Edward & Bella

Edward & Bella

jeudi 16 février 2012

Remèdes Miracle

Hellooo°°°ooo !

Je sais, je sais, phénomène rarissime, je blablate quelques instants avant de vous livrer ce tout nouveau texte.
A l'origine, ce 53ème chapitre devait être porté uniquement sur l'action et le déroulement de l'histoire.
Cependant, ma bêtasse adorée, ma délicieuse relectrice, MelaCullen, s'est plainte dernièrement que je ne faisais plus assez de lemon bien corsés...
Donc je demande une STANDING OVATION pour ma bêtasse adorée qui est l’instigatrice de ce lemon.
Pour toutes réclamations concernant des petites culottes flinguées de chez flinguées, adressez-vous à MelaCullen qui vous dédommagera ! ! ! Je décline toutes responsabilités pour sous-vêtements achevés.
Sur ce, bonne lecture !
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- Il serait donc en train… de muter ? S’exclama Marcus, ahuri.
- J’en ai bien peur… Malheureusement, son état se dégrade d’heure en heure et j’ai peur que son cœur ne lâche bien avant la fin de la mutation.

Le silence le plus complet se fit dans le bureau tandis que nous observions mon père d’un air grave, inquiets quant à l’avenir de Seth.



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Un fracas terrifiant résonna dans la pièce et je me tournais à temps pour voir Rosalie ôter difficilement son poing du mur.

- Ce n’est qu’un gosse ! S’époumona-t-elle rageusement. Un gosse qui ne mérite pas de crever ! Il faut stopper cette mutation, quelle qu’elle soit !
- Mais comment ? Se lamentait Carlisle. Nous sommes à quatre à travailler dessus et nous ne trouvons rien. RIEN ! Seth est dans cet état car son corps combat activement le virus. Les Quileute ont un pouvoir de régénération incroyablement rapide et Seth ne fait pas exception à la règle. Malheureusement, le virus l’affaiblit au plus haut point et son corps se bat d’autant plus ! Son cœur se fatigue bien trop… Ô Seigneur !

Emmett fronça les sourcils puis se tourna vers le Volturi.

- Marcus, que savez-vous des Lycans ? Ont-ils des faiblesses ? Y a-t-il quelque chose qui puisse les rendre malades ? Demanda-t-il avec intérêt.

Marcus se gratta la nuque et réfléchit quelques instants.

- Et bien… Mis à part que leur point faible est leur transformation, qu’ils sont le plus vulnérables à ce moment précis et que bien qu’immortels, ils sont de simples hommes 27 jours sur 28, je n’en sais rien…
- NICHOLAÏ ! J’AI BESOIN DE TOI ! Hurla Emmett d’une voix de stentor.

Le Russe arriva quelques secondes plus tard alors que nous observions mon frère avec incompréhension. En plus, ce pourri filtrait ses pensées, ne me laissant voir que ses parties de jambes en l’air avec ma frangine. Beurk !

- Quoi vouloirrr Emmett ? Demanda Nicholaï en observant notre laboratoire de fortune avec un intérêt poli.
- Dis-moi, mon pote, as-tu déjà été malade sous ta forme humaine ou sous ta forme lycante ? Demanda Emmett, un petit sourire fatigué aux lèvres.
- Jamais ! Mais Sergueï une fois. Mais je ne plus savoirrr pourrrquoi.
- Tu peux lui demander, s’il te plait ? Et me raconter tout ce qu’il te dira, je veux tout savoir dans les moindres détails, même ce qui paraît futile !
- Ça êtrrre imporrrtant ?
- Ça peut nous aider à sauver Seth.
- Je demande et je rrreviens. Nous vouloirrr aider l’enfant.

Nicholaï sortit en trombes du bureau tandis que je me tournais vers Emmett qui faisait doucement chauffer un tube au-dessus du bec bunsen.

- Toi, t’as une idée derrière la tête, je me trompe ?

Carlisle et Marcus se tournèrent immédiatement vers Emmett, avides d’une solution à notre problème.

- Emmett ? Tu penses avoir trouvé quelque chose ? L’interrogea Carlisle, la voix frémissante d’impatience.
- Ben… J’me suis dit qu’on prenait p’t’être le problème à l’envers Je ne pense pas qu’il faille soigner Seth, faut plutôt s’attaquer au virus. Si nous connaissons les faiblesses des Lycans, alors nous avons une chance de nous attaquer à ce drôle de gêne, non ?

Marcus était bouche-bée et observait mon frère avec une incrédulité frôlant l’impolitesse. Carlisle, quant à lui, était franchement épaté par son fils et se demandait comment Emmett arrivait à concilier aussi aisément génie scientifique et débilité chronique.
Nicholaï revint quelques minutes plus tard ; Marcus avait toujours le regard sur Emmett et la bouche grande ouverte. Est-ce qu’un vampire peut-être en état de choc ? Je m’amusais à jeter une boulette de papier dans sa bouche et marquais un magnifique panier à trois points ! Marcus ne s’en rendit même pas compte. Rosalie retint difficilement un rire, Emmett me frappa le poing en ricanant et Carlisle me fusilla du regard.

Non mais vraiment Edward ! Tu as quel âge? C'est le genre de choses que j'attends de la part d'Emmett, mais de toi... Franchement, tu me déçois fils, je m'attendais à mieux de ta part.


Je roulais des yeux à ses pensées. Si on ne peut plus s’amuser, où va-t-on ? Je profitais qu’il ait le dos tourné pour lancer une seconde boulette dans la bouche béante de Marcus. Il restait figé par la stupeur. Apprendre qu’Emmett est un petit génie dans son genre sous ses airs de crétin au QI de poule lobotomisée a de quoi vous en boucher un coin !
Nicholaï nous observait, amusé, puis lorsqu’il vit que Carlisle attendait impatiemment une réponse à la question d’Emmett, il se racla la gorge.

- Je avoirrrr ta réponse Emmett. Sergueï avoirrr été mordrrre une fois parrr vampyr alors que pleine lune. Lui redeviendrrre humain tout de suite et êtrrre trrrès malade pendant trrrois jourrrs et aprrrès, plus rrrien, juste redeviendrrre garrrou à prrrochain lune. Et Youri avoirrr ausssi été mordrrre. Deux fois. Comme Sergueï, lui redeviendrrre humain et trrrès, trrrès malade trrrois jourrrs. Nous jamais avoirrr rrrhume ou fièvrrrre. Jamais ! Juste malade quand mordrrre par vampyr.
- Le venin… Merci mon pote !

Nicholaï ressortit du bureau et Emmett fonça au même moment sur ses différents tubes. Il me piqua une seringue et se l’enfonça dans la bouche, se rappelant le dernier festin qu’il avait fait de son grizzly. Le venin afflua instantanément et Emmett l’aspira en grimaçant.

- Mais… Enfin Emmett, tu n’y penses pas ? Notre venin est mortel pour les Quileute, tu vas le tuer si tu lui injectes ! S’affola Carlisle, ce qui réveilla Marcus de sa transe.
- Oui ? Quoi ? Comment ? Où ? Que se passe-t-il ? Demanda le Volturi en secouant la tête.
- Nicholaï nous a appris que seul notre venin peut les affaiblir et Emmett veut l’injecter au jeune Seth !
- Mais non, je ne veux pas faire ça ! Je veux juste essayer de trouver une solution. Si notre venin est mortel pour les Quileute, il rend malade les Lycans, je veux juste affaiblir le gêne Lycan qui est en Seth, il n’y a que ça à faire !
- Tu vas le tuer, Emmett ! Hurla Carlisle, affligé.
- Mais il est déjà en train de crever ! Qu’il crève de ça ou d’autre chose, il n’y a pas grande différence, mais au moins on aura essayé !

