Edward & Bella

Edward & Bella

vendredi 5 mars 2010

30 - Anniversaire

Nous avions passé le week-end chez Charlie, un très bon week-end même, bien qu’il ne se soit pas terminé de la plus agréable des manières… Avec sa propension à parler pendant son sommeil, Bella m’avait mis en pôle-position dans le collimateur de son père. Dimanche soir, mon ange était énervé et n’arrivait pas à s’endormir. Bella avait passé une partie de l’après-midi et de la soirée à comploter pour surprendre Emmett pendant ses parties fines au lycée avec Rosalie, histoire de se venger de ses petites visites surprises. Elle cherchait aussi un moyen de rendre la monnaie de sa pièce à Jacob tout en l’humiliant devant le maximum de personnes… Et je peux vous dire que mon ange est un vrai démon lorsqu’elle en a envie, certaines de ses idées étaient particulièrement diaboliques ! Bella s’était tellement énervée la-dessus qu’elle n’arrivait pas à se détendre suffisamment pour dormir. Je me suis, bien évidemment, porté immédiatement volontaire pour la calmer, de la façon la plus délicieuse au monde…
De véritables olympiades s’étaient déroulées dans sa chambre, entre le 100 mètres dos au lit, le 200 mètres levrette, les différents concours d’apnée, le 69 mètres haies avec obstacle, le triathlon des épreuves buccales et un monstrueux marathon, niveau expert, qui nous a fait découvrir tous les murs de sa chambre, nous n’avons pas chômé ! Et tout ça dans le silence, en plus. Enfin presque. Avec Charlie à l’étage du dessous, on ne pouvait pas faire autrement que se la jouer discret… Mais c’était sans compter Bella… Dans la nuit, mon ange a eu un rêve assez… torride, je dirai. Et elle s’est énooooormément exprimée… Elle en a réveillé son père, qui a passé une heure à entendre des « Oh ouii Edward ! Encooore ! », des « mets la moi plus fort », ou encore des « oh putain ouii ! Comme ça ! Continue, n’arrête pas ! ». Ce n’est pas que les gémissements et cris extatiques de ma belle me dérangent, bien au contraire, c’est la plus belle mélodie au monde… Mais ce n’était pas vraiment du goût de son père, qui a passé le reste de sa nuit à nourrir des envies de tortures et meurtres à mon égard… Et Charlie a une imagination débridée dans ce domaine…
Et le pire dans l’histoire, c’est que cette fois-ci, je n’avais rien fait, j’étais innocent ! Oui, oui, parfaitement innocent !
Le lendemain matin, j’attendis patiemment que ma douce se réveille pour descendre. Je n’osais pas affronter Charlie, qui s’était levé une fois que les cris de ma belle avaient cessé. J’avais l’impression d’être un porc qui se rendait à l’abattoir…
Et savoir que Charlie Swann se baladait avec une arme accrochée à la ceinture ne me plaisait pas vraiment… Mais oui, je sais qu’une arme ne me fera rien ! Lui ne le sait pas…
Et il a passé de très, très longues minutes à se demander où il devrait tirer… Jusqu’à ce qu’il se dise que s’il me la coupait, le problème serait réglé une bonne fois pour toutes…

Nous trouvâmes un Charlie de très mauvaise humeur, attablé devant son café, râlant et pestant contre tout et n’importe quoi, jusqu’à ce qu’il se mette à hurler sur sa fille en lui demandant de mettre la sourdine la prochaine fois que nous nous enverrions en l’air chez lui. Bella pensait qu’il faisait référence à nos « olympiades », puis lorsqu’il lui appris qu’on l’avait réveillé vers les trois heures du matin avec des cris de bêtes et hurlements de chienne en chaleur – ce qui n’a pas vraiment plu à mon ange, je peux vous l’assurer – Bella piqua un fard monstrueux en comprenant qu’elle avait eut un rêve à la fois érotique mais aussi très parlant… Ce fut au tour de Charlie d’avoir l’air con lorsque ma douce lui avoua avoir rêvé… Par contre, le Chef Swann m’en voulait toujours autant… Ben oui, c’était de ma faute si sa fille faisait des rêves aussi parlant et donc de ma faute s’il n’avait pas assez dormi ! Ah les parents, j’vous jure…
Résultat, Bella était partie au lycée en rogne, et impossible de la calmer… Jusqu’à ce qu’elle ait eu sa revanche sur Emmett.

Bella et moi avions dû faire preuve de beaucoup d’imagination pour passer des moments agréables ensemble au bahut. Nous avions trouvé des petits endroits sympas, sous les gradins dans le gymnase, le vestiaire du coach, un cagibi du premier étage du bâtiment des langues que l’on pouvait fermer de l’intérieur, une vieille salle de classe inutilisée du bâtiment des sciences, le petit bois à côté du lycée, la loge de la concierge… Et nous nous retrouvions dans l’un de ses endroits dès que possible.
Qu’est-ce que cela a à voir avec la vengeance de mon ange ? C’est très simple…
J’avais entendu dans les pensées d’Emmett qu’il crevait d’envie de sa Rosalie, mais n’avait pas la patience d’attendre que l’on rentre à la maison. Il avait donc décidé de l’emmener, à l’heure du midi, au gymnase – j’avais eu le malheur de lui parler de l’un de mes endroits fétiches – pour passer un moment… Acrobatique, dirons-nous.

J’en avais tout de suite soufflé un mot à ma douce et son côté diabolique fut bien au-delà de mes espérances… Ma Bella avait fait tourner le mot dans tout le lycée qu’il y aurait une bagarre dans le gymnase, à midi et quart, ce qui donnerait suffisamment de temps pour que Rose et Em soient en position délicate. Vous connaissez les adolescents, hein ! Toujours surexcités à l’idée d’une bonne baston…
Emmett et Rosalie s’étaient donc donnés en spectacle devant toute l’école et Em riait beaucoup moins lorsque ma douce lui fit un petit signe et hurla dans le gymnase « Un partout Emmett ! »
Mon frère et ma sœur s’étaient fait passer un sacré savon par le proviseur, qui tenait à ce que les membres de l’équipe éducative, dont faisaient partie Emmett et Rosalie, soient au-dessus de tout soupçon et qu’ils aient un comportement irréprochable. Ils s’en étaient plutôt bien sortis, avec seulement un avertissement.

La vendetta personnelle de ma douce continua jusqu’au mercredi où elle eut enfin sa vengeance sur Jacob et Tanya. Jake ne supportait plus les regards obscènes des lycéens sur sa Tanya et il avait bien besoin d’évacuer le surplus de tension. Ma douce lui avait alors parlé de notre petit cagibi tout sympa du bâtiment des langues. Sur le coup, Jake était assez réservé, jusqu’à ce que ma belle lui dise que le cagibi en question se fermait à clef. Ce que Bella avait oublié de préciser, c’est qu’elle avait trafiqué les gonds de la porte en en cassant deux sur trois…
Lorsque Jacob et Tanya se sont envoyés en l’air contre la porte du cagibi, celle-ci n’a pas pu résister bien longtemps sous la charge de leurs assauts répétés et ils se sont retrouvés en position délicate, la porte au sol, Tanya allongée dessus et Jake qui la « recouvrait », dans un couloir bondé d’élèves… Qui avaient été prévenus par ma douce !
Ne jamais se mettre à dos Bella, il faut toujours se méfier de l’eau qui dort !
Heureusement pour ces deux là, le proviseur n’avait pas eu vent de leurs exploits.

