtés, je risquais de mettre fin à sa vie prématurément… Un vrai danger pour elle… Je devais faire quelque chose… Trouver une solution… Malheureusement, il n’y en avait pas trente-six… Je n’en voyais qu’une seule et à cette idée mon cœur mort vola en éclats, mais c’était l’unique solution pour que mon ange reste en vie…
Un message d’Alice me tira de mes pensées…

Edward Anthony Masen Cullen, Dans le genre abruti de première, tu détiens le pompon !
Ne va surtout pas croire qu’en quittant Bella tu vas la protéger, bien au contraire !
Ça ne fera que vous détruire tous les deux. C’est ça que tu veux ? Je t’entends déjà protester en disant que tu es dangereux pour elle, que tu pourrais la tuer, mais non ! Je n’avais pas prévu la réaction de Bella, mais je t’ai vu la mordre et en faire l’une des nôtres. N’oublie pas que ça doit lui arriver tôt ou tard… Tu vois ? Au pire des cas, tu aurais seulement accéléré la date de sa transformation ! Alors tes idées soi-disant chevaleresques comme la quitter pour sa sécurité, c’est de la vaste connerie et tu peux te les carrer où je pense ! Fais ça et toute la famille t’explosera à grands coups de pied dans le cul. COMPRIS ? Alors ne panique pas, reste zen et tout ira bien ! Au fait, c’était bien d’être attaché ? Tu me raconteras ? S’te plait ! S’te plait ! S’te plait ! Bonne nuit p’tit frère et occupes-toi bien de ta Bella ! Bye ;)

Alice et sa manie de toujours tout savoir…

Ainsi donc, je n’aurai pas tué ma Bella si je l’avais mordue ? Seulement accéléré sa transformation de quelques mois ? Non. Son sang était bien trop enivrant pour que j’arrive à m’arrêter sans l’assécher totalement… Ou est-ce que l’amour infini que j’éprouvais pour elle m’aurait permis de m’arrêter au bon moment ?

Possible, Alice l’avait vu. Alice avait d’ailleurs tout vu… Pourvu qu’elle ne raconte rien à Jazz, Rose ou Emmett car dans deux siècles, je l’entendrais encore !

Le bruit d’une porte qui se referme et d’un verrou tiré me sortit de mes pensées. Ma Bella était revenue après s’être douchée et en inspirant lentement, je m’aperçus qu’il n’y avait plus aucune odeur de sang frais dans les parages.
Je n’avais toujours pas changé de place et Bella chevaucha mes cuisses en crochetant ses bras dans mon cou, avant de m’embrasser sur la joue et de poser son front contre le mien. Elle soupira.

- Edward, je… Tu vas mieux ? Me demanda t’elle d’une petite voix où suintait l’inquiétude.
- Oui mon ange, c’est passé, ça va mieux. Pourquoi ?
- Je… Je ne sais pas, je te trouve étrange, c’est tout. J’ai l’impression que tu… Je… Je n’aurai pas dû aller si loin cette nuit, je n’aurai jamais dû t’atta…
- Non, Bella ! Ne te mets pas des idées pareilles en tête ! C’est… C’est juste la vue du sang qui m’a mis dans cet état, ce n’est rien de grave, je t’assure ! Je suis une petite nature, que veux-tu !
- Toi, une petite nature ? Tu rigoles ? Il n’y a pas plus solide que toi, tu es mon roc ! Mais… Je suis allée trop loin ce soir, je n’aurai jamais dû te pousser comme je l’ai fait, ni t’att…
- Tu as très bien fait, mon amour. Pour être franc, j’ai adoré… Quoique ne pas pouvoir te toucher a été un véritable calvaire, c’est vraiment frustrant ! La prochaine fois, ça sera ton tour… Lui dis-je, après avoir posé un doigt sur ses lèvres pour la faire taire.

Je m’emparais tendrement de ses lèvres gourmandes, chassant les idées noires et stupides que j’avais eu plus tôt. Bella était avec moi, elle était à moi, elle m’aimait et je l’aimais.