Je n’avais jamais vu mon frère camper ainsi sur ses positions, en général, il suivait l’avis du groupe. Mais la vie de Seth était en jeu et malgré nos différentes natures, ils étaient amis. Je ne sais pas ce qui convainc mon père, mais Carlisle hocha difficilement la tête avant de lancer un « au boulot ».
Au bout d’une longue journée et d’une interminable nuit d’essais sur les différents échantillons sanguins des Quileute que nous avions en notre possession, nous parvînmes finalement à une espèce d’antidote, mélange d’antibiotiques puissants, de sang Quileute et d’une microscopique goutte du venin d’Emmett. D’après nos différents essais sur les prélèvements sanguins de Seth, l’antidote neutralisait l’infection et stoppait la propagation du gène. En théorie, cela marchait parfaitement. Ma
is en pratique, nous n’avions droit qu’à un seul essai et il pouvait être fatal…
Au petit matin, nous finîmes par descendre et rejoindre les Quileute qui s’étaient regroupés autour du sofa. Seth suait à grosses gouttes, ses muscles étaient bandés à l’extrême, ses veines et artères saillaient sous sa peau moite, son corps était parcouru de violents spasmes et il serrait les dents pour s’empêcher de crier.
Carlisle s’approcha de lui, prit sa température – elle avait encore augmenté – sa tension, qui avait grimpé en flèche, et vérifia ses réflexes pupillaires.
Billy Black, qui était revenu de la Push au cours de la nuit, s’approcha de mon père.

- Vous avez trouvé quelque chose qui pourrait l’aider ? Demanda-t-il avidement.

Sue, qui n’avait pas bougé du chevet de son fils, le visage enfoui dans son torse, releva brusquement la tête et ses yeux cernés, rouges et bouffis par les sanglots luisaient d’espoir.

- Et bien… Effectivement, nous avons trouvé un… remède. Cependant, il faut que vous sachiez que cela pourrait s’avérer fatal pour Seth et…
- Comment cela ? Vous avez trouvé quelque chose, oui ou non ? S’exclama Sue d’une voix tendue par le chagrin.
- Et bien… Il faut que vous compreniez que le cas de Seth est très particulier. Il est même unique. De par sa nature de modificateur, Seth n’a pas le même métabolisme qu’un être humain lambda. Sa constitution est plus robuste et sa capacité à cicatriser, par exemple, est démultipliée. S’il est souffrant à ce point, c’est parce que son corps combat activement une espèce de virus qui lui a été inoculé lors de la morsure…
- Comment ? Le loup-garou était malade ? S’exclama Billy, ahuri.
- Non, non ! Disons que d’après nos différentes expérimentations, le gène responsable de la métamorphose des Lycans agit un peu comme un virus et attaque l’organisme de Seth. En fait, Seth est actuellement en train de muter pour devenir une espèce à part, un mélange de loup et de Lycan. Malheureusement, son corps est bien trop affaibli et son cœur va lâcher avant la fin de la mutation et…
- NOOOON ! PAS MON FILS !
- Sue, calmez-vous, nous avons un remède à cette mutation.
- Alors allez-y ! Injectez-le-lui ! Soignez-le, je vous en supplie !
- Avant de faire cela, il faut que vous preniez conscience des risques, car Seth pourrait très bien ne pas s’en sortir. Soit ce… remède le soigne, soit il le tue.
- Mais pourquoi ?
- Les maladies, la vieillesse n’ont aucune emprise sur les Lycans. La seule chose qui puisse les affaiblir est le venin. D’un vampire, bien entendu. Nous avons donc fait des expériences diverses, sur le sang d’un Quileute sain, Cole, sur celui de Seth et sur ceux de Nicholaï, Sergueï et Youri. L’antidote que nous avons mis au point est un mélange d’antibiotiques, pour combattre les infections, de sang Quileute, pour la régénération cellulaire et de venin, à toute petite dose et…
- Vous voulez le tuer ! Vous êtes malades ? Cracha Sam que nous n’avions pas entendu revenir.
- Sam, tais-toi. Laisse le docteur Cullen s’exprimer s’il te plait.
- Mais Billy ! Le venin nous tue ! Si nous sommes mordus par un vampire, nous mourrons ! Il va tuer Seth et tu ne vas rien dire ?
- D’après nos diverses expériences sur les échantillons sanguins de Seth, le venin n’agit que sur le… gène Lycan. Il le neutralise en quelque sorte. En théorie, ce remède fonctionne parfaitement…
- Et en pratique ?
- Nous ne savons pas. C’est pour cela que je vous disais plus tôt que Seth peut soit se rétablir, soit…

Billy était effaré par les paroles de Carlisle et Sue s’était de nouveau effondrée sur son fils. Sam, quant à lui, pestait contre nous, les « sangsues » et sur les Lycans, responsables de l’état critique de Seth. Ses pensées n’étaient que mépris, dégoût et désir de vengeance, mais ses paroles étaient tout aussi virulentes.

- Sam, la ferme ! Tu es responsable de la Meute en tant qu’Alpha. Tu n’aurais jamais dû les entraîner dans toute cette boucherie. Mon fils est entre la vie et la mort et tout ce que tu es capable de faire est d’insulter les personnes qui tentent de nous aider ? Mais que t’arrive donc-t-il, Sam Uley, pour que tu sois devenu aussi méchant et imbu de toi-même ?

Sue secoua la tête avec emphase puis échangea un regard avec Billy avant de poser les yeux sur son fils. Enfin, elle darda mon père d’un regard décidé.

- Allez-y Carlisle. Faites-lui l’injection. Soignez mon fils !
- Vous rendez-vous compte qu’il risque peut-être d’y laisser la vie ? Lui demanda mon père d’une voix basse mais chargée de gravité.

Le regard de Sue s’adoucit légèrement puis elle caressa tendrement le front de Seth avant de se tourner vers mon père.

- Carlisle… Si vous me dîtes que Seth est condamné, je vous croie. Vous êtes peut-être un buveur de sang, mais je n’ai jamais rencontré une personne aussi intègre et dévouée que vous. Si cet antidote que vous avez conçu n’a serait-ce qu’une chance sur un million de sauver mon fils, je suis prête à prendre le risque et…
- Mais rien ne nous dit que Seth est mourant ! A part eux, personne ne nous l’a dit ! S’époumona Sam, le visage déformé par la colère et la rage.
- Sam ! Ça suffit. Il s’agit de mon enfant, de sa vie ! Je fais confiance aux Cullen et…

Au même moment, un borborygme épouvantable franchit la gorge de Seth et son torse se souleva violemment tandis que son cœur battait à tout rompre, puis dans un dernier «baboum», il s’éteint.

- Il est en fibrillation ! Kate ! J’ai besoin de toi ! VITE !

J’écartais Sue et Billy du corps de Seth tandis que Jacob, Leah et Quil empêchaient tant bien que mal Sam de s’approcher. Carlisle déchira la chemise de Seth et entama un massage cardiaque le temps que ma cousine arrive.

- Qu’est-ce que tu veux que je fasse, Carlisle ? S’écria-t-elle, affolée.
- Choque-le !

Kate lui jeta un coup d’œil inquiet puis posa ses mains sur le torse du jeune Indien. Elle le choqua une première fois, son torse se souleva. Le cœur était toujours silencieux.

- Encore ! Plus de puissance !

Kate le choqua une seconde fois. En vain…

- ENCORE !

Kate concentra toute la puissance de son don et choqua une troisième fois Seth. Son torse se courba vers le haut et une énorme inspiration s’en suivit tandis que le cœur du Quileute reprenait vie.
Je m’aperçus que j’avais retenu mon souffle en expirant bruyamment et me rendis compte que toutes les personnes présentes avaient eu la même réaction, hormis Sue qui était hystérique. Carlisle ne perdit pas de temps et injecta doucement l’antidote au creux du coude de Seth.
Au fur et à mesure que les minutes s’écoulaient, nous entendîmes le cœur de Seth reprendre un rythme normal, pour un Quileute évidemment. Sa peau, bien que toujours moite, reprenait une belle couleur, alors que quelques minutes auparavant, elle était livide et pourvue de disgracieuses rougeurs dues à la fièvre. Carlisle reprit sa tension et il souffla de soulagement en constatant qu’elle avait baissé.
Sue se jeta dans les bras de mon père, l’étreignant de toutes ses maigres forces en pleurant de soulagement et Carlisle lui tapota doucement l’épaule pour la réconforter.

- Merci Carlisle ! Merci pour ce que vous avez fait !
- Si vous devez remercier quelqu’un ici, Sue, ce n’est pas moi mais Emmett…
- EMMETT ?! S’exclamèrent Aro, Eléazar, Billy et Charlie d’une même voix.

Les quatre hommes observaient mon frère avec incrédulité, les yeux écarquillés par la surprise et la bouche-bée. Ah cool ! J’vais peut-être encore pouvoir marquer des paniers à trois points !

Edward ? N'y pense même pas...

Évidemment, Carlisle y avait déjà songé et me lançait un regard affligé… Si on ne peut même plus s’amuser dans cette baraque de fous… Eléazar secoua la tête pour s’éclaircir les idées puis s’approcha de Carlisle.

- Pourquoi dis-tu qu’il faut remercier Emmett, mon ami ?
- Et bien, c’est lui qui a eu l’idée d’interroger les Lycans pour connaître leurs faiblesses, lui-même qui nous a expliqué que nous ne nous y prenions pas de la bonne façon, et lui encore qui a eu l’idée d’employer le venin pour créer cet antidote. Répondit mon père avec une fierté évidente à l’égard d’Emmett.

Esmée observait mon frère, le regard débordant d’amour et Sue le serra dans ses bras avec reconnaissance.
Emmett ne savait plus où se foutre mais malgré son allure timide, il était fier de lui. Rosalie aussi d’ailleurs… Et elle comptait le récompenser plus que généreusement pour son magnifique travail ! Beurk.
Aro observait Emmett avec un ébahissement non feint et Marcus lui tapota doucement l’épaule.

- Je sais, mon frère, je sais. C’est étonnant, n’est-ce pas ? Crois-moi, je me suis retrouvé en état de choc tellement cette remarquable démonstration d’intelligence me paraissait totalement impossible chez un être tel qu’Emmett ! D’ailleurs, jeune Edward, je te prierais de ne plus prendre ma bouche pour un panier de basket-ball. Me suis-je bien fait comprendre ?

Merde ! Grillé…
Marcus haussa un sourcil et me vrilla d’un regard mauvais, mais les coins de sa bouche frémissaient, trahissant son amusement. Je hochais la tête, penaud, et lui promis de ne plus recommencer… tant que la bonne occasion ne se présentera pas !
Alors que nos amis avaient bien du mal à se faire à l’idée qu’Emmett puisse parfois faire preuve d’intelligence, des bras s’enroulèrent autour de ma taille et je gémis de plaisir en sentant le délicieux bourdonnement électrique qui parcourait mon corps. Seule ma Bella était capable de me faire ressentir cette si merveilleuse intensité. Elle m’embrassa doucement entre les omoplates et je caressais ses mains posées sur mon ventre. Ces simples petits gestes étaient si apaisants après le stress que nous avions subi pendant nos recherches !
Brusquement, le corps de Seth s’arqua violemment et il se mit à hurler.

- AAAH ! Ça brûle ! Pitié ! Arrêtez le feu ! ARRÊTEZ-LE !

Je fus le plus rapide à me rendre dans le bureau de mon père. J’attrapais vivement un nouveau flacon de morphine et une seringue propre avant de redescendre auprès des autres.
Carlisle auscultait Seth et tâtait ses veines et artères tandis qu’Emmett retenait la malheureuse Sue. Jacob, Jared et Embry, malgré leurs blessures, empêchaient un Sam, l’écume aux lèvres, de se jeter sur nous.
Je préparais immédiatement deux unités de morphine et cherchais une veine pour l’injecter. Le soulagement m’envahit lorsque l’aiguille entra comme dans du beurre ; ses veines n’étaient donc pas scellées par le venin.
De son côté, Carlisle prépara un échantillon sanguin qu’il donna à Marcus et le vieux vampire fonça immédiatement vers le bureau.

- Et après, vous croyez toujours que les sangsues nous veulent du bien ? Éructa Sam, les yeux fous de rage. Seth va mourir à cause d’eux et de leurs expériences débiles ! C’est comme s’il avait été mordu !
- Sam. Tais-toi ou pars d’ici. Trancha Billy Black d’un ton calme et sans appel.

Malgré son handicap, Billy irradiait la sagesse et le courage inhérent aux anciens. Je me l’imaginais parfaitement en grand chef victorieux et fier, le crâne orné de ses plus belles plumes d’apparat. Sam ragea, pesta, tapa du pied comme un enfant capricieux auquel on refuse un bonbon, puis sortit finalement en nous maudissant. A peine le seuil franchi, il se métamorphosa et fonça droit dans les bois.

- Bon. Maintenant, j’aimerai que l’on m’explique. Qu’est-ce qu’il se passe avec le gamin ? Pourquoi hurle-t-il au feu ? Demanda patiemment Billy, bien qu’il bouille de l’intérieur.
- C’est… le venin qui donne cette sensation de brûlure… Commença Carlisle.
- Comment ? Mon fils brûle ? Il souffre ?

Voyant la tête d’enterrement des vampires présents, Sue s’effondra de nouveau, cette fois-ci entre les bras du Chef Swan. Le pauvre Charlie eut bien du mal à garder son équilibre et une fois redressé, il lui tapota maladroitement le dos.

- A ce point ? Demanda Billy d’une voix effarée.
- Et bien… En fait c’est pire que tout ce que tu pourrais imaginer. Expliqua Bella d’une voix douce. Je suis peut-être la dernière transformée, et peut-être que cette impression s’estompera avec le temps, mais c’est le pire souvenir que je garde… enfin l’un des pires. Trois jours de brûlure atroce, comme si on te plongeait dans un bain d’acide pendant que de la lave court dans tes veines. Le bûcher, l’agonie totale quoi ! Huuuung … C’est horrible. Une vraie torture.

Sue s’effondra de plus belle suite aux paroles de ma Bella et je lui lançais un regard mauvais, lui reprochant son manque total de diplomatie envers la malheureuse femme.

- Mais pourquoi ? Je pensais que ça pourrait le soigner ! Pas le faire agoniser ! S’énerva Billy, la colère le levant presque de son fauteuil roulant.
- Je suis désolé Billy, je ne peux malheureusement pas vous en dire plus pour le moment, nous devons attendre le résultat des analyses que Marcus est en train de faire. Commenta mon père, inquiet pour le jeune Indien.

Nous attendions patiemment, bien que bouffés par la peur, le retour de Marcus lorsque celui-ci sortit en trombe du bureau avant de dévaler les escaliers, son tableau blanc sous le bras et un sourire éblouissant aux lèvres.

- Il va s’en sortir ! Le gamin va s’en tirer ! Exulta-t-il.
- Vous… Vous en êtes sûr ? Demanda Sue d’une petite voix entrecoupée de sanglots.
- Oui. Je ne m’avancerai pas sans certitudes. Par contre, je ne sais pas combien de temps il va souffrir ainsi.
- Pourquoi ? Que lui arrive-t-il ? Demanda avidement Billy.

Marcus, ravi de l’attention qui lui était portée, commença ses explications en schématisant l’ADN d’un Quileute, d’un vampire et d’un Lycan, puis il schématisa également l’ADN mutant de Seth, pointant les différences entre les uns et les autres, et expliqua en détail les résultats de la dernière analyse sanguine de Seth.

- Voyez-vous, le venin s’attaque férocement au simili-virus Lycan, origine de la mutation de l’enfant. Cependant, comme l’ADN Lycan s’est mélangé à celui de votre fils, le venin est obligé de ravager cellule après cellule pour débarrasser le corps de Seth de l’agent pathogène responsable de son état. Je viens juste de terminer son analyse de sang et ce que j’y ai vu me rassure, le venin élimine efficacement le virus. Maintenant, je ne peux vous dire exactement combien de temps le jeune Seth souffrira de la brûlure du venin, mais au vu de sa capacité de régénération, cela devrait être plus rapide qu’une transition humain/vampire.
- Alors... Il va s’en tirer ? Demanda Billy d’une voix rauque, chargée d’émotions.

Le vénérable vampire lui sourit gentiment avant de hocher la tête.

- Oui. Il va s’en tirer.

Un soulagement collectif s’empara de la pièce et du coin de l’œil, je vis Jasper, assis à côté de Seth, les deux mains sur les épaules de l’Indien, le visage déformé par la douleur. Il tentait de soulager Seth, lui envoyant des vagues de calme et prenant sur lui sa souffrance.
Billy et Sue lui envoyèrent toute leur reconnaissance en comprenant ce que Jasper faisait et mon frère leur répondit d’un petit sourire tordu.
Rassuré de savoir que tout irait pour le mieux, Billy voulu retourner à La Push ; il souhaitait avoir une sérieuse conversation avec Sam, mais aussi Emily. Il ne comprenait plus du tout le jeune homme et s’inquiétait énormément pour lui.

- Vous devriez y aller vous aussi, Sue. Reposez-vous, vous en avez grand besoin. Lui dit Carlisle d’une voix douce.
- NON ! Je ne peux pas quitter mon fils ! S’affola-t-elle.

Leah s’approcha de sa mère et l’obligea à se relever du chevet de Seth.

- Maman, rentre à la maison. Seth va s’en sortir et puis je suis là !
- Mais… Mais il souffre tant !
- Et tu ne peux rien faire pour ça, maman. Ce n’est pas bon pour toi de le regarder souffrir comme cela, tu te sentiras seulement impuissante et tu t’en voudras. Va à la maison avec Charlie, reposes-toi et je te promets que je t’appellerai dès que Seth se réveillera. D’accord ?

Sue observa son fils en pleurnichant puis enlaça étroitement sa fille, lui faisant promettre de l’appeler s’il se passait quoique ce soit. Au moment de partir, elle étreignit également mon père, Emmett et Rosalie, eut un frisson de dégoût avant d’enlacer également Marcus puis m’étreignit à mon tour, murmurant inlassablement des « merci » à notre intention.
Carlisle lui injecta un léger calmant à la demande du Chef Swan. Il voulait s’assurer que sa compagne se repose.

- Eh Charlie ! S’exclama Leah, un sourire malicieux aux lèvres.

Le Chef Swan se tourna vers elle et haussa un sourcil en question.

- Je compte sur vous pour que ma mère se repose, hein ? N’allez pas batifoler dans un coin pour la… détendre, n’est-ce pas ? Ce soir, c’est dodo, pas «touche-clito», ok ?

Le Chef Swan, mortifié, rougit comme une pivoine et baissa la tête, gêné d’être le centre d’attention, tandis que Leah ricanait de sa nouvelle trouvaille «emmerder beau-papa Swan et le faire rougir à tout prix». Humm… Toi Leah, va falloir qu’on s’associe pour dévergonder beau-papa !
Charlie jeta un regard mauvais à ma Bella lorsqu’il s’aperçut qu’elle se moquait de lui puis fonça à toute vitesse hors de la maison en grommelant, Sue poussant Billy sur les talons.
Les Quileute, hormis les blessées que mon père voulait surveiller, retournèrent également chez eux et Esmée se rendit en cuisine afin de préparer un repas gargantuesque à l’attention des Lycans et des convalescents.
La voiture dans laquelle se trouvaient Charlie, Billy et Sue avait à peine quitté l’allée que Jasper se redressa tel un diablotin sortant de sa boîte.

- J’en peux plus ! J’en peux plus ! J’en peux plus !

Il hurlait comme un possédé, la tête coincée entre les mains, et dans un dernier gémissement plaintif, il fila hors de la maison ; la souffrance de Seth lui était intolérable…
Alors que Carlisle injectait au Quileute une triple dose de morphine pour l’abrutir suffisamment, Bella s’empara fermement de mon poignet et me tira jusqu’à l’extérieur.

- J’ai trop soif ! Viens chasser avec moi !
- Mais Bella…
- J’ai dit Viens. Avec. Moi.

Son regard noir me fit frémir et je la suivis docilement, subissant les pensées railleuses d’Emmett et ses clins d’œil suggestifs.

Soif ? Mon cul ! Elle a plutôt faim si tu veux mon avis ! Et c'est pas son estomac que tu devras contenter si tu vois c'que j'veux dire !

L’imbécile ! Comme si ma Bella pouvait penser à ça dans un moment pareil !
Quoique…
C’est plutôt moi qui passais pour un con puisqu’à peine arrivés à la clairière, Bella me poussa sans ménagement au sol avant de me chevaucher et d’onduler du bassin contre le mien, ses mains caressant sensuellement mon torse et mes abdos. Ses yeux étaient définitivement noirs, mais pas noirs de colère, oh ça non! Noirs de désir…
Je gémis sous l’intensité de son regard brûlant et frémis lorsqu’elle fit sauter lentement l’un après l’autre les boutons de ma chemise avant d’en écarter largement les pans, dévoilant le haut de mon corps pour le plaisir de ses beaux yeux luisant de gourmandise, puis elle se mit à se lécher les lèvres tout en couvrant mon torse de caresses légères.

