Edward & Bella

Edward & Bella

samedi 12 juin 2010

38 - On choisit pas sa famille...

J’embrassai légèrement ma douce et partis vers le salon en pestant contre tout le fatras qui y régnait. Carlisle s’approcha de moi en rigolant doucement puis posa une main sur mon épaule avant de rire franchement.

- Ne t’inquiète pas, fils, Laurent et Garrett sont partis louer une benne !

Mais bon sang Haha ! Vous devriez lancer une entreprise de démolition, Bella et toi. Vous feriez des ravages ! Haha !

Je grognais à ses paroles et pensées puis commençais à déblayer mon bazar.

- EMMETT ! Tu n’oublierais pas quelque chose par hasard ? Cria ma mère en direction de mon frangin, pointant le salon du doigt.

Emmett râlait et marmonnait entre ses dents, dégoûté de devoir réparer mes conneries.

Ce n’est pas juste ! C’est lui qui met le dawa et c’est moi qui dois débarrasser le salon de toutes ses merdes ! C’est vraiment trop injuste !

- Emmett, arrête de jouer les caliméros !
- Nianianianiania… ce n’est pas juste ! T’as déjà dû débarrasser mon bordel, toi ? Non, alors tu la boucles, Eddy !
- Quoi ? Non mais tu te fous de ma gueule, là ! J’ai déjà rép…
- CE N’EST PAS BIENTÔT FINI VOUS DEUX ? RANGEZ-MOI CA TOUT DE SUITE ! ET EN SILENCE ! ET QUE CA SAUTE ! Hurla Esmée, à la limite d’exploser de rage.

Bella, mortifiée comme jamais, s’était assise sur une chaise, les mains sagement posées sur les genoux, la tête baissée.
La benne finit enfin par arriver puis Emmett et moi commençâmes à la remplir avec les divers débris que nous avions entassés dans un coin. Trois vidages de benne et cinq heures environ plus tard, nous avions enfin terminé de tout déblayer. Esmée en avait profité pour dessiner les nouveaux plans du salon, de ma défunte chambre et de la salle de bains que nous avions partiellement détruite, Bella et moi, puis réserver tous les divers matériaux dans un magasin spécialisé de bricolage. Je rejoignis ma belle et alors que j’enroulais mes bras autour de sa taille…

- AH NON, HEIN ? VOS COCHONNERIES VOUS NE LES FEREZ PLUS ICI ! DETRUISEZ CE QUE VOUS VOULEZ MAIS NE TOUCHEZ PLUS A MA MAISON ! S’écria ma mère en nous pointant du doigt et en nous jetant un œil mauvais.

Quelques Quileute qui étaient revenus et passaient par-là pour s’incruster dans la cuisine rirent aux commentaires d’Esmée, mais avant que je n’aie le temps de répondre quoique ce soit, Alice hurla « les cadeaux ! ». En à peine trente secondes, un monticule de paquets et enveloppes se trouvaient devant mon ange. Celle-ci me lança un regard à la fois empli de scepticisme et de reproches.

- Mais qu’est-ce que c’est que tout ça, Edward ?
- Ben voyons, Bella, ce sont tes cadeaux de Noël ! On a…
- Alice! Tu ne t’appelles pas “Edward” à ce que je sache…

Le lutin survolté se mit à bouder en croisant les bras sur sa poitrine et jeta un œil assassin à ma belle tout en lui tirant puérilement la langue ; je grognais…

- Tiens ! D’abord le mien ! S’écria Alice en tendant une enveloppe à Bella.

Elle l’ouvrit précautionneusement et en sortit un bon d’achat de cinq cents dollars dans une boutique de lingerie. Merci Alice ! Bella devait sûrement penser la même chose que moi au vu de son petit sourire rêveur.
Emmett lui tendit également une enveloppe, de leur part à Rose et lui. Je m’inquiétais en m’apercevant qu’il pouffait bêtement de rire et me cachait ses pensées à l’aide d’une quelconque paillarde. Inquiétude avérée : cinq cents dollars d’achats dans un sex-shop… Il ne changera jamais celui-là !
Bella reçut tout un tas de cadeaux, du plus utile comme la lingerie, au totalement superflu, des casseroles… Oui, oui, des casseroles. Pas la peine de chercher pourquoi.
Tanya et Jake arrivèrent en riant avec un énorme paquet. L’odeur de sang en filtrait…
Bella déballa le paquet et en ressortit des tas de pots en plastiques remplis de sang animal à l’odeur légèrement altérée.

- Jake, mais qu’est-ce que c’est que ça ?
- Ben… au départ, on voulait t’offrir un an de « flamby ». Mais bon… maintenant que tu ne peux plus en manger… on a bien dû trouver une alternative pour le remplacer et…
- Mais qu’est-ce que c’est que ça ?
- Du sang gélifié ! C’est Tanya qui en a eu l’idée ! Et crois-moi, ça se gobe aussi facilement que des « flamby ».

Jacob fit un petit clin d’œil à Bella, qui baissa la tête en marmonnant des « n’importe quoi », puis il me fit un petit sourire narquois.

J’en connais un qui n’échappera pas à l’arrachage de cheveux une fois que sa belle lui aura montré ses facultés exceptionnelles de gobeuse de « sangby » !

Effectivement, si cela avait un quelconque rapport avec la vision qu’avait eue Alice, je deviendrais complètement dingue… Je devais avoir une drôle d’expression car Bella levait les yeux au ciel, Emmett faisait trembler la villa en riant, Rosalie lui frappait l’épaule, Carlisle avait un sourire compatissant, Alice chantait la « Cucaracha » en grec dans ses pensées, Esmée s’enflammait toute seule à l’idée que sa maison subisse encore nos frasques et Jasper s’énervait graduellement à cause du désir qui émanait de moi à l’idée de voir mon ange « aspirer » une telle chose…

T’es sûr qu’il n’y a que le « sangby » que tu aimerais qu’elle gobe ? Pas ta bite, des fois ? Oh, ta gueule ! Ah ! Ah ! J’ai tapé dans le mille on dirait ! Arg ! La ferme…
Alors que je ne rêvais que d’une chose, un moment d’intimité avec ma belle, Esmée nous rappela à l’ordre et nous obligea à réparer les dégâts que nous avions provoqués bien malgré nous… Je fus donc dans l’obligation de me séparer temporairement de mon ange, devant me rendre, avec mes frères et nos amis, au « Mister Brico » du coin pour acheter tous les matériaux dont nous avions besoin et que ma mère avait commandé plus tôt. Croyez-moi, cet aller-retour entre « mâles » fut un vrai calvaire… J’en pris pour mon grade toutes les deux minutes ! Une heure plus tard, le Hummer d’Emmett, le fourgon de Laurent et le pick-up de Jake remplis de sacs de ciment, enduits, plâtres, parpaings et autres cires à enduire, colorants, truelles et différents outils, nous étions de retour à la villa. Mon estomac se tordit de douleur et d’inquiétude lorsque je m’aperçus que Bella n’était plus là. Mes pires craintes furent fondées lorsque j’appris que les filles l’avaient emmenée pour une petite partie de chasse improvisée 100 % oestrogènes… Je m’attendais au pire. En attendant, nous nous étions tous mis au boulot, vampires et loups confondus, afin de redonner une apparence normale aux pièces qui avaient été saccagées. Evidemment, j’avais dû subir toutes leurs vannes les plus pourries, en passant du « la prochaine fois, plutôt que les murs, fais-la grimper aux rideaux » au « j’ai des travaux à faire à la maison, viens donc y tirer un coup avec ta belle »… Je les avais ignorés, tant bien que mal, et ils avaient fini par se lasser pour se mettre à bosser.
Si les entrepreneurs du coin avaient connaissance de notre existence, les humains n’auraient plus qu’à pointer au chômage puisqu’en à peine cinq heures, tout était terminé, même les enduits et peintures ! J’eus des envies de meurtres lorsque ma mère, venue jouer les inspecteurs des travaux finis, me dit qu’en fait, elle était bien contente que nous ayons partiellement détruit sa maison car la déco ne lui plaisait plus. Zen Edward… C’est ta mère, n’oublie pas...
J’oubliais tout lorsque la délicieuse fragrance de ma douce me parvint aux narines. En me tournant vers la fenêtre, je la vis revenir de la forêt, accompagnée de mes sœurs, Tanya, Kate, Irina et Leah qui riaient aux éclats tandis que mon ange se retenait difficilement de leur sauter à la gorge tous canines dehors et de les démembrer joyeusement. Je ne comprenais pas du tout sa réaction au premier abord, mais lorsque je plongeais dans les pensées de ses accompagnatrices, je partageais sans peine sa colère…
Ma très chère petite Alice avait eu l’excellente idée de les emmener chasser, Leah y compris sous sa forme lupine, puis de les amener, comme par hasard, jusqu’à l’endroit qui avait abrité nos ébats dans la forêt. Moi qui croyais que seul ce pauvre chêne tricentenaire avait succombé à notre ardeur, je m’étais trompé… La bombe atomique aurait sûrement fait moins de dégâts que Bella et moi. Bien sûr, nos amies s’étaient bien marrées en voyant l’étendue du désastre. En soit, cette petite chose n’était pas bien grave, et j’aurais pu passer outre, mais cette charmante Alice avait cru bon et surtout trouvé franchement « trop d’la balle » de raconter avec moult détails croustillants, évidemment, la façon dont nous avions pulvérisé ma chambre et atomisé la forêt. Les filles riaient à en pisser dans leur culotte, enfin si elles le pouvaient encore, tandis que Bella grinçait des dents en leur lançant des regards assassins. Je sortis rapidement de la villa et lorsque Bella me vit, elle se mit à courir comme une flèche et me sauta dans les bras, enfouissant son visage dans mon cou et ceinturant ma taille entre le ferme étau de ses cuisses. J’enroulais étroitement mes bras autour de son petit corps tremblant de fureur et embrassais doucement ses cheveux.

- Ssssh ma belle… Calmes-toi mon ange…
- Mais tu n’étais pas là, toi ! T’as pas eu à subir leurs questions incessantes genre « et t’aimes ça quand il te fait jouir » ou encore « et tu préfères qu’il te prenne dans quel sens ». Je te jure Edward, Alice est démoniaque ! Si elle n’était pas ta sœur, je lui aurais dévissé la tête avec plaisir! Je la déteste…

Bella feula violemment puis un grondement mauvais prit la suite lorsque les filles se mirent à rire de plus belle, pouffant comme des collégiennes et gloussant comme des dindes.

- Laaaa… Les écoute pas ma Bella… Ce ne sont que des jalouses, c’est pour ça…
- Bah oui mais j’en ai marre !

Elle s’énerva d’autant plus lorsque mes frères prirent la relève des idioties de leurs compagnes.

- Eh ! Le petit chaton est devenu une vraie tigresse ma parole ! S’exclama Jasper, un petit sourire moqueur aux lèvres.
- Tigresse, tigresse… Moi j’dirais plutôt un p’tit moustique avec la force exceptionnelle d’une mouche. Quoique… Quand on voit l’bordel qu’elle a mis… Là où Bells passe, les murs et fondations trépassent !
- Tss-tss Emmett! Fais gaffe à c’que tu dis ! Le moustique passe du profond désir à la colère noire…
- Pff… Comme si je pouvais avoir peur de ce petit agneau nymphomane ! Mais r’garde-moi ça, Jazz, franchem…

Emmett n’eut pas le temps de finir sa phrase que Bella s’arracha à mes bras pour lui sauter dessus, le faisant rouler avec elle sur une cinquantaine de mètres, puis elle le releva aussi aisément que s’il était une plume avant de le balancer contre un épicéa qui se fendit en deux sous son poids. Les yeux de Bella étaient noirs comme une nuit sans lune tandis qu’elle fonçait à nouveau sur Emmett, avec la rapidité et la force d’un boulet de canon, puis elle sauta sur lui, les deux pieds en avant, pour le frapper dans ce qui lui tenait lui d’estomac. Cette fois-ci, Emmett s’était préparé et il évita mon ange de justesse. Bella, ne s’y étant pas attendue, finit sa course avec les jambes incrustées dans le tronc d’un gros noyer. Elle grogna de rage et de frustration puis d’un coup de poing, fendit l’arbre afin de libérer ses jambes. Elle allait à nouveau s’en prendre à mon frère mais je l’en empêchais ; elle n’était pas maîtresse d’elle-même et s’en serait énormément voulue de le démembrer, ce qu’elle était proche de faire… J’enroulais fermement mes bras autour de son petit corps calciné par la fureur mais Bella se débattait tellement que plus d’une fois, je faillis tomber à la renverse. Jasper, quant à lui, tentait par tous les moyens de la calmer, mais il n’y parvenait malheureusement pas…

- Bella… Calme-toi mon ange…
- Je vais le tuer. Lui arracher la langue. Lui dévisser la tête. Nymphomane ? Et quoi encore ? Il fera moins le malin lorsque je lui aurai arraché la bite et que je la ferai cuire…
- Ce n’est pas une si mauvaise idée, Bella… Depuis le temps que je la bouffe crue, je me demande quel goût elle pourrait avoir une fois cuite… Répliqua nonchalamment Rosalie qui s’était mystérieusement matérialisée à nos côtés.

Ma douce et Emmett se tournèrent chacun vers ma sœur, l’une se calmant instantanément et l’autre affichant un air profondément choqué.

- Beu… Beu… Beu…
- Quoi Emmy-chéri? Tu as perdu ton sens de l’humour mon bébé ? Quant à toi, Bella, je te trouve quand même un peu radicale… Fais ce que tu veux de mon homme, mais laisse-lui au moins ses attributs, à toute fin utile… ça te plairait que je fasse d’Eddy un eunuque ?

Rosalie eut au moins le mérite de détendre l’atmosphère. Bella se calma instantanément et j’attendis quelques secondes avant de desserrer mon étreinte, au cas où… La tête baissée, gênée, elle alla droit vers Emmett et se jeta dans ses bras, marmonnant un bref et presque inaudible « désolée ».

- Bah ! T’fais pas d’bile sœurette ! Je n’aurai pas dû te chercher, t’es un nouveau-né après tout ! Dominée par ses pulsions !

Il riait à gorge déployée en lui donnant quelques petites tapes dans le dos. Enfin… petites tapes qui l’enfonçaient graduellement dans le sol à chaque coup. Puis brusquement, Bella releva la tête, inspira fermement et fonça aussi vite que l’éclair dans la forêt. L’odeur du sang humain embaumait l’atmosphère et Bella ne pouvait pas résister à l’appel de cette sirène. Nous fonçâmes à sa suite, mes frères et moi, mais Bella était sacrément rapide. Nous finîmes par la rattraper et Emmett la plaqua violemment au sol, enfonçant sa petite forme dans la terre meuble.