Le reste de la semaine s’était écoulé plutôt tranquillement, mais je restais constamment à l’affût des pensées d’Emmett et de Jake ; j’étais sûr et certain qu’ils allaient nous mijoter quelque chose…
Nous étions aujourd’hui le 13 Septembre et c’était l’anniversaire de mon ange. J’avais dû batailler avec elle pendant toute la semaine car elle ne voulait pas le fêter, décrétant qu’elle avait ce jour en horreur et qu’il lui arrivait chaque année des catastrophes en ce jour particulier. Elle m’avait fait un léger récapitulatif des accidents qui lui été arrivés chaque 13 Septembre, comme une jambe cassée en essayant ses nouveaux rollers ou encore les cheveux brûlés par les bougies sur le gâteau. Et laissez-moi vous dire que la liste des catastrophes étranges et bizarroïdes était bien longue…
Pour couper court à toutes disputes, j’avais dit à ma belle que nous irions seulement en boîte le soir de son anniversaire. Ce que je ne lui avais pas dit, c’est qu’Alice organisait une immense fiesta dans le même club, pour ma belle…
Bella ne voulait pas non plus de cadeaux. N’importe quoi ! Un anniversaire sans cadeaux elle a vu ça où ? Sur Mars ? En fait, Bella ne supportait pas l’idée que l’on dépense de l’argent pour elle. J’avais donc décidé de la gâter à ma façon…
Il était à peine neuf heures du matin et ma belle dormait du sommeil du juste après une nuit plutôt mouvementée… EH ! Une bonne dispute se termine toujours par une réconciliation sur les oreillers, non ? Et comme nous avions eu une sacrée dispute la veille, au sujet de son anniversaire, je peux vous dire que la réconciliation a duré longtemps… Très longtemps…
La vache ! Rien que d’y repenser me faisait bander !
C’est dingue l’effet que cette petite humaine a sur moi…

Je me levais rapidement et mis la cafetière en route, puis lui préparais la table pour son petit déjeuner dans le salon. Une fois les bougies et quelques roses rouges, sa tasse et ses foutus croissants installés sur la table, je retournais vite fait au lit rejoindre mon ange qui n’avait pas bougé d’un poil !
Je rampais sur le lit et m’installais entre ses cuisses, les écartant doucement pour ne pas la réveiller. J’effleurais sa fente du bout des doigts, elle était encore humide… Hmmm ! Son parfum m’obsédait et je ne pouvais plus y résister. Je plongeais mon visage entre ses cuisses de porcelaine, taquinant sa fente du bout de la langue, ce qui la fit sursauter et gémir pendant son sommeil. Je délogeais sans difficulté son clitoris et me mis à le suçoter doucement, l’aspirant entre mes lèvres, jusqu’à ce qu’il se mette à gonfler, puis j’introduisis un doigt dans sa cavité détrempée et après quelques mouvements de va-et-vient, j’en ajoutais un second…

- Ooooh Edwaaaard…. Huuuuum ouiiiii….

Je levais mon regard vers son visage, mais non, ma douce dormait toujours. Elle devait sûrement être dans un rêve particulièrement agréable… J’en profitais pour continuer ma délicieuse torture, me délectant de son précieux suc qui ruisselait sur ses lèvres, suçant, léchant, mordillant, lapant tout ce qui se trouvait à ma portée…

- Huuum oui comme çaaaa…. C’est si booooon… Oh Edwaaaaard…

Bella se mit à onduler du bassin au rythme imposé par mes doigts. Elle sursauta à nouveau lorsque je me mis à la baiser avec ma langue, l’enfonçant goulûment au plus profond d’elle-même, triturant son clitoris entre mon pouce et mon index.

- Rha putain c’est booon… Ouiii comme ça… Edwaaard… Edward ! Edward ? Rha ouiiiiiii !

Mon ange venait de se réveiller et j’en profitais pour accélérer le rythme lorsque je la sentis frémir contre moi. Je caressais son clitoris de plus en plus vite tout en lapant avidement son précieux nectar. Elle vint rapidement, ses parois se resserrèrent sur ma langue et elle m’explosa au visage en se cambrant violemment et en hurlant sa jouissance avec une telle force que j’étais sûr que les murs en avaient tremblé.
Ma Bella peinait à reprendre son souffle, elle haletait comme si elle avait couru un marathon, la main posée sur son estomac se soulevait frénétiquement tandis que je rampais sur son corps et posais tendrement mes lèvres couvertes de sa délicieuse essence sur les siennes. Rhaaaa putain ! Elle se mit à lécher mes lèvres lentement et goulûment, c’était si chaud, si érotique de la sentir se goûter sur moi…

- Bon anniversaire mon amour !
- Ah ! Ah ! Ah ! Si c’est comme ça que tu me souhaites mon anniversaire, je veux bien le fêter tous les jours de l’année ! Ah ! Ah ! AAAAAAH !

Son rire se transforma en un cri strident tandis que je la pénétrais violemment, m’enfonçant dans ses profondeurs détrempées avec un bonheur et un plaisir incommensurable. Ses jambes s’enroulèrent d’elles-mêmes autour de ma taille, me permettant de plonger encore plus profondément en elle. Elle agrippa mes cheveux et approcha mon visage du sien, puis plaqua brutalement ses lèvres si douces et si chaudes sur les miennes, les caressant tendrement du bout de la langue avant d’enfoncer sa langue dans ma bouche pour batailler avec la mienne. Bon prince, je lui laissais remporter ce duel… Je la martelais, m’enfouissant en elle encore et encore, me délectant de chacun de ses gémissements, de chaque soupir, chaque cri qui s’échappait de ses lèvres. L’entendre gémir inlassablement mon prénom me rendait fou mais surtout fier ; fier de savoir que moi seul la mettait dans cet état, fier que se soit moi qui lui donne tant de plaisir.

- Ah Edwaaard… Encoooore… Ahan ouiiii ! Plus fooooort ! Rhaaaa putain ! Prends-moi fort !

Sa voix tendue par l’excitation et le plaisir se faisait suppliante. J’agrippais ses hanches, enfonçant mes doigts dans sa chair tendre et changeais de position sans rompre notre délicieux contact ; je me mis à genoux entre ses cuisses et ce nouvel angle de tir était particulièrement agréable, avec ses cuisses toujours enroulées autour de ma taille… Je pris l’une de ses jambes et la posais délicatement sur mon épaule. Bella hoqueta et ses yeux se retournèrent dans leurs orbites lorsqu’elle me sentit cogner plus profondément en elle. Je pris sa seconde jambe et la mis sur mon autre épaule, me cramponnant à l’une de ses délicates chevilles et à ses hanches parfaitement galbées.

- Rhaaa putain Bella ! Je te sens si bien comme ça… Si serrée… Si douce… Si chaude… Bordel !
- Rha putain ouiiii Edward ! Encore ! Plus foooort !

Elle se tortillait sur le lit, agrippant les draps avec ses petits doigts fragiles tandis que je la martelais frénétiquement, son bassin ondulait furieusement en rythme avec mes coups de butoir. Je n’étais plus là, dans cette chambre, j’étais au paradis en compagnie de la créature la plus sexy qui soit… Et chaudasse en prime !
J’allais et venais en elle furieusement, nos cris, nos gémissements, les claquements de sa peau brûlante contre ma peau glaciale résonnaient dans la chambre, formant une symphonie étrange et magnifique ; je me délectais de la sentir si serrée et si chaude et si douce autour de ma queue tandis que je plongeais en elle, la martelant encore, et encore, et encore… Brusquement, Bella se mit à frissonner et son dos se cambra violemment alors que ses parois se resserraient autour de ma bite, l’inondant de son plaisir.

- Rhaaa putain ouiiiiiii ! EDWAAAAAAAAAAAAARD !

Je la suivis quelques délicieux coups de rein plus tard, me répandant violemment en elle.

- Bordel BELLAAAAAAAAAAA-aaaaaaaarg !

Et m’écroulais sur Bella, me retenant de justesse à bout de bras pour ne pas l’écraser.
Je nichais mon visage dans le creux de son cou, sa délicieuse jugulaire palpitant frénétiquement contre ma joue et tentais tant bien que mal, tout comme mon ange, de reprendre mon souffle qui n’était plus que halètements.

- WOW ! Définitivement… Je veux bien… Que tu me souhaites… Mon anniversaire… Tous les jours… Haleta difficilement mon ange.
- Ah ! Tu ne… Perds pas… Le nord, toi…
- EH ! Y’a pas… De mal… À aimer… La frénésie… Sexuelle… De son… Fiancé… Au point d’en vouloir… Chaque matin… Midi… Et soir… Non ?
- Moi ? Frénétique du sexe ? Non !
- Non mon cœur… Tu es un fanatique… Du sexe, nuance…
- Hmmm… Mais seulement… Avec toi !
- Y’a intérêt ! Embrasse-moi… Andouille que j’arrête… De me ridiculiser… Avec mon flot… D’âneries !

Elle n’avait pas besoin de me le demander une deuxième fois ! Je m’emparais avidement de ses lèvres, appréciant leur douceur, leur chaleur et leur goût si sucré et lorsque ma langue chemina dans sa délicieuse bouche, son estomac se rappela bruyamment à notre bon souvenir. Bella rougit furieusement et souffla lourdement tandis que je roulais sur le lit pour lui permettre d’en sortir. Comme à son habitude, elle manqua de tomber mais se rattrapa au bord du lit ; elle prit la chemise que je portais la veille et la porta à son visage, l’inhalant profondément.

- Je pue, c’est ça ?
- Mais non, ce que tu peux être con quand tu t’y mets ! J’adore ton odeur… Elle m’apaise… Elle m’excite…
Le rouge lui monta à nouveau aux joues lorsqu’elle se rendit compte de ses paroles.
Et effectivement, mon odeur l’excitait… Je pouvais sentir son entêtant parfum se renforcer entre ses cuisses, elle mouillait encore et toujours… Il n’en fallait pas plus pour que ma queue se réveille, j’allais avoir des problèmes pour enfiler mon boxer…
Bella passa ma chemise tandis que je mettais mon sous-vêtement avec une infinie précaution, puis nous sortîmes de notre antre. Avant que Bella ne voit quoique ce soit, je posais mes mains sur ses yeux et la guidais lentement, la poussant avec mon corps. Elle s’amusa grandement à remuer son joli petit cul contre mon chibre palpitant…

- Bella ! Tu cherches les ennuis on dirait…
- Pfff ! Comme si tu pouvais me faire peur… Laisse-moi rire ! Bon, je vais où maintenant ?
- Direction le salon, mon ange !

Elle se rendit tranquillement jusqu’au canapé, à l’aveuglette, puis une fois qu’elle sentit le cuir du sofa sous ses doigts, elle s’assit dessus… En trouvant le moyen de s’éclater le genou sur la table basse au passage…

- OUÏLLE ! OUÏLLE ! OUÏLLE ! Putain ça fait un mal de chien ! C’que tu peux être con avec tes idées débiles, Edward ! OH ! Oh Edward… Tu es adorable…

Elle venait juste de voir la table que je lui avais préparée et son regard brillait de mille feux, empli de joie, de plaisir, d’amour et de gratitude. Je l’embrassais rapidement sur le bout du nez avant d’aller chercher le café. En revenant dans le salon, je la vis se frotter machinalement le genou et sentir une rose, elle avait les yeux fermés et un sourire béat aux lèvres.
Je lui servis son café, prétextant avoir pris le mien en préparant son petit-déjeuner, et me régalais de l’observer engloutir ses croissants. C’était si chaud de la voir manger… Si sexy… Si bandant… Si… Rhaaaaaaaaaa !

Un adolescent boutonneux en aurait joui dans son pantalon rien que de la regarder faire. Heureusement que ce n’était plus mon cas depuis longtemps ! Quoique… Depuis que j’étais avec Bella, j’avais l’impression d’être un ado à nouveau, régis par ses hormones…
Bella finissait de manger, léchant chacun de ses doigts avec un soin tout particulier, en me fixant droit dans les yeux.
Ouh ! Toi tu ne perds rien pour attendre, ma belle !
Je décidais de passer à la phase trois de son anniversaire, mon cadeau. J’avais peur, oui peur d’une fragile humaine, car je ne savais pas du tout si ça lui plairait. Et c’était quelque chose d’assez… Intime, personnel. Une part de moi qu’elle ne connaissait pas et dans laquelle j’avais tendance à trop me dévoiler.
Je débarrassais rapidement la table et fis la vaisselle pendant que mon ange se prélassait sur le sofa puis je m’approchais d’elle et lui tendis la main pour l’aider à se lever. Je l’emmenais jusqu’à une porte dont elle ne soupçonnait même pas l’existence puisque celle-ci était cachée par une bibliothèque.

- Tu fais quoi, Edward ? On va où ? Me demanda t’elle d’une voix à la fois curieuse mais aussi sceptique.
- C’est une surprise, mon ange ! C’est ton anniversaire, c’est ton cadeau.
- Edward ! Je t’ai dit que je ne voulais rien ! Mais c’est pas…
- Sssssh… Ne t’énerve pas, je n’ai rien dépensé, je te le jure !
- C’est quoi, alors ?
- Tu verras !

Je poussais la porte et nous pénétrâmes dans mon antre. Je n’y avais plus mis les pieds depuis notre rencontre ou plutôt si, j’y étais entré deux jours avant pour préparer ma surprise alors qu’Alice et Rose avaient emmené Bella pour une séance de torture.. Euh… Shopping.
Bella hoqueta et laissa échapper un petit cri de stupéfaction lorsqu’elle entra dans la salle de musique. Le Steinway reposait majestueusement sur son estrade, attendant patiemment de remplir son office. Un silence religieux régnait dans la pièce tandis que Bella avait le regard braqué sur le piano, les deux mains devant la bouche, les yeux écarquillés et le corps figé par la surprise.
Je pris tendrement l’une de ses mains et la dirigeais jusqu’au banc devant mon piano, l’aidais à s’asseoir et pris place à côté d’elle. Je soulevais le couvercle puis fermais les yeux, me laissant envahir par la musique. Je fis courir mes doigts sur le clavier, me laissant entraîner dans la composition qu’elle m’avait inspirée. Je lui racontais en musique.
Ma vie.
Notre histoire.
Ma vie d’avant notre rencontre, sombre, torturée, ennuyeuse était un thème mélancolique et répétitif, comme chaque jour que j’avais vécu avant elle, toujours la même routine, toujours la même rengaine. Un enfer d’ennui et de lassitude… Puis la mélodie changea brusquement, à la fois légère et envoûtante, brutale et passionnée, reflétant parfaitement notre rencontre totalement inattendue et le regard que nous avions échangé cette soirée là. Les fragments s’enchaînaient avec une extrême fluidité, les accords et les harmoniques se succédaient parfaitement sur des tons majeurs, le thème principal était enjoué, gai, à la fois léger et intense, c’était nous, tout simplement. Puis une mélodie en ton mineur s’incrusta dans le thème, comme un gros nuage gris dans un beau ciel bleu d’été ; cette mélodie c’était l’incertitude, les questions, le passé torturé de mon ange, le mensonge que je lui servais tous les jours pour qu’elle ne sache pas quel monstre j’étais, qui remontaient à la surface. Puis cette mélodie triste s’effaça, laissant place à un thème rapide, fort, envoûtant, intense, brutal, s’accordant parfaitement au thème principal, décrivant la ferveur et la profondeur de nos sentiments et la frénésie sexuelle qui nous habitait. Il laissa sa place à la mélodie que fredonnait ma belle la semaine passée, une mélodie douce et passionnée, pleine d’espoir, pleine de promesses, notre avenir. Le thème et la mélodie se succédèrent encore pendant quelques minutes jusqu’à ce que je plaque le dernier accord et ses harmoniques, mon besoin d’elle.
Le son résonna encore quelques instants dans la salle puis ce fut à nouveau le silence. J’ouvris enfin les yeux et me tournais vers Bella.

Son regard brûlait d’un amour intense et des larmes roulaient sur ses joues. Elle me fixait avec ferveur, adoration, passion et fierté. Elle ouvrit et referma la bouche à plusieurs reprises, elle n’arrivait pas à formuler ses mots et elle se décida à exprimer ses sentiments d’une délicieuse manière en s’emparant de mes lèvres. Sa bouche fondit sur la mienne et ses lèvres glissaient sensuellement contre les miennes, puis sa langue vint titiller ma lèvre inférieure tandis que ses mains caressaient tendrement mes joues, ses pouces courant sur mes pommettes. Sa langue s’emmêla goulûment à la mienne et je la sentis gémir dans ma bouche, son haleine si chaude, si douce et si sucrée fouetta mon palais, s’incrustant dans mes papilles pour mon plus grand plaisir. Bella s’arracha à mes lèvres à bout de souffle, un sourire éblouissant illuminait son beau visage.

- Merci, Edward. C’est le plus bel anniversaire de ma vie…
- Tout le plaisir est pour moi, ma belle. Et ton anniversaire est loin d’être terminé, mon ange…
- Hmmm… Moi qui déteste les surprises, j’ai hâte de découvrir ce que tu me réserves encore… Mais… Pourquoi tu ne m’as jamais dit que tu jouais du piano ? C’était magnifique, Edward. Magique !
- Je ne sais pas… Il faut dire aussi que depuis que l’on se connaît, je ne joue plus… Enfin j’ai changé d’instrument… Je préfère jouer avec ton corps…

J’enroulais mes bras autour de sa taille et nous remis tous deux debout d’un même mouvement. Bella frissonnait dans mes bras. La proximité avec mon corps ? Les effets de la musique ? Mes paroles ? Un peu à cause des trois, je pense…
Ma douce était collée contre moi, son dos reposant contre mon ventre, sa tête collée sur mon torse et mes bras enroulés autour d’elle. Je déboutonnais lentement sa/ma chemise et en écartais les pans, puis mes mains glissèrent jusqu’à sa poitrine et j’empalmais ses seins si soyeux, triturant leurs pointes tendues entre mes doigts, la faisant gémir et frémir de plaisir sous mon toucher. Bella rejeta ses bras et sa tête en arrière puis crocheta mon cou, ses petites mains empoignant mes cheveux, tandis qu’elle m’offrait sans pudeur l’arche délicate de son cou que je m’empressais de lécher, me délectant de la pulsation rythmique de sa jugulaire qui battait frénétiquement contre ma langue. Je fis glisser une main entre ses seins, l’autre toujours occupée à malmener ses tétons durcis, puis caressait légèrement son estomac, descendant lentement jusqu’à son nombril dont je chatouillais les contours et elle finit sa course en empalmant sa délicieuse et savoureuse petite chatte détrempée.

- Hmmm… Edward ! Je veux… Je veux…
- Tu veux quoi, ma Bella ? Dis-moi…

J’enfonçais mon index et mon majeur dans sa fente, caressant doucement et lentement son clitoris avec mon pouce, et lui arrachais un cri étranglé.

- Arg ! Edward… Plus… J’en veux plus…
- Qu’est-ce que tu veux, Bella ?

Ma voix était tendue par l’excitation grandissante et Bella n’arrangea rien lorsqu’elle se mit à onduler du bassin, frottant son splendide petit cul contre mon manche douloureusement érigé.

- Je te veux… En… Aaaaaah !

Je plaquais fermement ma queue contre ses fesses tout en continuant à malmener sa fente endolorie et ses magnifiques seins. Mes lèvres glissaient dans son cou et trouvèrent leur chemin jusqu’à son oreille, avant de se refermer sur le lobe délicat et de le suçoter goulûment. Hmmm… Tout en elle était une pure merveille sensorielle, à la fois pour les yeux, les oreilles, les doigts, les narines et les papilles…

- Tu veux quoi, ma belle ? Lui chuchotais-je d’une voix sexy au creux de l’oreille, ce qui la fit frissonner et gémir.
- Je… Je… Je.. Oh putain, Edward ! J’ai envie de toi… Je veux te sentir en moi… Je veux… Que tu me remplisses… Que tu me prennes… Fort…

Rhaaa ! Comment voulait-elle que je me contrôle avec de telles paroles ?
La partie rationnelle de mon cerveau s’est rapidement fait la malle tandis que ma bite prenait le pouvoir… Je poussais Bella à plat ventre sur le piano, baissais mon boxer illico presto et la pénétrais sauvagement…

- Oh Putain Bella ! T’es si serrée comme ça…. Hmmmmm !

Je patientais quelques instants, délicieusement enfoui en elle, le temps qu’elle s’adapte à mon intrusion et savourant ce pur moment de plaisir. J’enroulais une main dans ses cheveux et la posais sur son cou, m’agrippant à ses hanches de l’autre puis commençais à aller et venir en elle lentement, très lentement… Trop lentement... Me délectant de chaque infime centimètre de sa douce et brûlante moiteur, me régalant de sa chaleur, me noyant en elle avec bonheur.
Je comprenais mieux, maintenant, l’expression « nager dans le bonheur ». C’est exactement ce que je vivais avec mon ange, un bonheur sans égal. J’étais complètement noyé dans un océan de sensations toutes plus puissantes les unes que les autres lorsque j’entendis la voix suppliante de ma belle.

- Je t’en prie, Edward… Plus fort ! Tu me tortures…
- C’est… Vraiment… Ce que… Tu veux ? Lui répondis-je en ponctuant chaque mot d’un brusque coup de rein.
- Rha putain ouii ! Comme ça !

Je la maintins plus fermement et commençais à la marteler, son petit corps s’entrechoquant sur le clavier du Steinway, produisant une cacophonie épouvantable qui, combinée aux hurlements extatiques de mon ange devenait une mélodie vraiment divine…
Chaque soupir, chaque gémissement, chaque cri de ma douce me galvanisait, me faisant accélérer la cadence et la puissance de mes coups de butoir. Je l’agrippais brusquement à deux mains et relevais légèrement ses hanches et…

- OH PUTAIN OUIIII ! CONTINUE COMME ÇA ! JUSTE LÀ ! LÀ ! LÀ ! RHA OUIIIII !

Putain ! Comment voulait-elle que je tienne en hurlant comme ça ? À croire qu’elle tenait à me faire venir immédiatement… Je la martelais frénétiquement, m’enfonçant profondément en elle ; la salle était envahie par les claquements de nos peaux, le feu contre la glace, par ses hurlements d’extase, par mes gémissements, grognements et cris et les accords totalement désaccordés du piano…

BLIIING ! OUIII ! KLAONG ! CONTINUE ! BLOING ! ENCORE ! KLIING ! PLUS FORT ! CHKLOUANG ! OOOH EDWAAAAARD !

Je passais rapidement une main sous son ventre, la laissant glisser jusqu’à sa fente et commençais à frotter son clitoris tout en la pilonnant furieusement. J’étais à la limite de jouir, ses hurlements me rendaient fou…

- Vas-y… Bébé… Jouis pour moi… Bella… Jouis… Fort…

Je pinçais fermement son bouton de plaisir, son corps se cambra et se mit à frémir, submergé par la vague de jouissance et elle se resserra violemment sur ma queue au moment où j’explosais puissamment en elle.

- RhaaaooOOOUUUUIIIIIIII ! ! !

Bella s’écroula sur le clavier et je me retins à grand peine à bout de bras, mes mains claquant sur les touches, produisant de lourds SCHKLONG.
Les épaules de Bella se soulevaient au rythme de sa respiration pantelante, elle peinait à retrouver son souffle, mais compte tenu de nos exploits, c’était chose toute à fait normale…
Je grognais, frustré, lorsque je m’écartais de ma Bella et l’entendis gémir désespérément puis souffler lourdement.

- Ça ne va pas, mon amour ? Lui demandais-je, inquiet.
- Tout va bien, mon cœur, c’est juste que…
- Que quoi ? Dis-je en voyant qu’elle ne terminerait pas sa phrase.
- Pfff… Tu vas me prendre pour une obsédée si je te le dis !
- Mais non, voyons !

Je me redressais vivement et relevais ma Bella puis la tournais pour lui faire face.

- C’est juste que… J’aime tellement t’avoir en moi que je ne supporte pas quand tu te retires…

Ses joues prirent une teinte vermillon absolument exquise et appétissante. Ma douce était gênée par son aveu… Je la serrais contre moi, embrassais tendrement son front avant d’y poser le mien et plongeais mon regard dans le sien.

- Ne sois pas gênée ma Bella, moi aussi j’aime être en toi. C’est de loin la plus extraordinaire et la plus agréable des sensations… Et puis… J’adore sentir ta chatte serrée autour de ma queue…

Bella gémit en m’entendant lui parler comme ça, son regard se mit à briller d’excitation, sa puissante fragrance se renforça, particulièrement à son entre-jambe et elle se mit à mouiller à nouveau. J’inhalais profondément, m’imprégnant de cette savoureuse odeur.

- J’adore aller et venir en toi, te voir et te sentir te tortiller dans tous les sens pendant que je te martèle comme un bourrin… J’adore te voir jouir, l’orgasme te sublime mon amour… J’adore…
- Pitié Edward, STOP !

Mon ange frissonnait d’envie dans mes bras et son regard était noirci par le désir. Son excitation avait atteint des sommets inimaginables. Son sourire était affamé, me rendant encore plus raide que je ne l’étais déjà.

- Si tu n’aimes pas que je te parle de…
- C’est pas ça, Edward, mais si tu continues, je vais te sauter dessus et Bella-Land devra ensuite fermer pendant un temps indéfini pour travaux de restauration…
- Bella quoi ?
- Euh… Bella-Land… Euh tu sais, un peu comme un parc d’attraction, avec ses manèges à sensations fortes et ses snacks pour déguster des petites gâteries à toute heure… Enfin bref, j’ai les lèvres en feu et le vagin en compote, alors si on fait une troisième mi-temps, je vais me faire tuer par Alice ce soir parce que je ne serais pas en état de sortir ou incapable de marcher les cuisses serrées…
- Bella-Land… J’aime beaucoup… Excellente description du parc de jeux le plus sensationnel au monde… Et ne t’inquiète pas, mon ange, je vais calmer nos ardeurs et ne te sauterais pas dessus avant cette nuit… Ça te va ?
- Ce sont surtout les tiennes qu’il faut calmer ! Tu es sex-addict ou quoi ?
- Tss… Tss… Bella-addict plutôt… Je n’espérais plus rien de mon existence, je n’attendais plus rien… Jusqu’à ce que tu débarques dans ma vie et que tu la transformes en un feu d’artifice. Je t’aime ma Bella…

Elle gémit lorsque je m’emparai de ses lèvres si sucrées, les savourant avec une infinie douceur ; je suçotais sa lèvre inférieure et elle poussa un petit cri qui s’étrangla lorsque sa langue se mêla à la mienne. Nous nous écartions l’un de l’autre à bout de souffle, puis Bella recula d’un pas.

- Wow… C’est pas comme ça que je vais me calmer, Cullen !
- Hmmm… Dommage. En tous cas, je te jouerai du piano plus souvent, j’aime beaucoup l’état dans lequel ça te met ! Me moquais-je.
- Pfff… Je suis sûre qu’en jouant du piano à tes ex, tu les as mises dans cet état également !

Bella se mit à bouder, jalouse à l’idée que j’ai pu jouer du piano à d’autres filles…

- Détrompes-toi, mon ange, mis à part ma famille et celle de Tanya, je n’ai jamais joué pour personne. Tu es la seule… Et à ce sujet, je voulais te remercier…
- Pourquoi ?
- M’avoir permis de réaliser un vieux fantasme… J’ai toujours rêvé de faire l’amour sur mon piano…

Bella rougit furieusement, puis s’approcha de moi à nouveau ; elle crocheta ses mains dans mon cou et m’attira vers elle pour chuchoter d’une voix basse et délibérément sexy au creux de mon oreille.

- Tu ne peux pas savoir à quel point ça me plait…

Oh que si, je sais très bien à quel point ça lui plaît ! Mon odorat surdéveloppé ne me trompe pas, surtout lorsqu’il s’agit de ma Bella…

- …Et si tu as d’autres fantasmes à assouvir, je suis toute à toi, Edward…
- Bellaaa ! Tu peux pas me dire des choses pareilles alors que Bella-Land est fermé pour travaux !
- Mais non ! Bella-Land est seulement en rénovation pour quelques heures… Pfff… Tu sais quoi, Edward ? On devrait sortir d’ici et prendre une bonne douche froide, je crois…
- Je te suivrais partout, ma belle…

Elle fourra sa petite main chaude dans la mienne et après avoir refermé le couvercle de mon piano, je l’entraînais dans le salon en refermant la porte derrière nous.
Mine de rien, nous avions passé beaucoup de temps dans la salle de musique car l’après-midi était déjà sacrément avancée…

- Tiens, ça m’étonne ! Personne ne nous a dérangés aujourd’hui !
- Ne parle pas de malheur ! La journée n’est pas finie… Et n’oublie pas qu’Alice va passer d’ici une heure pour te « préparer » pour ce soir.
- Hmpf… J’ai parlé trop vite. Allez, à la douche ! Tu m’accompagnes ?
- Seulement si tu me promets que tu seras sage…
- Mais je suis toujours sage, Edward… Comme une image !

Mouais… Sage comme une image… Hmmm… Impossible ! Elle est insatiable ! Mais… Elle n’a pas précisé quelle image… Comment ça ! C’est juste une expression, « sage comme une image » ! Une image ne bouge pas, crétin ! Je sais abruti ! Mais si c’est une image… Coquine… Je ne vois pas en quoi elle pourrait être sage… Pfff ! Faut toujours que tu ramènes tout au cul… C’est grave ! Mais non, je ne ramène pas tout au cul ! Arrête de te mentir, Cullen ! Tu ne fais que penser avec ta bite ! Non, c’est pas vrai ! Je pense aussi avec mon cœur et mon âme ! À d’autres ! Ta vie est dirigée par ta queue et tes couilles, un point c’est tout ! Oh la ferme !

- Youhou ! Edward ! Tu es là ?
- Euh… Oui, excuse-moi… Allez, à la douche !

J’attrapais ma belle et la jetais sur mon épaule avant de l’emmener dans la salle de bains. Je mis l’eau chaude en route, tout en me disant qu’une bonne douche froide nous ferait le plus grand bien, puis posais ma Bella au sol et lui enlevais ma chemise. Je me débarrassais de mon boxer et la rejoignis sous la douche.
Pour une fois, nous étions sages, vraiment sages, nous contentant de nous laver mutuellement, en insistant, bien évidemment, sur certaines parties de nos corps avec un soin tout particulier…
Nous étions à peine sortis de la salle de bains qu’Alice était déjà passée, nos vêtements pour la soirée déjà préparés.
Putain, c’est grave ! 100 ans, toutes mes dents et je ne peux toujours pas choisir mes vêtements tout seul ! Foutue frangine…

- Ah non ! C’est mon anniversaire et je m’habillerai comme j’en ai envie ! Si je veux mettre une jupe rose fluo à pois verts, je le ferai ! Ta sœur est vraiment une chieuse en matière de fringues !
- Hallelujah ! Enfin une qui me soutient ! M’exclamais-je tout en frémissant dégoût et en priant intérieurement pour que Bella ne porte pas de jupe rose fluo à pois verts. Dans le genre tue-l’amour…
- Au fait Edward, on va où ce soir ?
- L’Éclipse ! C’est une espèce de complexe, il y a une discothèque avec plusieurs salles différentes selon la musique que tu veux avoir, il y a un karaoké, un bar, un restaurant…
- On va aller au karaoké ? J’adoooore !

Bella se mit à sauter dans tous les sens en tapant dans ses mains. J’eus l’impression d’avoir, fugitivement, une nouvelle version d’Alice en un peu plus grand, ce qui n’était pas spécialement compliqué… Elle me faisait rire à tournoyer dans tous les sens, comme une petite fille à qui on vient de réaliser le rêve.
Bella fouilla quelques instants dans le placard et en ressortit un monticule de vêtements, principalement du cuir à en juger par l’odeur… Elle fila dans la salle de bains alors qu’en général elle s’habillait devant moi… Une surprise m’attendrait donc ? Hmmm…
J’enfilais un jeans noir et une chemise de la même couleur, qu’Alice avait préparé, puis allais dans le salon, attendant que ma douce arrive. Bella me rejoignit une bonne demie-heure plus tard et lorsque je posais le regard sur elle, je suis sûr que je devais ressembler au loup de Tex Avery lorsqu’il voit sa pin-up, les yeux me sortaient de la tête et j’étais à la limite de baver… Sexy Bella venait de faire son entrée, toute de cuir vêtue. Un pantalon noir moulant taille basse, qui lui faisait des hanches et un cul d’enfer, et elle avait mis ce bustier-corset noir que nous avions acheté dans cette petite boutique de lingerie, où nous avions d’ailleurs passé un très agréable moment, lors de notre virée shopping avec mes frères et sœurs, qui mettait plus que délicieusement sa voluptueuse poitrine en valeur. Ses épaules étaient dénudées, tout comme son nombril, et elle avait crêpé ses cheveux avant d’en faire un chignon flou, avec quelques mèches savamment libérées pour qu’elles s’enroulent délicatement sur ses clavicules. Elle s’était maquillée et son regard charbonneux était irrésistible et incroyablement sexy. Pour compléter l’ensemble, elle avait mis une paire de bottes à talons hauts et larges. Ouf ! Elle aurait une meilleure stabilité avec ça…
Je vis ma Bella se décomposer au fur et à mesure de mon examen.