Ses lèvres glissèrent sensuellement contre les miennes pendant que ses doigts exploraient mon torse, mon ventre, mes abdos, se rapprochant incontestablement de ma queue. Alors que sa langue se mêlait avidement à la mienne, ses mains se refermèrent sur mon membre et je l’enserrais fermement dans mes bras avant de nous faire rouler sur le lit, la couvrant de mon corps, confortablement installé entre ses cuisses.
Je pris ses seins en coupe dans mes mains, ses pointes durcies dardant fièrement vers moi, avant que mes lèvres ne fondent sur sa poitrine et se délectent de ses succulents tétons. Je glissais une main entre ses cuisses et commençais à taquiner son intimité détrempée, insérant un doigt en elle lentement, très lentement, bientôt suivi par un second. Bella se cambra puis agrippa ma tignasse à deux mains, relevant mon visage jusqu’au sien.
Son regard brillait de mille feux, bien qu’un éclat abscons l’entache pour je ne sais quelle obscure raison. Cette mystérieuse lueur avait été bien trop présente dans ses si douces prunelles ce soir…
Elle m’embrassa avec une fougue que je ne lui avais pas connue jusqu’à présent, à la fois passionnée et désespérée, entreprenante et suppliante, avant de s’arracher à mes lèvres à bout de souffle.

- Edwaaard… Prends-moi ! J’ai besoin de te sentir en moi…

Je m’exécutais immédiatement en l’embrassant tendrement, entrant en elle avec une lenteur contrôlée, profitant pleinement de cette sensation de combustion à chaque centimètre pénétrant sa douce moiteur, gémissant du plaisir de la sentir si serrée autour de mon chibre. Bella étouffa un cri dans ma clavicule lorsqu’elle me sentit au plus profond d’elle-même, puis elle m’enlaça étroitement, ses petites mains chaudes glissant dans mon dos avant de se poser sur mes fesses et de les caresser.

Son regard, voilé par le plaisir, était vrillé au mien et, si ce n’était pas déjà le cas, mon cœur aurait cessé de battre en déchiffrant dans ses beaux yeux l’amour intense et infini que ma fragile petite humaine ressentait pour moi. Son regard, ses traits, son sourire, son corps chantaient la passion inconditionnelle, même le soupir qui exhalait d’entre ses lèvres alors que je plongeais en elle.
J’enlaçai étroitement ma Bella, caressant ses cheveux soyeux d’une main, nos fronts collés l’un à l’autre, les yeux dans les yeux, alors que j’allais et venais en elle tendrement, lentement, son corps ondulant harmonieusement au rythme du mien dans une symphonie de gémissements, jusqu’à ce que nos corps soient repus de plaisir et jouissance. Je me dégageais d’elle en douceur, avant de m’allonger à ses côtés et de l’attirer sur moi. Elle nicha son visage dans le creux de mon cou, ses petites mains traçant des cercles tendres sur mon estomac, tandis que je m’imprégnais du doux parfum de ses cheveux.
Bella s’endormait à moitié, pelotonnée contre moi et tentait vainement de combattre le sommeil.

- Si tu savais à… Quel point… Je t’aime… Edward… Ne l’oublie… Jamais… Me répéta t’elle entre plusieurs bâillements.
- Moi aussi je t’aime, Bella. Je t’aimerai toujours.

Je n’étais pas sûr qu’elle m’ait entendu car elle venait de s’endormir, un sourire paisible aux lèvres. L’une de ses mains vint se poser sur mon torse, à l’endroit où aurait dû battre mon cœur et par sécurité, je la fis glisser sur ma taille, on ne savait jamais… J’avais suffisamment eus mon lot d’émotions fortes pour la soirée, pas la peine de rajouter les hurlements d’épouvante de mon ange lorsqu’elle se rendrait compte que mon cœur ne battait pas.

Bella eut un sommeil très agité, elle n’arrêtait pas de se tourner dans tous les sens, se battant avec les draps et les oreillers, ses mains se crispaient violemment à tel point que ses jointures en devenaient livides, alors j’entrelaçais ses doigts aux miens, afin de l’empêcher d’avoir des crampes.
Mon passage préféré de son sommeil débuta quelques instants après lorsqu’elle commença à parler. J’adorais avoir cette petite lucarne, accès à ses pensées secrètes…

- Hmm… Edward… L’aime… Charlie… Ne dois pas savoir… Trouvera rien… Fais pas ça… Pas marcher… Va me… Détester… Partir… Plus le voir… Edward… Edward…

Bella s’agita encore quelques instants, marmonnant un flot de paroles sans queue ni tête, avant de tomber dans un sommeil profond et paisible tandis que je l’enroulais précautionneusement dans la couette avant de la coller contre moi.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire