Edward & Bella

Edward & Bella

vendredi 21 janvier 2011

40 - Crapules...

Bien que tout se passe à une vitesse hallucinante, j’avais l’impression que les évènements se décomposaient milli-seconde après milli-seconde…
Les Égyptiens retenaient leur souffle, sachant que l’odeur du sang allait embaumer l’atmosphère d’ici quelques dixièmes de secondes…
Embry, Leah et Sam galopaient en direction de leurs imprégnés, j’entendais leurs pensées tourmentées et désespérées à l’idée que leurs âmes sœurs soient blessées au beau milieu d’un nid de vampires. Ils cavalaient tout en sachant qu’ils n’arriveraient jamais à temps pour empêcher la catastrophe…
Jasper tentait tant bien que mal de faire le vide, il était terrorisé à l’idée de ne pas savoir résister au sang des humains et de commettre l’irréparable…
Emmett, Rosalie et Alice courraient avec les loups pour tenter de protéger nos amis, même si c’était perdu d’avance…
Bella, horrifiée d’être à l’origine du désastre, paniquait pour ses amis. Brusquement, elle s’écroula à genoux en hurlant « NOOON », agrippant violemment sa chevelure et tirant sur les mèches.
Angela, Ben et Emily étaient pétrifiés, les yeux écarquillés d’ahurissement, ne comprenant pas les diverses réactions provoquées chez les uns et les autres. Tout se déroulait bien trop vite pour leurs pauvres yeux d’humains. Ils ne se rendaient pas compte que des milliers d’éclats rocheux fonçaient sur eux à la vitesse du son et que ces projectiles allaient provoquer de sacrés dégâts, peut-être même leurs morts…
Quant à moi, je me sentais totalement impuissant, ne sachant pas quoi faire pour empêcher cela. Le hurlement strident de Bella me déchira le cœur et la voir souffrir ainsi m’était insoutenable.
Soudain, alors que les graviers fonçaient sur nos amis à une vitesse surhumaine, un BANG assourdissant retentit et nous nous figeâmes tous en en découvrant l’origine.
Les morceaux du rocher venaient d’arrêter leur course folle, stoppés par un mur invisible qui englobait les trois humains. Ils explosèrent et se réduisirent en poussière après avoir percuté la bulle protectrice entourant les humains qui venaient de plaquer leurs mains sur leurs oreilles à cause du vacarme produit.
Je me tournais lentement vers ma Bella qui fixait nos amis. Ses yeux étaient noirs comme une nuit sans lune et son visage était marqué par la concentration. Puis, une fois que tous les gravillons ne représentaient plus aucun danger, ses yeux reprirent leur couleur pourpre et elle s’écroula au sol, épuisée et à la limite de l’inconscience. Alors seulement je réalisais ce qu’il venait de se produire ; elle avait réussi à projeter son bouclier pour protéger Angela, Emily et Ben. Je m’élançais vers elle et la redressais lentement. Elle fronça des sourcils et se massa les tempes, comme si elle souffrait d’un mal de crâne. Bella ouvrit enfin les yeux et plongea son regard fourmillant de questions dans le mien.

- Edward, qu’est-ce qu’il s’est passé ? Pourquoi tout le monde me regarde comme si j’étais une bête de foire ? Je suis fatiguée…

Je m’aperçus qu’effectivement tous les regards étaient braqués sur elle. Les vampires, étonnés et les loups, reconnaissants. Mais je ne voyais pas pourquoi elle me demandait ce qu’il s’était passé. C’était elle qui avait fait ça, ça ne pouvait être qu’elle, elle devrait le savoir, bon sang !

- Pourquoi tu demandes ça, Bella ?
- Je ne comprends pas… Qu’est-ce qu’il se passe ? Edward, dis-moi !

Elle me regardait, le visage vide d’expression, le regard complètement perdu. Si elle avait pu pleurer, elle aurait fondu en larmes en cet instant, paniquée de ne pas comprendre. Elle avait l’air de débarquer de sa petite planète.

- Bella… De quoi te rappelles-tu ?
- Les éclats de rochers… qui fonçaient sur Angéla, Emily et Ben… Que j’aurai aimé les protéger… Qu’ils n’ont rien eu… Je suis crevée Edward… Qu’est-ce qu’il s’est passé ?
- Tu les as protégés, voyons ! Tu as projeté ton bouclier Bella !
- Mais comment ?
- J’en sais rien, mon ange, je n’étais pas à ta place ! Tout ce que je peux te dire c’est que tu avais l’air concentrée et que ton bouclier s’est étendu pour les englober, tu comprends.
- Je ne comprends pas…

Bella se massa les tempes, les sourcils froncés et les lèvres pincées, puis elle tourna son visage vers le mien. Ses traits étaient étrangement tirés et son regard toujours aussi perdu. Même sa voix n’était plus qu’un faible chuchotis lorsqu’elle reprit la parole.

- Edward… Je suis fatiguée… J’ai besoin de dormir… je crois…
- Ne raconte pas n’importe quoi, Bella, les vampires ne dorment jamais ! Allez viens, on va rejoindre les autres.

Elle ronchonna alors que je me relevais. Je lui tendis la main pour l’aider à se remettre debout et après avoir fait quelques pas hésitants, elle vacilla dangereusement avant de s’écrouler lourdement dans l’herbe, totalement inerte.

- Bellaaaa ! Carliiiiisle ! Viiiite !

Je m’agenouillais près de mon ange, terrorisé. Elle était figée, pâle comme la Mort, raide de la tête aux pieds. Aucun souffle ne s’échappait d’entre ses lèvres, aucun mouvement ne soulevait sa poitrine, elle semblait… morte. Je me déchirais de l’intérieur, le venin consumant tout sur son passage à l’idée qu’il lui soit arrivé quelque chose. Elle n’avait pas le droit de me faire ça, je ne pouvais pas vivre sans elle à mes côtés. Mon père arriva rapidement puis la palpa rapidement avant de soulever ses paupières. J’entendais un brouhaha continu en bruit de fond et tentais de faire abstraction des pensées affolées des uns et des autres, me concentrant uniquement sur mon ange pétrifié.