- Euh… Ça ne te plait pas mon amour ? Je peux me changer si…
- T’es folle ? Pourquoi tu dis des choses pareilles ?
- Ben… T’es figé et tu ne bouges plus…
- Bella… Tu es scandaleusement indécente et incroyablement sexy ! Comment veux-tu que je tienne toute une soirée sans penser à arracher tes vêtements ? Putain, Bella ! Si tu savais à quel point tu es bandante habillée comme ça !

Elle rougit furieusement à mes paroles, et pour lui confirmer mes dires, je plaquais mon énorme manche raide contre ses fesses ; elle sursauta.

- Edward !
- Quoi ? Tu voulais savoir pourquoi j’étais figé, non ? Ben à cause de ça…

J’agrippais ses hanches et collais à nouveau mon bassin contre son splendide petit cul en grognant, Bella frémissait et gémissait. Nous ne pûmes aller plus loin dans notre échange car la famille et les amis firent irruption dans le salon… Heureusement que le corps de Bella faisait obstacle et me cachait à leur vue, car mon érection était tout sauf indétectable…

- JOYEUX ANNIVERSAIRE BELLA ! S’exclamèrent-ils tous en chœur.
- Merci… Chuchota mon ange d’une toute petite voix en rougissant, gênée d’être le centre d’attention.
- Alors, encore en train de faire des cochonneries vous deux ? Rigola Emmett.
- Mais non ! Tout de suite ! Pourquoi dis-tu ça Emmett ? Demanda ma belle.
- Ben alors pourquoi mon frangin se planque comme ça derrière toi ?
- On fait seulement un câlin ! M’insurgeais-je.
- Pfff… À d’autres ! Tu planques seulement le fait que tu bandes comme un âne ! Se moqua Jacob.

Bella baissa la tête en rougissant, mortifiée et en marmonnant un flot de paroles incompréhensibles.

- La ferme, Jake !
- J’le savais ! J’le savais !

Jacob se mit à danser une espèce de danse de la victoire, totalement ridicule, et fut vite rejoint par mes frères, Ben et Embry.

- BANDE DE FAUX-FRERES !

Je me retournais vivement pour cacher mon état et filais dans notre chambre pour me calmer, sous leurs éclats de rire tonitruants, laissant lâchement ma Bella aux mains de ces immondes prétendus amis…
Il me suffit de penser au Chef Swann et à tous ses plans machiavéliques formulés le week-end précédent pour débander et je passais rapidement par la salle de bains pour m’asperger le visage d’eau froide. Malheureusement, je me rappelais également tout ce que cette même salle de bains avait vécu avec ma Bella et me trouvais à nouveau avec une trique d’enfer… Je me déshabillais rapidement, vive le vampirisme et ses talents naturels, et me pris une douche gelée qui calma instantanément mes ardeurs. Moins de deux minutes plus tard, je me trouvais à nouveau dans le salon, séché et habillé, mais dû subir les pensées moqueuses d’Alice, qui avait visualisé la scène, celles de Jasper, qui avait ressenti mes émotions et celles d’Emmett, Embry, Ben et Jake qui avaient bien compris ce que j’étais parti faire…

- LES CADEAUX ! Hurla Tanya d’une voix stridente en nous faisant tous sursauter.
- Oh non ! J’avais dit pas de cadeaux… Se lamenta ma sexy Bella.
- T’inquiète Bells ! Tu les ouvriras toute seule, comme une grande et sans personne autour ! J’ai tout déposé chez ton père. Au passage, il n’est pas là ce week-end, il le passe avec Sue ! L’informa Jacob en lui lançant un regard plein de sous-entendus qui fit rougir mon ange et me fis grogner.

Ben quoi ? Pas de raisons d’être jaloux, Eddy ! C’est juste que vous devez avoir encore un tas de meubles à baptiser chez les Swann, non ?

Je me pinçais l’arrête du nez en secouant la tête, affligé par les pensées de mon ami.
Nous prîmes l’apéritif avant de prendre les voitures en direction de Seattle pour aller à l’Éclipse.
Nous étions seuls dans la voiture et mon ange profita du fait que j’avais les mains occupées pour me caresser, mais elle arrêta lorsqu’elle se rendit compte que nos amis prenaient un malin plaisir à nous doubler en nous faisant des gestes obscènes. Mouais, ils avaient bien visualisé la scène… Saletés de vampires et de loups-garous !
Le trajet jusqu’à Seattle ne fut pas très long et une fois arrivés devant le club, je garais la voiture. J’en sortis et fis le tour pour ouvrir la portière de mon ange et lui tendre la main pour l’aider à descendre de la voiture. Bella avait les yeux qui pétillaient de malice et de joie lorsque son regard se vrilla au mien et un sourire éblouissant étira ses lèvres si douces.

- Merci Edward, c’est la première fois que je suis heureuse de fêter mon anniversaire et c’est grâce à toi.
- Tout le plaisir est pour moi mon ange. Mais je ne suis pas le seul, Alice et Rose se sont occupées de la soirée et les autres…
- Je ne parlais pas de la soirée, Edward, mais de la journée…
- Oh ! D’accord… Dans ce cas, oui le mérite me revient… Je t’a…

Je n’eus pas le temps de finir ma phrase car les lèvres chaudes et souples de ma douce se ruaient sur les miennes. Elle m’embrassa fougueusement et je m’empressais d’approfondir notre baiser, jusqu’à ce que les autres nous rejoignent et nous sifflent.

- EH ! Attention ! Cela se nomme « attentat à la pudeur » ce que vous faites ! Beurk ! S’exclama Emmett.

Je grognais puis me tournais vers ma douce avant de l’entraîner à l’intérieur de l’Eclipse. Nous nous rendions tous dans la salle « karaoké ». Alice ayant eu une vision de la soirée, elle avait loué la salle uniquement pour nous ! Nous avions un DJ, qui s’occupait des titres, un barman et une serveuse attitrés. Nous étions à peine entrés dans la pièce qu’un violent « SURPRISE ! » retentit. Bella avait les larmes aux yeux lorsqu’elle s’aperçut que tous ses amis de la Push étaient là. Seth, Sam et Émilie, Jared et Kim, Paul et Rachel, Quil et quelques autres dont je ne me rappelais plus le nom…
La soirée commençait en beauté et dans les rires. Pour alléger l’ambiance, mes frères, les loups – moins Léah – Ben et moi avions chanté « Macho man » des Village People, avec une chorégraphie bidon en prime ! Les filles en pleuraient de rire et les humaines avaient manqué de peu d’en mouiller leur culotte. Puis Emmett et Rosalie nous offrirent un magnifique et sulfureux duo sur « Je t’aime moi non plus » de Serge Gainsbourg. Jasper s’était trémoussé sur son siège pendant toute la durée de la chanson, mal à l’aise et surtout excité par leurs sentiments. S’ils étaient semblables à leurs pensées, cela ne m’étonnait pas du tout. Ils « mimaient » tellement bien cette chanson que nous avions cru qu’ils allaient baiser devant nous… Alice nous fit rire aux éclats lorsqu’elle se mit à chanter « Barbie girl » en se dandinant comme dinde. Jacob rendit Tanya folle à lier en braillant, à genoux devant elle, « je t’aime » de Lara Fabian. La chanson, hideuse à l’origine, était à mourir de rire interprétée par Jake.
Mon tour arriva et je ne savais pas quoi chanter. La majorité des titres ne me disait rien, puis je tombais sur une vielle chanson, reprise par Muse, qui définissait parfaitement ma vision de ma douce. J’attrapais le micro et fixais ma belle, me laissant envahir par la musique et les sentiments.

you're just too good to be true / Tu es beaucoup trop bien pour être réelle
can't take my eyes off you / Je ne peux pas arracher mon regard de toi
you feel like heaven to touch / Te toucher c’est comme toucher le Paradis
I wanna hold you so much / Je veux tellement t’enlacer
at long last love has arrived / Depuis le temps, l’amour est enfin arrivé
and I thank God I'm alive / Et je remercie Dieu parce que je suis vivant
you're just too good to be true / Tu es beaucoup trop bien pour être réelle
can't take my eyes off you / Je ne peux pas arracher mon regard de toi
pardon the way that I stare / Pardonne ma façon de te regarder
there's nothing else to compare / Il n’y a rien d’autre à quoi te comparer
the sight of you makes me weak / Le fait de te voir me rend faible
there are no words left to speak / Il n’y a pas de mot pour parler (de ce que je ressens)
so if you feel like I feel /Alors si tu ressens ce que je ressens
please let me know that it's real / S’il te plait laisse-moi savoir que c’est réel
you're just too good to be true / Tu es beaucoup trop bien pour être réelle
can't take my eyes off you / Je ne peux pas arracher mon regard de toi

