Edward & Bella

Edward & Bella

dimanche 19 mai 2013

This is the end




Je n’avais jamais réellement entendu cette voix mais bien souvent perçue dans certaines pensées de Jasper lorsqu’il se perdait dans ses souvenirs funestes. Et lorsqu’on parle du loup…
Dès qu’il avait entendu cette voix, son corps s’était raidi, engourdi par la stupéfaction et l’incompréhension. Puis il se mit à bouillonner de fureur tout en restant contenu.
Je cherchais finalement en direction de cette voix et ce que je vis, me cloua sur place. Nous étions complètement encerclés…
Les reliefs avaient bien changés. Alors que les collines qui entouraient la plaine étaient désertes lors de notre arrivée, plusieurs centaines de vampires, nouveau-nés pour la plupart, étaient actuellement postés à flanc de coteaux, n’attendant qu’un geste de leurs chefs pour nous attaquer. Sur le monticule le plus éminent, deux petites femelles brunes au teint légèrement halé pour notre espèce nous dominaient depuis leur point d’assise, une main posée sur la hanche et un sourire moqueur aux lèvres. Leurs attitudes fières et hautaines étaient puantes d’arrogance et rivalisaient sans peine avec leurs regards condescendants qui affichaient clairement tout leur mépris à notre égard.

Ils sont tous liés. Tous ! Chelsea les a tous liés à Caius et Felix…

Marcus secouait la tête, dépité une fois de plus par la trahison de celle qu’il considérait comme une fille. Quant à Jasper, il se contentait d’observer d’un œil noir les deux femelles ; cela faisait plus de quatre-vingt ans qu’il ne les avait pas vues, mais ses souvenirs étaient encore bien trop vifs dans son esprit pour les oublier.

- Et bien, tu n’as pas l’air content de nous voir, mon vieil ami ! Je pensais que cette vieille folle de Maria se trompait lorsqu’elle parlait de ta naine et de ta toute nouvelle passion pour la chasse aux lapins, mais je vois de mes propres yeux que cette pauvre garce avait raison. Quelle tristesse ! Tu ne t’en es toujours pas lassé de celle-là ? Tu changeais si vite de maîtresse à l’époque ! Oh ! Tu ne le savais pas la demi-portion ? Jasper a fait… plaisir à beaucoup, beaucoup de monde. C’était le bon vieux temps ! Mais tu sais, mon cher, tu peux toujours nous rejoindre, je serai ravie de te faire une place dans mon lit ! S’esclaffa la plus grande des femelles.
- Humm… On a tant de choses à rattraper avec toi, mi amor ! Tu nous as tant manqué… Nous sommes prêtes à te reprendre à nos côtés, tu le sais ! Susurra la seconde, son regard avide posé sur mon frère.
- Netty, Lucy, c’est gentil mais je ne suis pas intéressé. Je suis marié et très heureux avec ma compagne à… comment dites-vous ? Ah oui ! Chasser des lapins.  Répondit mon frère d’une voix amicale tout en contenant difficilement la fureur qui menaçait à tout moment d’exploser.

Ainsi c’étaient donc les « fameuses » Lucy et Netty, responsables au même titre que Maria de toutes ses années de souffrances à vivre en plein champ de bataille… Les pauvres, elles avaient vraiment l’air de croire que Jazz nous avait caché son passé, même le moins glorieux ! C’est qu’elles le connaissaient mal… Alors, tout comme lui, nous allions rentrer dans leur jeu et jouer les offusqués. Bien emmitouflés sous la carapace protectrice de ma Bella, Jasper nous fit ressentir sa malice et son envie de jouer et alors qu’Alice affichait une expression de profonde jalousie et mes parents une outrance exacerbée, les deux femelles hispaniques n’en furent que plus réjouies.

- Mais ça doit être d’un ennui mortel ! La routine tue l’amour, tu sais ? Te rappelles-tu de toute cette passion… cette sauvagerie… cette bestialité après un combat ? Tu pourrais retrouver tout ça aisément… Dit Netty d’un ton velouté.
- J’ai une vie paisible auprès des miens, et cette paix j’y aspire depuis ma création. La violence, la mort… je laisse ça aux barbares que vous êtes. Répondit mon frère avec son flegme naturel tout en resserrant sa poigne sur la main d’Alice.
- Psh ! Mais que t’ont donc fait ces pathétiques excuses de vampires ? Ils t’ont lavé le cerveau, c’est ça ? Ce n’est pas toi ! Tu as un si bel avenir tracé devant toi, légendaire Major Whitlock ! Viens à nous Jasper, viens ! S’écria Lucy alors que Netty secouait la tête comme une veuve éplorée.
- C’est plutôt vous deux qui avez le cerveau lessivé ! Trop de batailles, de coups, de morsures… ça vous est monté à la tête après toutes ces années… Répliqua dédaigneusement Jasper tout en enlaçant un peu plus fermement Alice.