- Et ben dis-donc ! Si on me l’avais dit, je ne l’aurais jamais cru.
- Quoi ? Qu’est-ce qu’il y a Carlisle ? Dis-moi qu’elle va bien ! Dis-moi qu’elle n’est pas… qu’elle n’est pas mo-morte !
- Mais si elle est morte, andouille, comme nous tous d’ailleurs !
- Ta gueule Emmett ! Carlisle, qu’est-ce qu’elle a ?
- Rien du tout fils, rassures-toi ! Bella fait juste la sieste !
- Quoi ?
- Elle dort, tout simplement. Elle a certainement dû épuiser toutes ses ressources pour projeter son bouclier, même inconsciemment. Elle doit simplement reprendre des forces. Je pense que son esprit et son corps se sont mis en « veille » afin de recharger… ses batteries, je dirais.
- Mais jusqu’à quand ?
- Ça, je n’en sais rien Edward. Ça dépend de sa qualité de sommeil et de la quantité dont elle a besoin pour se régénérer. Mais franchement, ça c’est fort…
- De roquefort !
- Emmett ! Boucle-la !
- Un vampire capable de dormir… Décidément, elle nous en fera voir cette petite ! Allez fils, emmène Bella chez vous, elle y sera bien mieux qu’ici…

Après un dernier coup d’œil à Carlisle dont le regard bienveillant était rivé sur mon ange, je la soulevais avec une infinie précaution et l’emmenais jusqu’au cottage, dans la chambre, où je l’allongeais délicatement sur notre lit avant de m’asseoir à ses côtés. Bien que Carlisle m’ait assuré qu’elle ne faisait que dormir, je ne pouvais m’empêcher de m’inquiéter pour elle. Elle paraissait tellement… morte.
Immobile et pâle, si pâle, son corps figé après avoir livré un dernier soupir il y avait plusieurs dizaines de minutes maintenant, pas un seul mouvement ou même le moindre cillement. Et la peur, la terreur que ses yeux ne s’ouvrent jamais plus, me bouffait de l’intérieur.
Les secondes laissèrent place aux minutes, les minutes se muant en heures, le temps s’écoulait avec une extrême lenteur, rythmé par les incessantes visites des uns et des autres.
Alice était énervée car elle n’arrivait pas à déterminer le moment où ma belle se réveillerait. Jasper, lui, ne ressentait aucune émotion émanant de mon ange. Rosalie me rassurait, me disant qu’elle serait bientôt dans mes bras et Emmett jubilait : ça lui laissait quelques heures de «répit» pour commettre le maximum de dégâts pré et post coïtal.
Cela faisait maintenant une vingtaine d’heures que ma Bella avait rendu son dernier souffle et environ une heure que plus personne ne passait. En effet, nos amis avaient l’impression morbide d’assister à une veillée funèbre en voyant Bella dans cet état et je ne pouvais qu’acquiescer.
Je comptais patiemment les minutes, me languissant de retrouver la Bella pleine de vie que je connaissais.
Je caressais doucement ses petits doigts fins lorsque je sentis un léger frémissement, presque imperceptible. Observant son doux visage figé, je vis ses sourcils se froncer légèrement et ses cils papillonner sur ses pommettes. Elle se réveillait…

- Bellaaaa ! ! !

Mon ange ouvrit péniblement un œil et je me jetais sur elle, agrippant fiévreusement son beau visage en plaquant fermement mes mains sur ses joues si douces et hurlais son prénom entre deux baisers sonores. Une main s’abattit violemment sur ma joue, m’arrêtant immédiatement dans mon entreprise.

- Non mais t’es malade Cullen ! Fais-toi soigner bon sang !

Je me caressais machinalement la joue – putain ! Elle y est pas allé de main morte ! – observant mon ange avec, apparemment, un air bovin vu le sourire narquois qui étirait ses lèvres.

- Mais… Beuh… Que… Qu’est-ce que je t’ai fait, Bella ? Pourquoi tu m’as frappé ?
- Et toi ? Qu’est-ce qu’il t’a prit de me sauter dessus comme ça ?
- Pffff… ça ne te dérange pas tant que ça d’habitude… Mais putain, ça fait mal ! Modère tes ardeurs la prochaine fois que tu voudras me gifler !
- Et toi, calme tes pulsions quand je me réveille ! Attends… C’est quoi ce délire ? Je viens de me réveiller ? Pourquoi ? Comment ? J’ai dormi longtemps ?
- Hmmm… Tu t’es écroulée comme une masse il y a une vingtaine d’heures… Le pourquoi et le comment, Carlisle t’expliquera mieux que moi… et désolé pour mes « pulsions », mais je m’étais inquiété, t’imagines même pas. Rassure-moi, tu vas bien, hein ?
- Parfaitement bien…

Sa voix était tel un délicieux ronronnement et la dernière chose que je sentis avant de sombrer fut la douceur incomparable de ses lèvres se moulant aux miennes. Je tentais de la repousser pendant quelques secondes avant de m’abandonner au plaisir. Alors que ses mains courraient sur mon corps, un éclair de lucidité me ramena à la raison. Bella devait se remettre après cet étrange sommeil et avait sûrement besoin de chasser pour reprendre des forces.

- Hmpf… Bella… Hmpf…

J’essayais tant bien que mal de m’arracher à ses lèvres et à ses mains gourmandes puis finis par me retrouver face à une Bella échevelée au regard glacial.

- Quoi Edward ? Tu ne vois pas que tu déranges, là ?
- Mais bébé… Tu dois chasser ! Pense à toi !
- C’est ce que je fais, justement ! Et au cas où tu l’aurais oublié, j’ai perdu plusieurs heures à dormir ! Plusieurs heures pendant lesquelles j’ai malheureusement dû me passer de ta bite ! Alors comprends que…

