Edward & Bella

Edward & Bella

dimanche 28 février 2010

2 - Fièvre

Bella nous toisa, Jessica et moi, une dernière fois avec frayeur.

- Mike, je ne me sens pas très bien… je sors, j’ai besoin de prendre l’air. Dit-elle.
- Tu veux que je t’accompagne ? Lui demanda Mike avec espoir.
- Non, non. T’inquiètes, je reviens. Lui répondit-elle sèchement.

Bella se libéra des bras de Newton, qui essayait tant bien que mal de la retenir. Elle sortit par la porte de derrière, en direction du jardin.
Je la vis faire une centaine de mètres et s’asseoir à même le sol. Elle tremblait comme une feuille… Elle devait être gelée, la nuit était froide et elle n’avait pas de veste.
Mike se dirigea vers la porte, souhaitant rejoindre Bella. Une fois dehors, il la chercha du regard ; la vue humaine n’est pas aussi puissante que la nôtre, surtout la nuit. Il finit par l’apercevoir et s’approcha d’elle doucement.
Tout en dansant avec Jessica, j’« écoutais » leur conversation.

- Ça va Bella ? On dirait que tu as vu un fantôme ! S’inquiéta Mike.
- Te bile pas Mike, j’ai simplement eu un petit malaise. Ça m’arrive parfois lorsqu’il y a trop de monde. Lui assura-elle.

Bella mentait très mal ; en répondant à Mike, ses dents s’étaient mises à mordiller furieusement sa lèvre inférieure, signe de nervosité, et elle avait rougi, embarrassée. Elle ne s’était pas sentie mal, elle avait eu peur ; j’en étais persuadé.

- Ouf ! Tu me rassures. Répliqua-t’il.

Il passa l’un de ses bras autour des épaules de Bella – j’avais une furieuse envie de lui arracher son foutu bras – et commença à lui frictionner le dos, tout en fantasmant sur d’autres endroits de son corps qu’il rêverait de « frictionner ». Ses fantasmes au sujet de Bella, tous plus vulgaires les uns que les autres, me rendaient malade.
Bella se raidit.

- Tu as froid, tu trembles. Ça te réchauffe un peu ? se justifia Mike
- Merci, c’est sympa. Lui répondit-elle, un sourcil levé dans une expression septique.
Mike commençait à prendre de l’assurance, les frictions devenant caresses, puis, de sa main libre, il lui effleura la joue.

Fureur, rage, colère et haine se mêlaient en moi. Si ce connard la touchait encore, je lui arracherai le cœur !

- Oh ! Mike ! Ça va pas la tête ? On a pas élevé les cochons ensembles à ce que je sache! Bella était furieuse.
- Désolé, je croyais que…
- Tu croyais quoi ? Que danser avec moi t’autorisait à me peloter ? Tu me prends pour quoi ? Laisse-moi maintenant, s’il te plait.
- Ok, Bella. Je suis désolé, je ne voulais pas te blesser. Excuse-moi. Si tu as besoin de quelque chose, n’hésite pas !

Mike se releva, et repartit en direction de la fête, se demandant quelle fille il allait bien pouvoir draguer après son échec avec Bella. Apparemment, pour lui, les filles sont interchangeables… Pathétique.

Bella… Je n’arrivais pas à extraire cette fille de mes pensées, elle m’obsédait. Tout en elle m’appelait, son silence mental, sa fragrance, ses charmantes rougeurs, sa splendeur. Je ne pouvais plus résister à l’appel de cette sirène, je ne voulais plus y résister. Il fallait que je la vois, il fallait que je l’aie.
Je me détachai de Jessica – je l’avais complètement zappé celle-là.

- Excuse-moi, j’ai besoin de prendre l’air.

Avant qu’elle n’ait le temps de répondre, j’étais déjà dehors.
La nuit était très fraîche, et je voyais que Bella tremblait toujours. J’ôtai ma veste, m’approchai d’elle et la posai sur ses épaules.