- Dis-moi, Edwarrrd… Tu ne trouves pas que ces derniers jours ont été des plus… stressants ?

Ooooh… J’aime quand elle ronronne mon prénom ! Et j’ai envie de gémir en écoutant sa voix suave… Putain ! Rien que sa voix me fait bander comme un fou.

- Euh... Oui-oui Bella… très, très stressant…
- Huuuummmm… Tu étais tellement… concentré par tes recherches… Ooooh et tu es si…sexy lorsque tu te concentres Edwarrrd… ça mérite…
- Ça... ça mérite quoi, mon ange ?

J’en venais à bafouiller comme un jeune puceau tellement sa voix pétrie de sensualité me faisait chavirer, sans parler de ses mains qui glissaient délicatement sur ma peau, me faisant languir et vibrer de l’intérieur. Plus ô j’en voulais plus…
Bella enfouit sa tête dans le creux de mon cou et je grognais en sentant son souffle chaud près de mon oreille. Elle gémit lorsqu’elle s’imprégna de ma fragrance, m’inspirant comme si j’étais son oxygène, puis ce fut mon tour de gémir lorsqu’elle me lécha langoureusement de la pomme d’Adam jusqu’au lobe de mon oreille qu’elle mordilla doucement avant de chuchoter.

- Ça mérite… Une récompense !
- Oh Bellaaa !

Je ne pus m’empêcher de ruer du bassin cherchant désespérément une friction pour soulager mon érection qui devenait particulièrement douloureuse, gémissant d’impatience à l’idée de ma récompense.

- Hein, hein ! Oui Edwarrrd, une récompense… Mais avant… Huuuum… Tu as grand besoin de… te détendre.

J’agrippais presque brutalement sa chevelure et plaquais ses lèvres sur les miennes, gémissant contre sa bouche qui se moulait parfaitement à la mienne, nos lèvres bougeant de concert. Je voulais approfondir notre baiser, j’en avais besoin ! Mais lorsque ma langue pénétra sa délicieuse bouche, Bella s’écarta vivement, le souffle court et un petit sourire mutin aux lèvres.

- Tss ! Tsss ! Tsss ! Ne cherche pas à me distraire, Edwarrrd… Je te l’ai dit, non? Tu as grand besoin de te détendre… Tu es très, très tendu, n’est-ce pas ?

Bella empoigna fermement mon érection et je gémis en sentant sa main me caresser par-dessus mon jeans.

- Oh oui mon amour… tu es très tendu…

Elle rit doucement puis lécha délicatement mes lèvres, les effleurant à peine du bout de la langue, avant de poursuivre son chemin le long de mon cou puis de mon sternum tandis que ses mains, aussi légères que des plumes, parcouraient mes bras, remontant jusqu’à mon torse puis descendant sur mon ventre. Je sursautais lorsque sa langue plongea dans mon nombril et que ses mains empoignèrent fermement mes cuisses puis grognais quand ses lèvres se mirent à papillonner très lentement sur mon bas-ventre jusqu’à atteindre la boucle de ma ceinture.
Je pris appui sur mes coudes et mes yeux roulèrent dans leurs orbites lorsque je croisais le visage de ma Bella, ses yeux noirs comme une nuit sans lune luisant de désir rivés sur mon visage et ma ceinture coincée entre les dents.

- Oh bon sang Bella !

Elle rigola doucement puis défit ma ceinture, les mains arrimées sur mes cuisses, avant de faire sauter doucement les boutons de mon jeans à l’aide de ses lèvres, me laissant haletant. Tuez-moi maintenant…
Sa langue chatouilla la lisière de mon boxer puis glissa sous le tissu et à ce point, je n’arrivais plus à retenir mes gémissements indécents.
Bella agrippa alors mon jeans et mon caleçon à deux mains puis d’un geste vif, elle le fit glisser le long de mes jambes avec une rapidité surprenante, même pour un vampire, emportant mes chaussures au passage et elle jeta le tout je ne sais où. Je fis mine de chercher pour les retrouver plus tard en cas de besoin, mais lorsque son nez chatouilla mon pubis et que son souffle brûlant s’échoua sur ma bite, toute pensée cohérente m’abandonna ; les rats quittent le navire…
Un long gémissement s’échappa d’entre mes lèvres lorsque sa langue titilla délicatement mon gland turgescent et je rejetai la tête en arrière lorsqu’elle lécha ma bite, humidifiant méticuleusement le moindre millimètre carré de la peau particulièrement sensible à cet endroit précis de ma personne. Lorsqu’elle s’activa à me lécher les burnes tout en me branlant doucement, je feulais et enfonçais mes doigts dans le sol, me laissant totalement aller à sa manière tout à fait particulière de me détendre.
Bella goba délicatement mon gland, le suçotant comme une friandise, alors que son pouce et son index, formant un anneau coincé à la base de ma queue, allaient et venaient lentement sur mon membre, serrant, desserrant en fonction de ses mouvements tandis que son autre main s’activait à me masser les boules.

- Oh putain… OUI ! Oh Bella oui !

Je n’avais pu m’empêcher de hurler lorsque je sentis sa bouche se refermer sur ma bite, sa langue en titillant la base, là où ses doigts se trouvaient précédemment. Je me redressais légèrement, m’appuyant sur mes avant-bras, et me réjouissais du divin spectacle qu’elle m’offrait. Ses yeux noircis et voilés par le désir ancrés aux miens, sa bouche allant et venant lentement sur mon chibre impatient de plonger en elle, ses cheveux emmêlés éparpillés sur ses épaules lui donnant des allures fauve, splendide prédatrice se nourrissant de sa proie ; ma bite. De voir sa bouche s’activer sur mon vit aussi goulûment, comme s’il était son met favori, avait de quoi me faire jouir de suite, là, maintenant, mais puisque ma Bella voulait me détendre, j’allais m’abandonner à son bon plaisir… et au mien !
Sa langue s’enroulait incessamment autour de mon gland tandis que ses dents ripaient doucement sur toute ma longueur ; elle ne s’arrêtait jamais, suçotant… aspirant…mordillant… léchant… et recommençait, encore et encore tandis que ses mains caressaient mes boules savamment, un index curieux s’aventura sur mon périnée au moment où elle avala voracement ma queue. Ô bon sang ! Il n’y avait pas plus magnifique vision que mon chibre coulissant entre ses lèvres… c’était d’un érotisme fou… sauvage… animal…
Je n’étais plus que gémissements, grognements rauques et bredouillements incohérents, perdu dans les limbes du plaisir, lorsque Bella titilla mon anus du bout de l’index…
Un feulement rauque et sauvage roula dans ma gorge sous la surprise et j’agrippais brutalement sa chevelure, entremêlant mes doigts entre ses mèches, tandis que mon bassin allait et venait harmonieusement à la rencontre de sa gorge, toujours plus loin, toujours plus fort. Ses yeux roulèrent dans leurs orbites et elle gémit, la bouche pleine de ma bite. Les vibrations qu’elle provoqua m’envoyèrent instantanément au septième ciel.

- Oh putain oui ! C’est bon ! Bell-bellaaa !