Il ne m’en fallut pas plus pour la museler de mes lèvres, forçant le barrage de ses dents avec ma langue, étouffant son gémissement impatient de ma bouche. Sa langue se mêla goulûment à la mienne tandis que nos mains partaient à la découverte du corps de l’autre. Elle poussa un petit cri lorsque je pinçais ses tétons à travers l’étoffe qui recouvrait sa poitrine. Je fis courir mon index de son cou à son nombril, déchirant le tissu qui ne résista pas à la dureté de mon ongle, et d’un mouvement vif, j’arrachais l’étoffe de son corps avant de faire subir la même chose à son soutien-gorge. Ses seins voluptueux jaillirent de leurs bonnets, se jetant dans mes mains tremblotantes d’impatience. Je pétrissais ses monts crémeux, m’enorgueillissant de chaque soupir, chaque gémissement que Bella émettait. Sa poitrine se soulevait sporadiquement au rythme de sa respiration haletante. Elle feula lourdement lorsque mes lèvres se refermèrent sur l’une de ses pointes tendues de plaisir et agrippa violemment mes cheveux, me plaquant contre son sein que je tétais goulûment tandis que je taquinais l’autre, roulant, pinçant et tirant son téton érigé entre mes doigts. Bella écarta les cuisses pour me laisser y prendre place et son bassin roulant contre le mien me fit grogner d’envie.
Malgré l’épaisseur de nos jeans et sous-vêtements, son centre était brûlant et la sensation m’électrisa de la tête aux pieds, se concentrant particulièrement au niveau de mon entrejambe. La délicieuse odeur qui me chatouillait les narines quelques instants auparavant s’amplifia pour embaumer toute la chambre ; le fabuleux parfum de son excitation m’envoûtait totalement, me mettant dans un état second. Malgré l’épaisseur de tissu qui la recouvrait encore, je pouvais sentir ma main s’humidifier au contact de son sexe brûlant.
J’avais beau être raide dès l’instant où elle avait mentionné que ma bite lui avait manqué, là c’était pire et je risquais fort de me retrouver avec un sérieux problème si Bella ne remédiait pas à mon état. Et dire que je m’étais cru dégoûté du sexe pour un bon bout de temps, quelle bonne blague ! Comment rester de marbre face à la Luxure incarnée ?
Elle enroula étroitement ses jambes autour de ma taille et ondula furieusement du bassin en gémissant lourdement, puis attaqua voracement mes lèvres avant de s’emparer de ma langue et de – oh putain, c’est chaud ! – la sucer langoureusement. Alors que je la taquinais en pressant ma main sur son entrejambe humide, elle s’arracha à mes lèvres en feulant, le regard voilé et noirci par le désir.

- Merde Edward ! T’attends le dégel ou quoi ? Arrache-moi ce putain de jeans et prends-moi, bon dieu !
- Hmmmm… Impatiente, mon amour ?

Je pouffais doucement dans son cou, léchant l’endroit où encore quelques temps avant palpitait sa jugulaire.

- S’il te plait…
- Hmmm… Et si ça ne me plait pas, je fais quoi ?

Comme si l’idée de lui arracher ses vêtements et de la baiser sauvagement pouvait me déplaire !

- Edwaaaard… J’ai envie de toi ! Te plait…
- Hmmm… Je ne sais pas…

Bella se tortillait sous mon corps et son souffle se faisait de plus en plus hasardeux ; quant à moi, je jouissais de la sentir à ma merci.
Mes mains, ma bouche, ma langue prenaient possession de tous les endroits les plus sensibles de son corps, puis elle gémit lourdement lorsque je me mis à jouer avec le bouton de son jeans.
Le corps tendu comme un arc, Bella frissonnait violemment de désir, impatiente et avide de caresses. Elle pleurnicha lorsque je léchais la pointe délicatement rosée et tendue de son sein du bout de la langue, se cramponnant à mes épaules pour ne plus me lâcher.

- Ed… Waaaard… J’t’en priiiie !

Avec une lenteur exaspérante, même pour un humain, je fis glisser son pantalon le long de ses jambes soyeuses et fuselées, la laissant pleurnichante et pantelante de désir alors que je caressais la partie si sensible et si douces à l’intérieur de ses cuisses.
Elle frémissait et gémissait, pitoyable petite chose anéantie par le désir tandis que je cajolais du bout des doigts les plis de son aine. Elle écarta les cuisses, me laissant une vue incroyable sur sa petite chatte luisante de désir. La voir ainsi, nue, offerte et soumise à mon bon vouloir me fit bander comme jamais. J’allais finir castrat à force si je restais dans mon futal tellement j’étais comprimé… D’un geste vif, j’arrachais mon jeans et mon boxer, les balançant dans un coin de la chambre, avant de recommencer à taquiner Bella, traçant des petits cercles de mes doigts sur la peau si sensible au pourtour de son nombril. Avec sa poitrine qui se soulevait frénétiquement en cadence de sa respiration sifflante, elle me faisait penser à un emphysémateux trimbalant sa bouteille d’oxygène, sauf que là mes caresses étaient l’oxygène dont elle avait besoin pour s’apaiser. Elle poussa un petit cri de surprise mêlé à un gémissement satisfait lorsque je fis traîner un doigt le long de sa fente brûlante et suintante de désir.

- Edward… S’il te plait !

Je ricanais dans son cou et mordillais délicatement ce petit coin de peau sensible derrière son oreille, ignorant délibérément ses jérémiades et ses suppliques, puis elle m’acheva en quelques paroles et mes résolutions de la faire mourir sous mes caresses s’envolèrent instantanément.

- Bordel Edward ! J’en peux plus… Baise-moi !

Je me redressais et plongeais mon regard dans le sien. Ses pupilles étaient si dilatées que ses iris pourpres avaient disparu, laissant place à deux puits sans fond brûlants.
J’agrippais ses chevilles et tirais sur ses jambes jusqu’à ce que son petit cul se trouve au bord du lit puis m’enfonçais en elle d’un brusque coup de rein. Nous criâmes de bien-être lorsque je vins buter au fond de son ventre et je savourais le plaisir d’être ainsi enserré par ma Bella, si étroite… si bouillante… si mouillée… et je dus prendre sur moi et serrer les dents pour ne pas jouir immédiatement.
Maintenant fermement ses hanches pour l’empêcher de se trémousser dans tous les sens, j’entamais un lent va-et-vient, glissant entre ses plis luisants de plaisir au rythme de ses cris, encore et encore.
Bella gémissait, gloussait et me suppliait de la prendre toujours plus fort et je lui obéis sans me faire prier… Elle enroula ses cuisses autour de ma taille et d’un coup de rein brutal, je la fis sursauter et pleurnicher alors que je frappais son point G.

- Aaah… Je t’en prie… plus fort ! Encore !