Bella ne pourra jamais nous protéger physiquement, mais elle doit garder sa protection mentale. Leurs talents portent essentiellement sur le psychique mais les nôtres sont bien plus puissants, à la fois en force et en nombre. Par contre, nous devons absolument nous débarrasser de l’inhibiteur au plus vite ! Et de Chelsea aussi. Une fois que la plupart de ces nouveau-nés ne leur seront plus liés, ils prendront leurs jambes à leurs cous.

Je fis un bref signe de tête à Eléazar pour lui signifier que j’avais bien compris puis me penchais à l’oreille de ma douce avant de lui chuchoter les pensées du Dénali au creux de l’oreille ; Felix feula de rage lorsqu’il me vit faire.

- Je te le ferai payer cher, Cullen. Très cher ! Elle est à moi et je compte bien reprendre mon dû ! Susurra-t-il d’une voix venimeuse, son regard glacial rivé au mien.
- Je ne suis pas un morceau de viande, imbécile ! Tu veux pas non plus me pisser dessus pour marquer ton territoire tant que t’y es ? Cracha ma Bella, les bras croisés sur la poitrine.
- Baisse d’un ton tout de suite Isabella ou…
- Ta gueule ! Je t’emmerde, Felix. Je t’emmerde ! Tu veux que je te le mime aussi ? Le temps où je croyais avoir des sentiments pour toi est révolu depuis belle lurette. Tu ne m’inspires que haine et dégoût. Je préfère crever que d’être avec toi !
- Oh non ma Beauté, tu ne vas pas mourir, j’ai besoin de toi ! Tu vas de toute façon devenir l’une des nôtres, de gré ou de force. Ensuite viendra le doux temps de reprendre ton éducation à la base et…
- Mais t’es vraiment malade, Felix. Je ne serai jamais l’une des vôtres, jamais !
- Tu me brises le cœur, Beauté. Tu m’as tellement manquée mon Isabella… Je t’aime. Je t’aime tellement ! S’exclama-t-il en se tenant le cœur à deux mains, le regard glacial, dénué de toute vie ou sentiment et pourtant démoniaque.
- Toi ? M’aimer ? Non Felix. Tu es incapable d’aimer. Tu ne sais pas ce que ça signifie « aimer ». Tu n’aimes rien, ni personne. Tu n’aspires  qu’à une seule chose, posséder. Possession et amour n’ont rien à voir Felix. Rien ! Tu crois quoi, que parce que je lui ressemble tant et que tu n’as pas  pu la posséder tu dois m’avoir à tout prix ? Je ne suis pas Didyme, Felix…
- NE PRONONCE PAS SON NOM ! Hurla-t-il à demi fou.
- Didyme ! Didyme ! Didyme ! Didyme ! DIDYME ! DIDYME ! DIIIDYYYMEEEE ! Brailla mon ange tout en serrant fermement la main de Marcus, s’excusant par ce simple geste pour le mal qu’elle lui faisait.

Et alors que Bella chantonnait des « Didyme » à tue-tête, que Felix gesticulait et hurlait comme possédé, et que Marcus s’était écroulé à genou sous le poids de la douleur provoquée par la perte de sa compagne depuis si longtemps disparue, mon ange s’arrêta immédiatement, le regard envahi par une profonde tristesse.

- Tu as ta réponse Felix. Ça tu vois, c’est de l’amour… Dit-elle alors d’une voix douce en désignant le vénérable vampire courbé par le chagrin.
- Elle aurait dû être à moi. Elle m’était PROMISE ! Il me l’a volée ! Éructa Felix au comble de la folie.
- Mais écoutes-toi un peu parler ! Elle n’était pas un objet tout comme je n’en suis pas un ! Tu l’as tuée et ça t’a rendu complètement timbré ! Tu es bon à enfermer mon pauvre.
- Ferme-la Isabella ! Je n’ai peut-être pas pu l’avoir elle,  mais ce n’est pas l’avorton qui m’empêchera de récupérer mon bien ! Avant la fin de la nuit, tu seras à mes pieds. A MES PIEDS ESPÈCE DE GARCE INGRATE !

Felix se rua alors sur moi à une vitesse faramineuse pour finalement être brutalement catapulté contre le flanc d’une montagne, s’encastrant dans la roche sous la force du choc. Il faut dire aussi que le redoutable bouclier de mon ange renforcé par l’habilité de Nabil était tout simplement impénétrable. Alors que Felix braillait des propos incompréhensibles tout en se retirant tant bien que mal du roc dans lequel il était enfoncé, Caïus et les Roumains observaient ma douce d’un œil avide. Athénadora, accrochée au bras de Caïus comme une moule à son rocher, nous observait d’un œil amusé, un sourire hautain aux lèvres.