- Mais lâche-moi grosse brute !
- J’ne peux pas faire ça, Bells ! Tu t’en voudras après !
- Mais sens-moi ça ! Le caramel et l’odeur de la tarte aux pommes qui sort du four mêlées à celle de la résine fraîche… J’en peux plus ! J’ai soif ! Lâche-moi, bon sang !

Mes frères me lancèrent un bref coup d’œil paniqué. Moi aussi j’avais reconnu cette délicieuse odeur… Le Chef Swan venait nous voir.
Je m’approchais de Bella et plaquais mes mains sur ses joues, l’obligeant à me regarder. Ses yeux noircis par la soif et ses lèvres retroussées sur ses dents, le venin écumant de sa bouche, elle n’avait plus rien « d’humain » en cet instant.

- Bella… mon cœur… c’est ton père… On ne peut pas te lâcher, tu comprends ?

Elle se débattait de plus belle, obligeant Jasper à se joindre à la mêlée puisque son don ne l’atteignait toujours pas.

- J’ai. Soif ! Soooiiiiiiiif !

Jacob arriva à ce moment-là, ébahi par la scène qui se déroulait sous ses yeux.

- Eeeh ! Mais lâchez-la !
- Non Jake ! On ne peut pas !
- Mais si son père…
- Quoi ? C’est toi qui as eu la brillante idée de ramener Charlie ici ? Mais quel abruti !
- Ben quoi ? Elle s’est bien comportée hier ! Qu’est-ce qu’il se passe là ?
- Ce qu’il se passe ? Elle est assoiffée ! Le parfum de son père l’entête ! Bravo Jake ! On la lâche et dans deux minutes, il ne reste plus rien du Chef Swann ! C’est ça que tu veux ? Sa mort et les éternels regrets de Bella ?

Cet imbécile eut au moins la décence de reconnaître son erreur. Il nous expliqua que Charlie était rentré la veille et qu’il voulait voir sa fille. Comme tous les loups l’avaient trouvée plus ou moins docile pour un vampire nouveau-né, Jake avait pensé que tout se passerait bien avec le Chef. Il avait encore dans l’idée de lui révéler la nouvelle nature de Bella…

- Ah ouais ? Tu crois que c’est le bon moment pour ça ? Elle ne pense qu’à lui sauter à la gorge et toi tu veux faire les présentations ? Imbécile ! Aide-nous plutôt à l’éloigner d’ici !

Il muta devant nous tandis que nous relevions Bella, la maintenant du mieux que nous le pouvions mes frères et moi. Elle feula de colère lorsque Jake fit claquer ses dents à hauteur de ses mollets alors que Bella allait lui coller un coup dans les mâchoires. Elle était tellement submergée par sa soif qu’elle n’avait plus une once de raison en elle… Tant bien que mal, nous finîmes par l’amener au cottage, loin de toute présence humaine. Alice arriva, feu follet se matérialisant à nos côtés. Elle fondit sur Jake, qui avait repris sa forme humaine et qui enfilait l’un de mes boxers qui traînait au sol, pointant son index sur le torse de l’indien qui recula devant la fureur de ma sœur.

- Jacob William Ephraïm Black! Espèce de parfait crétin ! Achètes-toi un cerveau bon sang ! Ramener des humains… Et des humains qui sentent divinement bon… Mais t’es complètement con ma parole !
- Je ne savais pas… C’est son père en plus !
- Un père qui a une odeur absolument délicieuse, andouille !
- Je suis désolé…

Je rejoignis rapidement ma belle, ceinturée par Emmett. Elle se débattait comme un beau diable, obnubilée par sa soif, et mon frère avait énormément de difficultés à la maintenir en place. Nous devions trouver une solution, Charlie ne devait surtout pas voir sa fille ainsi. Jasper, quant à lui, réfléchissait dans son coin, le regard perdu. Il se tourna enfin vers sa femme quelques secondes plus tard.

- Alice, Charlie et Sue arriveront dans cinq minutes à la villa. Va prévenir Esmée, Carlisle et les autres de « l’incident ». Charlie ne doit surtout pas voir Bella, mais il s’apercevra rapidement de son absence. Raison officielle, Edward et Bella sont partis en voyage au… au…
- Brésil ! Excellente idée mon amour !
- Le Brésil, Alice ? Mais t’es barge ! Et comment on fait pour les « cartes postales » ? Charlie s’attendra à en recevoir…
- Bah… On a qu’à s’arranger avec Zafrina, Senna et Kachiri ! On les appelle et on leur envoie un paquet de cartes qu’elles posteront de chez elles !
- Et pour les cartes, on fait comment ? Super les cartes postales « bon séjour à Forks » envoyées du Brésil !
- Mon Jazzou… et Internet, ça te dit quelque chose ?
- Qu’est-ce que le net a à voir là-dedans ?
- Bah voyons ! Il suffit seulement de les commander par Internet ! Je m’en charge ! Bon, j’y vais, il faut bien réparer la monstrueuse connerie de Jacob…

L’écho de ses dernières paroles résonnait encore alors qu’Alice avait disparu, déjà de retour à la villa, puis Jacob partit à son tour pour prévenir la meute de l’incident. Bella, elle, se débattait encore dans les bras de mon frère et Emmett commençait à avoir bien du mal à la retenir. Bien que Charlie soit loin de nous, de légers effluves de son odeur parvenaient jusqu’à nous, enivrant totalement ma belle. Nous dûmes la maintenir de force pendant plus d’une heure, évitant les coups de pied et les morsures qu’elle tentait de nous infliger, le temps que le Chef Swan discute avec ma famille et prenne de nos nouvelles avant de repartir chez lui. Emmett, qui était pourtant le vampire le plus fort à ma connaissance, commençait franchement à avoir mal aux bras à force de ceinturer mon ange et Jasper, lui, était à la limite de la migraine à constamment chercher à pénétrer les défenses de Bella pour la calmer. Quant à moi, j’en étais malade de devoir les aider à la maintenir « en laisse », comme un animal sauvage.

- Euh… Emmett ? Je pourrais savoir ce qu’il te prend ?

La voix posée et détendue de Bella nous arracha à nos pensées. Ses yeux avaient repris leur couleur pourpre et les traits de son visage étaient parfaitement neutres.

- Bella ? T’es revenue à toi ?
- De quoi tu parles, Emmett ? Bon, tu me lâches oui ou merde ?
- Aaaah ! Ça c’est Bells le retour !

Jasper l’observa quelques instants, analysant ses émotions, puis il nous sourit et fit un léger signe de tête à notre frère qui libéra instantanément ma belle. Elle massa consciencieusement les muscles endoloris de ses bras puis se tourna vers Emmett, le regard dur.

- Je peux savoir ce qu’il t’a prit, Emmett ? Mais t’es malade ma parole ?

Puis elle se tourna vers moi et son regard se noircit de colère.

- Et toi ! Pourquoi tu l’as laissé faire, hein ? Pourquoi tu ne m’as pas aidée ?
- Mon ange…
- Oh ! Pas de ça avec moi, Cullen !
- Tu ne te rappelles vraiment de rien, Bella ?
- Et de quoi devrais-je me rappeler ? Que ton frère se prenait pour une camisole de force ? Que tu le laissais tranquillement faire sans réagir ?

Jasper s’approcha de Bella et posa une main sur son épaule, obligeant ma douce à se focaliser sur lui.

- Bella, nous sommes désolés, crois-moi, mais nous avons fait ça pour ton bien…
- Ah ! Et la prochaine fois, ça sera quoi « pour mon bien » ? Démembrement et feu de joie ?
- Bella… Si nous t’avions laissé faire, tu aurais tué ton père !

Bella recula, comme si mon frère l’avait violemment giflée, puis se laissa tomber lourdement au sol, les traits de son visage s’affaissant sous le poids de l’incompréhension.

- Comment ? Mais non ! Pas mon père voyons !

Je m’approchais d’elle et me laissais glisser à ses côtés puis enroulais un bras autour de ses épaules.

- De quoi te souviens-tu mon ange ?
- Je… je me suis chamaillée avec Emmett et après… je lui ai fait un câlin mais… Mais ensuite, c’est flou… juste un épais brouillard… une espèce de transe et… Je me souviens juste que je suis sortie de ce néant pour me retrouver ceinturée par Emmett, Jasper et toi… Pourquoi ? Dis-moi ce qu’il s’est passé, Edward ! Je t’en prie !

Son regard était envahi par l’incompréhension et une tristesse poignante se lisait clairement sur son visage. J’avais peur de lui avouer la raison de notre comportement avec elle ; j’avais peur qu’elle ne s’en veuille… Jazz, ressentant clairement mes émotions, prit les devants. Il s’agenouilla face à Bella et lui parla d’une voix calme destinée à l’apaiser.

- Bella, nous avons fait ça pour ton bien… Pour que tu ne t’en veuilles pas indéfiniment… Tu… Les Quileute ont trouvé que tu avais bien réagi face aux humains hier et… Ton père venait juste de rentrer et souhaitait passer à la villa pour prendre de tes nouvelles. La meute voulait que ton père soit confronté à ta nouvelle apparence, tu comprends ? Mais… Le Chef Swan a une odeur particulièrement appétissante pour un humain… elle est même carrément envoûtante… Et tu…
- Oh mon dieu… Ne me dites pas que j’ai fais du mal à Charlie !
- Non Bella ! Ne t’inquiète pas, nous avons réagi tout de suite. En fait, dès que tu as flairé son odeur, tu es partie… en chasse, mais nous t’avons rattrapée avant que tu ne commettes quoique ce soit. Emmett t’a plaquée au sol et nous t’avons ramenée ici tant bien que mal…
- Char… Papa ne m’a pas vue, rassure-moi, Jazz !
- Ne te bile pas, Bells ! Nous étions trop loin du Chef Swan pour qu’il se doute de quoique ce soit…
- Au moins une bonne nouvelle… Oh mon dieu… Je suis un monstre !

Elle enroula ses bras autour de ses jambes et enfouit sa tête entre ses genoux avant de se mettre à sangloter désespérément, sanglots dépourvus de larmes… Je caressais ses cheveux et tentais de l’apaiser en lui murmurant des paroles douces et réconfortantes, mais Bella ne les entendait pas, perdue dans son monde de regrets et culpabilité. Jasper agrippa fermement, presque violemment son visage et le releva de force, obligeant mon ange à le regarder. Quant à moi, je grondais face à son geste. De quel droit se permettait-il de la traiter de la sorte ?

- Oh, Ed ! Tu te calmes tout de suite ! Et toi, Bella, tu vas m’écouter attentivement parce que s’il y a bien une chose que je déteste, c’est d’avoir à me répéter. Tu n’es pas un monstre. Ce qu’il s’est passé est un malheureux accident, tu n’y peux rien. Tu as juste deux jours, Bella, tu ne peux pas aller à l’encontre de tes instincts. Tu es une prédatrice, maintenant, c’est comme ça. Tu as juste eu la malchance de flairer une délicieuse odeur humaine, manque de bol, c’était ton paternel. Mais il ne s’est rien passé…
- Mais je…
- La ferme Bella ! Pour un nouveau-né, tu te comportes extrêmement bien, tu es même très docile. Tu as été capable de prendre un humain dans tes bras et de t’arracher à lui lorsque tu as senti la soif te consumer… Tu es capable d’agir et de réfléchir de façon cohérente alors que tu ne devrais penser qu’à assouvir ta soif de sang. Merde ! T’arrive même à plaisanter, à éprouver du désir et de l’amour alors que tu ne devrais même pas y penser ! Lorsque j’étais nouveau-né, il m’a fallu dix ans pour ne pas drainer le moindre humain qui passait à ma portée… Et même si ça fait cinquante ans que je suis « végétarien », j’ai parfois bien du mal à résister à la tentation. Tu ne dois pas t’en vouloir, surtout qu’il ne s’est absolument rien passé. Il va te falloir du temps pour te faire à ta nouvelle condition, mais nous serons tous là pour t’y aider, tu comprends ?

Bella hocha la tête, bouche-bée face au ton sec de mon frère, puis elle se releva brusquement complètement paniquée.

- Mais… mais… mais Charlie ! Vous lui avez dit quoi ? Il s’attend à me voir ! Je…

Un rire tonitruant fit trembler le cottage et Bella se tourna vers un Emmett hilare, qui se bidonnait au point de se tenir les côtes.

- Oh putain c’est la meilleure ! Tu t’rappelles vraiment de rien ? Te quéquettes donc pas Bells ! Officiellement, Eddy et toi êtes partis en voyage au Brésil. Officieusement… vous allez pouvoir démolir votre petit nid d’amour à force de vous envoyer en l’air !
- Le Brésil ? Et vous pensez que mon père va gober ça ?

Une tornade noire et blanche fit brusquement irruption dans la pièce et Alice se planta devant mon ange, un grand sourire aux lèvres.

- Non seulement Charlie a gobé l’histoire du Brésil, mais il a hâte de recevoir vos cartes ! En passant, vous avez le bonjour des Amazones, elles sont enchantées de jouer le jeu !
- Euh… quel jeu ?
- T’inquiète pas Bella, ton amoureux t’expliquera tout ça plus tard ! Enfin…

Alice se figea, les yeux dans le vague, perdue dans une nouvelle vision.

- Mouais… Eddy t’expliquera ça une autre fois parce que vous risquez fort d’être occupés à autre chose que discuter si tu vois ce que je veux dire…

Elle jeta un regard lourd de sous-entendus à mon ange et un petit sourire coquin étira ses lèvres tandis qu’Emmett se mit à nouveau à rire, faisant secouer les fondations de la maisonnette.