Je m’arrachais à l’étreinte de fer de ses cuisses et me retirais en sifflant de ma pauvre petite chose frémissante et gémissante, puis la retournais vivement à plat ventre sur le lit avant de l’agripper par les hanches et de l’enfiler sauvagement. Elle hurla à mon intrusion avant de gémir de contentement et de rouler doucement du bassin. Elle était si étroite, si serrée lorsque je la prenais en levrette que j’étais toujours à la limite de jouir rien que de la pénétrer. Bella fit rapidement le tour du lit à genoux sous la pression de mes coups de butoir, de plus en plus puissants et rapprochés, et elle se retrouva bientôt la tête en bas, s’empêchant de s’affaler au sol en se cramponnant au plancher, ses bras formant un angle plutôt improbable, pour soutenir nos deux poids. Ses boucles brunes rebondissant au rythme de mes incessants va-et-vient me subjuguaient jusqu’à ce que mon œil capte un élément particulièrement envoûtant : ma queue ruisselante de son jus s’engouffrant encore et encore dans sa chatte luisante. Je ne pus m’empêcher de grogner face à pareille merveille, et inconsciemment, ma main s’abattit violemment sur son splendide petit cul. Elle glapit de surprise puis gémit lourdement en réponse.

- Edwaaaard ! Hmmmm… oui… encore !
- Putain Bella… t’es si bonne… comme ça ! Dis-moi… dis-moi que tu aimes… ce que je te fais…
- Rhaaaa… ouiiii ! J’aime ça ! Ahan oui ! Plus fort !

Je n’allais apparemment pas assez vite au goût de mademoiselle puisque d’un brusque mouvement du bassin, elle s’empala violemment sur ma queue turgescente, pleurnichant comme un bébé lorsqu’elle buta sur son point G. Alors qu’une seconde fessée bientôt suivie d’une troisième la fit gémir de plaisir, Bella me surprit en se redressant subitement, plaquant son dos contre mon torse et rejetant sa tête sur mon épaule. Ses cuisses grandement écartées et ses genoux ouverts encerclaient mes jambes et sa poitrine bombée se soulevait au rythme de son souffle haletant, m’offrant une vue splendide sur ses seins généreux aux pointes gorgées de plaisir. Elle était si belle, la bouche entrouverte, sa langue dardant doucement et les sourcils froncés ! Elle encercla mon cou de ses bras avant d’enrouler ses doigts dans mes cheveux tandis que son dos s’arquait de plus en plus alors qu’elle dansait sur ma queue.

- Merde Bella ! C’est trop bon !
- Edward… Je t’en prie ! Touche-moi !
- Comment ma Bella ? Tu veux quoi ? Comme ça ? Ou plutôt comme ça ?

Tout en lui parlant au creux de l’oreille, je fis courir mes mains sur son corps, m’arrêtant sur ses tétons sensibles que je faisais rouler entre mes doigts avant de descendre sur son clitoris surgonflé par le plaisir menaçant de la submerger à tout instant.

- Hmmmm… Ooooh oui ! Comme ça ! Aaaah Edward ! Plus fort !

Son cou étouffa le grognement bestial qui s’échappa de mes lèvres ; je plaquais Bella étroitement contre moi, un bras posé sur ses seins, ma main se baladant d’un téton à l’autre, appréciant de sentir ses seins bondir contre mes doigts au rythme de mes coups de butoir, alors que mon autre main avait glissé délicatement le long de son ventre avant de se loger là où nos corps étaient joints, mon majeur frottant son bouton palpitant de plaisir tandis que mes autres doigts caressaient ses lèvres gonflées et détrempées de plaisir.

- Oooooh… Edwaaaard…. Je vais… Je…
- Laisses-toi aller mon ange…

Les propos de Bella devenaient de plus en plus incohérents face au plaisir qui menaçait à chaque instant de nous envahir. Elle gémissait, pleurnichait, glapissait en cadence avec mes coups de butoir et je la martelais toujours plus fort, m’enfonçant au plus profond de son corps, communiant avec elle et en elle, acceptant avec une félicité sans pareille l’extase qui allait bientôt nous accueillir à bras ouverts alors que je me démenais frénétiquement en elle. Je pinçais violemment son clitoris et, à croire que son corps n’attendait que ça, Bella se resserra violemment sur ma queue, aspergeant, que dis-je, inondant, ma bite de son délicieux nectar.

- Aaaah… Putain ouiiii ! Edwaaaard !

J’agrippais fermement ses hanches avant de l’empaler brutalement sur mon chibre puis la maintenais étroitement serrée contre moi alors que d’un dernier coup de rein, si puissant qu’elle faillit décoller pour atterrir dans le mur, je me répandais abondamment en elle en criant son prénom désespérément.

- Bellaaaa !

Je me laissais tomber en arrière, entraînant le corps de ma douce avec moi, la queue encore fichée dans son intimité brûlante et humide, appréciant l’instant d’oubli et de béatitude apporté par l’orgasme. Le visage niché dans son cou, je reprenais peu à peu mon souffle et ma raison, ma Bella serrée contre moi.

- Hmmm… En tout cas Edward, si un jour je dois m’endormir à nouveau, je veux, non, j’exige, un réveil à la hauteur de celui-ci !
- Tout ce que tu veux ma belle.
- C’est promis ?

Oh putain ! Mais comment il fait pour tenir !

- Tout ce que tu veux, mon ange !

Je grognais doucement à son oreille alors qu’elle se mit à tortiller doucement son petit cul, se frottant effrontément sur ma bite.

- Tout ce que je veux ? Vraiment ?
- Hein, hein… Vraiment.

Je la plaquais à nouveau contre moi pour l’empêcher de bouger dans tous les sens et la taquinais en frottant ma queue contre sa fente, lui arrachant un gémissement d’envie.

- Edward ! Hmmm… J’ai envie de toi…

Y’a pas moyen qu’ils recommencent leurs cochonneries ! Bordel, il m’a fallu un mois ! Hors de question qu’ils s’envoient en l’air plus longtemps !

Je retournais vivement mon ange face à moi puis gobais la pointe douloureusement tendue de son sein en grognant. La tête rejetée en arrière et ses lourdes boucles brunes éparpillées sur les oreillers, Bella haletait de plaisir tout en se déhanchant langoureusement contre moi. Je maintins fermement ses cuisses en place, l’empêchant de se tortiller dans tous les sens et elle…

- Edwaaaard ! Ahan oui !

… hurla lorsque d’un brusque coup de rein, je m’enfonçais en elle jusqu’à la garde.
Son regard obscurci par le plaisir était verrouillé au mien et ses lèvres carmin, entrouvertes, frémissaient légèrement. J’enfermais délicatement son beau visage de mes mains et m’emparais de sa bouche en douceur, savourant ses lèvres et sa langue si goûteuses, tout en allant et venant en elle en douceur, profitant de ce moment de parfaite osmose.
En un clin d’œil, Bella fit une légère ruade et je me retrouvais coincé contre le matelas, chevauché par mon ange. Le dos arqué et la poitrine offerte, elle se déhanchait langoureusement, douloureusement, lentement et ses mains plaquées fermement sur mon torse m’empêchaient de la retourner. Et me voici, pauvre victime impuissante (mais oui bien sûr ! On y croit ! ) de ma belle, incapable de réagir face à cette déferlante de plaisir, le regard piégé par le spectacle grandiose de ses seins rebondissant devant mon nez, au rythme frénétique imposé par son petit corps.
Il me fallut user de toutes mes forces pour rompre la pression de ses bras, et d’un mouvement souple, je me redressais, saisissant goulûment de mes lèvres un téton gorgé de plaisir et enroulant étroitement mes bras autour de son petit corps frémissant, aux portes de l’extase.

Y’a pas moyen ! Ça non hein, j’permets pas ! Pas moyen de pas moyen de chez pas moyen !

Elle était si belle, ma Bella, le corps guidé par le plaisir, à se déhancher aussi sensuellement sur moi que mon cœur mort explosa de bonheur à l’idée que cette délicieuse et merveilleuse créature me soit destinée ad vitam eternam.
Elle plaqua ses lèvres sur les miennes, étouffant mon grognement tandis que je m’abandonnais avec délice à l’exquise sensation de sa chatte coulissant encore et encore sur ma queue. J’agrippais fermement ses hanches pour lui imposer ce rythme, me laissant envahir petit à petit par l’extase.
Son front posé contre le mien et ses lèvres goûtant doucement les miennes, nos regards soudés l’un à l’autre et nos mains se faisant les interprètes de nos sentiments, nous nous laissions glisser dans les limbes du plaisir. Nous n’étions plus que soupirs et caresses, gémissements et sensations. Le temps s’était suspendu, c’est du moins l’impression que j’avais, enfermé dans notre bulle de plaisir.
Alors que Bella ondulait délicieusement sur moi pendant que je mordillais délicatement la pointe tendue de son sein, la porte de notre chambre s’ouvrit avec fracas…

- Salut les gens !

… dévoilant un Emmett au sourire goguenard, faisant mine de s’offusquer en nous surprenant dans cette… position délicate. Bella hurla tout en rabattant les draps sur nous tandis qu’Emmett restait là tout sourire, les mains plaquées sur les yeux.

- Ô Seigneur, quelle horreur ! Il me faudra au moins un siècle pour que mes chastes yeux oublient cette vision d’épouvante ! AÏE !

Il se frottait le crâne à l’endroit où venait d’exploser une petite sculpture en marbre que Bella, enragée, lui avait lancé. Mon ange bouillonnait tellement de colère que j’avais l’impression de voir de la fumée s’échapper de ses oreilles et de ses narines.

- Emmett… Je te conseille de dégager d’ici. TOUT DE SUITE !
- Zen Bells !
- Y’a pas de « zen Bells » ! Casses-toi, ducon !
- Je suis désolé, je ne pensais pas vous déranger ! Je n’ai pas fait gaffe ! Je ne vou…
- Mais putain ! Tu vas dégager ton gros cul de là oui ou merde ! Tu fais chier Emmett !

J’eus toutes les peines du monde à empêcher Bella de sauter à la gorge de mon frère – ou serait-ce plutôt m’empêcher d’aider Bella à démembrer Emmett, allez savoir. Mon imbécile de frangin sortit nous attendre dans le salon, nous laissant à la fois enragés et ô combien frustrés… Pendant que nous nous habillions en vitesse, j’entendais les pensées hilares d’Emmett, ravi de nous avoir interrompus aux portes de l’orgasme.
Il avait beau m’avoir fait débander en beauté cet abruti, j’avais un putain de mal aux couilles épouvantablement douloureux. Bella dut le voir à ma tête alors que je tentais de fermer le dernier bouton de mon jeans car elle entreprit de me malaxer doucement les bourses, me faisant gémir – et baver – d’envie.

- Je te promets que j’en prendrais soin une fois qu’on aura vidé cet imbécile des lieux…

Sa voix veloutée, à peine chuchotée au creux de mon oreille, déclencha une multitude de frissons le long de mon échine et me faisait grogner d’anticipation. Elle m’embrassa rapidement sur la joue puis me poussa légèrement pour sortir de la chambre, un masque neutre sur le visage mais le regard irradiant de colère.
Emmett était nonchalamment installé, ou plutôt affalé, sur le canapé, la télécommande dans une main, les pieds sur la table basse, une main dans le calbut, les yeux vissés sur un match de base-ball, les pensées naviguant entre les commentaires sportifs ou graveleux. Il était extrêmement satisfait de sa connerie, mais ses pensées étaient si saccadées et décousues que je ne comprenais pas pourquoi il était à la fois si content et vexé. C’était d’ailleurs ce sentiment de frustration venant de sa part que je ne parvenais pas à m’expliquer. Merde ! C’est moi qui devrais être frustré dans l’histoire ! C’est vrai quoi ! C’est moi qui me retrouve avec un sérieux problème de couilles bleues parce que Monsieur mon abruti de frangin s’est pointé au moment où je prenais mon pied – et putain, quel pied ! –avec la femme de ma vie… euh… non-vie… Bordel ! Ce con ne trouve rien de mieux que se pointer alors que j’allais jouir ! Je n’osais même pas imaginer l’état dans lequel se trouvait Bella, mais vu son regard incendiaire, son corps figé, les poings serrés, les lèvres légèrement retroussées et les traits irradiant la colère n’auguraient rien de bon.
Elle arracha violemment la télécommande des mains d’Emmett tout en lui poussant les jambes de la table d’un coup de pied et mon frère leva son regard légèrement bovin vers Bella.