Mon corps fut subitement parcouru de spasmes lorsqu’elle pressa doucement, mais fermement mes burnes entre ses doigts experts, puis d’une dernière succion de sa bouche goulue, je vins violemment dans un ultime coup de rein, me répandant au fond de sa gorge en de longs jets saccadés en rugissant de bonheur.
Je m’écroulais brutalement par terre, le souffle haletant et les yeux grands ouverts. La petite mort… Oh putain, si c’est ça, je veux bien mourir chaque jour ! Dix fois par jour, même !
La bouche de Bella me libéra enfin, émettant un « pop » particulièrement audible en ce crépuscule calme, puis mon ange s’allongea à mes côtés, s’appuyant sur un coude, tout en se léchant les lèvres afin de ne pas perdre une seule goutte de mon foutre. A croire que mon sperme lui était aussi vital, et aussi goûteux, que le sang !

- Alors… Heureux ? Me dit-elle d’un ton moqueur en agitant ses sourcils de manière suggestive.

Je ne pus m’empêcher d’éclater de rire en l’entendant, repensant à une vieille publicité préventive des dangers de l’alcool qui inondait les ondes hertziennes à la fin des années 80.
J’enroulais mes bras autour de sa taille et d’un mouvement vif, je nous fis rouler au sol afin de me retrouver au-dessus d’elle, niché entre ses cuisses.

- Tu n’imagines même pas à quel point, ma Bella. Tu es très, très douée pour me détendre, je vais faire de toi mon anti-stress personnel.

J’effleurais doucement ses lèvres des miennes et ancrais mon regard au sien. Ses yeux jusqu’à présents railleurs et lubriques s’adoucirent petit à petit pour n’être plus que deux puits luisant de tendresse et de passion. Je l’embrassais à nouveau, un peu moins timidement cette fois-ci, et laissais mes mains glisser le long de ses bras.

- Je t’aime, Bella. Oh si tu savais combien je t’aime !

Sans lui laisser le temps de répondre, je capturais sa bouche, mes lèvres jouant ardemment avec les siennes, puis caressais doucement sa lèvre inférieure du bout de la langue. Bella gémit et s’agrippa à ma tignasse, approfondissant notre joute buccale, et je grognais en me goûtant dans sa bouche. Pas que j’aime particulièrement le goût de mon sperme, bien au contraire, mais quand je pense à ce que cette talentueuse bouche est capable de faire, j’en deviens fou. Eh ! Je suis peut-être un vampire, mais je n’en suis pas moins un homme. Et comme tout homme, je me sens fondre rien qu’à l’idée de sa bouche s’activant sur mon chibre. La fellation, que voulez-vous ! Ça a de quoi rendre les hommes complètement dingues.
Nos langues s’entremêlaient et nos souffles saccadés se heurtaient inlassablement tandis que je fouillais sa bouche avec ferveur et que mes mains la plaquaient toujours plus fort contre mon corps. Je relevais délicatement sa tunique, dévoilant son ventre plat et son adorable nombril, mes mains glissant lentement vers sa poitrine et je grognais dans sa bouche, le regard noir et concupiscent, en découvrant qu’elle ne portait pas de soutien-gorge. Je m’arrachais à ses lèvres et me délectais de voir ses seins lourds et fermes pointant fièrement sous mon regard de braise. D’un geste vif, je lui ôtais sa tunique et me jetais une nouvelle fois sur sa bouche gourmande tandis que mes mains exploraient avidement sa poitrine, caressant tendrement ses seins voluptueux ou torturant gentiment ses tétons avides d’attention.
Je fus bientôt gêné par le frottement du denim contre mon érection à nouveau réveillée et, souriant contre ses lèvres gonflées par notre baiser enflammé, je glissais une main jusqu’à la lisière de son jeans, jouant quelques secondes avec la boutonnière avant de me redresser pour lui enlever son pantalon d’une extrême lenteur, les yeux rivés sur son doux visage. Son regard bouillonnait d’impatience et sa bouche entrouverte laissait échapper son souffle haletant de désir. Je pris son pied droit entre mes mains et délaçais avec une lenteur exagérée sa chaussure avant d’embrasser tendrement sa cheville, puis recommençais le même manège avec son autre pied avant d’enfin libérer ses magnifiques jambes de leur carcan de denim. Si Bella ne portait pas de soutien-gorge, elle ne portait pas non plus de string ou de boxer. Apparemment, la notion de « sous-vêtements » lui était totalement inconnue !
J’agrippais fermement ses hanches et d’un geste vif, je fis glisser son divin petit cul jusque sur mes cuisses avant de me jeter, tel un félin sur son alléchante proie, sur un adorable téton rose et douloureusement tendu.

- Oooh ! Edwarrrd…

Oh Dieu ! Que j’aime l’entendre ronronner ainsi !
Je léchais délicatement son mamelon avant d’en mordiller la pointe, m’enivrant de ses gémissements semi-plaintifs tandis que ma main s’affairait à presser, caresser, triturer le sein dénigré par ma bouche, puis dans un grognement rauque, j’alternais mes objets de tortures et au vu de ses gémissements, ma Bella appréciait son châtiment. J’adorais la sentir frémir sous mes caresses tout comme j’aimais sentir son corps se trémousser sous le mien.
Alors que je butinais son ventre tout en pétrissant ses seins et que je m’approchais dangereusement de la Terre Promise, Bella agrippa brusquement mes cheveux et attira mon visage au sien, s’emparant voracement de mes lèvres.

- Edwarrrd… Tu triches !
- Ah oui ? Huuummm… A ce qu’il me semble, nous ne jouions pas, mon cœur.
- Je t’ai dit que je voulais te détendre, te récompenser…
- Mais tu es ma récompense Bella, et je compte bien la savourer…

Sans plus attendre, j’enfouis mon visage entre ses cuisses, savourant son parfum musqué, floral et fruité au-delà même de l’ivresse, jusqu’à en perdre la raison et lapais une première fois sa fente en gémissant de plaisir. Son essence est si divine que ce serait un crime d’en perdre une seule goutte, et ma Bella était si humide que j’allais pouvoir la boire jusqu’à la lie.
D’une main étonnamment timide, je débusquais son clitoris, pinçant doucement ce petit renflement de chair sensible entre mon pouce et mon index avant de l’enfermer entre mes lèvres et de le savourer comme il se doit.

- Ooooh… Edwaaard !

Bella m’avait fait perdre la tête un peu plus tôt, et je comptais bien lui rendre la pareille… au centuple, même !
Je suçotais doucement mon bonbon préféré, me régalant de sa saveur si exquise et des petits cris plaintifs que ma douce poussait tout en malaxant ses seins, alternant douceur et fermeté comme elle l’aimait tant. A regret, ma main droite quitta le téton auquel elle était rattachée pour se perdre entre ses cuisses. Bella ruisselait au point que mes doigts se faufilèrent aisément dans son antre, fouillant ses chairs méticuleusement. Son corps ruant sous les assauts combinés de ma langue et de mes doigts s’arquait vers ma bouche, avide de caresses et d’attentions puis dans un sursaut, ses jambes s’enroulèrent étroitement autour de mes épaules, me suppliant silencieusement de perpétrer mes tortures. Les gémissements, grognements et cris qui s’échappaient de sa bouche me rendaient dingue et une vague de fierté m’envahit de savoir que moi seul la mettais dans cet état.
Je quittais quelques secondes son clitoris pour lécher goulûment mes doigts dégoulinant de son plaisir, puis d’une main habile, j’écartais ses lèvres avant d’enfouir ma langue dans sa délicieuse petite chatte, lapant son nectar comme s’il m’était vital, tandis que mon pouce titillait son bouton.