- Pourquoi mon frère ? Tu avais déjà tout. Pourquoi ? Demanda Aro en observant Caïus d’un air peiné.
- Tu me poses cette question ? Mais enfin Aro, c’est évident ! Le pouvoir, voyons !
- Tu l’avais déjà !
- Non ! Non et non ! Je pensais avoir le pouvoir et je me suis finalement aperçu de mon erreur lorsque tu as accepté que ce petit morveux de Cullen retourne auprès de son clan alors que je lui avais proposé de rejoindre la Garde ! C’était un honneur que je lui faisais et il l’a refusé. Cracha Caïus avec hargne.
- Et qu’aurais-je dû faire ? L’y obliger ? Railla Aro en secouant la tête piteusement.
- Tu n’es pas le collectionneur que je croyais, Aro. Tu aurais dû le contraindre sous la menace !
- Mais son créateur, Carlisle, est notre ami !
- L’amitié n’a rien à voir dans cette histoire, Aro ! Tu es faible, c’est tout. Tu aurais dû éliminer tout son clan et l’emmener à Volterra de force ! Mais non, tu l’as gentiment renvoyé chez lui. Ça fait de trop nombreuses années que nous passons à côté de prestigieux talents tout ça au nom de ta sacro-sainte « amitié » !  La dernière création d’Amun aurait dû faire partie des nôtres ! Tout comme le télépathe, la voyante ou l’empathe ! Tu aurais pu avoir tout cela mais tu as été trop faible, trop faible pour désirer ce qui aurait pu être à toi et tu seras trop faible lorsque tu contempleras ce qui sera à moi ! Caqueta diaboliquement Caïus, les yeux fous lui sortant presque de la tête.
- Hein hein… Et donc, tu t’es allié à nos ennemis ? Ceux-là même que nous avons combattus pendant de nombreux siècles ? Et vous ferez quoi ensuite ? Partager le monde ?
- Exactement. Soit dit en passant, les Roumains n’ont pas spécialement tort, tu sais ? Nous devrions être adulés par les Humains comme les Dieux que nous sommes !
- Ah ah… A toi aussi les siècles t’ont fait du tort… Tu deviens fou mon pauvre Caïus… Et votre petit partage mondial, il se fera comment ? Au poker ? A pile ou face ? Au shifumi ?
- Oh non ! Juste par affinité. Nos charmantes aides, Netty et Lucy, vont se partager le continent américain. L’une au sud, l’autre au nord. Vladimir et Stefan veulent l’Asie et les pays de l’Est. Felix lui préfère le charme de et la beauté sauvage de l’Afrique, quant à moi, je vais me contenter de cette bonne vieille Europe ! Oh ! Et si tu te demandes si nous n’avons pas oublié quelque chose dans cette répartition, nous ferons de l’Océanie, principalement de l’Australie, une magnifique réserve naturelle protégée, que nous confierons aux bons soins de nos chers Demetri et Siegfried !
- Seigneur… Mais tu es devenu complètement fou ! Crois-tu vraiment que les Humains se laisseront asservir sans combattre ? Que fais-tu de leur science et de leurs armes de destruction massive ? Ce n’est pas dans leur nature de se rendre sans combattre, ils feront sauter la planète avant de vous idolâtrer !
- Oh ça. Nous avons déjà tout prévu. Vois-tu, Demetri est non seulement un génialissime traqueur, mais il est aussi un vrai petit génie de l’informatique. Il nous a localisé toutes les bases militaires sans aucune difficulté et ça a été un jeu d’enfant pour ce cher Demetri que de reprogrammer tous leurs missiles et bombes nucléaires ! Si les Humains devaient nous attaquer, leurs missiles se retourneraient contre eux, détruisant tous leurs points stratégiques. N’est-ce pas un plan de génie ? S’extasia Caïus, le regard rêveur, perdu dans sa vision du nouveau futur qu’il souhaite tant.
- Voyons Caïus, mais réfléchis un peu bon sang ! N’as-tu rien donc appris avec le temps ? As-tu vu tous ces génies que nous avons connus au fil des siècles ? Tous ont eu de grandioses idées de domination mondiale et tous ont fini par sombrer ! Alexandre… César… Napoléon… Hitler… Tu ne fais que reproduire leurs idéaux ! Tu as été endoctriné par les Roumains !
- Oh non, mon cher Aro… Bien sûr que non ! Ils n’ont fait que m’ouvrir les yeux ! Par contre, celle-là n’y échappera pas au lavage de cerveau ! Cracha Caïus en pointant mon ange du doigt.
- « Celle-là » a été baptisée, ducon ! Répondit ma Bella avant de s’enfoncer le majeur dans la bouche et de le ressortir, luisant et humide de venin, pour lui faire un magnifique doigt d’honneur.

Étonnamment, Caïus ne s’en offusqua pas du tout ; au contraire, il riait à n’en plus pouvoir.

- Ah ! Ah ! Ah ! Je comprends mieux ton besoin impérieux de la récupérer, mon cher Felix. Cette fille est une vraie tigresse ma parole !
- Et vous n’avez encore rien vu ! Si vous saviez de quoi elle est capable dans un lit…
- J’imagine très bien ! Tu me le feras découvrir lorsqu’elle sera passée entre tes mains, n’est-ce pas ? Demanda Caïus, son regard gourmand rivé sur les courbes de mon ange alors que Felix hochait frénétiquement la tête pour signifier son accord. Je feulais et ne pensais plus qu’à une chose, leur arracher les yeux.
- Je ne suis pas un bout de viande et je vous emmerde ! Cracha ma Bella avec un dégoût on ne peut plus apparent envers eux.

Du coin de l’œil, je vis les modificateurs se disperser discrètement pour ne pas nous blesser lors de leurs transformations. Les Enfants de la Lune, quant à eux, piaffaient d’impatience, avides de se jeter à la gorge de Caïus pour ses exactions à leur encontre. Cependant, avant ça, ils souhaitaient lui arracher la langue et lui enseigner quelques manières sur la façon de parler correctement à une dame. Et alors que Marcus et Aro tentaient malgré tout de résoudre ce conflit de façon diplomatique, une voix féminine s’éleva subitement, déchirant la nuit de son cri strident.

- ¡ VAYA !

Répondant immédiatement au commandement de Netty, une multitude de nouveau-nés dévala les flancs montagneux et se rua vers nous. Caïus, un sourire satisfait aux lèvres, s’écarta de la scène en compagnie de Felix, des Roumains et de la hyène qui lui servait d’épouse, afin de se délecter du spectacle ; il avait agi en traître, préférant attaquer de dos en faisant croire à une quelconque résolution des conflits. Protégés par le bouclier physique de l’ancienne garde du corps personnelle d’Aro, Renata, ils observaient d’un œil avide la scène qui se déroulait sous leurs yeux.
Alors que la première vague de nouveau-nés arrivait sur nous, Bella les expulsa avec une violence inouïe, nous protégeant une dernière fois de sa carapace physique. Nos ennemis furent catapultés loin de nous, certains avec quelques morceaux de chair en moins.

- Bella, maintenant ! S’époumona Eléazar en lui indiquant d’un hochement de tête le gamin qui avait le talent d’inhiber nos dons.

Le visage marqué par une profonde tristesse, mon ange déglutit bruyamment avant d’enrouler, par la force de son esprit, son bouclier autour du pauvre gosse. J’eus brièvement accès à son esprit alors qu’il se faisait démembrer et tout ce qui j’y vis fus une profonde reconnaissance. Il savait qu’il allait mourir et il était heureux, au moins il ne souffrirait plus…
Benjamin, de son côté, embrasait les restes du pauvre gamin, un sourire affligé et fatigué aux lèvres, sachant déjà qu'il serait à l'origine d'un nombre incalculable de brasiers...
Alors qu'une seconde vague de nouveau-nés fondait sur nous, les Modificateurs prirent leurs formes animales, déchiquetant quelques vampires ennemis trop proches d'eux à ce moment.
Je perçus brièvement la surprise de Caïus et des Roumains lorsqu'ils aperçurent les aigles Apache, les coyotes Navajo et les Ours Mohawk et Inuit. Ils étaient bien sûr au courant de l'existence des loups Quileute mais Sam, n'ayant aucune connaissance de nos incroyables renforts, n'avait pu les avertir avant. Le regard avide des Roumains balayait les monstrueux aigles royaux au ramage chatoyant ; ils s'imaginaient déjà les contraindre, comme ils l'avaient fait avec le malheureux Sam, et les asservir afin qu'ils aident à leur folle idée de domination mondiale...
De nombreux nouveau-nés périrent brutalement, le corps déchiqueté par les serres acérées et les becs monstrueux ; les Apaches, conscients que la voie des airs était leur principal atout face à la déferlante de vampires ennemis qui nous fondait dessus, se laissaient envahir par toute la sauvagerie dont ils étaient capables. Ils nous couvraient d'une certaine manière, empêchant comme ils le pouvaient un trop grand nombre d'ennemis de nous atteindre. Les loups... les ours... les coyotes agissaient de même, travaillant de pairs pour une destruction plus efficace. Et bien qu'ils aient appris à nous apprécier d'une certaine manière, ils étaient fiers de pouvoir suivre leur destinée, à savoir protéger l'Humanité en tuant des buveurs de sang.
Soudain, j'entendis un épouvantable déchirement métallique, caractéristique d'une chair de vampire arrachée, suivi d'un effroyable hurlement de douleur ; je me tournais vivement et aperçus la malheureuse Sulpicia en proie à deux nouveau-nés particulièrement féroces. Elle avait été si longtemps enfermée dans sa tour d'Ivoire qu'elle était incapable de se défendre seule, totalement impuissante... Alors que j'allais la rejoindre, elle fut rapidement encerclée par les trois Enfants de la Lune qui dépecèrent avec une étonnante vivacité ses assaillants. Aro qui, alerté par les cris de terreur de son épouse, s'était précipité auprès d'elle, leur témoigna toute sa reconnaissance. Malheureusement, nous avions besoin de la brutalité et de la sauvagerie des loups garous qui, à eux seuls pouvaient combattre une dizaine d'adversaires à la fois. S'ils protégeaient Sulpicia, nous perdions un formidable atout...
Brusquement, cette dernière fut rejointe par Carmen, Esmée et Victoria qui formèrent un large cercle dont la pauvre Reine en était le centre, empêchant quiconque de l'approcher à moins d'un mètre. La vampire aux cheveux de feu était une redoutable prédatrice, particulièrement féroce envers les nouveau-nés qui tentaient de l'approcher. Elle griffait... mordait... déchirait... frappait sans relâche, fière pour une fois depuis le début de son existence d'avoir un but : protéger les siens et espérer avoir un avenir auprès de son compagnon.
Je comprenais mieux pourquoi Felix avait voulu la soumettre, son caractère impétueux et fougueux n'en faisait qu'un nouveau jeu des plus plaisants.
Alors que je décapitais un nouveau-né particulièrement brutal, mais également particulièrement stupide, j'aperçus enfin Chelsea, jusque-là cachée par cette marée incessante de corps mouvants. Lorsque nous avions détruit le malheureux gosse inhibiteur de talents, Caïus avait compris que nous chercherions également à tuer Chelsea afin de casser la loyauté artificiellement créée qui reliait chaque nouveau-né à leur commandement ; elle était donc désormais protégée par Renata, au même titre que les Roumains, Athénadora, Felix et Caïus.
Les têtes pensantes ennemies commençaient à perdre patience ; elles commençaient aussi à s'inquiéter en voyant qu'aucun des nôtres n'était tombé. Nous étions frappés, mordus, parfois même un bras ou une jambe était à moitié démembré, cependant nous étions formés au combat et farouchement aguerris.
Felix et Caïus échangèrent un regard lourd de sens ; le Fléau se mit alors en marche.
Son surnom n'était pas dénué de sens, nous connaissions tous son effroyable renommée, mais le voir à l’œuvre était une chose exceptionnelle... et redoutable.
Felix fondit dans la masse de nouveau-nés qui continuait à déferler impitoyablement sur nous, les poussant sans ménagement sur son passage. Ses coups étaient portés avec une précision démoniaque et lorsqu'il frappa simultanément Garrett et Laurent, qui combattaient de pair un groupe de jeunes vampires, il défonça la mâchoire de l'un et arracha la moitié du visage de l'autre avant de continuer à avancer, cognant brutalement vampire après vampire se trouvant sur son passage, qu'il soit des nôtres ou des leurs. Il n'avait qu'un but en tête, attraper ma Bella. Mais pour cela, il devrait d'abord me passer sur le corps...
Des boules de feu, créées par Benjamin, voltigeaient de part et d'autre du champ de bataille, percutant parfois un ennemi ou embrasant les restes entassés ça et là de nos assaillants. Ma douce épouse avait le visage dur et les traits tendus par la concentration. Bien qu'elle ne puisse plus nous protéger physiquement, elle devait impérativement garder sa protection mentale sur nous tous, ce qui n'était pas une mince affaire dans cette bataille.
Aro, Marcus, Eléazar et Carlisle se battaient d'arrache-pied face à une horde de vampires nouveau-nés particulièrement brutaux. Emmett s'en donnait à cœur joie, arrachant un bras ou une jambe à l'un ou l'autre de ses adversaires, puis laissait les vampires amoindris aux mains de Rosalie qui s'activait à les déchiqueter avant de faire appel à Benjamin qui renvoyait inlassablement ses boules de feu. Jasper et Alice étaient tout aussi efficaces, détruisant un nouveau-né après l'autre. Ce carnage donnait l'impression d'un mouvement perpétuel ; destruction, boule de feu, brasier, destruction, boule de feu, brasier...
J'entendis subitement un rugissement effroyable puis fus instantanément percuté par un poids particulièrement lourd ; Felix venait de me tomber dessus...
Je l'éjectais puis me relevais prestement avant de me jeter sur lui.
Les coups s'enchainaient. Il avait beau être le Fléau, je me devais de protéger ma douce. A tout prix.

- Tu ne seras pas là éternellement, Cullen. Elle est à moi, à moi tu entends ? Je vais te démembrer pour l'avoir pervertie... je vais te torturer jusqu'à ce que tu cries grâce pour avoir osé la souiller de tes sales pattes repoussantes... je garderai ta tête pour que tu me vois la baiser par tous les trous, encore et encore....  et lorsque j'en aurai assez, d'ici quelques siècles, je te tuerai pour achever tes souffrances.
- Je l'ai pervertie? Mais écoutes-toi un peu parler. Tu es complètement fou Felix! Mais tu as tort sur un point, tu devras d'abord me tuer si tu veux la toucher...
- Ne me tente pas avorton. Tu n'es qu'un misérable insecte, un parasite, un exécrable détritus ! Une honte pour notre race.

Il m'envoya un uppercut mais je l'esquivais au dernier moment avant de lui décocher un coup de pied dans le ventre. Je ne fus malheureusement pas assez rapide car il agrippa ma cheville avant que je ne l'atteigne ; il ne s'attendit malheureusement pas à ce que je profite de son emprise sur ma cheville pour lui envoyer un high-kick au visage...
Alors que nous nous battions comme des chiens, inconscients de la bataille qui se jouait autour de nous, j'entendis un hurlement strident.

- Il est à moi, Edward, à moi ! Je vais le tuer !

Une tornade blanche et brune nous fondit dessus, m'envoya sans ménagement au tapis et empoigna férocement Felix  au cou.

- Je vais te tuer espèce de misérable ordure...
- Ah ! Ah !  Ah !  Tu en es incapable, Beauté... Bien trop délicate... fragile... trop douce pour t'abaisser à de telles pratiq-

Il n’eut pas le temps de finir sa phrase que j’observai, ébahi, son corps se raidir, comme figé, la main de ma Bella toujours serrée autour de son cou. Le regard noir et brûlant de haine, l’esprit vengeur et un sourire des plus cruels aux lèvres comme je ne lui en avais jamais vu, elle pressa lentement son pouce contre sa pomme d’Adam, jusqu’à ce que Felix en hoquète de douleur, incapable de bouger. Ma Bella, telle une veuve noire tissant sa toile après l’accouplement pour déguster son malheureux mâle, avait englué Felix dans son bouclier, lui ôtant tout espoir de fuite. Le cou de Felix commençait à se détacher légèrement et son regard exorbité sous la pression et la terreur pure causée par mon ange ne faisaient qu’accentuer le sourire de ma belle.

- Tu te rappelles, Felix ? Lorsque tu m’as enlevée… que tu m’as séquestrée… auprès de mon père… te rappelles-tu la promesse que je t’ai faite ? PARLE !

Elle libéra le visage du Fléau de l’entrave de son bouclier pour lui rendre l’usage de la parole ; il lui cracha au visage pour se redonner une certaine contenance malgré sa terreur évidente. Je lui défonçais la mâchoire d’un coup de coude. J’ai horreur du manque de respect, surtout à l’encontre de mon épouse…

-    C’est malin Edward, tu me l’as cassé… Il va mettre un temps fou avant de pouvoir me répondre. Pleurnicha-t-elle faussement alors que Felix nous assassinait du regard.

Nous attendîmes patiemment que l’os se reconsolide, observant le champ de bataille où les nôtres combattaient férocement et j’eus un sourire satisfait en voyant Caïus et les Roumains bouillir de rage face à leur défaite évidente. Ils pensaient n’avoir face à eux que des vampires amoindris par le sang animal et non des guerriers prêts à tout pour la paix.

-    Espèce de sale petite garce ! Tu fais la fière car tu es capable de m’immobiliser mais sans ton talent, tu ne tiendrais pas deux minutes face à moi ! Alors ta promesse, tu peux te la foutre au cul ! Cracha Felix lorsque sa mâchoire se remit en place.

Un feu sauvage illumina alors le regard de ma Bella et elle l’envoya valser avant de libérer sa proie. Felix, retrouvant enfin la pleine possession de ses moyens, se rua sur elle et un combat acharné prit place. Un combat de Titans duquel j’étais écarté, moi-même incapacité par ma Bella.
Les coups pleuvaient, tous plus violents et vicieux que les précédents, puis je hurlais, terrorisé, lorsque ma Bella se retrouva dos au sol, chevauchée par Felix et les mains de ce dernier autour de son cou gracile.

-    Alors, tu fais moins la fière, hum ? Tu n’aurais jamais dû t’attaaaAAAAAAAÏE !

Un énorme coup de genou bien placé et Felix changea de couleur, si une telle chose était possible, tout en se protégeant l’entre-jambe alors que ma Bella l’expulsait d’un coup de pied dans le ventre.

-    Les hommes… tous la même faiblesse !

Je fus alors immédiatement libéré de l’emprise de son bouclier et la rejoignis en quelques pas. Une fois de plus, elle enroula étroitement sa main autour du cou de son ennemi.

-    Je t’avais promis Felix… je t’avais promis que je te tuerais de mes propres mains. A la mémoire de ma mère… de Phil… de toutes les victimes de tes monstrueux sévices… pour Dydime… et Marcus… Je vais te tuer Felix mais je vais être plus cruelle encore… Puisque tu es persuadé que je t’appartiens, je vais garder ta tête, uniquement ta tête, une fois que ton corps aura flambé, et je laisserai Edward me baiser de toutes les façons possibles et inimaginables, sous tes yeux, pour que tu comprennes à qui j’appartiens réellement. Je t’ai fait une promesse Felix, et je n’oublie jamais de les tenir…

Alors qu’un craquement lugubre annonçait la décapitation proche de Felix, un hurlement retentissant envahit la plaine, couvrant le tumulte qui régnait sur le champ de bataille.

-    STOP !