- Aaaaah ! Cria-t’elle en sursautant.
- Houps ! Désolé, je ne voulais pas te faire peur. J’ai seulement vu que tu tremblais. Lui dis-je doucement, histoire de ne pas l’effrayer encore plus.

Bella ne me répondit pas ; Elle leva son visage, plongeant ses yeux chocolat dans les miens. Ils flamboyaient de désir et son visage devint cramoisi.
Elle se jeta dans mes bras et m’étreignit. La chaleur de sa peau contre la mienne était tout simplement délicieuse ; son parfum m’obsédait, d’autant plus que ma gorge se mit à me brûler atrocement. Mais la soif de sang n’étant rien comparée au désir grandissant en moi.

Je l’enlaçais à mon tour, d’une main, la plaquant contre mon corps de pierre. Mon autre main se frayait un passage, caressant doucement sa taille fine, remontant délicatement le long de ses côtes, effleurant sa poitrine… Bella soupira et se pressa encore plus contre moi.

À nouveau, j’eus l’impression d’être foudroyé sur place. Je levai la main vers son visage, lui caressant les joues, et ses lèvres douces du bout des doigts. Sa bouche s’entrouvrit et laissa échapper un gémissement. Inconsciemment, mes lèvres de glace se posèrent sur les siennes, brûlantes. J’eus l’impression d’être électrocuté sur place, sa chaleur me consumait. Ses lèvres s’entrouvrirent et sa langue se fraya un chemin à travers mes lèvres, cherchant avidement la mienne. Je n’avais jamais rien ressenti de tel ; j’explosai littéralement de désir tandis que nos langues s’emmêlaient avec gourmandise et que je goûtais sa salive à la saveur mielleuse et florale, s’accordant harmonieusement à sa fragrance.

Son corps bouillant se plaqua encore plus étroitement contre le mien tandis que mes mains impatientes pétrissaient ses hanches. Mes lèvres quittèrent les siennes, explorant gloutonnement l’arche délicate de son cou. Je sentais le sang cogner impétueusement dans sa jugulaire ; son cœur, palpitant tellement vite et fort, déclencha ma soif de sang à nouveau. Je me détachai d’elle rapidement, avant de commettre un geste stupide.
Bella me regardait intensément, l’envie se lisait clairement dans son regard.

- On va chez toi. Ce n’était pas une proposition, mais un ordre. Sa voix était rauque, résultat de la tension qui l’habitait.

Je pris sa main tendrement dans la mienne, l’amenant en direction de ma voiture. J’ouvris sa portière, elle s’installa dans le siège passager et, avec beaucoup de difficulté, elle retira sa main de la mienne pour fermer sa portière. Je fis prestement le tour de la voiture – un peu trop vite, peut-être – elle avait déjà ouvert ma portière de l’intérieur.

Je m’installai au volant, sa main chaude se posa immédiatement sur ma cuisse, traçant sensuellement des arabesques du bout des doigts, et remonta délibérément vers ma queue. Je plongeais mon regard dans le sien, elle avait faim, elle avait soif de moi – autant que moi d’elle.

Pressé d’arriver au plus vite, j’appuyais sur l’accélérateur, dépassant les 150km/h.
Arrivé au début du sentier menant à la villa familiale, je bifurquai en direction du chemin forestier menant à mon cottage : pour une fois, celui-ci me servira à autre chose qu’à échapper aux parties de jambes en l’air de ma famille !

La voiture venait tout juste de s’arrêter que j’étais déjà dehors, ouvrant la portière de Bella. Elle se jeta sur moi, ses bras s’enroulant fermement autour de mes épaules, ses lèvres avides s’agrippant aux miennes.
Un gémissement s’échappa de ma gorge, je la pris dans mes bras, la soulevai du sol, l’emportant vers le cottage, sans rompre notre baiser. La porte était déjà grande ouverte – Alice avait certainement dû avoir une vision assez explicite de la situation… Pratique Alice ! À peine entrés, je fermais la porte d’un coup de pied, plaquant Bella contre le mur. Ses jambes s’enroulèrent fiévreusement autour de ma taille, ses hanches se tortillant sur mon sexe, ses lèvres glissèrent jusqu’à mon cou, que sa langue et ses dents attaquèrent. Elle me léchait et me mordillait chaque parcelle de peau accessible.

Bon sang ! Cette fille me mettait dans un état du tonnerre ! Elle poussa un petit cri et frissonna en sentant l’intensité de mon érection, ses mains s’escrimèrent à déboutonner ma chemise tandis que les miennes, caressant sa taille de guêpe, relevaient son Tshirt. Elle leva les bras, m’aidant à retirer son Tshirt, qui rejoignit ma chemise, à même le sol. Je dégrafais son soutien-gorge, en dentelle bleu nuit ; il libéra deux seins magnifiques en forme de poire.

Un grognement sourd s’échappa de mes lèvres tandis que mes mains caressaient ses seins chauds, qui se tendaient sous mes caresses. N’y tenant plus, je plongeais vers sa poitrine, ma bouche se délectant de ses délicieux tétons, je les suçais et les léchais avidement l’un après l’autre pendant que mes doigts les trituraient ; l’arôme et la chaleur de sa peau me rendaient fou.

Je sentis ses doigts s’accrocher à mes cheveux, son rythme cardiaque grimper en flèche, son souffle heurté contre ma joue. Cette fille était encore plus chaude que la braise.

- Edward…. Gémit-elle. Je te veux. Maintenant.

Relevant la tête, je plongeais mon regard dans le sien. Ses yeux mi-clos étaient vitrés par le plaisir.
Ma bouche fondit sur la sienne et ses lèvres brûlantes s’entrouvrirent sous la pression des miennes.
Mes mains quittèrent son exquise poitrine pour agripper ses hanches, tandis que je la portais vers ma chambre.
J’allongeai son corps bouillonnant sur le grand lit, entrepris de lui déboutonner son jeans et le fis glisser le long de ses jambes lisses. Je lui ôtais ses sandales et son pantalon, que je balançai sur le plancher.
Puis mes doigts remontèrent lentement le long de ses jambes et à l’intérieur de ses cuisses, son corps frémissait d’impatience sous mes caresses. J’attrapai du bout des doigts sa culotte – bleu nuit également – et m’empressai de lui retirer ce maudit bout de tissu. Oh putain ! Elle était intégralement épilée… Cette vue m’envoya des décharges électriques dans toutes les parties de mon corps, principalement dans ma queue. Mon érection en devint douloureuse, tellement j’avais envie d’elle.

Bella se redressa brusquement et s’attaqua à mon pantalon. Ses petits doigts fragiles déboutonnèrent mon jeans et firent glisser boxer et pantalon ; ses ongles griffèrent ma peau, provoquant de douces chatouilles sur mon corps de pierre. Je me débarrassai de mes godasses et de mes fringues, surplus inutile.
Je m’allongeai sur le lit, attirant Bella sur moi. Elle était enfiévrée.
Ses lèvres enragées se posèrent brutalement sur les miennes, ses mains chaudes me caressaient les fesses.

Je la poussai doucement, l’allongeant sur le dos. En la voyant ainsi, totalement nue et offerte, je me sentis comme un enfant découvrant ses cadeaux le matin de Noël. Cette fragile petite humaine d’une beauté époustouflante s’abandonnait à moi entièrement, en toute confiance. Mes doigts courraient le long de son corps, de sa gorge délicate à ses seins soyeux, le long de son ventre, jusqu’à son mont de vénus. L’odeur de son désir était de plus en plus forte, elle m’entêtait.

Ses cuisses s’ouvrirent sous mes caresses ; ne tenant plus, je plongeais la tête entre ses jambes, là où son obsédant parfum était le plus fort, et la goûtais avidement.
Comme sa peau était douce ! Mais ce n’était rien comparé à son goût qui s’attardait sur mes papilles. Mes pouces caressaient ses lèvres soyeuses et mes doigts pétrissaient ses cuisses, pendant que ma langue fourrageait dans son sexe, léchant chacun de ses plis et suçotant son clitoris, qui gonflait sous ma langue.
Le souffle de Bella devenait de plus en plus erratique et ses gémissements se succédaient.

Sa chatte était de plus en plus humide, envoûtant nectar uniquement pour moi. Ma main glissa doucement sur son sexe et mes doigts s’enfoncèrent lentement dans cette cavité humide.
Son corps s’arqua sous les assauts répétés de mes doigts et ma langue, ses gémissements devenaient de plus en plus rauques. Ses doigts agrippèrent brusquement la tête de lit ; le fer forgé grinçait sous la pression de ses mains.

- Hmmm Edward ! !

L’entendre gémir ainsi mon prénom me fit complètement planer.
Son corps se raidit, ses mains empoignèrent brutalement mes cheveux, ses cuisses s’enroulèrent fiévreusement autour de mes épaules, et ses hanches se soulevèrent, m’offrant un nouvel angle d’attaque.

Mes doigts continuaient leur œuvre, dans un va-et-vient de plus en plus rapide, tandis que ma langue savourait pleinement son intimité. Cette exquise créature au bord de la jouissance était faite pour moi ; un parfum obsédant, un goût envoûtant, un esprit impénétrable. Jamais je ne m’étais senti aussi libre et abandonné. Un feulement d’extase s’échappa de mes lèvres pendant que le la léchais avidement. Son goût unique se révélait encore plus puissant que son odeur, un régal ! Je sentis ses parois se serrer fortement autour de mes doigts au moment où l’orgasme l’envahie.
Elle se cambra violemment en rejetant la tête en arrière, ses gémissements devenaient cris de plaisir. La jouissance lui arrachait des hurlements stridents et la rendait encore plus belle qu’elle ne l’était.

Ses doigts, toujours emmêlés dans mes cheveux, m’agrippèrent, me forçant à me détacher de son magnifique fruit défendu. Son regard voilé plongea dans le mien.
- Prends-moi ! Je t’en prie, prends-moi ! Sa voix se faisait supplique. Qu’étais-je donc pour ignorer une pareille requête ! Je poussais un grognement.
Elle se laissa tomber en arrière, pantelante de désir. Ma langue et mes mains remontèrent lentement le long de son corps, la caressant sensuellement. Mes lèvres prirent les siennes, ses mains se baladaient sur le bas de mon dos, empoignant mon cul avec une force impressionnante pour une si frêle créature.
Je m’allongeais doucement sur elle, en prenant garde à ne pas l’écraser.

- Je t’en prie, maintenant !

Bon sang ! Je n’avais jamais désiré une femme à ce point là ! L’entendre me supplier de cette manière, comme si sa vie en dépendait, agit sur moi comme un déclencheur.
Je la pénétrai doucement, le plus lentement possible. J’eus l’impression de plonger dans un volcan en éruption, et c’était tout simplement jouissif. Elle poussa un long gémissement tandis que je la prenais, me serrant de toutes ses forces contre elle.
Sa peau brûlante m’irradiait, et en sentant son cœur cogner avec acharnement dans sa poitrine, contre la mienne, j’avais le sentiment que le mien battait à nouveau. Quelle étrange – et agréable – sensation !

Je la pénétrais, encore et encore, toujours plus profondément, plus intensément. Ses parois enserraient mon sexe d’une façon que je n’aurais jamais cru possible ; c’était comme si le corps de Bella avait été conçu pour s’accorder parfaitement au mien. Du bonheur à l’état pur, et elle était si mouillée…

Mes lèvres quittèrent les siennes, et se dirigèrent vers son cou délicat. Je sentais la pulsation hypnotique de sa jugulaire contre mes lèvres, son doux sang couler dans ses veines brûlantes. Il promettait d’étancher la soif intense qui commençait à me consumer. Mes lèvres se retroussèrent sur mes dents, le venin me montait à la bouche…

- Encooore !