I love you baby, and if it's quite alright / Je t’aime bébé et si c’est tout à fait d’accord
I need you baby to warm the lonely nights / J’ai besoin de toi bébé, pour réchauffer les nuits solitaires
I love you baby, trust in me when I say / Je t’aime bébé, fais moi confiance quand je le dis
oh pretty baby, don't bring me down I pray / Oh joli bébé, ne m’abat pas je t’en prie
oh pretty baby, now that I've found you / Oh joli bébé, maintenant que je t’ai trouvé
let me love you baby, let me love you / Laisse-moi t’aimer bébé, laisse-moi t’aimer

you're just too good to be true / Tu es beaucoup trop bien pour être réelle
can't take my eyes off you / Je ne peux pas arracher mon regard de toi
you feel like heaven to touch / Te toucher c’est comme toucher le Paradis
I wanna hold you so much / Je veux tellement t’enlacer
at long last love has arrived / Depuis le temps, l’amour est enfin arrivé
and I thank God I'm alive / Et je remercie Dieu parce que je suis vivant
you're just too good to be true / Tu es beaucoup trop bien pour être réelle
can't take my eyes off you / Je ne peux pas arracher mon regard de toi

I love you baby, and if it's quite alright / Je t’aime bébé et si c’est tout à fait d’accord
I need you baby to warm the lonely nights / J’ai besoin de toi bébé, pour réchauffer les nuits solitaires
I love you baby, trust in me when I say / Je t’aime bébé, fais moi confiance quand je le dis
oh pretty baby, don't bring me down I pray / Oh joli bébé, ne m’abaisse pas je t’en prie
oh pretty baby, now that I've found you / Oh joli bébé, maintenant que je t’ai trouvé
let me love you baby, let me love you / / Laisse-moi t’aimer bébé, laisse-moi t’aimer


Je n’avais pas pu m’empêcher de contempler mon ange durant mon tour de chant et en écoutant certaines critiques de mes frangins et amis, j’avais eu un air niais collé au visage pendant tout ce temps. Je m’en foutais éperdument. Tout ce qui comptait pour moi à cet instant était la merveilleuse créature « just too good to be true » pour laquelle j’avais chanté. Bella avait le regard brûlant d’amour et ses yeux brillaient, envahis par des larmes qu’elle s’efforçait de retenir, tant bien que mal. J’eus à peine le temps de poser le micro qu’elle se jeta sur moi, enroulant ses petits bras fragiles autour de mon cou et ses jambes autour de ma taille, totalement insouciante du monde qui nous entourait, puis elle s’empara brutalement de mes lèvres, m’embrassant passionnément et lorsque sa…

- Bon, vous allez baiser ici ou vous allez ailleurs ? Demanda Emmett.

Bella se figea instantanément, me regarda puis tourna la tête à gauche et à droite, de violentes rougeurs envahirent son visage puis elle se laissa retomber en me murmurant « tu ne perds rien pour attendre… ».
Jasper nous poussa la chansonnette, un vieil air de country, puis d’autres passèrent à sa suite, des chansons graves aux chansons paillardes, en passant par les chansons d’amour, nous avons eu un peu de tout !
Puis ce fut le tour de Bella… Tout le monde avait eut sa petite minute de gloire ou de honte, c’est selon, sauf elle, elle avait cherché un moyen pour s’esquiver, mais ça n’avait pas marché. Tout le monde se mit à scander son nom pour qu’elle y passe et je croyais qu’elle n’oserait pas. Je m’étais, une fois de plus, trompé sur elle…
Bella m’étonnait de jour en jour…
Elle alla vérifier la liste des titres, puis je vis un petit sourire sadique se dessiner sur ses lèvres charnues…
Lorsque les premiers accords de la contre-basse retentirent, je me sentis tout de suite ailleurs et me mis à remuer sur ma chaise… Décidément, elle m’en voulait aujourd’hui, c’était également ma fête…
Bella commença à se trémousser maladroitement en rythme avec la musique puis entonna les paroles d’une voix timide…

Never know how much I love you / T’as jamais su combien je t’aime
Never know how much I care / T’as jamais su à quel point je tiens à toi
When you put your arms around me / Quand tu me prends dans tes bras
I get a fever that's so hard to bear / J’attrape une fièvre si dure à supporter
You give me fever (you give me fever) when you kiss me / Tu me donnes la fièvre quand tu m’embrasses
Fever when you hold me tight (you give me fever) / Fièvre quand tu me serres contre toi (tu me donnes la fièvre)
Fever ... in the mornin' / Fièvre… Le matin
Fever all through the night / Fièvre tout au long de la nuit


Au fur et à mesure, Bella avait de plus en plus d’assurance. Son regard brûlant de désir ancré au mien, elle se déhanchait avec une extrême sensualité en rythme avec la musique, sa voix rauque et sexy vibrant d’une envie pressante… Sa fragrance envoûtante, combinée à l’odeur du cuir était une pure merveille. Elle était magnifique, sublime, féline… J’avais chaud… Très chaud… Et je ne pus m’empêcher de grogner car je n’étais pas le seul à être dans cet état…

Sun lights up the day time / Le soleil éclaire la journée
Moon lights up the night / La lune éclaire la nuit
I light up when you call my name / Je m’illumine lorsque tu prononces mon prénom
'cause I know you're gonna treat me right / Parce que je sais que tu vas bien t’occuper de moi
You give me fever (you give me fever) when you kiss me / Tu me donnes la fièvre quand tu m’embrasses
Fever when you hold me tight (you give me fever) / Fièvre quand tu me serres contre toi (tu me donnes la fièvre)

Fever ... in the mornin' / Fièvre… Le matin
Fever all through the night (WOW!!) / Fièvre tout au long de la nuit (WOW ! )
Everybody's got the fever / Tout le monde a attrapé la fièvre
That is somethin' you all know / C’est quelque chose que vous connaissez tous
Fever isn't such a new thing / La fièvre n’est pas une chose si nouvelle
Fever started long time ago / La fièvre a commence il y a bien longtemps

(You give me fever) / (Tu me donnes la fièvre)
Baby, turn on your love light (yeah, yeah) / Bébé, allume ta lumière d'amour (ouais, ouais)
Let it shine on me (yeah, yeah) / Et laisse-la briller sur moi (ouais, ouais)
Well, baby, turn on your love light (yeah, yeah) / Bébé, allume ta lumière d'amour (ouais, ouais)
And let it shine on me (yeah, yeah) / Et laisse-la briller sur moi (ouais, ouais)
Well, just a little bit higher (yeah, yeah) / Bien, juste un peu plus haut (ouais, ouais)
And just a little bit brighter, baby (yeah, yeah) / Et juste un peu plus lumineux, bébé (ouais, ouais)
You give me fever (yeah, yeah, yeah, yeah) /Tu me donnes la fièvre (ouais, ouais, ouais, ouais)
You give me fever (yeah, yeah, yeah, yeah) /Tu me donnes la fièvre (ouais, ouais, ouais, ouais)
You give me fever (yeah, yeah, yeah, yeah) /Tu me donnes la fièvre (ouais, ouais, ouais, ouais)
You give me fever /Tu me donnes la fièvre

L’entendre déclamer que je lui donnais la fièvre me rendait fou, je ne pouvais que m’enfoncer sagement dans mon siège et essayer de me calmer, chose malheureusement impossible vu l’état proche de la combustion spontanée dans lequel elle me plongeait. Elle remua, pendant quelques instants, frénétiquement des hanches, mimant ses roulements de bassin lors de nos ébats en me faisant un petit clin d’œil et un sourire coquin. Je me penchais sur ma chaise, plié en deux, afin de cacher mon érection aux autres… Peine perdue à en voir leurs regards et petits sourires moqueurs…

Romeo loved Juliet / Roméo aimait Juliette
Juliet she felt the same / Juliette ressentait la même chose
When he put his arms around her / Lorsqu’il la prit dans ses bras
He said, "Julie baby you're my flame" / Il a dit “Julie, bébé, tu es ma flamme”
Thou gives fever when we kissed / La fièvre donne de tout quand on s’embrasse
Fever with thy flaming youth/ Fièvre avec la jeunesse flamboyante
Fever I'm on fire / J’ai la fièvre je suis en feu
Fever yea I burn forsooth / La fièvre je renonce à brûler