- Pfff… et dire que cette chère Bella s’est mise en rogne lorsque je lui faisais remarquer qu’elle était nymphomane…
- Emmett ! Ta gueule !
- Pfff… Bande de rabat-joie ! Z’avez pas une once d’humour… Bon, ce n’est pas que j’m’emmerde avec vous mais j’dois retrouver ma Rosie… J’ai un p’tit truc à lui montrer…

Un sourire rêveur illumina son visage tandis qu’Alice se mit à pouffer de rire. Un aller-retour dans ses pensées m’en expliqua la raison… Je me tournais vers mon frère et lui fis un sourire moqueur…

- Em ! Très classe le string léopard vert fluo !
- La ferme Edward !
- Sûr que ça va plaire à Rosalie ! Dans le genre tue-l’amour…
- GNNNNNN…

Emmett mima un étranglement long et douloureux puis sortit du cottage comme une fusée en faisant trembler les murs sous nos éclats de rire. Alice, comme à son habitude, fonça dans notre chambre et retourna le placard en moins de dix secondes avant d’en ressortir nos « tenues », évidemment assorties, pour le lendemain. Jasper secouait la tête, blasé par le comportement de sa femme, tandis que Bella marmonnait tout un tas de paroles incompréhensibles, quoique les mots « folle à lier », « hystérique du chiffon » et « acharnée du string » ressortaient régulièrement. Lorsqu’il sentit que la patience de ma douce atteignait ses limites, Jasper traîna sa petite femme qui se débattait en hurlant « Je n’ai pas fini ! Je dois encore leur sortir les chaussettes et chaussures ! On ne peut décemment pas les laisser sortir comme ça ! ». Ils étaient à peine sortis depuis trois minutes qu’Alice revint comme une folle au cottage, les bras encombrés de paquets et… oh putain ! Ce n’est pas vrai…

- Tiens Bella ! Je suis sûre que tu feras un excellent usage de… ça ! Allez, ciao ! Bonne soirée les amoureux !

Elle repartit aussi vite qu’elle était venue tandis que Bella se dirigeait d’un pas lent jusqu’à la table, à l’endroit où Alice avait déposé les petits pots de sang gélifié ainsi que quelques petites assiettes, pour ma plus grande incompréhension. Un sourire diabolique à souhait éclairait son visage et son regard luisait de désir et… d’amusement ? Elle se lécha goulûment les lèvres tout en ouvrant certains des pots, ses yeux assombris rivés aux miens, puis elle fit tomber l’espèce de chose gélatineuse dans les assiettes tout en me murmurant d’une voix abominablement sexy « profite bien du spectacle, Edward… » avant de se pencher dessus et… oh putain… elle veut ma mort… je suis fini.

POV Emmett :

Rhaaaa ! J’en ai marre de ce foutu télépathe et de cette vicieuse voyante !
Est-ce que j’me mêle de leurs vies privées, moi ? Non, alors ils n’ont pas à se mêler d’la mienne ! Enfin… si… j’me mêle parfois de leurs histoires, mais bon… c’est pour rigoler ! Ce n’est pas méchant… Bon, c’est vrai que le « cadeau » de ma Rosie craint un peu… enfin beaucoup… mais par amour pour ma beauté fatale, je serai prêt à tout ! Même à porter un ignoble string léopard vert fluo… Beurk !
Bon, un p’tit détour par la forêt histoire de me mettre quelque chose sous la dent et surtout m’calmer. C’est qu’il m’a bien énervé le Eddy avec toutes ses conneries ! Y’a déjà fallu que je me tape le nettoyage de son bordel, comme si j’avais que ça à foutre, et en plus j’ai dû tenir sa chérie en laisse ! Oh la vache, j’ai mal aux bras ! C’est qu’elle en à de la force ma nouvelle petite sœur ! J’ai bien cru que j’allais me luxer les épaules à force de la maintenir ! En tous cas, je vais bien me marrer avec elle, Belli-Bells a de la répartie et elle part surtout au quart de tour ! Et puis… ça manquait un peu d’animation… Un nouveau-né à la maison, ça met d’l’ambiance ! Fais chier n’empêche… Maintenant, Rosie et moi on a d’la concurrence en matière de destruction pre et post coïtale. Les boules ! C’est qu’j’y tiens, moi, à mon record ! Bon allez, je file rejoindre ma chère et tendre ! Ouh la vache ! Putain de merde ! Bordel ! Elle est trop chaude ma nana ! Ma Rosie est négligemment allongée sur notre lit, vêtue d’un léger déshabillé en fine dentelle bordeaux qui cache à peine ses splendides formes généreuses. Oh putain ! Quel pied ! Elle est nue dessous… pas même un string minimaliste, juste sa peau et son sexe luisant de désir. Arg ! Bon, j’vais lui faire une p’tite surprise et mettre… son immonde cadeau. Rien que d’y penser, ça me ferait presque débander. Je dis presque, car ma Rosie est un aphrodisiaque à elle toute seule. Je file vers la salle de bains mais elle m’interpelle.

- Dépêches-toi Em ! Sinon j’vais me consumer sur place.
- Te bile pas ma blonde, tu sais très bien que j’ai horreur de te faire attendre, surtout quand t’es chaude-bouillante à ce point !

Elle me fait un sourire ravageur, le genre de sourire qui ferait bander une centaine de vieux schnoques totalement impuissants ! Pas la peine de vous dire que ce splendide sourire me fait bander comme un taureau, c’est une évidence ! Je me déshabille en un éclair, file rapidement sous la douche afin de me débarrasser de l’odeur de ma p’tite sœur, me sèche et enfile le… la monstruosité. Faut vraiment que j’l’aime ma beauté pour enfiler un truc aussi repoussant ! Je jette un coup d’œil à mon reflet, dans le miroir, putain ! Qu’est-ce que j’ai l’air con avec ce truc ! Ah, amour… quand tu nous tiens, tu nous fais faire vraiment, mais alors là vraiment n’importe quoi… Ma Rosie, prépares-toi ! Ton p’tit mari a une forme olympique et veut montrer aux deux morveux qu’ils ont encore du boulot avant de jouer dans la cours des grands !

- Écarte les cuisses, bébé ! J’arrive !

Son doux rire mélodieux me parvient et rien que de l’entendre, ça décuple ma gaule. Putain c’que j’ai envie d’elle !
Je sors de la salle de bains, aussi vif que l’éclair, et me stoppe au pied du lit. D’un mouvement si rapide que ma beauté n’a pas le temps de le percevoir, j’agrippe ses chevilles et la tire de façon à ce que son joli p’tit cul soit juste au bord du lit. Elle glapit et ouvre les yeux, plongeant son regard enflammé dans le mien. J’entame un petit « roulé-boulé » du bassin afin de lui montrer ma… enfin sa surprise et surtout ma monstrueuse érection. Je m’attendais à tout, sauf à ça….
Ma Blonde explose de rire et roule dans le lit, se casse la figure au sol, tape du poing sur le plancher et se roule à terre. Elle pourrait pleurer de rire, elle le ferait…

- Bah bébé, qu’est-ce que…
- Oh putain Em ! J’y crois pas ! Oh mon dieu… C’que t’as l’air con avec ça !
- Meu… meu… meu…
- Bordel Em ! Je pensais que tu aurais compris que c’était une blague ! Non mais franchement, t’as vu l’horreur ? Putain, comment tu veux que j’ai encore envie de toi alors que t’as l’air d’un clown là-dedans ? Ah! Ah! Ah! Oh putain ! J’ai mal au bide !