- Edwarrrd ! Hummmm… ta langue… oooh ! Tes doigts ! Edwarrrd ! Encore ! Encoooore !

Bien qu’adorant l’entendre me supplier, je ne me fis pas prier une seconde fois et m’attaquais goulûment à sa fente, la mettant au supplice, torturant ses chairs et son clitoris. Son corps frétillait de plus en plus, une main s’était agrippée à mes cheveux, s’y cramponnant comme s’ils étaient son port d’attache, puis lorsque ma langue, dans ses va-et-vient effrénés, buta un point sensible, les cuisses de Bella se resserrèrent avec une force incroyable autour de mes épaules tandis que son petit corps était parcouru de violents spasmes. Un cri étourdissant d’ivresse s’échappa d’entre ses lèvres et mon visage fut bientôt inondé par le fruit de son plaisir.
Je ne lui laissais pas une seule seconde pour se remettre de son orgasme et m’agenouillais vivement avant d’agripper ses hanches, attirant son corps jusqu’à moi d’un geste souple, jusqu’à ce que son petit cul dégoulinant de plaisir frappe contre mes cuisses. Bella n’eut pas le temps de dire « ouf ! » que je m’enfonçais en elle d’un brusque coup de rein, butant au plus profond d’elle-même, là où était ma place.

- Edwarrrd ! Ohaaah !
- Oui comme ça ma Bella. Crie ! Laisse-moi entendre à quel point je te fais du bien !

Entre nous, y’a pas que toi qui va l’entendre. Je suis sûr qu’on entendra ses hurlements jusqu’à Port-Angeles !
Oh toi dégage ! C’est pas le moment.
Mais…
Pas maintenant, tu déranges !

Je serrais les dents pour ne pas jouir immédiatement tellement j’étais accro à la sensation de son vagin étroitement enserré autour de mon chibre, et une fois ma conscience muselée comme il se doit, j’entamais un lent et profond va-et-vient, savourant la perfection de son corps ondulant sous le mien. J’enroulais un bras fermement autour de sa taille et la collais contre moi, me délectant de ses seins voluptueux pressés contre mon torse, de sa bouche se moulant parfaitement à la mienne, de nos corps emboîtés l’un dans l’autre et je l’aimais de la façon la plus charnelle qui soit. J’agrippais sa chevelure d’une main plaquée contre sa nuque afin d’approfondir notre baiser, ma langue s’enroulant perpétuellement à la sienne, nos souffles heurtés se mêlant harmonieusement, créant leur propre saveur, un goût unique qui était « nous » et glissais mes doigts jusqu’à sa poitrine, soupesant ses seins lourds et pourtant si parfaitement adaptés à la taille de mes mains, pinçant ses tétons gorgés de plaisir. J’allais et venais en elle doucement, lentement, amoureusement et me réjouissais des petits cris que Bella poussait contre mes lèvres, preuve que mes caresses et mes intrusions saccadées au plus profond de son corps l’amenaient une fois de plus dans les limbes du plaisir.
J’ai grogné son prénom lorsque je sentis ses parois se resserrer plus étroitement et palpiter autour de mon chibre, je glissais alors un doigt jusqu’à son clitoris et y traçais des petits cercles rapides. Bella s’arracha brutalement de mes lèvres et rejeta la tête en arrière, le corps tremblant ; sa bouche s’ouvrit en un O parfait et libéra sa jouissance dans un cri assourdissant et un flot torrentiel de son nectar se déversa sur mes cuisses.
Sentir mon chibre aussi étroitement enserré, pressé, drainé même, me rendis dingue et réveilla la bête qui restait tapie en moi.
Un rugissement féroce raisonna dans l’air, se mêlant gracieusement à son cri, alors que je sortais de ses chairs d’un geste vif, grognant d’inconfort à l’idée de ne plus être en elle, mais également d’anticipation en pensant à ce que j’allais faire…
Alors qu’elle gémissait, contrariée que je ne sois plus en elle, je la retournais brusquement sur le ventre, agrippant ses hanches pour les relever et m’enfonçais en elle d’un vif coup de rein.

- Han ! Ed-Edward !

Je lui claquais les fesses en marmonnant un « chut ! » et entamais un va-et-vient rapide, puissant. Mes burnes claquaient inlassablement contre sa fente et je me régalais des claquements de nos peaux l’une contre l’autre, des bruits humides de sa chatte aspirant ma queue, de nos gémissements, de nos cris… seuls bruits raisonnant dans la nuit noire et silencieuse.
Bella cria une nouvelle fois lorsque ma bite tapa son point sensible et je lui mis une fessée. Je l’avais pourtant bien prévenue… Un bruit, une fessée. Mais au vu des gémissements scandaleux qu’elle poussait, elle n’avait pas pris mes menaces au sérieux. A moins que ce ne soit le contraire et qu’elle m’en redemande... Je ne sais jamais à quoi m’attendre avec ma Bella et son esprit tortueux et franchement, j’aime ça !
Ses hanches ondulaient furieusement contre les miennes alors que je la pilonnais rageusement, me délectant de son corps et de ses cris jouissifs. J’enroulais son épaisse chevelure autour de ma main et tirais dessus légèrement afin de la redresser puis mordillais doucement son cou ; la bouche entre-ouverte et les yeux clos, ma Bella se laissait aller totalement et se soumettait à mon bon vouloir. Elle est si belle lorsqu’elle se laisse submerger par le plaisir…
Je m’agenouillais complètement et la fis s’empaler sur ma queue douloureusement tendue, m’enfonçant en elle jusqu’à la garde puis d’une main posée au creux des reins, je la fis se cambrer au maximum, écartant largement ses cuisses et ses fesses avant de baisser les yeux à notre point de jonction et Oh Dieu que c’est beau ! Me voir ainsi aller et venir en elle couplé aux merveilleuses sensations que me prodiguaient son corps acheva le peu de raison qu’il me restait.
D’un doigt timide, j’explorais le sillon sombre et humide séparant les deux globes laiteux que je palpais fougueusement avant de caresser doucement son anus.

- Edward !

Le souffle haletant, Bella rejeta la tête en arrière lorsqu’elle sentit mon pouce aller et venir en elle au même rythme que ma bite, puis elle se cramponna furieusement aux quelques touffes d’herbe à sa portée, le bassin remuant harmonieusement contre le mien alors que je la martelais incessamment.