- Eeeeh ! Mais ça ne va pas ?
- Non, ça ne va pas ! Et tu sais pourquoi, Emmett ? Parce qu’il a fallu que tu joues les gros lourdauds avec nous ! Attends un peu que je vienne te faire chier quand tu seras avec Rosalie !
- Ah non hein ! Laisse ma Rosie en dehors de ça !
- Ta gueule Emmett ! J’fais c’que j’veux !

Qu’elle s’en prenne à moi tant qu’elle veut, mais pas ma Rosie ! C’est d’leur faute après tout !
Emmett se leva puis se planta devant mon ange, posant ses grosses pattes sur les frêles épaules de ma Bella.

- Je suis désolé p’tite sœur… Promis, juré, j’le ferai plus ! Pas avant la prochaine, c’est sûr! Et puis… j’ai pas fait gaffe, j’étais plongé dans mes pensées et je n’ai pas senti, ni entendu, que vous étiez… occupés…

Choqué, je vis ma belle commencer à fondre devant mon frère. Je n’y crois pas ! Après ce qu’il a osé nous faire, elle va lui pardonner comme ça ? Comme si rien de s’était passé ? Et mes couilles bleues alors !

Ça fait longtemps que t’as plus de couilles, Cullen !
Oh toi, la ferme ! Continue à me foutre la paix comme tu le faisais si bien !

Tss ! Tss ! Y’a que la vérité qui blesse, Eddy !

Ta gueule ! M’appelle pas Eddy !

Pourquoi ? Tu préfères Edwardinou ? Eddynouchet ? Eddyn…

Ferme-la ! Tu m’emmerdes à la longue !

Premier signe de déficience mentale : se parler à soi-même…

Oh ! fais pas chier ! Si tu m’emmerdais pas, on serait pas là !

Non mon gars ! On s’rait pas là si t’avais encore des couilles !
J’en ai putain ! J’les ai encore vidées y’a pas…

Quelle poésie ! Putain Cullen, j’te parle pas de ça ! C’est qui le mâle dominant dans ton couple ?
Bah c’te question ! Moi, évidemment !
Pff… N’importe quoi ! C’est pathétique Cullen ! Tu te laisses étouffer par une paire d’ovaires !
C’est pas vrai !
Bien sûr que si ! Suffit qu’elle exhibe ses nichons et t’es complètement à l’ouest !

Oh, ta gueule !
L’exemple est flagrant : Emmett t’empêche de te vider les burnes, il fait ses pitoyables excuses au clito ambulant et toi, tu t’écrases !

N’importe quoi ! T’as vu ça où, toi ? JE suis celui qui décide du sort réservé à Emmett ! JE suis…

- Ward !… Ward ! Bordel Edward ! Tu réponds oui ou merde ?

Ah ! Il est beau le mâle dominant ! Pfff ! La preuve !
Oh vas-y, m’emmerde pas et casses-toi !



Je me retournais vers la charmante voix stridente de ma belle et la vis les bras croisés sur la poitrine, martelant le sol de son pied.

- Bon, t’accouches Edward ?
- Euh… Tu disais mon ange ? Je… j’étais perdu dans mes pensées…

Aaaah… Quel beau spécimen de mâle dominant avons-nous là… Pfff… Je me marre !
GNIIIIII ! Tires-toi !


Je me secouais la tête afin de chasser toutes mes pensées tordues puis me tournais vers mon ange qui arborait un air consterné…

-Je disais, pendant que tu avais la tête je ne sais où…

Entre tes cuisses ma cochonne !

-… Je disais donc que, puisque Emmett m’a promis, juré, blablabla de ne plus jamais recommencer…
- Et tu le crois ? Mais ce n’est pas vrai, Bella ! Il nous a déjà fait je ne sais combien de coups bas du genre et toi tu…

Elle leva son index pour m’intimer au silence puis haussa un sourcil.

- Emmett a promis de ne plus jamais recommencer et je le crois !
- Mais !
- Chut Cullen ! Ton frangin sait aussi que s’il réitère sa misérable performance, je me ferais une joie de le démembrer puis d’enterrer chaque morceau avant de faire rôtir son service trois pièces. Donc oui, je crois Emmet.

Je me tournais vers mon frère dont le sourire éclatant s’étirait jusqu’aux oreilles. Il prenait son pied de voir qu’il avait encore pu faire une putain de connerie sans conséquences. La non-vie est vraiment dégueulasse parfois…

J’y crois pas ! C’est vraiment une bonne pâte cette Bella ! Une bonne poire aussi… Ah ! Ah ! Trop bon, trop con ! Un p’tit sourire repentant et elle croit tout ce qu’on lui déballe ! Si elle croit que je vais les laisser tirer leur coup ce mois-ci, elle se fout le doigt dans l’œil jusqu’à l’anus !

- QUOI EM ?
- Hein ? Que… Meuh ! Rien Eddy ! Voyons !
- Tu te fous de moi ? Bordel Emmett, casses-toi avant que je ne te la brise !

Alors que je me ruais sur mon traître de frangin, Bella m’enserra fermement la taille, me laissant dans l’incapacité de bouger. Saleté de force de nouveau-né, fais chier !

- Edward ! Mais qu’est-ce qu’il te prend à la fin ?
- Ce qu’il me prend ? Il se passe que cet abruti, ce misérable traître a l’intention de venir pourrir notre couple pendant tout un mois !

Bella se figea puis se tourna vers Emmett, une moue ravageante de tristesse aux lèvres.

- Mais… que…je… pourquoi Emmett ?

Mon frère enroula ses énormes paluches autour de mon ange et l’écrasa contre son torse.

- L’écoute pas, Belli-Bells ! Il dit que des conneries ! Il est tout simplement jaloux…

Et là, tandis que mon frère se perdait dans ses explications abracadabrantes afin d’embobiner ma belle, je vis LA raison pour laquelle il nous avait dérangés. Incapable de me retenir, j’explosais de rire avant de m’écrouler au sol, me tordant dans tous les sens. C’était donc ça le fond du problème ? Je ne savais pas depuis combien de temps je me tordais de rire, mais Bella me ramena rapidement à la réalité.