Vous avez déjà eu envie de vous enterrer au fin fond d’un trou ? Non ? Jamais ? Ben moi si. Maintenant. Et dire que j’pensais lui faire plaisir. Enfin, ça aurait pu être pire ! Non. Là, maintenant, c’est pire… Voilà que la voyeuse et le manipulateur des sentiments se mettent à rire aussi. Saleté de voyeuse qui lui a tout raconté ! ARG ! Non ! Pas ça ! Putain ! Même môman Esmée et papinou Carlisle s’y mettent ! Je vais tuer Alice. Mais avant, je vais tuer ma femme. La garce ! C’est quand même pour elle que j’ai mis ce… cette… beurk ! Pff… Faut que j’me calme… Faut que j’me tire d’ici sinon j’vais faire un malheur et tout casser… Et franchement, j’ai suffisamment eu d’bordel à déblayer aujourd’hui pour au moins une décennie ! Me calmer… Me calmer… Trouver que’qu’chose pour me calmer… Oh ! Je sais ! J’vais aller faire chier Eddy ! Quand je suis énervé, y’a rien d’mieux pour me détendre qu’emmerder mon frangin ! Bon. P’t’être pas y aller dans cet… accoutrement ridicule… J’arrache l’immondice de mon corps de rêve – ben ouais, faut bien l’admettre, je suis superbement bien gaulé – non, non, la modestie ne m’étouffe pas – et enfile un jeans et un tee-shirt.

- Rhooo… Emmy chéri, ne te vexe pas…
- TROP TARD ! JE BOUDE ! NA !

Et file sans un regard pour ma blonde qui s’étouffe presque de rire ! La charogne… M’en fous, j’me vengerai ! Mais j’vais d’abord faire chier le centenaire et le bébé.
Je file comme une fusée vers le cottage et ben… ma foi, c’est assez intéressant leur… conversation.

- Oh putain oui ! Encore ! Aaah plus fort ! - C’est ça… crie ma belle ! Tu sais que j’aime t’entendre hurler ! - Aaarg ! Edwaaaard ! Ouiii comme ça !

CHBOUDAAAAM !
Ah, ça je crois que c’était le bar… sincères condoléances…

- Oh putain… J’te sens bien comme ça… si serrée… étroite… - Ahan ouiii ! J’aime… ça quand… tu m’prends… comme une chienne ! Aaaaah ! Vas-y ! Encore!
Ouh… Chaudasse la p’tite sœur ! J’l’imaginais pas du tout comme ça !
BADABOUM !
Ah. A mon avis, ils vont avoir quelques meubles en moins après… et pas mal d’achats à prévoir !

- Bellaaaa… Hmm… t’es trempée ma belle… - Pour toi… Rien que toi… Aaaaah ! Plus foooort !
CRAAAAAAAC !
… enfin… si le cottage arrive encore à tenir debout tout seul… J’espère pour lui ! Et pour moi…

- Oui c’est ça bébé… ouiii ! J’aime ça… quand tu danses… sur ma biiiite ! - Edwaaaard ! - Rhaaa oui !

VLAN ! ZBOUDOUMPAF !
Ah non hein ! Y’a pas moyen qu’ils me bousillent leur baraque c’te nuit ! Merde ! C’est Rosie et moi qui détenons le record de destruction coïtale ! Et j’y tiens, moi, à ce fichu record !

- Ahan oui Edwaaaard ! Encore ! Hmmm… ta queue… tes doigts… ta laaaaangue ! Hmpf ! - Rha putain ouiiii ! Mords-moi encore !

PAAAAAF !
Mais c’est pas possible ma parole ! Y’est devenu maso l’frangin ou quoi ? Bordel, ça fait mal le venin ! En tous cas, elle est souple la p’tite. P’is j’l’imaginais pas aussi bonne… Mais bon, c’est ma Rose la plus torride ! Et j’savais pas que mon frangin pouvait être aussi… sex-addict. Eh ! J’suis pas un voyeur, hein ? Mais bon… autant profiter du spectacle, surtout quand il est gratos, non ? Oh putain ! Je ne savais pas que ça existait c’te position ! Ben merde, j’dormirais – enfin… vous m’comprenez – moins con ce soir !

- Edwaaaard ! Je… je… je… Ahaaaa ouiiii! - C’est ça… viens pour moi ma beeeeeelle ! - Ah… Aaaaah… Putain ouiiii ! EDWAAAARD ! - BELLAAAAA-AAAAARG !

CHKLING ! BADAPAF ! ZIIIIIMPOUF ! BOUM !
Ouf ! Ils ont fini… et la maison est encore debout. YAHOU ! Rosie/Emmett : 1, Bella/Eddy : 0. Ahlala, ils ont encore du boulot pour atteindre nos performances ! Ces jeunes, faut tout leur apprendre…

CRAC !
Ooooh merde. Qu’est-ce qu’elle fout dans ma main c’te branche ? Pourquoi elle n’est pas restée accrochée à son arbre cette conne ?

- EMMETT !

Deux corps entortillés dans des bouts de tissu me fusillent du regard. Aïe. Là, j’sais pas pourquoi, mais j’crois que je suis dans le caca…



POV Edward :

Je contemplais le corps nu de mon ange, tentant désespérément de reprendre mon souffle. La vache, elle m’a épuisé… Mais putain, c’que c’était bon ! Si j’étais capable de dormir, j’irais bien faire un petit somme afin de recharger mes batteries avant de réitérer l’expérience… Un sourire satisfait, et il y a de quoi, illuminait son doux visage puis elle se tourna vers moi, le regard empli d’amour. Elle m’embrassa tendrement, presque chastement, puis plongea ses splendides prunelles pourpres dans les miennes.

- Hmmm… C’était… wow !
- Hein, hein. Comme tu dis !
- Prêt pour le round numéro deux, Edward ?
- Toujours prêt pour toi, mon ange. Je pensais que tu le savais depuis le temps !

Un sourire enjôleur étira ses lèvres parfaites et elle m’attira à elle, nous faisant rouler au sol, avant de se redresser subitement, le visage frappé de stupeur et d’un profond malaise.

- Bella ! Qu’est-ce que…
- Re-re-regarde ! Je-je suis désolée Edward ! Je…

Ses gestes totalement désordonnés, elle me montrait différents endroits du cottage, ou plutôt ce qu’il en restait… Le comptoir entre la cuisine et la salle/salon était complètement pulvérisé, la porte de notre chambre réduite en charpie, la table fracassée, les divans complètement éventrés… En fait, il n’y avait que notre lit qui était encore debout et la salle de bains était encore entière. Bon, il faut dire que nous ne nous en étions pas servis. Seules les étagères et ma salle de musique avaient été épargnées, là où régnait un chaos total. Bah, autant prendre les choses du bon côté, cette fois-ci, nous n’avions détruit que des meubles !

- Ce n’est rien ça, ma Bella ! Ce n’est que du matériel, on s’en fout.
- D’accord, mais il faudrait peut-être qu’on ajoute le cottage à la liste des endroits à éviter ! Au moins le temps que j’arrive à canaliser mes… pulsions.
- Quoi ? Et… et on ira où pour évacuer notre trop plein d’hormones endiablées ?
- T’as vraiment aucune imagination, mon cœur ! La forêt… la falaise… les lacs de montagne… la plage… la nature en général, quoi ! Et puis… hmmm… faire l’amour sur une plage au moment d’un coucher de soleil, je trouve ça particulièrement romantique…
- Ouais ! Super le sable qui s’infiltre partout…
- Rhooo… Edward franch…

CRAC !

Mais qu’est-ce que c’est que ce bruit ? On dirait une branche d’arbre qui casse et… Cette odeur, je la reconnaîtrais entre mille… Apparemment, mon ange aussi puisqu’elle tira sur les rideaux d’un coup sec, les arrachant de la tringle, et s’entortilla dedans avant de m’enrouler étroitement avec le morceau de tissu. Nous nous relevâmes promptement et nous tournâmes d’un même mouvement, nos regards tombant directement sur Emmett, à une cinquantaine de mètres de nous, l’air complètement ahuri et une branche d’arbre arrachée du tronc à la main.