Nous nous tournâmes tous d’un seul homme vers l’origine de ce cri et lorsque j’aperçus les visages réjouis de Caïus, de sa hyène italienne, de Draculito 1er et 2nd, et des deux nigaudes hispaniques, un  malaise certain s’empara de moi, bien que je n’en connaisse pas l’origine.
Ma Bella se détourna de Felix pour jeter un regard meurtrier à Caïus ; autour de nous, les combats avaient cessé, dans l’expectative des évènements à venir.
Tout à coup, nous nous tendîmes en percevant certains parfums. Ils ne devraient pas être là !
Puis nous vîmes une délégation des plus hétéroclites nous rejoindre, avec en tête Demetri, Siegfried et Sam. Un Sam au regard dénué de toute expression. Un Sam traînant à sa suite Sue Clearwater, Charlie Swan et la petite Carlie entre autres, cernés par un petit groupe de vampires ennemis et des quelques jeunes Quileute faisant partie de la maigre Meute de Sam.
Mon souffle se coupa au moment même où je les vis pénétrer sur le champ de bataille et Bella, stupéfaite, relâcha brutalement Felix tout en murmurant un faible « papa ».
Malgré sa terreur évidente, rien ne transparaissait sur le visage du Chef Swan ; Sue, fière de l’héritage de ses ancêtres, avançait d’un pas assuré, tenant l’enfant entre ses bras, cherchant à la protéger comme elle le pouvait. Et ce n’était pas une mince affaire car la petite gigotait comme un beau diable, donnant des coups de pieds ou de poings aux vampires qui l’entouraient. Au vu de son langage de charretier, elle avait dû passer plus de temps qu’on ne le croyait avec Emmett…
Emily, la femme de Sam, sanglotait alors que son époux la traînait vers nos ennemis et les jeunes Quileute sous la coupe de Sam tremblaient de toutes parts, combattant farouchement leurs instincts pour ne pas se transformer.
Athénadora se mit à rire comme une hystérique et à applaudir gaiment en voyant nos visages sidérés ; les humains furent balancés sans ménagement aux pieds des vampires.

- Nos invités de dernière minute sont enfin arrivés ! Les festivités vont pouvoir commencer. S’exclama joyeusement Caïus en nous dardant d’un regard vainqueur.
- Sam, comment as-tu pu faire une chose pareille ? Comment peux-tu envoyer des humains innocents à une mort assurée ? S’époumona Jacob après avoir repris forme humaine.

Les Modificateurs s’étaient tous métamorphosés, stupéfaits de voir que l’un des leurs puisse trahir leur fonction de Protecteur de la sorte.
Sam se tourna alors vers nous, le visage figé et le regard vide.

- Je n’envoie personne à la mort, je ne suis pas un assassin. Ils m’ont promis que les humains seraient sains et saufs et je les crois. Je fais ce qu’il faut pour protéger les nôtres Jacob.  Nous sommes une aberration, une erreur de la nature et c’est de la faute des Cullen. Nous ne devrions pas exister, nous devrions être de simples humains mais à cause de ces sangsues, nous sommes devenus des monstres. Ma femme porte un mutant en elle. Il n'est peut-être qu’un innocent bébé pour le moment, mais il deviendra une bête avec le temps. Nous sommes porteurs d’une ignoble tare, tout ça à cause des Cullen ! Nous aurions dû les exterminer mais ce fichu traité nous en empêchait. Je fais tout ça pour nous protéger, protéger notre peuple et protéger les humains. Je suis un Protecteur avant tout. Débita Sam d’une voix blanche.

On aurait dit une marionnette dont les ficelles étaient tirées par un quelconque illusionniste, et en y regardant de plus près, je m’aperçus que Siegfried était particulièrement concentré sur Sam et je compris. Ce n’était pas Sam qui agissait, il était dirigé par le vampire. Ce n’était pas Sam qui pensait, mais Siegfried. Le Quileute avait bien l’apparence de Sam, la voix de Sam, les mimiques de Sam, mais le Sam que nous connaissions n’existait plus, oblitéré par le talent effroyable du vampire.
Des grognements, feulements, rugissements résonnèrent dans la plaine lorsque les nôtres arrivèrent au même constat que moi. Jacob, le corps tremblant d’une fureur mal contenue, eut bien du mal à retenir Leah qui ne pensait qu’à se jeter sur Sam alors que Seth, lui, s’inquiétait de voir sa mère au milieu de vampires atteints de folie.

-    Parce que tu crois que ces sangsues diaboliques vont résoudre le problème, Sam ? Mais tu es devenu fou ma parole ! S’exclama Leah en frémissant de colère.
-    Ils m’ont promis qu’ils sauveraient l’Humanité de la terrible destinée que leur réservent les Cullen. Répliqua Sam de cette voix dépouillée de tout sentiment.