Ses cris me ramenèrent brutalement à la réalité. J’avais été à un doigt de tuer cette fille…
Elle hurlait tout en claquant férocement son bassin au mien. Et cette foutue jugulaire qui me faisait de l’œil… Non, je ne devais pas la tuer, je ne voulais pas la tuer. Il fallait à tout prix que j’extirpe cette putain de jugulaire de mes pensées, mais je ne voulais pas me retirer de cette divine créature : je me sentais tellement bien en elle, j’étais tellement bien dans cette fille aussi chaude que de la lave en fusion !
Je la plaquai contre moi, et roulai sur le dos, la laissant me chevaucher.
Si elle fut surprise par ce changement, elle n’en dit rien. Elle plongea son regard brûlant dans le mien et commença à se mouvoir doucement, sensuellement ; La voir ainsi, au-dessus de moi, à m’utiliser pour prendre son plaisir, ses seins bondissant sur sa poitrine, en rythme avec nos coups de hanches, décupla le mien.

Elle se pencha sur moi, agrippa mes poignets, tout en se balançant d’avant en arrière, d’avant en arrière… sans cesser de gémir ; je sentis ses muscles se contracter, elle se crispait de plus en plus, aux portes d’un nouvel orgasme. Elle libéra mes poignets, rejeta brusquement sa tête en arrière, ses cheveux me chatouillant les orteils, et son dos s’arc-boutât, m’offrant un panorama magnifique sur nos sexes enfoncés l’un dans l’autre. Cette vue me mettait l’eau à la bouche et ne fit qu’amplifier les sensations que Bella me procurait avec son chevauchement démentiel. Cette fille, qui avait tout de l’agneau innocent venant de naître, était stupéfiante de sensualité. Et elle m’avait choisi,
moi.

Je posai mes mains sur ses hanches, doucement - ce n’était pas le moment idéal pour lui casser un os – et entrepris de la guider dans ses mouvements. De bas en haut, de haut en bas, en elle, hors d’elle, en elle… Putain ! Quel pied ! Ses cris se faisaient de plus en plus rapprochés et de plus en plus forts, hmmm, quelle douce mélodie… Ma main droite glissa jusqu’à l’intérieur de sa cuisse gauche, incandescente, la caressant tendrement, mon pouce traçant des cercles lents sur son clitoris… Bella se mordait la lèvre inférieure, et se concentrait pour ne pas crier. Je sentis la chaleur monter en moi, je claquai violemment mes hanches contre les siennes, pour m’enfoncer encore plus profondément en elle ; je la travaillais avec un va-et-vient de plus en plus rapide, de plus en plus profond. Elle me chevauchait frénétiquement ; ses parois se crispèrent une dernière fois contre ma queue alors que j’explosai en elle, nos cris se mélangeant. Bella expira et s’écroula sur moi, enfouissant sa tête dans mon épaule. Je poussai un soupir et tournai ma tête pour croiser son regard. Ses lourds cheveux bruns étaient collés sur son visage, ses joues étaient d’une teinte rouge soutenue absolument exquise. Elle ouvrit les yeux et plongea son regard brûlant dans le mien. Un immense sourire étirait ses lèvres parfaites.

- Pfff… wahou ! fiouuu ! Les propos de Bella étaient particulièrement incohérents.
- Comme tu dis ! Lui répondis-je avec un sourire en coin.
Elle rougit encore plus.
- Euh… écoute, je… je suis désolée… je ne sais pas ce qu’il m’a pris, je…
- Chut ! Ne t’excuse pas. La coupais-je, en posant un doigt sur ses lèvres.
- Mais je…
- Pas de « mais », s’il te plaît Bella. Je suis aussi perdu que toi, je ne sais pas non plus ce qu’il m’a pris de me jeter sur toi. Mais je ne m’en excuserais pas, parce que je ne le regrette pas. Ça serait le pire des blasphèmes de dire que je regrette ce qu’on a fait cette nuit !

Je m’attendais à ce qu’elle me réponde, mais au lieu de ça j’entendis un souffle ténu : Bella s’était endormie, épuisée, comblée, un magnifique sourire étirant ses lèvres charnues, alors que les premiers rayons du soleil levant pointaient à l’horizon…

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