Captain Smith and Pocahontas / Capitaine Smith et Pocahontas
Had a very mad affair / Ont eu un très gros problème
When her daddy tried to kill him / Quand son papa a voulu le tuer
She said "Daddy oh don't you dare" / Elle lui a dit “ « Oh papa, n’oses surtout pas »
"He gives me fever with his kisses" / « Il me donne la fièvre avec ses baisers »
"Fever when he holds me tight" / « La fièvre quand il me serre contre lui »
"Fever, I'm his missus" / « La fièvre, je suis sa maîtresse »
"Daddy won't you treat him right? " / « Papa ne veux-tu pas le traiter correctement? »

Now you've listened to my story / Maintenant que vous avez entendu mon histoire
Here's the point that I have made / Voici la remarque que j’ai fait
Cats were born to give chicks fever / Des chats sont nés pour donner la fièvre à des poussins
Be it Fahrenheit or centigrade / Pour être ton Fahrenheit ou ton Centigrade
We give you fever when we kiss you / Nous vous donnons la fièvre quand nous vous embrassons
Fever if you live and learn / Fièvre si tu vis et que tu apprends
Fever till you sizzle / Fièvre jusqu’à ce que tu grésilles
What a lovely way to burn / Quelle charmante façon de brûler
What a lovely way to burn / Quelle charmante façon de brûler
What a lovely way to burn, ah / Quelle charmante façon de brûler, ah
What a lovely way to burn / Quelle charmante façon de brûler

Elle s’était approchée de moi lentement pendant les dernières paroles et j’attrapais son poignet pour l’attirer vers moi et l’asseoir sur mes genoux. Je lançais le micro au DJ qui avait beaucoup de mal, lui aussi, à se concentrer…
Bella gloussa comme une collégienne lorsqu’elle me sentit si raide et pour ne rien arranger, elle remua ses petites fesses contre mon chibre douloureusement érigé et bien trop à l’étroit dans mon jeans…

- Alors mon chéri, ça t’a plu ? Me demanda t’elle d’une voix on ne peut plus innocente.
- Parce que tu en doutes ?

Je lui répondis d’une voix rauque et tendue, lui donnant un léger coup de rein pour qu’elle se rende compte de mon état.
Emmett et Jacob se foutaient ouvertement de moi jusqu’à ce qu’ils se prennent chacun un coup sur la tête par leurs compagnes respectives. Merci les filles !

- Mais euh ! Bébé ! Pourquoi tu me frappes ? Pleurnicha Emmett.
- Parce que t’es con ! Tu peux pas leur foutre la paix cinq minutes ? C’est trop demandé ?
- Mais j’y peux rien, moi ! C’est eux ! C’est de leur faute ! J’y peux rien s’ils ont besoin qu’on leur balance un seau d’eau froide pour les séparer ! Mais AÏE ! Tu fais mal ma Rose !
- EMMETT CULLEN ! Tu te calmes tout de suite, sinon tu pourras faire ceinture pendant au moins une semaine !
- Pfff… C’est vraiment trop injuste… Bon, c’est qui qu’est partant pour aller danser et laisser les deux loustics un peu en paix ?

Une tonne de doigts se levèrent et des « moi » surgirent de partout. En moins de deux minutes, il ne restait plus que Bella et moi dans la salle karaoké. Même le personnel de la boîte nous avait abandonnés, tant mieux ! Quoique… Bella se retourna et me chevaucha avant de s’accaparer violemment mes lèvres et de frotter son bassin contre moi ; elle gémit dans ma bouche, m’envoyant des frissons et des décharges électriques dans tout le corps. Je pris mon courage à deux mains et la repoussais tendrement, ce qui me révulsa aussitôt… Elle me jeta un regard blessé et l’incompréhension se dessinait sur son joli visage.

- Bella… Je n’arriverai pas à me retenir si tu continues comme ça… Soufflais-je, la voix rauque et tendue par l’excitation.
- Ne te retiens surtout pas alors…

Elle pressa ses seins contre mon torse et s’empara à nouveau de mes lèvres. Je me laissais aller, lui rendant son baiser fougueusement avant qu’une petite ampoule « danger » s’allume dans mes pensées ; je la repoussais à nouveau.

- Bella… Tu ne crois pas que l’on se fait suffisamment surprendre, que ce soit à la maison ou chez ton père ? Ici, ça craint vraiment. Imagine ce qu’il pourrait arriver si le patron ou une serveuse arrivait et qu’il nous trouvait en position délicate ? Tu ne crois pas qu’il appellerait les flics ? Avec un peu de chance, on ne serait qu’interdit d’entrée…
- Bah ! On aurait qu’à inviter cette personne à se joindre à nous…
- BELLAAA !
- Je blague mon amour… Je ne te partagerai jamais avec quelqu’un d’autre et je ne laisserai personne autre que toi me toucher. Tu as mon cœur et mon corps tout à toi, rien qu’à toi…
- Ouf ! Je préfère ça… Tu m’as fait peur, pendant quelques secondes j’ai vraiment crû que tu étais sérieuse… Mais ça ne résout pas notre problème, Bella… Même si je crève d’envie de te faire l’amour, là, maintenant, tout de suite, on aurait pas mal d’ennuis si on se faisait prendre…
- Oups ! Désolée, je n’y avais pas pensé… C’est que… Ta chanson m’a mis dans tous mes états…
- Et la tienne, alors !

Je plaquais furieusement mon bassin contre elle en grognant, lui faisant sentir l’intensité de mon désir, et un gémissement langoureux s’échappa des lèvres de mon ange.

- Bella… Si tu ne descends pas tout de suite, je ne réponds plus de moi…

Mon ange souffla lourdement et me fit un petit sourire triste, puis elle se releva et s’éloigna légèrement tandis que, les yeux fermés, je me remémorais les menaces du Chef Swann… Quelques minutes plus tard, j’étais enfin calmé et mes ardeurs également…
Je saisis la douce main de mon ange et l’emmenais hors de la salle afin de rejoindre les autres. Elle enroula une main autour de mon cou et approcha mon visage du sien pour me chuchoter au creux de l’oreille d’une voix terriblement sexy « j’espère vraiment que tu ne répondras plus de toi une fois que l’on sera rentré… ». Sa voix basse et rauque, terriblement sensuelle, son parfum obsédant, l’arôme de sa peau, sa chaleur et son excitation que je sentais couler m’achevèrent et je gémis… « Tout ce que tu veux, ma Bella, tout… ».
Nous avions finalement réussi à rejoindre nos amis qui se déhanchaient tous en rythme sur la musique à différents endroits de la piste, mêlés aux humains. J’entraînais ma belle à l’écart du monde, sous une petite alcôve, l’enlaçant étroitement, et entamais un slow langoureux qui n’avait pourtant rien à voir avec la musique que nous entendions. Mon ange avait posé sa joue sur mon torse et souriait béatement, son petit cœur galopait dans sa poitrine et je me délectais de ce son enchanteur. Elle était bien, sereine, heureuse. Elle leva le regard vers moi, il brillait d’une intensité sans pareille. Bella tourna alors son regard vers nos amis, un petit sourire aux lèvres et ses yeux balayèrent la salle, son regard s’attendrissant lorsqu’il tomba sur Jacob et Tanya, elle était vraiment heureuse pour eux deux et surtout ravie que nous nous soyons tous réconciliés. Je la comprenais, Jake était son meilleur ami et elle avait souffert de sa réaction, tout comme moi j’avais souffert de la perte, heureusement temporaire, de mon ami. Nous passions définitivement une excellente soirée après une journée idyllique…
Les yeux de Bella se posèrent sur quelque chose derrière moi, puis elle se figea instantanément, le corps raide, envahi de tremblements… Un masque de terreur et de fureur mélangées déforma son si beau visage et son regard, bien qu’effrayé, flamboyait de haine et une lueur que je reconnaîtrais entre mille l’éclairait : l’envie de tuer…
Avant que je ne puisse lui demander ce qu’il lui arrivait, une voix grave et mélodieuse, une voix de basse, se fit entendre et instinctivement, mes mains renforcèrent leur prise sur les hanches de ma belle, comme pour la protéger…

- Isabella… Quelle charmante surprise de te revoir…


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