Sam était sous hypnose, incapable de combattre le talent de Siegfried. Il ne parvenait pas à voir qu’il avait été floué, qu’on lui mentait effrontément. Il était persuadé d’agir pour le bien de l’humanité.
Je perçus alors dans les pensées des Roumains le but réel de cette emprise sur Sam, un Alpha. Asservir la Meute via la perversion mentale de Siegfried. Malheureusement pour eux, et heureusement pour nous, ils s’en étaient pris au mauvais Alpha, Sam n’ayant, de naissance, aucun droit légitime sur la Meute.
J’expliquais rapidement la situation à Jacob mais fus brusquement stoppé par un rire dément. Felix se redressait tout en se massant la gorge, se moquant ouvertement de nous et de la façon dont la situation s’était retournée.

-    Reconnaissez votre défaite et nous vous laisserons partir en paix. S’exclama Caïus d’une voix forte.

Des « MENSONGES ! »  S’élevèrent de part et d’autre alors que Marcus et Aro observaient leur frère d’un air consterné. Athénadora, pendue au bras de son compagnon, n’en pouvait plus de rire, et les Roumains débattaient de l’un ou l’autre de nos talents qu’ils souhaitaient obtenir à leur avantage, de gré ou de force.
Les regards des têtes pensantes ennemies convergèrent alors sur ma Bella, frémissant de rage et de terreur pure entre mes bras.

-    Viens à nous Isabella et les humains resteront en vie. Susurra Felix au creux de son oreille.
-    Menteur.

Felix, ricanant de plus belle, retourna d’un pas lent vers ses acolytes.

-    Alors mon ami, la jeune impertinente va-t-elle volontairement nous rejoindre ? Demanda Vladimir, un sourire obscène aux lèvres.
-    Malheureusement non. Elle est bien trop stupide pour comprendre où se trouve son intérêt ! S’exclama Felix, faussement désolé.
-    Quel dommage… Mais tu sais ce que l’on dit à propos de la résistance morale d’un vampire ? Pour oblitérer toutes ses barrières, il faut détruire sa part d’humanité. Quelle est donc cette dernière part d’humanité en elle ? Demanda Stefan en échangeant un regard satisfait avec Caïus.

Ce dernier fit un léger signe de tête en direction des humains et immédiatement, Demetri, Jane et Chelsea arrivèrent, traînant respectivement derrière eux Sue, Charlie et la petite Carlie.

-    Es-tu vraiment certaine de ne pas vouloir nous rejoindre, jeune Isabella ? Ils resteraient en vie, tu sais. Tu ne veux quand même pas avoir leurs morts sur ta conscience, non ? Lui demanda Athénadora d’une voix doucereuse tout en caressant la tête de l’enfant.

Aro feula lorsqu’il aperçut le geste de sa belle-sœur ; il s’était tellement attaché à Carlie qu’il désespérait de la savoir ici, tout comme le Chef Swan. Il était écœuré de voir que les humains n’étaient que de vulgaires pions dans le jeu de nos ennemis. Ils avaient agi en fourbes, nous n’aurions pas dû être surpris. Et pourtant…
Tout se passa alors très vite.
Je sentis la violence avec laquelle mon ange expulsait son bouclier dans un cri de désespoir pour s’emparer des humains mais il était trop tard ; Jane et Chelsea s’étaient déjà jetées aux cous de Carlie et du Chef Swan avec une incroyable vivacité, s’abreuvant à grands traits.
Des hurlements de douleurs et de victoire mélangés envahirent l’atmosphère.
Ma Bella se jeta au sol en hurlant de douleur, le regard mort, l’âme détruite.
Deux rugissements inhumains, effroyables de chagrin et de vengeance mélangé déchirèrent la nuit.
Puis tout disparut. Je ne sentis plus rien.
C’était la Fin…

4 commentaires:

  1. PU**IN DE M****! Ne me dit pas que tu as osé les tué et détruire l'humanité de Bella! :( SNIF! Dis-moi que c'est une vision d'Alice comme dans le film peut-être?! :( c'est pas possible que ça se termine comme ça! j'espère qu'on aura pas à attendre tous ces mois pour la suite parce que je vais pas tenir! :( j'étais prête à t'envoyer un message pour demander de tes nouvelles parce que j'étais inquiète alors j'espère maintenant que ça va mieux pour toi mais aussi que la situation de l'histoire va s'arranger parce que ce serait trop triste d'avoir suivi cette fic pendant des années pour finir par pleurer comme une madeleine à la fin!

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  2. NNOOOONN!!
    Que va-t-il se passer? Espère que Bella va pas devenir la personne Alice, avait vu dans sa vision qu'elle avait montré à Edward.

    J'espère que tu vas bien prends soin de toi!!

    Ilonka

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  3. contente de te relire et de voir que tu va bien, tu m'a pris de court j'allais t'envoyer un messages, bon c'est quoi cette fin, rassures-moi ta fic n'est pas finie? bon j'ai hate de lire la suite, en espérant que ce soit un happy end, bisosu

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  4. là, je suis sur le cul, c quoi cette fin, non c pas la fin pas comme ça. S il te plait reviens, ramene la vraie histoire avec les bons qui gagnent et les méchants qui perdent.

    Bonne inspiration
    a plus
    samystere

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