- EMMETT !

Tandis que je criais le prénom de mon frère d’un ton d’où perçait la désolation, Bella cracha son prénom d’une voix venimeuse. Il nous fit un pauvre sourire contrit et un petit « coucou » de la main avant de venir vers le cottage, la bouche en cœur et la bite en bandoulière. A mon avis, cette fois-ci, Bella risquait fort de lui faire payer… Mon ange se mit à taper du pied rageusement puis m’entraîna dans la salle de bains, attrapant les fringues qu’Alice nous avait préparées au passage. Une demi-minute plus tard, nous retournions au salon où nous trouvâmes un Emmett, tête baissée et jouant avec ses doigts. Lorsqu’il sentit que nous étions face à lui, il releva la tête et nous sourit, pour une fois très gêné. J’étais assez étonné puisque pour une fois, mon frère se rendait compte de la connerie qu’il venait de faire.

- Euh… Ben… Salut les amoureux ! Vous allez bien ?

Bella avança furieusement vers lui puis se planta en face de mon frère, raide comme un piquet.

- Ça allait très bien jusqu’à ce que tu t’amènes ! Y’en a marre Emmett ! Faut toujours que tu t’amuses à nous faire chier au mauvais moment, à croire que tu le fais exprès !
- Désolé ! J’y peux rien ! Et puis merde ! Vous êtes toujours au pieu, c’est pas ma faute ! Moi, j’voulais juste venir discuter, c’est tout !
- Ah ouais ? Et tu ne devais pas t’occuper de Rosalie ? C’est bien pour ça que tu étais parti tout à l’heure, non ? Alors retournes-y ! à moins que ce ne soit déjà fini, auquel cas, tu es du genre très, très rapide et la pauvre, je la plains !

Lorsqu’il entendit le prénom de sa compagne, mon frère se raidit et un bref aperçu de ses pensées m’en apprit la raison. Je ne pus m’empêcher de pouffer de rire, ce qui me valut un regard assassin de sa part.

- Oh toi ça va, hein ? C’est bon, j’ai déjà donné !

Bella se tourna vers moi, le regard indécis, et je lui expliquais le pourquoi de la venue d’Emmett, enfin jusqu’à ce qu’il me colle brutalement une immense paluche sur la bouche pour me faire taire. Ma douce avait néanmoins saisit l’essentiel et commençait déjà à se tordre de rire tandis qu’Emmett, mortifié comme jamais, se mettait à geindre.

- Mais euh ! Arrête Belli-Bells ! C’est pas drôle ! J’aimerai bien t’y voir, à ma place !
- Non mais franchement… Emmett… ahah ! ohoh ! J’y crois pas...
- BELLS- euh !
- Emmett, vraiment, déjà un mec en string, ça fait tapette ! Alors si en plus, le dit-string est léopard vert-fluo, là ça craint carrément ! à mettre dans le Guinness des horreurs !
- Mais euh ! C’était un cadeau de ma Rosie d’amour ! Tu parles d’un cadeau ! Une pomme empoisonnée plutôt !
- Oh mais ça, c’est de ta faute, mon cher Emmett !

Bella pouffait, son petit corps convulsé par ses éclats de rire se tordant dans mes bras, tandis que je tentais, tant bien que mal, de ne pas me moquer de lui… Enfin… tant bien que mal… je ne faisais pas vraiment d’effort non plus pour cacher mes sourires moqueurs. Emmett, quant à lui, avait le visage tordu par la peine. Ben merde ! Lui qui est toujours partant pour rire ne s’amusait pas du tout.

- Comment ça c’est de ma faute ? Non mais ça va pas ? Rosalie m’offre un cadeau, je veux lui faire plaisir et c’est de ma faute si elle se fout de moi ? Non mais c’est le monde à l’envers, là !
- Oui, oui Emmett ! C’est parfaitement de ta faute ! Tu réfléchiras à deux fois et surtout tourneras sept fois ta langue dans ta bouche avant de débiter des âneries !
- Quoi ? Qu’est-ce que j’ai encore dit maintenant !
- Oh, pas maintenant Emmett, mais il y a une quinzaine de jours…
- Comment ça ?

Ah ! Apparemment, je risquais fort d’apprendre un truc intéressant… Ma douce ne cessera jamais de m’étonner !

- Ça ne t’est pas venu à l’esprit que cette horreur que Rose t’a offert était une petite vengeance ?
- Une vengeance ? Ma Rosie ? Mais… Pourquoi ?


Le sourire de Bella s’étirait tellement qu’il découpait son doux visage d’une oreille à l’autre. Elle était en train de s’amuser… aux dépends de mon frère, malheureusement pour lui.

- Hmmm… Dis-moi Edward, tu te rappelles de la robe rose bonbon de Rosalie il y a une quinzaine de jours ?

Je hochais la tête rapidement. Tu parles que je m’en souviens ! On aurait dit une espèce de grosse meringue qui transformait ma sœur en guimauve géante. Cette robe était absolument repoussante, mais par respect pour Rosalie qui avait l’air de l’apprécier, j’avais fermé mon clapet.

- Et toi Emmett, te rappelles-tu ce que tu as dit à ta délicieuse petite femme en la voyant avec cette robe ?
- Euh… Non, je devrais ?
- Oooooh oui, Emmett. Parce que le string atroce qu’elle t’a offert est une juste réponse à tes ignobles paroles… Tu ne te souviens vraiment pas ?

Mon frère se plongea dans ses pensées, se demandant quelle connerie il avait pu sortir parmi les millions d’âneries qui faisaient d’Emmett ce qu’il était. Mais apparemment, il ne savait pas du tout ce qu’il avait pu dire cette fois-ci pour déclencher l’ire de sa chère et tendre.

- Euh… franchement Bells, je ne sais pas du tout de quoi tu parles, je…
- Je vais te rafraîchir la mémoire alors… Et rappelles-toi d’une chose, lorsque tu as dit cela, j’étais toujours humaine. Tu dois savoir, comme moi, qu’il n’est pas évident de se souvenir de cette période après la transformation, à moins d’évènements marquants. Là, c’était plutôt… frappant !
- Bon, t’accouches, Bells !
- Oui, oui, très cher ! J’ai simplement envie de théâtraliser un peu la scène… Vois-tu, mon cher Emmett, lorsque tu as vu ta petite femme avec cette robe, tu lui as dit qu’elle était un magnifique petit hippopotame rose bonbon, et toute la soirée, tu l’as nommée ainsi : mon petit hippopotame rose…
- Ben quoi, c’est pas méchant !
- Pas méchant ? Non mais franchement, Emmett ! Ça ne se fait pas de dire de telles choses à sa compagne ! La pauvre s’était mise en tête qu’elle avait la carrure d’un hippopotame !

Pffff... connaissant Rosalie, elle avait dû vraiment très, très mal le prendre… Il avait beaucoup de chance qu’elle ne se soit cantonnée qu’au string pour vengeance. A une autre époque, elle l’aurait démembré et jeté au feu.