- Tu partages la plaisanterie, Edward ? Parce que vu ton état, elle m’a l’air bien bonne !
- Je.. j’ai…oh ! oh ! Oh ! Je… je sais… oh putain ! Je sais… pourquoi Em… ah ! ah ! ah ! J’y crois pas !
- Bon, t’accouches, mon amour ?
- Eddy ! TA GUEULE !
- S’il a débarqué… comme ça… c’est parce que… hmpf ! hmmmmpf !

Emmett, bouillonnant de colère, avait plaqué ses deux mains sur ma bouche pour me forcer au silence. Chose qui faillit marcher, mais c’était sans compter Bella qui m’arracha des griffes de mon frère. Si j’avais encore été humain, je serais mort à l’heure qu’il est, mort à force de rire comme ça ! J’étais toujours secoué par de violents éclats de rire qui me laissaient dans l’incapacité totale de parler, observant tour à tour ma délicieuse Bella, qui me regardait avec pitié, s’inquiétant apparemment pour ma santé mentale, et mon frère qui lui fulminait de colère et principalement de honte à l’idée que je dévoile son petit secret. Emmett tentait tant bien que mal de m’intimer au silence en me bâillonnant de ses mains, mais mon ange le repoussait inlassablement. Bella finit par m’attraper les épaules et me secouer violemment pour me ramener à la raison. Peine perdue, bien trop difficile à cause de mes rires.

- Bon Edward, tu me dis ce qu’il se passe ?
- C’est… c’est… ah ! ah ! ah ! Em… il est… il a…
- Ferme ta putain de gueule Eddy ! Beugla Emmett, à moitié enragé et désespéré.
- Il a… il ne… pas pu… oh ! oh ! oh !
- Putain Eddy ! La ramène pas ou j’explose ta Vanquish !

Je me raidis instantanément. S’il y a bien une chose à laquelle il ne fallait pas toucher, c’était bien ma précieuse Aston Martin. Et ça, Emmett le savait très bien.

- Tu n’oserais pas, Em ?
- Oh que si ! Si tu l’ouvres, adieu ta précieuse petite voiture !

J’agrippais fermement mes cheveux, le visage tordu par la souffrance à l’idée que ma précieuse Vanquish subisse les foudres de mon frère. Bella nous observait l’un et l’autre, incrédule.

- Quoi ? Edward, tu ne vas rien me dire à cause de cette menace ridicule ? Mais… Ce n’est qu’une voiture !

Arg ! Pêcheresse ! Ô blasphème ! Ô sacrilège !

- Hein ? Mais t’es folle ? Ce n’est pas une voiture, Bella, mais LA voiture, nuance ! Alors excuse-moi si je prends les menaces d’Emmett en considération.

Le salaud… J’avais percé son secret, il le savait et cela l’ennuyait profondément – et encore, je suis poli. Et à cause des menaces proférées à l’encontre de mon trésor, Emmett me tenait. Le pire dans tout ça, c’est qu’il allait continuer à pourrir nos séances de câlins pendant un mois – un mois entier ! 30 jours ! arg ! – à moins qu’on ne fasse vœu de chasteté durant ce laps de temps… Ouch !
J’étais tiraillé entre le plaisir de voir mon frère se taper la honte de sa vie et la peur de perdre mon joyau…
Bella dût sentir mon impuissance face à ce dilemme puisqu’elle sourit d’une manière particulièrement sadique à mon frère avant de se tourner vers moi, une petite moue adorable de jalousie aux lèvres.

- Tu y tiens tant que ça à ta voiture, Edward ?
- Bellaaaa ! Ce n’est pas qu’une voiture, c’est mon bébé !
- Pfff… Bon. Tu sais quoi, Emmett ? Si tu fais ne serait-ce qu’une seule éraflure sur la vent quiche d’Edward, je me ferais un grand plaisir de placarder partout un agrandissement de la photo où on te voit réfugié dans les bras de Rosalie, pleurnichant comme un bébé, terrorisé par les flammes. Je suis sûre que ça fera rire tout le monde…

Le visage de mon frère passa par une palette d’émotions différentes avant que son égo ne reprenne le dessus. S’il y avait bien une chose qu’Emmett détestait, c’était bien cela : que l’on se moque de lui. Et franchement, cette photo était une preuve flagrante de son immense courage.

- Bella, tu ferais pas ça, hein ? Eeeeh ! J’suis ton frère ! Tu peux pas me faire ça !
- Oh que si, j’vais me gêner ! Maintenant Edward, raconte-nous pourquoi tu te marrais comme une baleine et pourquoi Emmett nous a interrompus pendant qu’on se faisait mutuellement du bien ?
- Euhh… je… euh…
- Bon, tu te lances ?
- Siemmettnousacoupéscestparcequilluiafalluunmoispourseremettredelafoliesexuellederose.
- Tu peux répéter, s’il te plait ? J’ai pas tout compris, là…
- Pfff… Emmett n’a… pas réussi à se remettre de la… folie sexuelle de Rose… Il lui a fallu… un mois pour ne plus … avoir peur de… bander en sa présence…

Bella fit volte-face vers mon frère, les yeux écarquillés par la surprise, puis elle explosa d’un rire franc tandis que mon frangin était complètement mortifié. S’il avait pu, il serait rentré dans un trou de souris. Brusquement, il explosa de colère.

- C’est pas drôle, merde ! J’aurai aimé t’y voir, Eddy ! Toi, une bonne chasse et 24 heures de repos et hop ! c’est reparti pour le marathon de la baise ! Tu sais pas ce que ça fait d’avoir la trouille de bander devant ta femme, alors la ramène pas !
- Si je sais, Em. Sept jours putain ! Au bout de troisième, j’avais la trouille que Bella sente ma trique contre sa cuisse parce que je savais qu’elle allait encore s’empaler sur moi !
- Peut-être, mais toi il ne t’a fallu qu’une misérable journée de repos avant de te remettre à la baiser ! J’ai dû attendre un mois ! Un. Putain. De. Mois !
- Eh ! Oh ! Je suis là ! C’est dégradant de parler de vos compagnes de cette façon !
- J’y peux rien, Emmett ! C’est comme ça ! Y’a pas d’explications !
- J’m’en fous ! J’viendrais vous faire chier à chaque fois que vous serez au pieu – où ailleurs – pendant un mois ! Non ! Trois ! C’est comme ça !