- Oooh Edwarrrd ! Je v… je vais…

Je serrais les dents lorsque je m’arrachais à son corps une nouvelle fois et Bella feula de frustration et pleurnicha alors que je la laissais aux portes d’un nouvel orgasme. Je caressais son anus du bout du gland et doucement, lentement, prenant mon temps, je m’enfonçais entièrement dans ce lieu si étroit, rejetant la tête en arrière en grognant alors que je me laissais pleinement envahir par la délicieuse sensation d’être engouffré au plus profond d’elle-même. J’entamais un lent va et vient, me délectant de sentir cet étroit anneau resserré autour de mon chibre, et je fus bien vite récompensé par les gémissements extatiques de ma Bella. Cramponné fermement à ses hanches, je glissais une main entre ses cuisses et Bella rua de plaisir lorsque mes doigts débusquèrent son clitoris.
Elle tourna son visage vers le mien et l’expression d’intense bonheur qui l’illuminait ainsi que l’étincelle lubrique dans son regard m’achevèrent.
Je grognais sauvagement alors que je m’enfonçais d’un puissant coup de rein au plus profond de ma Bella, un claquement sec retentit lorsque mes couilles buttèrent contre son petit cul si foutrement et divinement serré. Bella plongea son regard dans le mien et je m’émerveillais du panel d’émotions qui y brûlait. N’y tenant plus, j’accélérais la cadence, allant et venant furieusement en elle, au plus profond de ses chairs. Je la martelais frénétiquement de mes coups de butoir tel un chien en rut culbutant sans ménagement sa femelle mais putain ! Quel pied !
Bella était sublimée par le plaisir et son regard luisait d’un feu sauvage alors que je frottais frénétiquement le clitoris de mon ange brun qui se tortillait contre moi tout en la pilonnant bestialement, encore et encore et encore et encore.
J’en peux plus… c’est trop bon !
Bella m’accompagnait dans tous mes mouvements, s’empalant furieusement l’anus sur ma queue tendue à chaque fois que je m’enfonçais bestialement en elle en grognant comme une bête, délirant à cause de la sensation de cette étroite rondelle enserrant délicieusement ma bite.
Le silence dans la clairière était entrecoupé de nos gémissements et cris. Nous n’étions plus que plaisir, envie, satisfaction, désir, extase. Sentiments et sensations.

- Aaaaah… Ouiiiii… Putain… Bella !
- Edwaaaard ! Arg ! Plus fort ! Oui ! Comme ça ! Encore ! EncOOOre !

Le corps de Bella finit par convulser sous le mien alors que je roulais et pinçais son clitoris entre mes doigts et agrippé fermement à ses hanches, je plongeais une dernière fois en elle furieusement, mon cri se joignant au sien alors que nous atteignions le summum du Nirvana.
Le souffle court, difficile, j’enroulais étroitement mes bras autour de sa taille et nous fis basculer dans l’herbe tendre, l’un contre l’autre, maudissant intérieurement le moment où je devrais malheureusement quitter son corps.
Si j’avais toutes les peines du monde à reprendre mon souffle, Bella n’était pas mieux lotie que moi. Je caressais doucement ses cheveux emmêlés et les débarrassais des brins d’herbes, feuilles mortes et terre dont ils étaient envahis, puis embrassais tendrement sa joue ; elle se colla un peu plus contre moi en gémissant.

- Ça va, mon ange ?

Elle soupira de contentement puis bougea légèrement. Le mouvement m’obligea à me déloger de son corps, ce qui nous fit grimacer l’un comme l’autre.
La tête posée sur mon torse, Bella caressait mon ventre ou jouait avec mes doigts tandis que nous profitions pleinement de cet instant de béatitude post-coïtale.
Brusquement, certaines de ses paroles me revinrent à l’esprit…

- Hum… Au fait ma Bella…
- Hein, hein ?
- Je pensais que je devrais ramper si j’avais une subite envie de me... soulager !

Ses yeux s’écarquillèrent et Bella gronda doucement pour le sport avant de me mettre un coup joueur dans l’épaule. Ses lèvres affichèrent une petite moue boudeuse lorsqu’elle plongea son regard contrit dans le mien.

- Bah oui, je sais… Mais tu étais tellement… sexy ! Lorsque tu planchais sur tes lamelles, l’œil vissé au microscope !
- Tu m’as vu ? Je ne t’avais même pas remarquée…
- Bien sûr que non ! A ce moment-là, tu étais bien plus inspiré à marquer des paniers avec la bouche de Marcus ! Mais je dois reconnaître que ton côté « savant fou » est particulièrement chaud… GrrrrRRRRRrrrrr !

Je la fis taire d’un baiser et alors que je nous roulais dans l’herbe, me positionnant entre ses cuisses, « Chapi-Chapo » nous ramena à la réalité.
Je hais ma sœur…

"C'est bien gentil de vous envoyer e l'air sans penser aux autres, rendez-vous compte, mes chastes pensées ont été envahies par d'indécentes et scandaleuses visions outrancières ! Non mais, franchement ! Rappel à l'ordre frangin, Carlisle a encore besoin de tes compétences ! Alors pas de répétitions de vos derniers exploits ! Rhabillez-vous ! Et que ça saute ! "


Je soufflais de dépit mais lorsque Bella me fit à nouveau rouler dans l’herbe, son bassin ondulant délicieusement contre le mien, mes résolutions s’évaporèrent subitement.

- Bella… On ne peut pas !
- Bien sûr que si ! Je prends Alice au pied de la lettre ! Elle a bien dit « et que ça saute », non ? Alors saute-moi !

Je grognais et m’emparais de ses lèvres, gémissant contre sa bouche et grondais de frustration lorsque je sentis la fragrance de ma très chère petite sœur…

- Alice ! Crachais-je simultanément avec ma Bella.
- Eh ! Quand je dis « et que ça saute ! », c’est à prendre au figuré, Bella. Pas au sens propre! Maintenant, habillez-vous ! Que mes chastes yeux ne soient pas témoins de votre débauche et votre dépravation !
- Toi, chaste ? Depuis quand ? S’exclama ma Bella, railleuse.
- Depuis toujours !
- Ouais c’est ça, Miss Chasteté ! Et qui traîne dans les boutiques de lingerie fine pour son chéri ? Qui est abonnée à « Adam & Eve » pour agrémenter sa collection de sex-toys ? Qui m’a dit qu’elle adorait sucer Jasp…
- Bella ! Tais-toi ! Ma frangine n’est pas chaste, je le sais et tu le sais, mais ne me mets pas toutes ces idées en tête, s’il te plait !
- Oooh… Mon lapinou… S’exclama ma Bella en s’accrochant à mon cou.
- J’t’en foutrais des « lapinou » ! Bon Alice, tu peux dégager qu’on puisse s’habiller tranquillement ?
- Oh c’est bon frangin ! Pas la peine d’en faire une maladie ! C’est pas la première fois que je vois ton cul ni celui de Bella, et c’est encore moins la dernière alors MAGNEZ-VOUS !

Alice pouvait réellement être effrayante quand elle se mettait en colère, alors par sécurité, Bella et moi nous rhabillâmes en deux temps trois mouvements, maudissant intérieurement ma sœur d’avoir anéanti un nouveau round orgasmique.
Alice me fit un petit sourire moqueur et tapota sa tête en riant doucement. Bien sûr qu’elle avait dû avoir une vision de ce qu’il se serait produit si elle n’avait pas mis les pieds dans le plat ! Quelle charogne !
Alice fonça à la maison tandis que j’essayais d’améliorer quelque peu mon apparence. C’est sûr qu’avec la tête qu’on a, Bella et moi, tout le monde allait savoir à quoi nous avions occupé ces dernières heures ! Bonjour Emmett et ses nombreux commentaires !
Une fois nos vêtements remis comme il le fallait et époussetés, Bella entremêla doucement ses doigts aux miens et m’entraîna vers la villa, marchant d’un pas tranquille alors que je me demandais ce que Carlisle pouvait bien avoir encore en tête.
Le soleil se levait à peine lorsque nous franchîmes la rivière et un rayon solitaire illumina de mille feux mon ange brun. Alors que je m’extasiais su
r sa splendeur, un gémissement épouvantablement douloureux me rappela à l'ordre...