- Em’ ! T’assures pas, frangin ! Tu n’as toujours pas compris depuis le temps qu’une femme a horreur qu’on souligne son poids ?
- Eeeeeh ! Mais je ne disais rien sur son poids ! Il est parfait son poids à ma Rose !
- Et l’hippopotame, c’est quoi d’après toi ! Tu lui aurais dit qu’elle ressemblait à une baleine, elle aurait réagit de la même manière !
- Oh ! Ça va Monsieur « moi je suis livré avec le mode d’emploi des femmes » !
- Toutes sauf ma Bella, je te le rappelle.
- Ouais ben t’as quand même la chance de savoir comment elles fonctionnent en général, pas moi!
- Bordel Em ! Ça fait soixante-dix piges que t’es maqué avec Rose et t’as toujours pas compris comment elle fonctionne ? T’es sérieusement atteint, là ! Un cas désespéré !

J’arrêtais sur ma lancée lorsque je vis mon frère s’écrouler et enfouir son visage entre ses énormes bras en soupirant. Pour une fois, il me faisait presque pitié. Je dis bien presque…

- Mais arrêtez de vous moquer de moi, hein ! Ce n’est pas drôle ! Et comment je fais, moi maintenant, pour retourner vers ma beauté sans qu’elle se foute de moi ?

Bella alla s’accroupir à ses côtés et posa une main réconfortante sur son épaule.

- Et si tu t’excusais tout simplement, Emmett ? Si tu ravalais ton orgueil et ta fierté mal placée cinq minutes, tu irais la voir, tu ferais amende honorable pour tes ignobles paroles de la dernière fois, tu lui dirais aussi que le coup du string était amplement mérité…
- Ouais ben là, t’y vas un peu fort quand même ! C’est une véritable horreur ce truc !
- Peut-être, mais ce n’était vraiment pas méchant comparé à tes paroles ! Ça te plairait que ta petite femme te dise que tu ressembles à une guenon adepte du body-building et gonflée aux stéroïdes ? Non ! Alors maintenant, tu assumes tes conneries ! Excuses-toi et fais-toi pardonner ! Quand vous vous disputez, vous vous réconciliez comment ?

Ah ! La question à cent balles. Ou la question totalement con quand on connaît le loustic…

- Ben… euh… on se réconcilie toujours au pieu et…
- Ben voilà ! Des excuses, un petit cadeau et une bonne partie de jambes en l’air, et tu verras, ta Rosalie tombera dans tes bras !

Un sourire rêveur s’étirait sur les lèvres de mon frangin au fur et à mesure que ses pensées se focalisaient sur la suggestion de ma douce. Il se redressa d’un mouvement vif et souple, enfin autant que le lui permettait sa carrure, tout en entraînant ma belle dans son sillage, puis il la serra fermement dans ses bras en scandant une multitude de « merci ! ». Nous allions enfin avoir la paix et ainsi pouvoir passer aux choses sérieuses, c’est à dire notre second round, lorsqu’Emmett ouvrit sa grande gamelle, une fois de plus.

- Euh… au fait frangin, t’as une sacrée imagination, tu sais ? Franchement, je ne savais pas qu’on pouvait prendre une nana comme ça. Parce que sérieux, ton truc avec Bella, sur la table, c’était carrément halluci…

Il n’eut pas le temps de terminer sa phrase que Bella l’empoignait par le col de son tee-shirt et le soulevait de terre pour le plaquer contre le mur. Ma belle était dans une fureur noire…

- Parce qu’en plus de nous déranger, il a fallu que tu nous mates ? Espèce de sale vicelard ! Voyeur ! Pervers ! Obsédé ! Dépravé ! Satyre !
- Eeeeh ! C’était pas facile à éviter ! Vous vous donnez en spectacle quasiment devant la fenêtre et c’est moi le pervers ? Là c’est poussé, Bells !
- Je vais te tuer Emmett !

Avant que je n’aie le temps de réagir pour stopper mon ange, la porte du cottage s’ouvrit sur un Jasper bouffé par l’appréhension et l’inquiétude. Vu le tableau qui se jouait devant ses yeux, rien de plus logique…

- Bella, il faut que tu viennes à la villa.
- Deux minutes Jasper, juste le temps que j’émascule Emmett.
- C’est urgent, Bells ! Il y a un colis pour toi et...
- Tu ne vois pas que je suis occupée ? Ça peut attendre que je lui arrache les couilles et que je les fasse flamber comme des marshmallows !
- Eeeeh ! Fais c’que tu veux Bells, mais me coupe pas ! Pense à ma Rosie, voyons !
- C’est tout ce que tu mérites espèce de pervers mateur !

Jasper se rua sur Bella et posa une main sur son bras, l’obligeant ainsi à desserrer sa prise sur Emmett et à l’écouter.

- Jasper, deux minutes et je suis…
- Maintenant Bella.

Le ton empreint de gravité de mon frère m’interpella, tout comme Bella qui relâcha Emmett, le laissant choir lamentablement au sol.

- Il faut que tu viennes tout de suite Bella. Ça vient de Chicago…

Bella se tendit instantanément à l’évocation de son ancienne ville et plongea son regard fourmillant de questions dans celui de Jazz. Puis elle s’effondra par terre secouée par de violents spasmes lorsque les paroles de mon frère tombèrent tel un couperet.

- Le colis provient de Félix, on a reconnu son écriture sur le paquet…

8 commentaires:

  1. Super ce nouveau chapitre. Grave cet Emmett.

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  2. salut mél' ma belle =) Voui tu va me dire sa fait un bail que j'ai pas eu le plaisir de lire un commentaire de ta part...et pourtant aussi incroayble que cela puisse paraitre je passe sur ton site ainsi que sur celui des fanfictions pour te lire au moins une fois tous les deux jours ^^ j'adore toujours autant ton style d'écriture et c'est ma dose de plaisir :D génial ce chapitre !!! J'adore toujours autant les chapitres lemoniens à souhait et celui-ci bien que disons moins hard reste quand même trés "hot" et c'est un pur moment de plaisir de te lire XD Comment vas-tu sinon ? Tu bichonne toujours autant ton homme ? La pile atomique (ton fils) va bien ^^ moi ça baigne !! j'attend ton prochain chapitre avec impatience !! Et heu sinon je suis également accro à ta fiction "happy birthday mister edward" c'est pil poil (et avec les poils c'est encore meilleur ;) ) ce que j'adore comme lecture donc...merci beaucoup et par pitié continue !!! tu es une déesse et ma déesse de l'écriture préférée !! I love you !! bis

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  3. Bon chapitre en plus très amusant et qu'est ce qu'il peut bien y avoir dans ce paquet ?
    Vivement la suite !
    Merci
    Bisous

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  4. Mrs Esmée Cullen14 juin 2010 à 23:46

    Je suis super contente de voir que tu as posté un nouveau chapitre!
    Celui-ci est vraiment drôle et très lemonesque! J'adore.

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  5. Merde, j'ai bien rigoler sur ce chap. mais que lui a encore envoyé Félix ? Il va décidément pas la lâcher !

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  6. J'adore ta fiction, elle est géniale!

    Je me demande raiment ce qu'a bien pu lui envoyer Félix???

    J'ai hâte de lire la suite!;)
    Bisous:)

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  7. Chapitre delirant avec emmett le voyeur et le clown, edward et bella en martyrs.
    Les choses serieuses vont commencer ?

    Bonne inspiration
    A plus
    Samystere

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  8. Content de ce nouveau chapitre (38).
    Le coup des yeux c'était surprenant.
    Ce Félix est félé!
    Bonne continuation.

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