Bella attrapa mon frère par l’oreille et l’entraîna à l’extérieur. C’était franchement hilarant de voir cette montagne de muscles grimacer sous la douleur et frémir face à Bella.

- Emmett, je te jure que si tu t’amènes à un moment où tu ferais mieux d’être ailleurs, je réduirai tes attributs masculins en miettes et les brûlerai avant qu’ils n’aient le temps de se reconstituer. Suis-je claire ?
- Je pensais avoir été clair à ce sujet également, Bella ! Fais ce que tu veux de mon imbécile d’époux, mais laisse-lui sa queue en place. Pense à moi, Bella !

Nous n’avions pas fait attention, trop pris par les imbécillités d’Emmett, mais nous avions désormais un public. Rosalie, toujours digne quoiqu’il arrive, alternait gifles, coups de pieds aux fesses et baffes à l’arrière du crâne d’Emmett, lequel se faisait tout petit devant la colère de sa femme. Alice, tout sourire, piétinait le sol et tapait des mains, ravie de se moquer de notre frère. Quant à Jasper, il avait eu vent des évènements grâce à sa compagne et se mordait les lèvres pour ne pas rire. Peine perdue, moins de dix secondes plus tard, il en était à se rouler par terre, terrassé par une totale hilarité. Bella enroula ses bras autour de ma taille et enfouit son visage dans mon torse tandis que nous observions, morts de rire, un Emmett tout penaud qui retournait à la villa sous les coups plus ou moins mesurés et les insultes de Rosalie.

- Espèce d’abruti ! PAF ! Triple andouille ! BOUM ! Bachi-bouzouk ! BING ! Cornichon analphabète ! CHBOUDAM ! ça t’arrive de réfléchir? BAM ! Mais quel crétin ! PAF ! le jour de la distribution des cerveaux, tu t’es trompé de file ou quoi ? BANG !
- Mais euh ! Ma Rosie chérie ! Arrête ! NON ! Pas la tête !
- Mais c’est pas possible ! Je devais être complètement défoncée quand je t’ai dit « oui » !
- Non mon petit cœur ! JE t’ai bien défoncée quand tu m’as dit… AÏE ! Mais arrête !

Nous étions secoués par les rires, Alice, Jasper, mon ange et moi, de voir ce lourdaud d’Emmett filer vers la maison, les mains vissées sur le crâne pour se protéger des coups de sa chère et tendre Rosalie qui le poursuivait, écumant de rage.
La violente réaction de ma sœur résultait de sa peur que Bella mette ses menaces à exécution, soit la castration pure et simple de mon frère, mais elle craignait également que mon ange ne se venge une fois de plus. La fois où Emmett et Rosalie s’étaient donnés en spectacle devant tout le lycée était encore une scène très fraîche dans son esprit…
Jasper, qui souffrait à la fois de son rire mais aussi des nôtres, se tenait le ventre, les abdominaux douloureux à cause de l’hilarité générale. Il se redressa tant bien que mal, un immense sourire aux lèvres et les yeux pétillants de malice.

- La vache ! Il est mal barré Emmett ! Rosalie est d’une humeur massacrante, elle va lui en faire baver !
- Tant mieux, ça lui apprendra à ennuyer les autres !
- Rhooo Bella ! C’est pas si grave ! Il a eu sa petite crise d’ego, c’est pas méchant, y’a pas mort d’homme !
- Non mais ça va pas, Alice ? C’est pas si grave ? ça te plairait que je débarque en fanfare alors que tu es au pieu avec Jazz ?
- Bah ! Tant que tu te rachètes avec une séance de shopping…

Lorsqu’il entendit les paroles de sa compagne et surtout son air blasé, Jasper sortit de ses gonds et empoigna Alice brutalement, plongeant son regard terrifiant dans celui ahuri de ma sœur. C’était bien la première fois que je voyais Jazz aussi énervé à l’encontre de sa femme.

- Mais enfin mon Jazzou ! Mais qu’est-ce qu’il te prend ?
- C’qu’il me prend ? Tu viens de dire que t’en avais rien à foutre que Bella se pointe pendant qu’on s’envoie en l’air !
- Mais non, t’as pas compris ! Bien sûr que je serai énervée ! Mais si ensuite elle se laisse traîner dans les boutiq…

Jasper saisit violemment le menton d’Alice, la forçant à le regarder droit dans les yeux avant de se mettre à susurrer au creux de son oreille d’une voix menaçante.

- Je te jure que tu vas changer d’idée et qu’après ce que je vais te faire subir, là, maintenant, tout de suite, tu tueras quiconque aura le malheur, ne serait-ce que de frapper à la porte de notre chambre alors que je martèle ta délicieuse petite chatte… compris ?

Erk ! Quelle horreur ! Arg ! Putain, maintenant j’ai en tête une image de Jasper qui se fait ma sœur ! Aaaah… la gerbe…
En moins d’une seconde, Jasper jeta une Alice dégoulinante d’excitation – au sens propre comme au figuré – sur son épaule puis fonça jusqu’à la villa, impatient de mettre ses pensées en pratique.
Alors que j’avais l’impression d’avoir envie de vomir face à l’afflux d’images obscènes dans lesquelles mon frère et ma sœur étaient les principaux acteurs, je fus propulsé à l’intérieur du cottage et plaqué contre la porte par la tornade Bella. Je me sentis instantanément fondre sous l’intensité de son regard de braise puis j’eus l’impression que mon corps bouillonnait lorsqu’elle s’empara goulûment, presque brutalement de mes lèvres. Sa langue se mêla délicieusement à la mienne avant de s’en échapper brusquement lorsqu’elle plaqua sa main sur mon membre déjà douloureux d’impatience. Ses orbes onyx ancrés aux miens, elle chuchota d’une voix foutrement rauque tout contre mes lèvres tout en frottant sa main contre ma queue.

- Je t’avais bien dit que j’en prendrais soin une fois l’imbécile vidé des lieux…

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